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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants - Page 4 Empty Re: Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

Message par Her Sam 1 Oct - 11:43

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/le-parlement-européen-adopte-un-texte-pro-gender.html

30 septembre 2011

Le Parlement européen adopte un texte pro-gender

Une résolution sur "les Droits de l'homme, l'orientation sexuelle et l'identité de genre" a été adoptée à une large majorité en session plénière du Parlement européen à Strasbourg. Son auteur, Michèle Striffler (UMP-PPE), déclare :

"Les personnes homosexuelles sont encore victimes d'un grand nombre de violations des Droits de l'homme et de discriminations tant dans l'Union européenne que dans les pays tiers.".

Lors du débat, elle a appelé la haute représentante et les États membres à systématiquement promouvoir, en partenariat avec les pays tiers, la protection et le respect des droits de l'homme liés à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre aux Nations-Unies et au sein d'autres enceintes multilatérales ainsi que dans leurs dialogues bilatéraux sur les Droits de l'homme.

"Nous devons veiller au respect du Droit à l'intégrité physique et du Droit à la vie privée et familiale des personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenre et promouvoir le Droit à la libre circulation, notamment pour les couples de même sexe et pour leur famille".

Après, il ne faut pas s'étonner d'avoir l'enseignement obligatoire du gender à l'école.

Posté le 30 septembre 2011 à 07h04 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 6 Oct - 12:18

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/mon.html

30 septembre 2011

Le Monde fait la promotion de l'idéologue du gender

Le Monde a interrogé Judith Butler pour qu'elle réponde aux "attaques" dont elle serait l'objet sur sa théorie. Or ce n'est pas elle qui est l'objet d'une "attaque", mais les lycéens auxquels il est imposé dans les manuels un enseignement tout à fait délirant. Cette idéologue fait mine de ne pas voir le problème, qu'elle expose pourtant :

"Si un homme se présente en société comme un "homme", cela signifie-t-il qu'il est hétérosexuel ? Il est important de distinguer l'identité sexuelle de l'orientation sexuelle. Certains hommes sont homosexuels, bisexuels ou peu actifs sexuellement, tout en apparaissant, sur un plan sociologique, comme des hommes. Certaines femmes se disent et se comprennent comme des femmes, mais ne sont pas hétérosexuelles."

Cette séparation entre la nature et la culture, cette opposition même, voilà bien le problème de cette idéologie puisqu'elle se permet de nier la nature en reconnaissant toutes les inversions sexuelles. Elle poursuit :

"La sexualité ne découle pas des classifications du sexe, ni du genre, elle se déploie sur une vie. Certaines femmes ont d'abord des relations avec d'autres femmes, puis elles épousent des hommes, font des enfants, et leur sexualité se transforme. Des hétérosexuels mariés font parfois l'amour avec des hommes ou des travestis, et leur "identité" n'est pas fixée dans la catégorie "hétéro" ou "gay". Il est toujours plus intéressant de donner une description nuancée de la vie sexuelle de quelqu'un plutôt que de l'enfermer dans une catégorie."

Sic. C'est un peu la théorie de l'évolution appliquée à la sexualité. Alors hier j'étais "hétéro" aujourd'hui je suis "homo", demain je serai "bi", après-demain, je ne sais pas encore...

"De plus, si une minorité prétend être homosexuelle, cela ne signifie pas que son statut soit contre nature et qu'elle doive être interdite de mariage ou maltraitée."

Voilà la revendication : refuser le mariage aux personnes homosexuelles, ce serait les maltraiter. Leur refuser des enfants, également. Voilà où cette idéologie mène. Mais ce n'est pas fini :

Que répondez-vous au pape Benoît XVI, qui reproche à la " théorie du genre " de défaire la " loi naturelle " entre les hommes et les femmes ?

Cette "loi naturelle" qui régit la sexualité, je voudrais savoir en quoi elle consiste, qui l'a décrétée et quelle autorité théorique la justifie. Si on pense que le pape exerce cette autorité de façon absolue, il s'ensuit que les institutions éducatives devraient cesser d'étudier les changements historiques survenus dans les pratiques amoureuses et les genres. Cette idée risque d'offenser des catholiques eux-mêmes. Le principe de l'éducation laïque, c'est de pouvoir étudier la position de l'Eglise sans être obligé d'y adhérer."

A l'heure de l'écologie, cette négation de la loi naturelle devient totalement absurde. Alors il faudrait respecter les rivières, les sols, la mer, mais pas la nature humaine ?

En 1975, Dans Persona Humana, la Congrégation pour la doctrine de la foi enseignait déjà :

"Selon l’ordre moral objectif, les relations homosexuelles sont des actes dépourvus de leur règle essentielle et indispensable. Elles sont condamnées dans la Sainte Ecriture comme de graves dépravations et présentées même comme la triste conséquence d’un refus de Dieu. Ce jugement de l’Ecriture ne permet pas de conclure que tous ceux qui souffrent de cette anomalie en sont personnellement responsables, mais il atteste que les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés et qu’ils ne peuvent en aucun cas recevoir quelque approbation."

En 1986, dans une lettre aux évêques, le cardinal Ratzinger enseignait :

"Ce n'est que dans la relation conjugale que l'usage des facultés sexuelles peut être moralement droit. Aussi, quand elle fait un usage homosexuel de ses facultés, la personne agit de façon immorale. Opter pour une activité sexuelle avec une personne du même sexe revient à annuler le riche symbole et la signification - pour ne rien dire des fins - du dessein de la sexualité selon l'intention du Créateur. L'activité homosexuelle n'exprime pas la complémentarité d'une union capable de transmettre la vie et ainsi, elle est en contradiction avec la vocation d'une existence vécue sous la forme de ce don de soi dans lequel l'Evangile voit l'essence même de la vie chrétienne. Cela ne signifie pas que les personnes homosexuelles ne soient pas souvent généreuses et capables du don d'elles-mêmes, mais quand elles entretiennent une activité homosexuelle, elles cultivent en elles une inclination sexuelle désordonnée, foncièrement caractérisée par la complaisance de soi. Comme dans tout désordre moral, l'activité homosexuelle entrave la réalisation et la satisfaction personnelle, parce qu'elle est contraire à la Sagesse créatrice de Dieu. En rejetant des opinions erronées concernant l'homosexualité, l'Eglise ne limite pas, mais défend plutôt la liberté et la dignité de la personne entendues d'une façon réaliste et authentique.

[...] ces groupes extérieurs sont mus par une vision opposée à la vérité sur la personne humaine [...]. Ils reflètent, même si, ce n'est pas de façon entièrement consciente, une idéologie matérialiste qui dénie à la personne humaine sa nature transcendante non moins que la vocation surnaturelle de chaque homme. [...]

Une des tactiques utilisées consiste à affirmer, d'un ton de protestation, que toute critique ou réserve à l'égard des personnes homosexuelles, de leur activité et de leur style de vie, est purement et simplement une forme de discrimination injuste. [...] [L'Eglise] est consciente que l'opinion selon laquelle l'homosexualité serait équivalente à l'expression sexuelle de l'amour conjugal ou aussi acceptable qu'elle, a un impact direct sur la conception que la société a de la nature et des droits de la famille, et met ceux-ci sérieusement en danger.

Il faut fermement déplorer que les personnes homosexuelles aient été et soient encore l'objet d'expressions malveillantes et de gestes violents. Pareilles réactions, où qu'elles apparaissent, méritent la condamnation des pasteurs de l'Eglise. Elles manifestent un manque de respect pour les autres qui lèse les principes élémentaires sur lesquels se fonde une juste convivialité civile. La dignité propre de toute personne doit toujours être respectée dans les paroles, dans les actions et dans les législations. Cependant la saine réaction contre les injustices commises envers les personnes homosexuelles ne peut en aucune manière conduire à affirmer que la condition homosexuelle n'est pas désordonnée. [...]"

Posté le 30 septembre 2011 à 16h05 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 6 Oct - 13:11

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/lionnel-luca-vs-les-méthodes-dextrême-gauche-de-gaylib.html

01 octobre 2011

Lionnel Luca vs les méthodes d'extrême-gauche de GayLib

Julien Diez, Chargé de mission à la transidentité et membre du bureau de Gaylib, a envoyé un courrier aux députés :

"Madame, Monsieur le député, des bancs de l’école aux bancs de l’Assemblée, un peu de pédagogie. Nous apprenions que sous l’impulsion de Madame Boutin du parti chrétien démocrate, 80 députés de la majorité présidentielle ont écrit le 30 août au Ministre de l’Education Nationale pour retirer des manuels scolaires le fait que la notion du genre soit abordée en cours de biologie en classe de première. Nous ne sommes pas dans la caricature de ces 80 députés qui pour diverses raisons faisaient cette demande.

D’une part ce n’est pas un fait nouveau mais issu de la circulaire du 30 août 2010, l’émotion a donc un an de retard, d’autre part la question des stéréotypes est essentielle pour lutter notamment contre une image caricaturale et dégradante de la femme.

On peut entendre ici et là que cette question du genre serait une idéologie fabriquée aux Etats-Unis dans les années 1980. Nous avons alors le devoir de rappeler à ceux-là des textes comme le célèbre «on ne naît pas femme, on le devient» de Simone de Beauvoir (en 1949), cette notion n’est ni Etasunienne ni datée des années 80 mais est issue d’une réflexion bien plus ancienne, et non-sans rapports aux essaies du théologien du II ème siècle Tertullien [sic !]. Cela nous renseigne donc sur l’approximation et la nature très orientée des éléments rapportés par ces députés très certainement sous une influence tronquée.

Ces 80 députés font des amalgames dans leur demande. A ceux qui voudrait que cela soit abordé en littérature ou en philosophie et non en biologie, nous rappelons que la notion de genre est une définition issue à la fois des sciences sociales et de la médecine, ce qui n’a donc un rapport bien plus distendu avec la philosophie ou la littérature qu’avec la biologie. A ceux qui voudrait que cela ne soit abordé qu’en terminale parce que plus proche de la majorité et des pratiques sexuelles, nous leurs rappelons que le genre ce n’est ni le sexe, ni la pratique sexuelle, pour le docteur Harry Benjamin « Le sexe, c’est ce que l’on voit, le genre, c’est ce que l’on ressent », s’il s’agit d’un ressenti social et biologique il est alors essentiel que cette notion soit abordée en Biologie, comme appuyée par la chercheuse Christine Delphy au CNRS depuis 1966.

Nous saluons Monsieur le Ministre de l’Education Nationale Luc Chatel, qui en refusant toute modification montre que l’optique du gouvernement est bien la défense des minorités et des femmes contre les stéréotypes. Pour quels enseignements? Chacun comprendra alors qu’il s’agit d’un coup supplémentaire porté aux homosexuels et certains signataires de cette lettre ne s’en sont pas cachés. Lorsque des opinions contre les homosexuels vont jusqu’à attaquer la science et les manuels scolaires issus de leurs propres majorités, ils ne montrent que l’absurdité et les limites de leurs attitudes, et comme à une autre époque -celle de la ségrégation-, les extrémités et les propos violents dans lesquels sont retranchés les personnes refusant l’Egalité entre tous les citoyens ; ne démontrent que d’avantage l’urgence de légiférer en faveur d’une égalité totale entre tous les citoyens français, sans distinction de genre ou d’orientation sexuelle. Liberté, Egalité, Fraternité."

Lionnel Luca a fait suivre à Jean-François Copé avec cette note :

"Il est assez invraisemblable que ce soit un mouvement associé à l’UMP avec l’adresse de référence qui puisse se permette de tels procès d’intention à l’égard d’élus du peuple du même mouvement ! Que l’on exprime des divergences c’est naturel, mais sûrement pas avec les attaques dignes des militants d’extrême-gauche."

Posté le 1 octobre 2011 à 13h35 par Michel Janva | Catégorie(s): France : Politique en France , Homosexualité : revendication du lobby gay
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Commentaires

Au nom de quoi ce Julien Diez parle au nom des homosexuels et des femmes ? Ils ont rien demandé, et ne sont sans doute pas pour imposer la théorie du genre dans les manuels scolaires !...


Rédigé par : l'anarcho | 1 oct 2011 14:12:03

but du gender : nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Rédigé par : * | 1 oct 2011 15:19:12

Lionel Luca a l'air étonné !? Ces "ingénus" de l'UMP m'étonneront toujours . Ils n'ont toujours pas compris que la théorie du genre et ceux qui la défendent étaient les rejetons des fausses couches du marxisme ?

Mais qu'ils fassent un bout coup de balai, bon sang ! Dans l'Education Nationale, dans leurs rangs, dans leurs ministères !

Rédigé par : jejomau | 1 oct 2011 16:01:57

L'UMP? Quelle risible cacophonie! Avec un candidat bouffon et bling-bling, empêtré dans les affaires jusqu'au cou, c'est la foire d'empoigne...
Créé artificellement en 2002, ce "machin" ne pouvait finir que par éclater un jour ou l'autre, c'était couru d'avance.
Vae victis.

Rédigé par : Olivier M | 1 oct 2011 16:58:12

A quand s'arrêtera l'idiotie, de surcroît, enflée par la mauvaise foi :
"On ne naît pas femme, on le devient"...
Eh oui, on le devient, c'est évident !
On naît enfant, et on devient adulte, on naît fille, on devient femme, on naît garçon, on devient homme, on naît immature, on devient mâture, enfin ... pas tout le monde...
Et le signataire de la lettre doit probablement appartenir à cette seconde catégorie...
Que les homos fassent leurs "petites affaires" entre eux, grand bien leur fasse ! Si ils ont peur de l'autre sexe, s'il le méprise, c'est leur affaire, nous, tout ce qu'on leur demande, c'est de nous foutre la paix et de ne pas venir nous dire ce que nous avons à faire ou à ressentir, point barre...

Rédigé par : Balourd | 1 oct 2011 19:06:03

Luc Chatel, celui qui a fait virer P. Isnard pour avoir organisé un débat sur l'avortement en cours d'éducation civique?

Rédigé par : Artemis | 1 oct 2011 20:14:29


Cette prise de position est affligeante et insultante! Un tissu de mensonges perpétré par ces gens qui se croient sortis de je ne sais où. D'autant plus qu'ils se permettent de citer ou de paraphraser des auteurs pour justifier leurs bétises et ce, sans remise en contexte de ces citations.
C'est de la malhonneteté et cette position est d'autant plus condamnable qu'elle en devient ridicule.
Et cette réaction de Luca est trop légère.

Rédigé par : Bernard | 1 oct 2011 20:54:01

Il a raison: il n'est pas normal que des personnes ayant accepté de signer à l'UMP se rebiffent ainsi.
De toutes façons le gouvernement UMP ne fera pas marche arrière et est bien content que ces manuels scolaires aient obéis à leurs demandes, même s'ils jurent aux grands dieux qu'ils ne l'ont jamais demandé, mais que c'est comme ça...
Si vraiment ces gens en ont marre de participer à un gouvernement destructeur, qu'ils donnent leur démission et en créent un nouveau! On attend depuis trop longtemps une vraie droite!

Rédigé par : Altaica | 3 oct 2011 11:17:18
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Message par Her Jeu 6 Oct - 14:32

http://www.lanef.net/t_article/liberte-egalite-gender-gregor-puppinck-25535.asp

«Liberté, Égalité, Gender»

Grégor Puppinck

Source :La Nef n°230 d'octobre 2011
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Les êtres humains naissent peut-être libres et égaux, mais ça ne dure pas longtemps : les hommes au bureau, les femmes à la cuisine, et les homosexuels « au placard » ; quant aux enfants, c’est dans une prison culturelle que débute leur vie. Alors, où est la liberté, où est l’égalité ? On a cru un temps qu’en envoyant les femmes au bureau, les homosexuels sur le petit écran, et les enfants à l’école, chacun pourrait se libérer de ses déterminismes. Mais on ne guérit pas si facilement d’être né. Comme de la maladie, nous sommes les esclaves des déterminismes que la nature et la société nous ont arbitrairement imposés. Quelle injustice ! À quoi bon être humain, doué de raison et d’imagination, si c’est pour demeurer dans cet état de servitude ? La quête de la liberté et de l’égalité est comme l’imagination, sans limites. La liberté et l’égalité ne peuvent progresser dans nos existences qu’en détruisant les déterminismes, les identités, pour laisser apparaître, progressivement, l’être humain dans sa pure nature. Atteindre l’homme dans son essence en le dégageant des contingences : c’est à cette utopie de perfection que participe la théorie du genre.

Pour accéder à cet état de perfection, l’homme doit devenir parfaitement autonome, c’est-à-dire libre, et il ne peut le demeurer que si tous sont égaux. Il s’agit donc non seulement de se libérer (en détruisant), mais aussi de maintenir ensuite cette liberté en établissant, en construisant un état d’égalité complète. On le voit, la théorie du genre est issue des idéaux de liberté et d’égalité. Elle est en cela profondément républicaine. Elle ne vise pas seulement une égalité formelle, mais une égalité réelle, par-delà les données de la culture et de la nature. Ce progrès libératoire est poursuivi dans tout ce qui différencie les êtres humains entre eux. Le sexe n’en est qu’un aspect.

Le droit, comme outil de représentation et de transformation sociale, est devenu un instrument de ce progrès à mesure que son idéal de justice s’est confondu avec celui d’égalité, à mesure que l’égalité a succédé à l’équité comme finalité du droit. Depuis lors, le droit se reconstruit vers cette finalité autour du concept de « non-discrimination », concept qui absorbe des pans entiers de la logique juridique. Alors que l’équité est statique et en prise avec le réel (donner ou rendre à chacun son dû), l’égalité, comme toute finalité idéale, introduit le droit dans une dynamique sociale, en perpétuelle recherche d’inégalités à corriger.
La lutte contre les inégalités est au cœur des droits de l’homme. La Convention européenne des droits de l’homme interdit ainsi les discriminations fondées sur « le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l’origine nationale ou sociale, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation ». En 1950, lorsque cette Convention a été adoptée, seule la discrimination selon le sexe était visée : il s’agissait d’assurer l’égalité des sexes, et plus concrètement, la libération de la femme face à l’homme. Puis, a été introduite progressivement l’interdiction des discriminations fondées sur l’orientation sexuelle : il s’agissait d’assurer l’égalité entre homosexuels et hétérosexuels, et plus concrètement, d’assurer la libération de la sexualité face à la nature. Aujourd’hui, l’interdiction des discriminations fondées sur l’identité de genre s’impose. Elle vise à assurer une libération globale – face à la nature et à la culture – de la personne dans son identité sexuelle. L’identité de genre : c’est l’imagination au pouvoir, la liberté rêvée qui devient réalité.

La notion d’identité de genre est une ré-objectivisation du sexe, après sa subjectivisation par l’orientation sexuelle : c’est une tentative de reconstruction de la réalité, mais d’une réalité fondée sur la liberté qui re-détermine et s’impose non seulement à la nature mais aussi aux perceptions et usages sociaux. Le gender veut libérer l’être humain, non seulement d’être né homme ou femme, mais aussi d’être né au sein d’une culture particulière qui impose des stéréotypes, des conformismes sociaux et des conceptions jugées étroites et relatives de l’être, de la parentalité, de la reproduction.

La société préfère la liberté à son objet : ce qu’elle aime dans la liberté d’opinion, ce n’est pas d’avoir des idées, mais de pouvoir en changer. En matière religieuse comme en matière sexuelle, il en est de même : la vraie liberté, c’est de pouvoir changer.
La quête de liberté est une quête d’infini ; le transsexualisme est le symptôme le plus aigu d’une maladie très répandue, dont le syndrome est de se sentir prisonnier de sa propre existence corporelle et sociale. Finalement, le « genre » en est l’un des remèdes imaginaires : il consiste à faire passer l’état maladif pour la santé.

Grégor Puppinck
Directeur de l’ECLJ (www.eclj.org)
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Message par Her Ven 7 Oct - 8:05

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/chahut-pour-la-décoration-de-judith-butler.html

06 octobre 2011

Chahut pour la décoration de Judith Butler

Lu sur Infos Bordeaux :

"Hier soir avait lieu à la faculté de Bordeaux III, la remise des insignes docteur Honoris Causa à la très polémique philosophe américaine, Judith Butler. Cette distinction délivrée par Patrice Brun, président de la faculté, est une preuve de plus de la complaisance de l’université française pour la théorie du Genre.

Féministe homosexuelle, celle-ci a élaboré une théorie sur le genre à partir des années 70 et son livre « Trouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion » (publié en France en 2005). La diffusion de cette idéologie subversive au sein des lycées et des universités fait l’objet d’une réaction sans précédent de la part des parents d’élèves et de près de 200 parlementaires (les personnes ne seraient plus définies comme hommes et femmes, mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuel !).

Hier, une dizaine d’étudiants bordelais ont donc tenu à manifester leur désapprobation en lançant des slogans hostiles à Judith Butler et en agitant des pancartes."

Posté le 6 octobre 2011 à 11h27 par Michel Janva | Catégorie(s): Culture de mort : Idéologie du genre
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Commentaires

Une dizaine...

Rédigé par : Machin | 6 oct 2011 11:41:17

Bravo à eux, car sans parler de possible sanctions pour troubler une aussi "illustre" cérémonie, de la part de l'Université, il y a aussi la pression des étudiants pour et l'indifférence des étudiants conformistes qui soit suivent la mode, soit s'en fichent.
Ils sauvent l'honneur de l'université et de la recherche de la connaissance et de la vérité.
Rédigé par : e | 6 oct 2011 12:01:40

Elle a été faite docteur "subversis causa"

Rédigé par : senex | 6 oct 2011 12:46:21

Malheureusement, le grand nombre qui n'est peut-être pas favorable à ces théories n'osera rien dire pour ne pas être catalogué "facho", et tiendra peut-être même un discours favorable à cette idéologie pour être bien vu, ou ne pas être désapprouvé. Le courage de ses opinions, on vous dit !
Et c'est ainsi que le mal progresse... mais une poignée peut aussi empêcher cela.

Rédigé par : Jean | 6 oct 2011 13:51:37

triste de penser qu'il n y en avait qu'une dizaine

Rédigé par : catherine | 6 oct 2011 13:55:34

Infos Bordeaux très orienté Bloc remplace 15 membres pour la plupart âgés d'une 20 aine d'année membre du Renouveau Français par une dizaine d'étudiants. Les membres masculins en robe et habit féminin ont rappelé au moment de la remise des insignes le plan de Dieu, c'est à dire "Dieu créa l'homme et la femme"

Rédigé par : Walktsin | 6 oct 2011 14:16:17

Aucun slogan hostile à cette femme, seulement à la théorie par ailleurs ...

Rédigé par : Walktsin | 6 oct 2011 14:16:59

on est heureux d'apprendre qu'il y a quand même dix étudiants responsables et courageux qui "posent problème , comme dirait son premier magistrat, dans la très chic ville de Bordeaux !

Rédigé par : Sancenay | 6 oct 2011 14:32:20

Si la différence entre hommes et femmes n existe plus, les notions d homo- hétéro- ou bisexualité n ont plus aucun sens.

Rédigé par : professeur Tournesol | 6 oct 2011 17:16:23

Jean

"N'oseront rien dire pour ne pas être catalogué fachos".
C'est la pire erreur que de se laisser piéger par les mots qui veulent tuer, chose qu'il ne faut jamais accepter ni même en discuter, au contraire, il faut s'en moquer et combattre ceux qui les utilisent contre nous.
Je vous conseille une petite merveille à ce sujet ( entre autres) que tout vrai Français devrait avoir sous la main , un petit livre de 150 pages, pas plus, mais écrites avec un rare talent par le Dr Philippe Ploncard d'Assac, intitulé "" LE NATIONALISME FRANCAIS
Origines, doctrine et solutions.""
Exemple : Page 127 : De la peur des mots, à la soumission dialectique (sous titre donc) : C'est accepter la logomachie de l'adversaire ( bataille de mots), accepter l'éternel examen de passage sous les fourches caudines de l'ennemi....L'expériece montre que plus on se défend contre ces accusations ( par les mots) plus les adversaires se rendent compte de leur efficacité et ACCENTUE ses avantages dialectiques...
Conclusion, ne laissons pas les mots entre les mains ennemies, ne nous laissons jamais impressionner, par contre attaquons directement l'ennemi en démontrant toutes ses perfidies, en plus de celle-là.
Prix en Francs ( 90 FF) chez Duquesne Diffusion), le meilleur résumé que j'aie jamais eu entre les mains sur le vrai Nationalisme et les moyens de lutter , tout est admirablement décrit, et toute bibliothèque devrait le posséder. Le Dr Philippe et le fils du grand Jacques Ploncard d'Assac, ceci explique cela.

Rédigé par : lève-toi | 6 oct 2011 23:41:51

Jean

En passant , je possède une bibliothèque très bien garnie, c'est dire que je n'ai pas lu que ce merveilleux petit livre, mais une grande quantité d'autres auteurs excellents, celui-ci est une synthèse ,des autres, inégalée.

Rédigé par : lève-toi | 6 oct 2011 23:44:30
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Message par Her Sam 8 Oct - 5:23

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/gender-le-ministre-répond-à-lafsp.html

07 octobre 2011

Gender : le ministre répond à l'AFSP

Extrait de la réponse commentée :

"Luc Chatel qui probablement perçoit la faiblesse de sa position, la soutient par un faux argument d’autorité qui met en cause sa crédibilité :

Autant dire que pour Luc Chatel la théorie du gender est scientifique parce qu’elle se dit scientifique, parce que les auteurs de cette théorie affirment leur scientificité. Mais de quelle science parle-t-on ? Judith Butler est une philosophe, professeur de rhétorique et de littérature à Berkeley. C’est elle qui est en partie à l’origine de la théorisation du gender. Faut-il donc enseigner la rhétorique et la littérature en SVT pour mieux comprendre l’orientation sexuelle ? De même, le terme « genre » nous vient d’un psychiatre et psychanalyste : Robert Stroller ! Faut-il donc étudier la psychanalyse en SVT ? Si c’est le cas, les cours de SVT risquent de devenir un espace de discussion multidisciplinaire. Au lieu de développer le sens de la rigueur scientifique comme le souhaite le programme, ce mélange des genres ne peut qu’engendrer la confusion.

Posté le 7 octobre 2011 à 22h13 par Michel Janva
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Message par Her Sam 8 Oct - 5:24

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/un-campus-universitaire-transformé-en-laboratoire-du-gender.html

07 octobre 2011

Un campus universitaire transformé en laboratoire du Gender

L'université transformée en plateforme de développement de l'idéologie (c'est ici, mais ce n'est pas utile de cliquer et d'ajouter de la fréquentation à ce site) :

"Les UEEH (Universités d’Eté Euroméditerranéennes des Homosexualités) sont une manifestation qui promeut les échanges, la transmission et le partage des savoirs dans un espace participatif de vie et de gestion collective, en direction des personnes LGBTQI (Lesbiennes, Gays, BisexuelLEs, Transgenres, Queer et Intersexes). Elles ont à cœur de remplir une mission primordiale d’éducation populaire vers ces communautés.

Chaque année en Juillet, elles réunissent plusieurs centaines de personnes d’horizons divers, pour réfléchir, échanger, créer et confronter des idées, lors d’une semaine riche et intense sur le campus universitaire de Luminy à Marseille.

Vous voudrez bien noter que certains mots ne sont pas mal orthographiés mais sont le résultat d’une approche dégenrée de la grammaire".

Le tout avec vos impôts, bien sûr. Et il faudrait croire ensuite le ministère de l'Education nationale qui fait mine de découvrir l'entrisme de cette idéologie dans les manuels de nos enfants...

Posté le 7 octobre 2011 à 18h43 par Lahire
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Message par Her Sam 8 Oct - 6:51

http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2011/10/07/encore-une-mission-pour-noyer-le-poisson.html

07 octobre 2011
Encore une « mission » pour noyer le poisson
Cette fois, c’est sur les livres scolaires. Confiée par Luc Chatel à Michel Leroy, inspecteur général de l’Education nationale.

Parce que « des interrogations se font jour régulièrement sur les contenus des manuels scolaires, mais aussi sur la pertinence et leur usage dans un contexte pédagogique, culturel et technologique en forte évolution ».

L’originalité de cette mission est qu’elle noie deux poissons à la fois : le scandale de l’enseignement du genre, et le scandale de la destruction de l’enseignement de l’histoire.

13:36 Publié dans Culture de mort, Ecole, Gouvernement
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Message par Her Sam 8 Oct - 7:12

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/gender-en-svt-symptomatique-du-fonctionnement-de-leducation-nationale.html

07 octobre 2011

Gender en SVT : symptomatique du fonctionnement de l'Education nationale

Pour Chantal Delsol "cette affaire est symptomatique du fonctionnement de l’Éducation Nationale" :

"L’administration affirme que le nouveau programme « a fait l’objet d’une consultation nationale ». La consultation a peut-être eu lieu mais subrepticement, au sein d’un certain milieu, sans aucune concertation avec les parents d’élèves et les associations familiales alors que ces questions relèvent principalement de la responsabilité éducative des parents. Les hauts fonctionnaires ont pu légitimer ces théories particulières en en faisant une diffusion à grand tirage. Celles-ci sont maintenant assénées à des adolescents à un âge où ils sont souvent mal dans leur peau, sans qu’un débat puisse avoir lieu (toute voix discordante est considérée comme la volonté de faire de la discrimination).

De plus, très représentatif de l’état d’esprit de l’Administration, le syndicat SNES n’admet pas que des députés se préoccupent de la promotion d’une nouvelle philosophie morale [...] Ayant relativisé le caractère objectif des savoirs scientifiques, on refuse le débat sur la nécessaire distinction entre la biologie et les questions de philosophie morale et on se contente de jouer sur l’émotionnel. Cela permet de mettre hors jeu l’influence familiale dans le domaine moral, puisque les parents ne sont pas compétents en biologie et véhiculent des stéréotypes. On est loin de l’école de Jules Ferry et des principes selon lequel l’enseignement doit être délivré dans « le respect de la personnalité de l'enfant et de l'action éducative des familles ».

Les politiques devraient ne pas laisser le navire de l’Éducation Nationale aux mains de cette administration sans contre-pouvoir."

Posté le 7 octobre 2011 à 12h24 par Michel Janva | Catégorie(s): Culture de mort : Idéologie du genre
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Commentaires

"Respect de la personnalité de l'enfant et de l'action éducative des familles. Mon œil" !
Il est pitoyable, dans notre milieu, de donner l’école de Jules Ferry en exemple !

Cette école est la source même de nos maux. Madame Delsol serait bien inspiré de lire, ou relire, "Jules l’imposteur" de François Brigneau. C’est cette école qui a extirpé Dieu de l’Ame de nos familles et de notre Pays.
Rédigé par : Hermine | 7 oct 2011 16:22:20

//////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : En fait de consultation nationale, ils ont dû faire comme d'habitude...
Ils ont dû faire "plancher" les frangins dans la pénombre des loges, des ateliers et des fraternelles...
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Message par Her Mer 12 Oct - 22:02

De : info@libertepolitique.com
Objet : Gender : alertons les décisionnaires
Date : 11 octobre 2011 21:04:44 HAEC


Madame, Monsieur,

La bataille pour que l'idéologie du gender ne soit pas imposée dans les manuels scolaires vient de commencer. Une administration sans contrepouvoir veut imposer à tous sa vision du monde et sa morale : le ministre affirme qu'il ne peut pas changer les manuels. L'administration affirme que ce nouveau programme « a fait l'objet d'une consultation nationale ». Avec qui ? Quand ? Comment ?

Vous avez peu de temps, parlons net : le gender est une vision tordue de l'homme, de son propre corps, de son identité, de l'amour, de la société, assénée à nos adolescents en pleine évolution, en quête de repères.
Il est urgent d'éclairer les responsables politiques et tous les Français.

En parallèle avec le travail d'information que nous conduisons quotidiennement*, nous avons décidé la diffusion très large du livre d'Elizabeth Montfort** : Le Genre démasqué.

Ce livre sort en librairie le 24 octobre. C'est un ouvrage clair, facile, très bien documenté. Par exemple, aujourd'hui, qui a lu Judith Buttler*** et ses disciples ? Peu de personnes connaissent l'idéologie du gender et ses enjeux mieux qu'Elizabeth Montfort.

Pour contrer cette vaste opération de mensonge auprès de nos jeunes, nous souhaitons diffuser gratuitement 1000 exemplaires du livre d'Elizabeth Montfort à toutes les personnalités qui font les lois aujourd'hui et les feront dans les mois qui viennent : les élus, les ministres, les parlementaires, les personnalités de la société civile et de l'Église. Elles ont absolument besoin d'une information synthétique de qualité.

Cette information leur manque aujourd'hui. Nous l'avons vérifié. Pour envoyer ces 1000 livres, nous avons besoin de réunir 15 000 € (achat du livre, coût de l'emballage et de la manutention, affranchissement...). Nous devons aller vite. Mais nous ne pouvons rien sans votre aide. Puis-je compter sur votre soutien dès aujourd'hui ? Chaque don de 15 € permettra d'acheminer un livre d'Elizabeth Montfort à une personnalité. : 30 € = deux personnalités touchées,60 € = 4 personnalités touchées... etc.

Soyons déterminés, et nous avancerons. Merci de votre soutien.

Thierry Boutet

Directeur des publications de l'AFSP

PS : Avec votre don de 60 euros (4 x 15 euros), nous pouvons expédier le livre d'Elisabeth Montfort « Le Genre démasqué », à 4 personnalités politiques, décisionnaires dans les mois à venir. N'attendez pas ! Merci ! (Cliquez ici)

*Sur notre site internet http://libertepolitique.com

**Elizabeth Montfort : Député au Parlement européen jusqu'en 2004, présidente de l'Association pour un Nouveau féminisme européen (ANFE), administrateur et porte-parole de l'Association pour la Fondation de Service politique (AFSP).

***Judith Buttler : 55 ans, professeur, titulaire de la chaire de rhétorique et littérature comparée à Berkeley (Californie). Concepteur de la théorie du gender.
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Message par Her Jeu 13 Oct - 7:42

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/ce-soir-à-21h30-sur-kto-la-confusion-des-genres.html

12 octobre 2011

Ce soir à 21h30 sur KTO : la confusion des genres

A voir ! Présentation (vidéo à venir ici pour ceux qui ne l'auront pas vue) :

"Née il y a quarante ans aux États-Unis au sein des milieux universitaires féministes, la théorie du Gender (le Genre) répand l'idée que la masculinité et la féminité ne seraient pas déterminées par le sexe, mais par la culture.

Depuis la rentrée 2011, cette théorie est apparue dans les manuels de biologie des élèves de 1ère, provoquant une vive polémique. L'entrée subtile de ces thèses discutables dans un enseignement scientifique n'a pas échappé à la vigilance de certains responsables éducatifs.

"On transmet aux jeunes l'idée qu'ils peuvent choisir une identité sexuelle qui elle-même dépendrait de leur préférence sexuelle, indépendamment de leur sexe biologique qui finalement est considéré comme un facteur d'oppression" explique le Directeur de la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon, Pierre-Olivier Arduin.

Au mois de septembre, un colloque sur le sujet était organisé par l'Observatoire sociopolitique de ce diocèse, pour mieux comprendre cette théorie et ses enjeux. Début octobre, à la paroisse Saint-André de l'Europe à Paris, une Conférence du Père Joseph-Marie Verlinde donne des repères éducatifs qui prennent leur source dans l'anthropologie chrétienne.

Vies de famille fait le tour des intervenants pour approfondir les origines de cette théorie du Gender et analyser ses conséquences sur la psychologie des jeunes".

Posté le 12 octobre 2011 à 20h26 par Lahire
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Message par Her Sam 15 Oct - 14:34

http://www.libertepolitique.com/actualite/55-france/7107-le-diktat-de-leducation-nationale-au-chapitre-qfeminin-masculinq-de-svt

Diktat de l'Education nationale au bac blanc de SVT
13 Octobre 2011
Association pour la

Fondation de Service Politique
83 rue Saint-Dominique

F 75007 Paris

À Paris, le 12 octobre 2011

Diktat de l’Education nationale ? Le chapitre « Féminin Masculin » à l’épreuve anticipée de sciences au baccalauréat général…


Avec l’introduction de la théorie du genre dans les manuels scolaires de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) des 1ère L et ES, le module Féminin/Masculin des nouveaux programmes de SVT avait déjà fait parler de lui… Après la polémique sur le chapitre Devenir homme ou femme, c’est au tour du chapitre Prendre en charge sa vie sexuelle de créer l’émoi chez les enseignants, les élèves et leurs parents : « en cause, un sujet blanc du baccalauréat où la propagande idéologique le dispute à la manipulation des faits scientifiques » nous dit Pierre-Olivier Arduin, directeur scientifique de l’Observatoire de l’application des lois de bioéthique à l’Association pour la Fondation de Service politique (AFSP).

En juin 2011, le Ministère de l’Education (DGESCO-IGEN) publiait une note de service concernant l’épreuve écrite anticipée de sciences (SVT-Physique-Chimie). Composée de trois parties, les deux premières ne soulèvent pas de questions particulières abordant des thèmes qui traitent de biologie, physique et chimie. L’AFSP alerte en revanche sur la troisième partie qui portera très vraisemblablement sur le module Féminin/Masculin du programme de SVT avec un exercice noté sur 6 points traitant du mécanisme d’action de la contraception d’urgence ou pilule du lendemain.

Pour Pierre-Olivier Arduin, « le futur candidat au baccalauréat est amené à démonter les préjugés concernant la contraception et l’avortement. Pour satisfaire à la consigne, s’il ne veut pas être sanctionné, l’élève est contraint de faire une réponse qui contredit l’objectivité des données embryologiques universelles qui faisaient jusqu’ici référence, en l’occurrence la procréation humaine ou la reproduction animale démarre au moment de la fécondation. »

L’épreuve scientifique, au lieu de mettre en valeur les connaissances et les capacités de réflexion de l’élève, devient le lieu d’imposition d’une approche idéologique qui s’oppose frontalement à la rigueur intellectuelle de l’étude du réel. Peut-on admettre que sous couvert de science le ministère de l’éducation s’arroge une fois de plus le droit de manipuler les consciences de nos enfants ? Quand au rôle des parents dans l’éducation sexuelle de leurs enfants, l’Etat n’a t-il pas le devoir de garantir leur liberté de conscience ? Quand l’Association pour la Fondation de Service politique était intervenue auprès de Gilles de Robien, ministre de l’Education de l’époque, à propos d’un sujet du bac de SVT posant des questions éthiques et politiques sur l’avortement, elle avait obtenu gain de cause. L’AFSP relève aujourd’hui le défi en s’adressant à Luc Chatel…..

L’AFSP demande expressément au Ministre de l’Education nationale l’assurance que le module Féminin/Masculin du chapitre Prendre en charge sa vie sexuelle ne sera pas retenu pour l’épreuve écrite anticipée de sciences au baccalauréat général.
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Message par Her Dim 23 Oct - 21:55

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/lidéologie-du-gender-issue-de-lexistentialisme.html

21 octobre 2011

L'idéologie du gender issue de l'existentialisme

Mgr Nicolas Brouwet à propos de l'idéologie du gender :

"La question qui traverse ces revendications est celle de la liberté. Une liberté conçue, avec l’existentialisme sartrien, comme un commencement absolu : au commencement, il y a la liberté de l’homme. Cet homme se déclare absolument libre, sans aucune entrave, sans nécessité ni déterminisme à affronter. Il ne doit rien à personne ; il ne dépend de personne, pas même de Dieu ; il n’est déterminé par rien. L’existentialisme refuse ainsi l’idée d’une nature humaine qui pourrait nous conditionner. L’homme n’est que projection dans l’existence ; il doit se construire lui-même, s’inventer lui-même. Pour cet homme-là, la liberté est pure spontanéité, un pur jaillissement qui doit pouvoir s’exprimer souverainement. Toute opposition à ce jaillissement est une atteinte insupportable à sa liberté.
On comprend alors pourquoi il refuse toute prédisposition qui l’inclinerait à poser tel acte plutôt que tel autre. Pour lui, tout ce qui est présenté dans la philosophie classique comme une nécessité de nature n’est, au fond, qu’une construction culturelle, une sorte de superstructure oppressive dont il faut s’affranchir pour retrouver sa liberté originelle. Si un enfant l’encombre, pourquoi le garder ? S’il souffre, pourquoi ne pas abréger lui-même sa vie ? S’il préfère épouser un homme plutôt qu’une femme, qui l’en empêchera ? Il n’y a rien d’inscrit en lui-même qui l’aiderait à répondre à ces questions. Dans un tel système, le désir seul oriente la liberté sans aucune référence au bien, c’est-à-dire à ce qui confirmerait la personne dans son humanité. [...]

Une société dont l’idéal ne consiste plus qu’à exaucer au mieux les désirs de chacun, une société qui ne se croit plus capable de comprendre ce à quoi l’homme est appelé par-delà les cultures et les époques de l’histoire, cette société est menacée de délitement parce que chacun va où son envie le porte, indépendamment de toute référence à un appel commun. [...]

La théorie du gender empêche de penser la différence sexuelle comme un élément structurant de notre humanité. Un être humain naît homme ou femme. Cela signifie, pour nous, que personne ne peut réaliser l’humanité à lui tout seul. Il y a une manière féminine d’être humain qui échappera toujours à un homme ; il y a une manière masculine d’être humain qui échappera toujours à une femme. Nous aurons toujours à recevoir de l’autre sexe une façon nouvelle, originale, de regarder la vie, de comprendre une question, de se situer vis-à-vis des autres, d’entrer en relation, une façon de vivre, de penser, d’agir irréductible à ce que nous sommes, à notre propre manière d’appréhender le monde. Cette différence sexuelle est un enrichissement. [...]

Avec la théorie du gender, l’identité personnelle ne se comprend plus qu’en termes d’orientation sexuelle. Cette anthropologie est extrêmement simpliste parce qu’elle réduit la question de l’identité à celle du désir : je serai celui ou celle que je désire être. En refusant d’admettre que le corps sexué est porteur de sens, la théorie du gender ne permet pas de se comprendre soi-même. Car en partant de la seule tendance sexuelle, une personnalité ne peut travailler sur elle-même, mûrir, s’unifier, et répondre de manière satisfaisante aux questions qu’elle se pose sur son origine, sur sa place dans le monde, sur sa relation avec les autres.

Posté le 21 octobre 2011 à 08h15 par Michel Janva
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Message par Her Mer 26 Oct - 11:20

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/le-figaro-censure-christian-vanneste.html

25 octobre 2011

Le Figaro censure Christian Vanneste

Lu sur NdF :

"Mis en cause (avec 79 autres députés hostiles à l’enseignement de la théorie du gender en sciences de la vie et de la terre) par Luc Ferry (partisan de la théorie du gender) dans Le Figaro du 7 septembre 2011, Christian Vanneste a fait parvenir au quotidien un droit de réponse « solide », « pas café du commerce », signé par les 80 députés. Premier refus d’Etienne de Montety, directeur adjoint de la rédaction : « trop de signatures ». Le député du Nord lui renvoie alors le texte, signé par seulement sept députés dont Etienne Pinte. Nouveau refus : « trop philosophique » (sic). Selon nos information, c’est le directeur des rédactions du Figaro, Etienne Mougeotte, qui serait en fait derrière ce refus. « Très surpris », Christian Vanneste a confié l’affaire à son avocat. En attendant, il « ne [lit] plus Le Figaro qu’avec des pincettes » et constate, « atterré » : « Ferry dont je suis un grand lecteur et Montety sont passés, l’un avec cette tribune, l’autre avec son refus de publier notre réponse, du grenier à la cave ! »"

Posté le 25 octobre 2011 à 17h57 par Michel Janva
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Message par Her Sam 29 Oct - 7:15

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/hervé-mariton-demande-que-les-examens-de-svt-fassent-limpasse-sur-le-gender-.html

26 octobre 2011

Hervé Mariton demande que les examens de SVT fassent l'impasse sur le Gender

Le député UMP de la Drôme Hervé Mariton a demandé au ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, que les examens de sciences de la vie et de la terre (SVT) de classe de première ne comportent pas de questions liées à la «théorie du genre». Il a exposé cette requête hier lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.

Posté le 26 octobre 2011 à 07h53 par Michel Janva
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Message par Her Dim 30 Oct - 16:08

colloque@libertepolitique.com

Espace Georges-Bernanos - Fondation de Service Politique
Mardi 8 novembre 2011
Paris, Espace Bernanos, 19h-20h30
Conférence

Le Genre démasqué
Homme ou femme ? Le choix impossible

Une conférence-débat autour d'Elizabeth Montfort, à l'occasion de la sortie officielle de son livre, Le Genre démasqué (Editions du Peuple libre).

La mode actuelle est au genre. Théorie qui avance masquée, travestie sous les traits du progrès social ou de la lutte contre les discriminations (comme l’homophobie), pour mieux tromper et séduire. Le genre se substitue au mot sexe dans les traités internationaux, les programmes scolaires, les lois dans le but de promouvoir une autre idée de l’homme et de la société. Homme ou femme ? Là ne serait plus l’avenir...

Avec le gender, mot magique et ambigu, les féministes radicales et le lobby gay et lesbien investissent les instances internationales (ONU, Conseil de l’Europe, Parlement européen, UNESCO, etc.) pour imposer leur vision et dé-naturer des réalités structurantes comme la différence sexuelle, le mariage ou la filiation... L’objectif : construire une société où l’on choisit librement son orientation sexuelle... faisant fi du donné biologique. Et mettre fin à la domination de l’hétérosexualité. Il est urgent de démasquer l’imposture.

Elizabeth Montfort

Juriste et philosophe, Elizabeth Montfort est ancienne vice-présidente du Conseil régional d’Auvergne et député au Parlement européen (1999-2004), elle est aujourd’hui présidente de l’Association pour un nouveau féminisme européen et porte-parole de la Fondation de Service politique.

Auditorium de l’Espace Georges-Bernanos
Paroisse catholique Saint-Louis d’Antin
4, rue du Havre - Paris IXe

>>> Vente du livre sur place (180 p., 12 €)

Entrée libre
>>> Faites connaître à vos amis >>>
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Message par Her Dim 30 Oct - 17:55

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/gender-nouvelle-affaire-de-militantisme-homosexualiste.html

27 octobre 2011

Gender : nouvelle affaire de militantisme homosexualiste

Wilfrid et Marie Avrillon, mariés depuis 14 ans et parents de trois garçons, vont se rendre au tribunal pour demander à rester mariés. Car Wilfrid, se prenant pour une transexuelle, veut devenir "Chloé" et souhaite que son changement de sexe soit reconnu par la loi.

Il est déjà possible en France de faire changer son état civil, de devenir officiellement une femme quand on est né homme, et vice versa. La loi demande pour cela un changement de sexe «irréversible» sur le plan médical. Mais ce couple ne veut pas que cela ait de conséquence sur leur mariage et demandent donc une reconnaissance d'un "mariage" homosexuel...

Le tribunal a mis son jugement en délibéré et rendra sa décision le 15 décembre.

Le couple ne cache pas son militantisme, espérant qu’une décision en leur faveur du tribunal «donnera du crédit au mariage homosexuel» et à l’homoparentalité: le couple a 3 enfants, âgés de 7, 11 et 14 ans.

Posté le 27 octobre 2011 à 12h59 par Michel Janva
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Message par Her Mer 2 Nov - 11:10

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/le-gender-dans-les-manuels-scolaires-laffaire-nest-pas-enterrée.html

28 octobre 2011

Le gender dans les manuels scolaires : l'affaire n'est pas enterrée

Lu sur Veille Education :

"Sur fond de polé­mique sur la théo­rie du genre, la com­mis­sion de l’Éducation de l’Assemblée natio­nale a consti­tué un groupe de tra­vail sur le contenu et l’élaboration des manuels sco­laires. Dans un com­mu­ni­qué, les dépu­tés socia­listes ont annoncé qu’ils n’y par­ti­ci­pe­raient pas et exprimé « leur totale désap­pro­ba­tion tant sur les condi­tions de la mise en place de ce groupe de tra­vail qui n’a fait l’objet d’aucune consul­ta­tion préa­lable, que sur son objet même ». Les élus PS dénoncent une ini­tia­tive consis­tant à « trans­fé­rer à l’Assemblée natio­nale une polé­mique déri­soire sur la ques­tion du genre, à des fins pure­ment poli­ti­ciennes et sous la pres­sion des dépu­tés UMP de la Droite populaire »."

Par ailleurs :

"Quelque 193 parlementaires ont adressé une lettre à Luc Chatel demandant le retrait des manuels scolaires où figurent cette théorie."

Posté le 28 octobre 2011 à 07h54 par Michel Janva
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Message par Her Mer 2 Nov - 12:59

http://actualitechretienne.wordpress.com/2011/10/14/diatribe-du-pere-daniel-ange-ny-a-t-il-deja-pas-assez-de-familles-en-ruines-denfants-et-dados-desesperes/

Actu-Chretienne.Net
14 octobre 2011

Diatribe du Père Daniel-Ange : « N’y a-t-il déjà pas assez de familles en ruines, d’enfants et d’ados désespérés ? »
par actualitechretienne

Pauvres fans du gender ! Soyez logiques, allez jusqu’au bout de vos thèses. Pendant que vous y êtes, supprimez aussi les admirables différences complémentaires des grandes races humaines.

Naître Asiatique ou Africain noir : intolérable, discrimination imposée par la nature. Proposez aux petits camerounais de devenir blancs, à la petite Chinoise de devenir noire. Hormones, chirurgie faciale et ça y est. Enfin libre de choisir ma race, ma physionomie. Et si un petit anglais veut le facies slave : no problem. Tout est possible.

Paradoxe : vous ne supportez pas cette horrible, injuste, stupide « nature ». Rien n’est naturel (surtout pas l’hétérosexualité ! au mieux : l’homosexualité), rien n’est définitif, rien n’est immuable. Mais en même temps, vous êtes écolos : vous respectez la nature, que tout soit bio, c’est-à-dire, justement naturel. En plus, ça rapporte !

Mais alors, soyez logiques : supprimez les odieuses différences chez animaux et végétaux, qui aussi se reproduisent par bi-polarité. Ou faut-il dire la coq et le poule ? Quelle discrimination ! Le coq qui féconde la poule : odieuse domination !

Pour échapper à votre stupide nivellement, je devrais être une biche. Au moins, on respecterait ma nature, mon espèce et mon sexe. Heureusement que les arbres n’ont pas de tendances sexuelles, et qu’on les classe d’après ce qu’ils sont. Bref, l’écologie, le bio dans tous les domaines, sauf celui de l’humain. (…)

Et à qui l’enfant doit –il dire « maman » ou « papa » ? Puisqu’il n’y a plus de différence, il faut inventer un mot bivalent : Ma-pa ? Pa-man ? N’importe quoi !

Dans les écoles, il faut banir les mots de garçons et de fille… « Dans ma classe, j’ai 14 bi, 8 homos, 3 hétéros et pour le moment, un seul trans. » Mais demain, ça peut changer, la nuit porte conseil, n’est-ce pas ?

Sept 2011 : « 2 organisations féministes lancent une campagne pour supprimer la mention « Melle » dans les formulaires, perçues comme discriminatoire, violant la vie privée. Mais avec l’obligation d’écrire ton gender, ce sera bien pire !

Les mots même de père/mère, enfant, frère, sœur, époux-se, fils/fille doivent être éliminés dans toutes les langues, le plus vite possible, sans parler du mot honni entre tous de famille. Cela puisque tous rattachés à ces 2 mots détestables entre tous : homme-femme . Et donc aussi, ipso-facto, ceux d’amour, don de soi, communion, etc… (…)

Pourquoi ? Mais pourquoi donc cet acharnement à détruire la famille par tous les moyens ? Veut-on vraiment créer des sociétés saccagées par la délinquance, la violence, le crime ?N’y a-t-il déjà pas assez de familles en ruines, d’enfants et d’ados désespérés parce que non aimés et dont la violence est le seul cri ?

N’avez-vous donc pas d’enfant à vous pour que vous massacriez ceux des autres ? N’avez-vous donc jamais rêvé d’une famille unie, d’une épouse fidèle, pour bombarder ainsi nos familles ?

Arrêtez ! Convertissez-vous ! Mettez-vous à re-construire après tant de ruines. La guerre à l’humanité, déclarez-la terminée. Au moins une armistice. Que nous puissions reprendre souffle. On n’en peut plus ! On en a marre ! On sursature !

Pitié, pitié, pitié pour ce continent jeune suffisamment mitraillé. Je tremble pour vous. La mort, ça vient vite. N’importe où, n’importe quand. Peut-être demain. Personne n’échappera au jugement. Je ne veux pas que vous ayez du sang sur les mains. Je veux vous éviter un mauvais quart d’heure devant un certain Enfant.

Cet Enfant, cet Ado, ce Jeune qui sait ce qu’est l’enfance, l’adolescence et la jeunesse pour les avoir lui-même traversés. Mais qui est aussi le Maître de l’histoire, le Seigneur de notre humanité, prunelle de ses yeux. Et qui a osé déclarer : qui touche à un enfant, c’est Moi qu’il touche !

L’Artiste génial nous a tellement créés Homme ou Femme que nous le serons en plénitude éternellement. Au Ciel, Jésus demeure à tout jamais un homme, l’Homme par excellence, et Marie une femme. En ce Ciel où les genders n’auront plus cours.

Au Donateur de vie, à la Source jaillissante de l’amour, à lui seul, le mot de la fin, la victoire de demain. Donc, à nous dès maintenant sa victoire. Combattons en grands vainqueurs que nous sommes déjà. Sans peur, sans honte, sans reproches. En chevaliers de la vie. En acteurs de l’amour. En témoins de la beauté. En serviteurs de la Vérité.

Vie, amour, beauté, vérité qui se manifestent dans cette cime lumineuse de tout le cosmos : l’homme, la femme et l’enfant : icône vivante de la famille Trinitaire. Plus haut chef d’œuvre du cosmos parmi toutes les galaxies, prunelle des yeux de Dieu

Père Daniel-Ange

Source : AGRIF
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Message par Her Mer 23 Nov - 21:14

http://ZENIT.org/

L'idéologie du gender et la « santé reproductive », par Mgr Anatrella

La société prépare des jeunes à l'irresponsabilité

ROME, mercredi 23 novembre 2011 (ZENIT.org) – « L’idéologie du gender et la « santé reproductive ». Aspects doctrinaux et pastoraux » : c’est le titre de la conférence donnée aujourd’hui au Vatican par Monseigneur Tony, prêtre et psychanalyste, spécialiste en psychiatrie sociale, dans le cadre d'une rencontre d'évêques responsables de la Pastorale du monde de la santé de différents pays, invités pour une journée de réflexion par le Conseil pontifical ad hoc.

Le conférencier fait observer qu’ « en excluant la procréation de la sexualité, la société prépare des jeunes à l’irresponsabilité de leur geste et de leur comportement sexuel. »


Conférence de Monseigneur Tony Anatrella

« Seule une société qui respecte et défend la dignité de toute personne, de façon inconditionnelle, de sa conception à sa mort naturelle, peut se considérer comme une société vraiment humaine. Mais lorsqu’elle choisit de « sélectionner » ses membres – qui auraient le plus besoin de protection – (…) elle se révèle « profondément inhumaine » mais aussi « peu crédible » aux yeux des personnes de bonne volonté étant donné « l’égale dignité de tous les êtres humains à tous les stades de la vie ».

Benoît XVI
Discours de réception de l’Ambassadeur d’Allemagne près le Saint-Siège
Vatican, 7 novembre 2011

Introduction

L’idéologie du gender et la notion de santé reproductive sont deux concepts que nous avons à clarifier pour en comprendre les enjeux. Ils impliquent un changement de plusieurs paradigmes en transformant le sens des relations entre les hommes et les femmes, le sens de la sexualité et le sens même de la famille et de la procréation. Ils ont donc des répercussions en matière de santé principalement orientées vers un certain acharnement à restreindre les naissances, à opposer les hommes et les femmes au nom d’une vision comptable de la parité et à dissocier la sexualité de la procréation ce qui entraîne une vision insignifiante et immature de l’acte sexuel, et à encourager l’institutionnalisation des orientations sexuelles . Une telle conception idéaliste de la sexualité pose et posera un problème de santé publique.

Chapitre 1
La notion de gender

Le concept de gender participe de nombreuses définitions. Il a été largement retenu par les spécialistes en sciences humaines pour ne pas dépendre des définitions liées à la nature et à la destinée de chaque sexe afin de mieux comprendre les relations entre les sexes et des types de féminité, de masculinité et de sexualités construites par les sociétés.

En choisissant le vocable de gender (genre) plutôt que celui d’homme et de femme qui serait trop dépendant de la notion de nature selon les théoriciens du gender, on utilise dans cette démarche trois concepts : celui de la construction sociale de la sexualité à travers le masculin et le féminin qui ne correspond pas forcément au sexe biologique, les orientations sexuelles à partir desquelles il est possible de s’assumer et des rapports de pouvoir entre les hommes et les femmes et les rôles prescrits aux uns et aux autres . Ces rapports seront souvent analysés en termes d’assujettissement de la femme par l’homme. Une situation qui a souvent été confirmée dans des faits d’injustice et de maltraitance, mais qui ne rend pas compte de l’ensemble de la relation homme/femme et sans doute de la problématique psychique des femmes à l’égard des hommes. Malgré cela, les femmes seront appelées à s’émanciper de la vision sociale de leur représentation conçue à partir, entre autres, du rôle d’épouse et de mère. Elles devront s’affirmer dans l’autonomie et l’indépendance vis-à-vis de l’homme et se libérer des contraintes injustes de la maternité. Ce dernier point expliquera entre autres la promotion de la contraception et de l’avortement à travers la notion contemporaine de santé reproductive qui n’est pas neutre puisqu’elle est restreinte aux méthodes contraceptives et abortives.
Entendons-nous bien, les études sur le genre qui mettent en valeur des injustices et des discriminations entre les hommes et les femmes restent relativement instructives et pertinentes. Mais le problème se pose lorsque des sociologues en viennent à en tirer des conclusions anthropologiques pour à la fois instituer des réalités particulières comme l’homosexualité et à modifier le sens de la sexualité humaine à partir de la restriction technique des naissances et changer le sens du couple et de la famille à partir des orientations sexuelles.
Nous sommes néanmoins face à un dilemme entre la pratique telle qu’elle est vécue entre les hommes et les femmes et un système d’analyse, de représentation conceptuelle et de compréhension de leur situation codifiée par la théorie du gender qui ne correspond pas toujours à la réalité des choses. Mais ce courant idéologique finit malgré tout par inspirer des décisions politiques dans les pays développés et dans d’autres pays, tout particulièrement en Afrique et en Asie où l’on impose un colonialisme de la pensée occidentale, sous la pression des Institutions internationales au point de déstabiliser la société à l’image de ce que fut le marxisme. Il est pour le moins étrange de constater l’action des chancelleries des pays occidentaux qui cherchent à imposer l’homosexualité aux pays Africains et utilisent divers arguments financiers afin qu’ils revoient leur législation en la matière.
De son côté, l’Église appelle à respecter les personnes homosexuelles dans leur dignité et dans leurs droits civiques. Mais cela ne veut pas dire qu’elle cautionne des pratiques sexuelles qui s’écartent de la dignité de la sexualité humaine et qu’elle admet les « couples » de personnes de même sexe, le mariage et l’adoption des enfants. C’est par un abus de langage que l’on parle ici de « couple » et de « famille » car l’un comme l’autre impliquent toujours et uniquement le sens de l’altérité représentée par la différence sexuelle et le couple générationnel.

Jusqu’à présent nous avions une vision unifiée de la personne humaine en reconnaissant de façon réaliste que c’est le sexe qui fait le genre là où maintenant on voudrait affirmer que c’est le genre qui fait le sexe. Une conception irréaliste et idéaliste.
Il est vrai qu’il existe une distinction entre la façon de vivre subjectivement sa sexualité, son corps sexué et les modèles sociaux de l’homme et de la femme. L’influence sociale n’est pas indéniable sur le développement de la personnalité même si cette dernière n’est pas uniquement le résultat des inductions sociales comme le prétendent les concepteurs du gender. En allant dans ce sens, la personnalité qui est la face psychique de la personne humaine, perdrait son caractère personnel, autonome et donc libre.

Selon la psychanalyse freudienne, dans toute personnalité nous retrouvons du biologique, du psychisme et du social qui aura à s’inscrire dans le spirituel et le moral. L’être humain est une personne sexuée en termes de mâle et de femelle qui s’accomplit dans le masculin et le féminin. Il y a une correspondance entre le corps sexué et son identification à travers son genre qui lui est propre puisque la vie psychique se développe en extension à l’intégration et à l’intériorisation du corps sexué de chacun.
L’approche qui nous est imposée à travers les concepts du gender, désarticule la sexualité et relève d’une argumentation naïve, puérile et idéaliste. Nous la retrouvons dans les textes d’un certain nombre d’auteurs dont la pensée consiste principalement à manipuler et à détourner le sens de notions qui sont censées nommer des réalités . C’est pourquoi, il n’est pas pertinent d’affirmer que « le sexe est une catégorie sociale » pour laisser entendre qu’il serait structurellement modifiable selon les désirs de chacun et en dépendance de la « construction » des modèles sociaux.
La question qui est souvent posée est de savoir où veulent en venir les concepteurs du gender? L’objectif recherché consiste à réorganiser la société pour mieux asseoir l’égalité des droits civiques reconnus à toutes les personnes. Dite sous cette forme, nous ne pouvons qu’acquiescer à cette revendication légitime. Mais quand on regarde de près le contenu d’une telle exigence, les choses deviennent moins évidentes. Le besoin de mettre en opposition l’homme et la femme au nom d’une parité comptable est contraire au sens de l’égalité. La volonté de vouloir étendre le mariage à des personnes de même sexe au nom de l’égalité est à la fois un contre-sens et une transgression anthropologique puisque seuls un homme et une femme font alliance, là où certains voudraient nous faire croire, dans un déficit de la pensée, que le mariage pourrait se conclure sur la base d’une orientation sexuelle. Or l’identité masculine et de la femme repose sur l’être même de la personne alors qu’une orientation sexuelle dépend des pulsions partielles et des identifications primaires. Du point de vue épistémologique les sociologues qui soutiennent la théorie du gender ne voient pas que leur concept est une source de conflits quand sont confondus ici entre ce qui relève de l’ontologie et ce qui dépend du psychologique.
Il faut donc dans la perspective du gender « dénaturaliser » la différence sexuelle afin de mieux faire droit à l’égalité entre les hommes et les femmes au point de les rendre similaires, et légitimer les orientations sexuelles. La différence sexuelle sera remplacée par la différence des sexualités et ainsi nous serons dans un monde meilleur. En réalité, on inscrit le monde dans un univers délirant et délétère.

Chapitre 2
La santé reproductive

La notion de santé reproductive est-elle pertinente ? Lorsque ce concept est utilisé, on en déduit l’idée que la société va prendre soin de la femme qui sera ou qui devient mère et qu’elle est aidée à préparer sa maternité. En réalité cette formule nomme un champ d’action réduit à l’égard des femmes car il s’agit surtout de promouvoir la contraception et l’avortement à partir du moment où les idées dominantes véhiculées par les agences Onusiennes et l’OMS imposées aux États et en particulier aux populations les plus pauvres ont comme seul objectif la restriction des naissances.

2 – 1 Un problème sémantique
Le concept de santé reproductive pose également un autre problème dans la mesure où les êtres humains ne se reproduisent pas, ils procréent. Ils ne sont donc pas des reproducteurs sinon, ils fabriqueraient des clones. Autrement dit, il faut être deux êtres sexués foncièrement différents pour donner naissance à un troisième, à un autre.
En utilisant le concept de reproduction pour parler de la fertilité humaine, l’homme est aligné sur les animaux. On le nomme également « individu » comme les animaux au sens de ce qui ne peut pas être ni partagé ni divisé sans perdre les caractéristiques qui lui sont propres. Mais si cette dénomination est relativement pertinente en son sens premier et peut avoir diverses acceptions, elle demeure insuffisante car l’être humain est une personne.
Les modifications sémantiques qui se sont produites ces dernières années ne sont pas anodines. L’étude des vivants a voulu établir des correspondances et des ressemblances entre le règne végétal, animal et humain. Le langage a été adapté à cette nouvelle vision des choses lorsque, grâce à de nouveaux moyens d’investigation scientifique, la biologie des vivants est de plus en plus examinée dans ses composants singuliers et sa réalité infiniment petite. Le risque est de se définir à partir des particules élémentaires en perdant le sens de l’ensemble de chaque espèce et en franchissant la barrière qui les différencie. Mais cette frontière est aujourd’hui franchie en prenant pour référence l’animal qui va servir à coder la biologie et les comportements humains. A partir du moment où la société ne sait plus réfléchir la différence sexuelle, elle perd le sens de la vérité des choses, le sens du masculin et du féminin, le sens de la différence des générations et le sens de la différence des espèces. Aujourd’hui, certains en appellent à vivre des pratiques sexuelles avec des animaux .

2 – 2 La femme libérée de la famille dite traditionnelle
L’affirmation de l’égalité entre les hommes et les femmes représente un progrès considérable dans le monde et notamment là où des cultures infériorisent et méprisent les femmes à commencer par les fillettes (cf. la politique antinataliste dans certains pays qui exigent l’avortement des enfants de sexe féminin en gestation, ce qui provoquera à long terme un déséquilibre démographique important). La politique des quotas imposée dans les pays occidentaux dans tous les domaines de la vie sociale, professionnelle, politique et familiale, au nom de la parité entre les hommes et les femmes, favorisée par les conclusions inspirées par la théorie du gender conduira à d’autres aberrations encore.
Dans la logique de la Conférence de Pékin (1995), les femmes seront privilégiées par rapport aux hommes car on considère qu’elles doivent bénéficier de soutiens particuliers après avoir été minimisées dans l’histoire par des contraintes sociales, économiques et culturelles. Une démarche qui se fera de façon volontariste à travers les Études du genre qui montrent le caractère historique et social de la construction des sexes masculin et féminin, mais également celui de la famille. C’est pourquoi la notion « d’égalité » est ici faussée puisqu’il s’agit avant tout de niveler l’homme et la femme dans l’indistinction et la séparation foncière de l’un avec l’autre au nom de la santé reproductive mise uniquement sous le primat de la femme.
Dans l’article 16 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 il est pourtant dit que « La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État ». Il est question ici de la famille fondée uniquement sur le couple monogamique constitué par un homme et une femme et engagé dans un lien matrimonial. Il n’y a pas d’autres cas de figure pour définir autrement la famille. Ce sont des décisions qui sont prises sans l’aval démocratique de la population dont les responsables politiques ont pris l’habitude de gouverner sans lui demander son avis.
Depuis la Conférence de Pékin, le mot même de famille est détourné de sa signification pour l’attribuer à des « relations consensuelles » qui ne sont pas de même valeur : familles dites homosexuelles, lesbiennes, recomposées, monoparentales masculines ou féminines, adoptives et traditionnelles comme on le souligne curieusement.
Le terme de famille devient un concept polysémique, qui renvoie à des réalités polymorphes. Un déplacement qui se comprend dans le sens de l’anthropologie individualiste et subjectiviste qui domine actuellement les esprits. Ainsi, toujours au nom du gender, on soutient qu’il n’existe pas de définition de la famille car elle est devenue multiforme (famille biologique, adoptive, monoparentale, recomposée, nucléaire, élargie et homoparentale). On confond ici des situations particulières et problématiques avec le sens même de la famille fondée sur la vie conjugale de l’homme et de la femme. Or des situations aussi particulières qui n’entrent pas dans la définition de la famille, sont souvent présentées dans un discours sociologique comme autant de cas de figure « familiale » possibles alors qu’elles n’en ont pas la structure.
C’est pourquoi, nous ne devons pas parler des « familles » mais de la famille puisqu’elle a sa logique interne et ses propres caractéristiques structurantes que l’on peut parfois oublier au bénéfice des mœurs et des pratiques d’une époque. Les spécialistes de ces études sociologiques ont tendance à conclure leurs travaux en voulant légitimer toutes les situations de « fait », sans autre réflexion que celle des pourcentages des sondages qui devraient les valider.
Une pastorale qui serait dépendante de ces idées dominantes en la matière en manifestant une complicité avec elles, sous couvert de la compassion, risque de s’enliser dans la pastorale des « familles » au lieu de s’appuyer sur le sens de la famille et de promouvoir la famille fondée sur l’alliance matrimoniale, tout en étant, bien entendu, attentifs aux situations particulières. Sinon, les gens auront une vision disparate du sens de la famille représentée par l’Église et ne verront pas ce qu’elle peut apporter d’original et de libérant face à des impasses sociologiques.
Actuellement, nous avons tendance à valoriser les points aveugles de la société au détriment de ce qui la constitue et, de ce fait, la pensée et l’action pastorale participent à l’altération du sens de la famille et du lien social. Ainsi un sondage a été publié en France par le journal La Croix (27 septembre 2011) et Pèlerin Magazine (4 octobre 2011) où il est montré que très peu de catholiques estiment que l’Église peut les aider dans leur relation conjugale. Une réponse qui n’est pas étonnante dans un contexte de confusion pastorale si l’on ne sait pas situer le discours de l’Église et si la question de la vie conjugale n’est pas abordée lors des homélies, de la catéchèse et d'actions pastorales soutenues : les catholiques ne sauront pas comment l’Église peut les aider et les accompagner alors qu’elle dispose d’un trésor conceptuel pour le faire. C’est pourquoi, la famille doit être le terrain privilégié pour la nouvelle évangélisation.

2 – 3 La femme désolidarisée de l’homme
Dans l’histoire des idées, la vie conjugale et familiale a parfois été présentée comme un lieu d’oppression (Friedrich Engels) et de lutte des classes (Marx) qui pèsent sur les femmes, leur libération passe par la destruction de la famille.
La pensée chrétienne est celle qui a le mieux approfondi et mis en valeur la différence sexuelle, l’égalité entre l’homme et la femme, la relation conjugale formée entre eux au nom de la liberté, et la vie familiale qui découle de l’engagement matrimonial. Des principes qui ont mis du temps à s’imposer dans leur logique, il aura fallu près de vingt siècles pour que le mariage libre, par consentement mutuel et dans un engagement irrévocable soit reconnu comme une institution : l’institution matrimoniale qui scelle l’alliance d’un homme et d’une femme.
L’Église s’est démarquée, comme l’a fait entendre la délégation du Saint-Siège à la Conférence de Pékin (1995), « de l’idée découlant du déterminisme biologique selon laquelle tous les rôles des deux sexes et leurs relations sont immuablement fixés selon un seul schéma ». Le Bienheureux Jean-Paul II insista à l’époque sur le fait que l’homme et la femme sont distincts et complémentaires (Lettre aux femmes, 1995 publiée avant la conférence de Pékin, mais aussi Mulieris dignitaten 1988, La dignité et la vocation de la femme) tout en reconnaissant que, dans le passé, les mentalités et les institutions n’ont pas toujours su reconnaître la dignité et la richesse de l’apport des femmes (n. 3). Il affirme qu’il y a encore « beaucoup à faire pour obtenir partout l’égalité effective des droits de la personne et donc la symétrie des salaires pour un travail égal, la protection des mères qui travaillent, un juste avancement dans la carrière, l’égalité des époux dans le droit de la famille, il s’agit là d’un acte de justice, mais aussi d’une nécessité » (n. 4). C’est seulement grâce à la dualité du « masculin » et du « féminin » que « l’homme » se réalise pleinement. Le féminin réalise « l’humain » tout autant que le masculin, mais selon une harmonique différente et complémentaire » (n. 7). Ainsi le Pape Jean-Paul II se félicite que la femme assume de nouveaux rôles alors que le conditionnement culturel a été un obstacle au progrès des femmes.
Déjà, lors de la Conférence du Caire (1994) consacrée au thème de La population et le développement, la notion de « santé reproductive » a été retenue comme celle de « santé en matière de sexualité » et de « droits en matière de reproduction » à l’égard des femmes. S’il est juste de protéger les femmes et les fillettes de violences et d’agressions sexuelles afin de dénoncer à raison les « grossesses forcées » liées aux conflits armées (viols), il devient plus discutable d’avoir recours à ces arguments pour réduire de façon générale la « santé reproductive » à la contraception et à l’avortement alors qu’il serait plus exact de parler de « santé maternelle » ou encore de « santé de la famille » dans laquelle sont incluses la santé de l’homme, de la femme et des enfants, mais également leur santé sexuelle. Il en va de même avec le terme de « planification familiale » afin de promouvoir les mêmes techniques contraceptives et abortives là où il serait davantage pertinent de parler de la limitation des naissances en ayant recours à des moyens moralement acceptables qui respectent la dignité de la personne humaine.
La Conférence de Pékin (1995) a repris ces notions tout en créant le concept de « la maîtrise absolue de la sexualité et de la fécondité » qui est un terme équivoque pouvant justifier des actes sexuels en dehors du mariage scellé entre un homme et une femme, et approuvant l’avortement et l’homosexualité. En affirmant que « les droits de la femme sont des droits fondamentaux de la personne » faut-il les entendre comme de nouveaux droits alors que cette conférence n’avait pas la mission de les instaurer, ou faut-il les entendre dans la logique des droits de l’homme et des libertés fondamentales qui sont partagés entre les hommes et les femmes ? La façon dont ils sont présentés, laisse supposer qu’ils seraient différents de ceux qui concernent également les hommes et accentue ainsi la mise à distance de l’un par rapport à l’autre.
Le terme de « sexe » n’est plus entendu au sens où on l’accepte habituellement au titre de la différence sexuelle, mais il est surtout interprété dans le cadre de la conceptualisation de la théorie du gender comme un sexe construit culturellement, indépendamment de sa réalité biologique et permettant de faire croire à la mobilité de l’identité sexuelle à la recherche de nouveaux intérêts. Une vision des choses qui encourage à définir la sexualité dite intime (et hors du champ social) en termes d’orientations sexuelles, ce qui est irréaliste.
Depuis la Conférence de Pékin, les agences Onusiennes et leurs alliés sont allés bien au-delà dans leur mission en cherchant à banaliser la limitation des naissances par le seul moyen des pilules contraceptives et de l’avortement, à imposer le modèle homosexuel et à diffuser les concepts de la théorie du gender. Autant d’intentions qui se sont concrétisées dans des pays occidentaux par le financement de l’Assurance maladie des moyens contraceptifs et abortifs alors que ces usages ne relèvent pas d’une maladie, d’en faciliter la diffusion gratuite auprès d’adolescentes mineures sans que les parents n’en soient informés. Les parents se trouvent ainsi dépossédés de leurs responsabilités éducatives et sont placés sous la tutelle de l’état, à l’image des pays totalitaires, pour restreindre l’éducation sexuelle des jeunes à la contraception et à l’avortement.
La procréation est devenue une maladie que les Organismes internationaux et les pays tentent de neutraliser en la dissociant de la sexualité humaine. L’enfant à naître n’est pas le bienvenu. Le Pape Paul VI en publiant en 1968 Humanae vitae a posé un acte prophétique lorsqu’il prévoyait, malgré les dénégations exprimées à l’époque par les tenants de la contraception et de l’avortement, que non seulement ces pratiques étaient moralement illicites mais qu’en plus elles entraîneraient la séparation du sens de la procréation de la sexualité humaine.
Dans le contexte actuel, nous constatons une baisse des naissances qui va s’intensifier dans les années à venir et la montée en puissance d’une population vieillissante privée de jeunes et donc de source de renouvellement. Pour limiter le danger que représentent les enfants à naître, des sociologues en viennent à utiliser l’argument de leur impact carbone sur l’écologie de la planète alors que le véritable problème est celui du mode de vie dans lequel la société marchande multiplie la possession d’objets qui sont loin d’être nécessaires. Les agences Onusiennes ont récemment annoncé la naissance du 7 milliardième enfant sans que nous sachions vraiment à quoi correspond ce chiffre des plus contestables. Surtout quand on sait que dans de nombreux pays les registres de l’état civil ne sont pas tenus avec la plus grande rigueur (25% des naissances et des décès dans certains pays ne sont pas enregistrés). N’est-ce pas une façon d’inquiéter la population avec l’angoisse séculaire que la planète n’aura pas les ressources suffisantes pour nourrir tout le monde ? Une affirmation douteuse. « L’hiver démographique » dans lequel nous sommes est l’une des données majeures, parmi d’autres, de la crise économique. Il n’est pas dû à une hausse de la natalité qui elle est en baisse, mais à l’allongement de la vie. C’est pourquoi d’ailleurs, la Russie a décidé de relancer la natalité dans un pays où la population diminue progressivement et dangereusement .
En effet la crise structurelle de l'économie et de la finance est due non seulement à l’excès de dettes des États mais aussi à la baisse de la natalité et aux conséquences qui en découlent ainsi qu’au vieillissement de plus en plus coûteux de la population. . L’avenir et la richesse d’un pays ce sont ses enfants qui loin de l’appauvrir l’enrichissent de bien des façons.

Chapitre 3
Les aspects pastoraux

L’Église est toujours interpellée lorsque des pratiques politiques en matière de santé et de natalité mettent en cause la dignité des personnes. Elle ne peut pas rester indifférente et ses pasteurs se doivent non seulement de le rappeler, mais également de mobiliser les catholiques afin qu’ils s’engagent politiquement au moins par leur vote et fassent connaître les exigences de vie, qui sont celles du bien commun de l’humanité, directement à ceux qui sollicitent le suffrage des électeurs.
Le primat du respect de la dignité, de l’intégrité et de la vie de l’homme est essentiel. Les techniques dites d’aide à la procréation, l’avortement et les recherches sur l’embryon posent de très graves problèmes et ne sont pas moralement licites. Les contraceptifs ne sont pas sans conséquences sur la santé des femmes et sur l’environnement. Il n’est pas admissible que les pouvoirs-publics les diffusent gratuitement auprès des mineurs sans en informer les parents. Les parents sont ainsi privés de leur droit à éduquer leurs enfants au nom la « santé reproductive ». La notion de « projet parental » est également un concept maltraitant l’embryon quand on fait croire à des parents que son existence n’est qu’un amas de cellules jusqu’à la 12ème semaine et que leur relation dépend de leur désir de l’établir ou non avec cet enfant au début de la vie. Les adultes auraient ainsi un droit de vie et de mort à travers l’avortement sur un être humain en son commencement au nom d’intérêts subjectifs alors que l’embryon existe objectivement. Enfin, les expériences sur les cellules souches issues de la destruction d’embryons représentent une autre transgression alors que les recherches scientifiques actuelles sur les cellules souches adultes aboutissent à de véritables thérapies et doivent être privilégiées. C’est pourquoi, Benoît XVI a rappelé que l’Église juge acceptable le recours aux cellules souches à partir : « des tissus organiques d’adulte, du sang du cordon ombilical au moment de la naissance, et des fœtus qui sont morts pour des raisons naturelles » . Il y a ainsi des points non négociables comme l’affirmait le Pape Benoît XVI .

3 – 1 Les aspects non-négociables et l’engagement en politique des catholiques
« En ce qui concerne l'Église catholique, affirme Benoît XVI, l'objet principal de ses interventions dans le débat public porte sur la protection et la promotion de la dignité de la personne et elle accorde donc volontairement une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables. Parmi ceux-ci, les principes suivants apparaissent aujourd'hui de façon claire:
- la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu'à sa mort naturelle;
- la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d'union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable;
- la protection du droit des parents d'éduquer leurs enfants.
Ces principes ne sont pas des vérités de foi, même s’ils reçoivent un éclairage et une confirmation supplémentaire de la foi; ils sont inscrits dans la nature humaine elle-même et ils sont donc communs à toute l'humanité ».
Le Pape les rappelle dans son exhortation apostolique, Sacramentum Caritatis (22 février 2007). Ces principes sont ceux qui fondent la vie sociale :
«La vie démocratique a besoin de fondements vrais et solides, c’est-à-dire de principes éthiques que leur nature et leur rôle de fondement de la vie sociale rendent "non négociables". On se reportera également à la Note doctrinale concernant certaines questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique (24 novembre 2002) de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et signée par le cardinal Ratzinger. Il est écrit :
« Parce que la foi est constituée comme une unité infrangible, il n'est pas logique d'isoler un de ses éléments au détriment de la totalité de la doctrine catholique. L'engagement politique en faveur d'un aspect isolé de la doctrine sociale de l'Église ne suffit pas à épuiser la responsabilité pour le bien commun ».
Rappelons que le bien commun dépend objectivement de l’intérêt supérieur pour les sujets et la société. La loi naturelle relève de principes universels à partir desquels se constituent l’humanité. Il y a donc des pratiques et des actions qui sont contraires à sa dignité et à son développement.
Certains citoyens et responsables politiques se déclarent catholiques tout en étant en contradiction avec l’enseignement de l’Église. Ils sélectionnent dans les exigences issues de la morale naturelle éclairée par la foi au Christ, les aspects qui leur conviennent pour ne pas être en opposition avec les idées à la mode d’une époque. Dans une vision purement électoraliste et dans une attitude paradoxale, certains soutiennent ainsi qu’ils sont contre le mariage entre personnes de même sexe tout en approuvant l’idée de l’adoption dans ce contexte. D’autres sont favorables à ce mariage au nom du sens de « l’amour » (très mal compris, car il n’y a pas d’amour conjugal entre ces personnes), mais sont opposés à l’adoption des enfants. D’autres aussi apporteront leur soutien au mariage et à l’adoption des enfants. D’autres encore seront complaisants avec la contraception, l’avortement, l’euthanasie ou la recherche sur les embryons. Les pasteurs de l’Église doivent signifier à ces catholiques engagés en politique qu’ils se mettent en contradiction avec les principes de la morale naturelle au risque de ne plus être en communion avec l’Église et de ne plus être moralement aptes à recevoir l’eucharistie.
Une société qui promeut la contraception, l’avortement, l’euthanasie et le suicide assistée, participe à la dévalorisation de la vie en proposant comme seule issue à certains problèmes douloureux des solutions de mort. Un catholique en politique ne peut pas être complice de ce qui détruit la vie. L’homme n’a pas le droit de se donner ce pouvoir de vie et de mort, et de porter atteinte au sens de la famille constituée par un couple formé par un homme et une femme, et engagé dans le mariage.

3 – 2 Des options qui posent problèmes sur lesquels les catholiques doivent se mobiliser
Je m’inspire maintenant de la Note interdicastérielle, La Santé reproductive des réfugiés, toujours d’actualité, publiée le 14 septembre 2001 par le Conseil Pontifical pour la Santé, le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et le Conseil Pontifical pour la Famille, en réaction au Manuel pratique sur les modalités de l’assistance aux réfugié dans le domaine de la santé reproductive, publié, en 1991, par le Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (ACNUR). Nous retrouvons dans cette note des divers conseils pontificaux un certain nombre de principes d’action dont les catholiques doivent s’inspirer lorsque l’on parle de santé reproductive.
Nous avons insisté sur les problèmes posés par cette notion de « santé reproductive ». Le Saint-Siège ne peut pas se dispenser de manifester de nombreuses réserves sur cette démarche qui consiste à imposer des comportements sanitaires à des femmes et à des adolescentes qui vont de la contraception, à l’avortement et en passant parfois par leur stérilisation malgré elles. Ce sont autant de pratiques qui portent atteinte à la dignité des personnes, à l’exercice de la sexualité conjugale et à la famille.
Dans ce Manuel de l’agence onusienne, dont certains aspects sont positifs, nous trouvons le résumé d’une vision inquiétante de la sexualité humaine et l’abrégé des principaux problèmes soulevés par l’Église.

1. Il y a une différence fondamentale entre la conception utilitariste et pragmatique de la sexualité humaine, associée au concept de la santé reproductive, et la perspective offerte par l’Église dans son respect pour la dignité de l’homme et de sa sexualité. « L’homme et la femme sont créés par Dieu pour vivre dans la communion de leur personne. Ils sont dans une parfaite égalité et complémentaires. Il est donc indispensable de respecter la double signification du don mutuel de l’homme et de la femme, ouvert à la vie dans le mariage, signification contredite par la contraception encouragée par la prétendue santé reproductive. »

2. Les connaissances scientifiques permettent d’affirmer que la vie humaine commence dès l’instant de la fécondation. La femme en est la plupart du temps consciente et pense déjà à son bébé qu’elle porte en elle. Malgré ce constat objectif et la subjectivation que la femme vit en l’intériorisant, on lui laisse entendre qu’il ne s’agit pas davantage que d’un amas de cellules. Or la vie humaine est déjà là dans son état initial. L’Église rappelle donc l’obligation de « respecter et de protéger le droit à la vie de chaque embryon humain, et elle refuse comme immorale toute action qui en provoquerait l’avortement ou viserait à le manipuler ».

3. Il est souvent proposé après des rapports sexuels forcés ou non protégés, le recours à ce qui est appelée la « contraception d’urgence » ou encore « pilule du lendemain ». Elle est présentée comme contraceptive alors qu’elle est surtout abortive lorsque la fécondation est réalisée. L’OMS relativise le statut biologique de l’embryon au cours des premiers jours en l’appelant « pré-embryon », ce qui veut dire, une fois de plus, qu’elle le réduit à un amas de cellules. L’Église dénonce ici un « sophisme » qui ne correspond pas à une base biologique précise. La « contraception d’urgence » n’est pas moralement acceptable. La situation peut-être pire lorsque la stérilisation est présentée comme une simple « contraception » alors qu’il s’agit de la suppression radicale de la fonction procréatrice. Dans les pays pauvres, les adolescentes et les femmes ne sont pas informées de ce qui représente une véritable manipulation des personnes et mutilation des femmes et parfois des hommes à travers une stérilisation masquée.

4. La séparation entre sexualité et procréation est largement entérinée et en demandant de ne pas juger les rapports extraconjugaux ou homosexuels. Au lieu d’être éduqués au sens de l’amour, dans la perspective du mariage et d’une future famille, les garçons et les filles sont initiés au seul plaisir sexuel immédiat, individualiste, et irresponsable qui augmente les risques de transmissions des infections sexuelles et du sida. On se contente de proposer voire même d’imposer le préservatif alors qu’il s’agit d’éduquer à un comportement sexuel responsable pour une prévention durable contre les infections et les relations précaires et passagères liées à la seule recherche du plaisir sexuel.

5. La limitation des naissances est raisonnable et légitime lorsque les sujets usent des méthodes naturelles qui ont fait leur preuve sur la base d’une réelle éducation et sont moralement licites. Elles respectent le corps et les rapports du couple, et elles favorisent le dialogue et l’attitude responsable des conjoints.

6. Dans bien des cas, l’avortement devient un moyen contraceptif notamment dans les pays développés là où pourtant l’usage des contraceptifs est important. Au lieu d’être attentif et de penser cette situation, les pouvoirs publics s’ingénient à donner tous les moyens pour encourager la suppression des embryons et des enfants à naître sous le seul motif « de la liberté des femmes à disposer de leur corps ». Nous l’avons dit, cette vision des choses qui au nom de la liberté inscrit la mort au cœur de la procréation laisse des séquelles et fait planer sur la société un sentiment délétère de culpabilité si présent dans la société dépressive.

En France des études récentes montrent le désintérêt des jeunes pour l’enseignement de la contraception à l’école et de ce qu’elle implique également avec l’avortement. Nous avons tellement lié sexualité, contraception et avortement que ce trio suscite une vive inquiétude chez des jeunes. En effet au moment où ils sont engagés dans leur développement sexuel, la première question qu’ils se posent est de savoir s’ils seront ou pas féconds et s’ils sont normalement constitués à tous les égards. En guise de réponse les pouvoirs publics et des organismes surreprésentés comme le planning familial leur laissent entendre qu’ils doivent se méfier de la procréation et ne pas chercher à l’intégrer dans leur sexualité. Une attitude qui va à contre-courant du travail de subjectivation qu’ils opèrent pour intérioriser leur corps sexué. Ce n’est pas ainsi qu’ils peuvent devenir responsables.

Conclusion

1. Si les études du gender ont eu le mérite de mettre en lumière des inégalités et des injustices sociales à l’égard des femmes, très vite ces études sociologiques se sont transformées en mouvement idéologique et de combat entre les hommes et les femmes. La lutte des classes a été transformée en lutte des sexes en affirmant que les femmes devaient non seulement s’émanciper des hommes, mais également chercher leur propre autonomie en dehors de la vie conjugale et familiale. Or la relation entre hommes et femmes ne peut pas être basée sur un conflit de pouvoir mais sur l’égalité, leur interdépendance et sur leur complémentarité.

2. Pour mieux souligner l’autonomie des femmes, les théoriciens du gender ont voulu les libérer de leur vocation d’épouse et de mère en neutralisant la maternité grâce à la contraception et à l’avortement. En séparant l’expression sexuelle des époux de la procréation, on fait perdre aux hommes et aux femmes le caractère unitif qui nourrit et renforce le lien conjugal et parfois procréatif de leur sexualité conjugale, et leur capacité à se projeter dans l’avenir. Une société qui déconsidère le sens de l’enfant, finit par perdre le sens de son histoire. Elle devient individualiste, s’enferme dans la magnificence de l’enfant-roi et transforme l’acte sexuel en un geste ludique à la recherche de son propre plaisir égocentrique.

3. La notion de santé reproductive est venue masquer les dérives de la sexualité humaine, la précarité familiale à la suite des divorces et le harcèlement des organismes Onusiens et des ONGs à définir, auprès des jeunes, la sexualité en termes de contraception, d’avortement et de libéralité des pratiques seulement protégées par des moyens techniques sans aucun discernement rationnel de ce qu’il convient de faire.
En excluant la procréation de la sexualité, la société prépare des jeunes à l’irresponsabilité de leur geste et de leur comportement sexuel. La mutilation du sens de la sexualité dans sa double dimension, unitive et procréative, ne favorise pas toujours la mentalisation de la relation de couple qui débouche sur la difficulté à faire couple ensemble et à savoir en franchir toutes les étapes, voire les crises pour se développer. Faute d’une réelle mentalisation de la relation de couple, la situation s’altère au point de régler les difficultés psychiques du couple sur le mode de la séparation et de la rupture dans le divorce. Bien entendu, l’Église a toujours reconnu la nécessaire limitation des naissances, mais en usant de moyens moralement licites qui respectent la dignité de la personne et la sexualité humaine comme lieu de communion dans le don de soi au sein de la relation matrimoniale.

4. Le concept de santé reproductive ne doit pas être utilisé comme tel. Il nécessite une analyse critique et une remise en question, comme nous l’avons montré dans cet exposé, au regard de ce qu’il implique. C’est pourquoi, nous préférons parler de santé de la famille, au même titre qu’il y a un Livret de famille, qui inclut le père, la mère et les enfants. La famille est un bien commun de l’humanité qui repose sur l’union matrimoniale d’un homme et d’une femme car ils sont les seuls à être dans la logique de l’altérité et donc de l’amour et du couple générationnel. Il représente la cellule de base de la société et le lieu par excellence de la socialisation des enfants. En soutenant la santé familiale, c’est l’ensemble du lien social qui se trouve conforté et ouvert vers le partage de la vie et de l’avenir.

Le Pape Jean-Paul II a eu raison d’écrire, dans son Exhortation apostolique Familiaris Consortio (1981), que « l’avenir de l’humanité passe par la famille » (n. 86).

Mgr Tony Anatrella
Rome, 23 novembre 2011
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Message par Her Sam 3 Déc - 9:18

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/gender-de-la-lutte-des-classes-à-la-lutte-des-sexes.html

24 novembre 2011

Gender : de la lutte des classes à la lutte des sexes

« L’idéologie du gender et la « santé reproductive ». Aspects doctrinaux et pastoraux » : telle est la conférence donnée hier au Vatican par Monseigneur Anatrella, prêtre et psychanalyste, spécialiste en psychiatrie sociale, dans le cadre d'une rencontre d'évêques responsables de la Pastorale du monde de la santé de différents pays, invités pour une journée de réflexion par le Conseil pontifical ad hoc.

Une conférence à lire sur Zenit. Extrait de la conclusion :

"1. Si les études du gender ont eu le mérite de mettre en lumière des inégalités et des injustices sociales à l’égard des femmes, très vite ces études sociologiques se sont transformées en mouvement idéologique et de combat entre les hommes et les femmes. La lutte des classes a été transformée en lutte des sexes en affirmant que les femmes devaient non seulement s’émanciper des hommes, mais également chercher leur propre autonomie en dehors de la vie conjugale et familiale. Or la relation entre hommes et femmes ne peut pas être basée sur un conflit de pouvoir mais sur l’égalité, leur interdépendance et sur leur complémentarité.

2. Pour mieux souligner l’autonomie des femmes, les théoriciens du gender ont voulu les libérer de leur vocation d’épouse et de mère en neutralisant la maternité grâce à la contraception et à l’avortement. En séparant l’expression sexuelle des époux de la procréation, on fait perdre aux hommes et aux femmes le caractère unitif qui nourrit et renforce le lien conjugal et parfois procréatif de leur sexualité conjugale, et leur capacité à se projeter dans l’avenir. Une société qui déconsidère le sens de l’enfant, finit par perdre le sens de son histoire. Elle devient individualiste, s’enferme dans la magnificence de l’enfant-roi et transforme l’acte sexuel en un geste ludique à la recherche de son propre plaisir égocentrique.

3. La notion de santé reproductive est venue masquer les dérives de la sexualité humaine, la précarité familiale à la suite des divorces et le harcèlement des organismes Onusiens et des ONGs à définir, auprès des jeunes, la sexualité en termes de contraception, d’avortement et de libéralité des pratiques seulement protégées par des moyens techniques sans aucun discernement rationnel de ce qu’il convient de faire.
En excluant la procréation de la sexualité, la société prépare des jeunes à l’irresponsabilité de leur geste et de leur comportement sexuel. La mutilation du sens de la sexualité dans sa double dimension, unitive et procréative, ne favorise pas toujours la mentalisation de la relation de couple qui débouche sur la difficulté à faire couple ensemble et à savoir en franchir toutes les étapes, voire les crises pour se développer. Faute d’une réelle mentalisation de la relation de couple, la situation s’altère au point de régler les difficultés psychiques du couple sur le mode de la séparation et de la rupture dans le divorce. Bien entendu, l’Église a toujours reconnu la nécessaire limitation des naissances, mais en usant de moyens moralement licites qui respectent la dignité de la personne et la sexualité humaine comme lieu de communion dans le don de soi au sein de la relation matrimoniale.

4. Le concept de santé reproductive ne doit pas être utilisé comme tel. Il nécessite une analyse critique et une remise en question, comme nous l’avons montré dans cet exposé, au regard de ce qu’il implique. C’est pourquoi, nous préférons parler de santé de la famille, au même titre qu’il y a un Livret de famille, qui inclut le père, la mère et les enfants. La famille est un bien commun de l’humanité qui repose sur l’union matrimoniale d’un homme et d’une femme car ils sont les seuls à être dans la logique de l’altérité et donc de l’amour et du couple générationnel. Il représente la cellule de base de la société et le lieu par excellence de la socialisation des enfants. En soutenant la santé familiale, c’est l’ensemble du lien social qui se trouve conforté et ouvert vers le partage de la vie et de l’avenir."

Posté le 24 novembre 2011 à 07h30 par Michel Janva
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Message par Her Mer 7 Déc - 6:22

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/relativisme/gender-le-departement-famille-de-la-conference-des-eveques-de-france-ne-veut-pas-lutter-contre

Gender : le département Famille de la Conférence des évêques de France ne veut pas lutter contre
6 décembre 2011 | Enregistrer sous: Eglise en France,Perepiscopus,Relativisme | Publié par: Maximilien Bernard

Environ 80 aumôniers d’étudiants étaient réunis à Paris les lundi 28 et mardi 29 novembre, à l’occasion de leurs assises annuelles. Les religieux, religieuses, prêtres et laïcs présents ont été invités à réfléchir sur la vie affective et les relations familiales chez les étudiants, à l’occasion d’une conférence de la psychologue et psychanalyste Anne Lannegrace, qui dirige également le département Famille de la Conférence des évêques de France.

Elle a abordé notamment le sujet d’actualité qu’est l’idéologie du gender. Et tout en soulignant l’importance de faire connaître aux étudiants l’anthropologie chrétienne, elle a relativisé la polémique concernant l’ intégration de cette théorie dans les programmes de Sciences et vie de la terre de certains élèves de classes de première.

Il n’y a pas de quoi partir en guerre sainte pour cette question de manuels scolaires.
Pauvres enfants, abandonnés par ceux-là mêmes qui ont pour mission de les éduquer.
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Message par Her Mer 7 Déc - 6:46

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/12/gender-dîtes-non-au-déni-de-démocratie-de-luc-chatel.html

01 décembre 2011

Gender : dites non au déni de démocratie de Luc Chatel

En novembre 2011, 75% des français exigaient toujours que Luc Chatel réagisse au scandale du "Gender" ! Selon un sondage IFOP, paru le 17 novembre, 55 % des Français contestent le caractère scientifique de la "théorie du genre" tandis que 56% estiment que les programmes sont source de confusion pour des adolescents et demandent à ce que ce sujet ne se retrouve pas au baccalauréat.

Beaucoup se sont déjà mobilisés. L'Enseignement privé, plusieurs associations familiales, des professeurs du public, plus de 65000 signataires, 80 députés puis 115 sénateurs et désormais l'opinion publique sondée. Le 24 octobre, le député Hervé Mariton interpellait le ministre en conférence de presse ; le 19 novembre des parents ont manifesté leur inquiétude par un happening lors de la journée nationale des professeurs de SVT. Le sujet reste brûlant !

Le silence du ministre devant cette protestation nationale est un déni de démocratie irresponsable à l'approche d’élections ! 5 mois d’autisme durant lesquels Luc Chatel montre son mépris des parents et des plus hautes instances représentatives de la République.
 Le mot démocratie a-t-il encore un sens pour le ministre de l’Éducation Nationale ? 5 mois sans la moindre mesure de bon sens.
 Les manuels distribués aux élèves ne sont pas conformes aux programmes mais le ministre estime que si c’est de sa responsabilité, ce n’est pas de sa compétence. Les professeurs de SVT n’ont reçu aucune précision académique pour interpréter les programmes autrement que ne le font les manuels.
 Le mot responsabilité a-t-il encore un sens pour le ministre de l’Éducation Nationale ? Parents, professeurs, élèves sont dans l’impasse pour aborder un nouveau programme soumis à examen à la fin de l’année. 
Le mot service public a-t-il encore un sens pour Luc Chatel ? C'est désormais un ultimatum politique !

Devant cette protestation nationale, le ministre Luc Chatel fait preuve d'un déni de démocratie irresponsable à l'approche des élections de 2012. L'école sera avec l'économie, le sujet principal des débats de la campagne présidentielle. Tous les débats sur ces réformes sociales feront référence à la polémique du gender. L'introduction toute récente de l'homoparentalité, concept non juridique, dans l'option Droit du nouveau programme de Terminale L à la demande d'une association de 600 parents homosexuels est une confirmation ultime des dérives du ministère actuel. Le sujet est donc d'actualité pour de longs mois. Il ne s'agit donc pas d'une pétition de plus, il s'agit désormais d'un ultimatum politique adressé au Président Sarkozy et un avertissement aux futurs candidats de notre attachement à la neutralité de l'école. Cette pétition demande à Nicolas Sarkozy des solutions immédiates ou alors le remplacement de Luc Chatel à la tête de l’Éducation Nationale. Votre nom n’apparaîtra pas sur la pétition. Vos coordonnées ne seront pas transmises à des tiers.
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Message par Her Mer 7 Déc - 22:06

http://ZENIT.org/

France : Polémique relative à la théorie du genre au lycée, suite

Question à l'Assemblée Nationale et pétition en ligne

ROME, mercredi 7 décembre 2011 (ZENIT.org) – La polémique relative à la théorie du genre au lycée n’est pas finie comme en témoigne une question posée à l’Assemblée nationale au ministre de l’Education, et une pétition qui continue de recueillir les protestations en ligne, rapporte « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Lejeune.

Le député UMP Philippe Gosselin a en effet posé au ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, une question "relative à la présence de la théorie du genre dans les manuels scolaires de sciences de la vie et de la terre", le 6 décembre 2011, à l'Assemblée Nationale (Cf. Synthèse de presse du 19/07/11).

Le député s'appuyait sur le sondage de l'Ifop, publié dans Valeurs Actuelles fin novembre dernier (Cf. Synthèse de presse du 17/11/11), selon lequel "54 % des Français jugent que l’intitulé du chapitre de biologie concerné est "source de confusion pour des adolescents" ", tandis que "55 % des personnes interrogées souhaitent également que l’épreuve de biologie du baccalauréat ne porte pas sur ce sujet controversé".

Le député a explicitement demandé au ministre "des réponses claires" afin d'être assuré "de façon définitive que ce chapitre sur le genre ne sera pas étudié en cours de SVT, qu'aucune question ne sera posée sur ce sujet au baccalauréat et que toutes instructions seront données dans ce sens".

Dans un premier temps, le ministre de l'Education a répété les arguments avancés depuis le début de la polémique : "la théorie du genre n'apparaît [...] pas dans les programmes" et ceux-ci sont "conformes à l’état actuel des connaissances scientifiques".

Il a alors demandé à ce qu'on ne fasse pas d' "amalgame entre, d’un côté, les programmes, qui reposent sur une approche scientifique et, de l’autre, l’approche que certains manuels en ont, qui relève [...] des sciences sociales".

Déclinant toute responsabilité dans cette polémique, il a dévié les critiques sur "certains éditeurs", défendant cependant leur "liberté éditoriale", indique la même source.

Enfin, Luc Chatel a terminé sa réponse en déduisant du fait que, la théorie du genre n'étant pas dans le programme, il n'y aurait "aucune question sur ce thème au baccalauréat".

Le député UMP a indiqué que publication d'une circulaire précise sur la question serait la bienvenue pour "les dissiper totalement" les craintes. Une pétition demandant la démission du ministre circule sur Internet.

Récemment, les évêques catholiques chargés de la Pastorale de la Santé de différents pays ont pu suivre au Vatican, à l’initiative du conseil pontifical ad hoc une journée de réflexion sur la théorie du « genre » ou plutôt, selon le terme anglais « gender ».

Mgr Tony Anatrella, prêtre et psychanalyste, spécialiste en psychiatrie sociale, a en effet donné, le 23 novembre une conférence intitulée « L’idéologie du gender et la « santé reproductive ». Aspects doctrinaux et pastoraux » (cf. Zenit du 23 novembre 2011). On peut trouver le texte intégral à cette adresse en ligne: http://www.zenit.org/article-29555?l=french

Sources : Gènéthique - Les nouvellesnews.fr 06/12/11; Zenit, 23 novembre 2011
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Message par Her Sam 10 Déc - 6:53

http://ZENIT.org/

France : Polémique relative à la théorie du genre au lycée, suite

Question à l'Assemblée Nationale et pétition en ligne

ROME, mercredi 7 décembre 2011 (ZENIT.org) – La polémique relative à la théorie du genre au lycée n’est pas finie comme en témoigne une question posée à l’Assemblée nationale au ministre de l’Education, et une pétition qui continue de recueillir les protestations en ligne, rapporte « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Lejeune.

Le député UMP Philippe Gosselin a en effet posé au ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, une question "relative à la présence de la théorie du genre dans les manuels scolaires de sciences de la vie et de la terre", le 6 décembre 2011, à l'Assemblée Nationale (Cf. Synthèse de presse du 19/07/11).

Le député s'appuyait sur le sondage de l'Ifop, publié dans Valeurs Actuelles fin novembre dernier (Cf. Synthèse de presse du 17/11/11), selon lequel "54 % des Français jugent que l’intitulé du chapitre de biologie concerné est "source de confusion pour des adolescents" ", tandis que "55 % des personnes interrogées souhaitent également que l’épreuve de biologie du baccalauréat ne porte pas sur ce sujet controversé".

Le député a explicitement demandé au ministre "des réponses claires" afin d'être assuré "de façon définitive que ce chapitre sur le genre ne sera pas étudié en cours de SVT, qu'aucune question ne sera posée sur ce sujet au baccalauréat et que toutes instructions seront données dans ce sens".

Dans un premier temps, le ministre de l'Education a répété les arguments avancés depuis le début de la polémique : "la théorie du genre n'apparaît [...] pas dans les programmes" et ceux-ci sont "conformes à l’état actuel des connaissances scientifiques".

Il a alors demandé à ce qu'on ne fasse pas d' "amalgame entre, d’un côté, les programmes, qui reposent sur une approche scientifique et, de l’autre, l’approche que certains manuels en ont, qui relève [...] des sciences sociales".

Déclinant toute responsabilité dans cette polémique, il a dévié les critiques sur "certains éditeurs", défendant cependant leur "liberté éditoriale", indique la même source.

Enfin, Luc Chatel a terminé sa réponse en déduisant du fait que, la théorie du genre n'étant pas dans le programme, il n'y aurait "aucune question sur ce thème au baccalauréat".

Le député UMP a indiqué que publication d'une circulaire précise sur la question serait la bienvenue pour "les dissiper totalement" les craintes. Une pétition demandant la démission du ministre circule sur Internet.

Récemment, les évêques catholiques chargés de la Pastorale de la Santé de différents pays ont pu suivre au Vatican, à l’initiative du conseil pontifical ad hoc une journée de réflexion sur la théorie du « genre » ou plutôt, selon le terme anglais « gender ».

Mgr Tony Anatrella, prêtre et psychanalyste, spécialiste en psychiatrie sociale, a en effet donné, le 23 novembre une conférence intitulée « L’idéologie du gender et la « santé reproductive ». Aspects doctrinaux et pastoraux » (cf. Zenit du 23 novembre 2011). On peut trouver le texte intégral à cette adresse en ligne: http://www.zenit.org/article-29555?l=french

Sources : Gènéthique - Les nouvellesnews.fr 06/12/11; Zenit, 23 novembre 2011
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