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Messages Prophétiques donnés à Angela Racca

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Message par Her Mar 17 Mai - 6:45

Angela Racca - Biographie

http://www.temoins-amour-esperance.org/Francais/Messages_fichiers/Biographies/Angela.htm

Par Christian Parmantier

Angela : une vocation de prophète
« Ta mission sera comme celle de Jérémie »

=> STELLA MARIS 395

A l’occasion de la publication (fin octobre) aux Parvis du premier livre d’Angela, « Je suis la Résurrection et la Vie », nous l’avons interrogée. Elle nous relate son parcours, sa conversion et les circonstances de son appel à une mission prophétique.

Née au milieu du siècle dernier dans une petite ville de l’Italie septentrionale, Angela est la plus jeune des quatre enfants de la famille. Elle est venue au monde suite au décès de sa sœur qu’elle n’a pas connue. Après une scolarisation normale, elle suit une école de secrétariat de direction. Ensuite elle a voulu faire un travail plus créatif, tourné vers les autres. C’est alors, raconte-t-elle, que « j’ai eu un accident et que je me suis retrouvée à l’hôpital avec un traumatisme crânien. Cela a déterminé ma vocation : j’ai vraiment été guidée pour devenir infirmière ».

— Parce que vous avez eu d’excellentes infirmières ?
J’ai senti une forte inclination pour un travail qui ne soit pas commercial mais plus humain, un travail qui me permette de mieux exprimer ma personnalité. J’ai alors suivi une formation professionnelle d’infirmière, où j’étudiais en même temps que je travaillais. Et depuis, j’ai toujours travaillé comme infirmière, encore maintenant.

— Et ce travail vous plaît ?
Beaucoup, j’y ai trouvé tant de Jésus crucifiés ! Mais dans le travail, maintenant, il y a peu d’espace pour sentir ces choses dans son cœur, le rendement quantitatif est aussi entré dans l’hôpital, ce n’est plus comme auparavant. On n’arrive plus à traiter les personnes comme nous voudrions, alors que la souffrance est toujours là.

— Vous avez été élevée chrétiennement ?
De mes parents, j’ai reçu le plus grand don, celui de la foi, surtout de mon père qui avait une grande conscience de l’existence de Dieu. Il disait que les athées n’existent pas, mais seulement des gens qui ne savent pas que Dieu existe. Maman avait une foi un peu plus traditionnelle. J’ai reçu une formation chrétienne, mais je n’ai pas fait l’expérience de Jésus vivant, si bien qu’à un moment je me suis éloignée de l’Eglise. J’ai été blessée par des expériences négatives dans l’Eglise, ce qui développa en moi un rapport conflictuel avec Dieu, une peur inconsciente.

— Cette peur de Dieu, vous êtes parvenue à identifier sa cause ?
Je pense à une blessure de l’enfance, provenant de comportements erronés de personnes adultes à mon égard; à travers le prêtre, j’ai eu peur de Dieu, quand il disait « malheur à vous !», je sentais la condamnation… J’ai identifié cette peur au prêtre qui pointait le doigt et me suis éloignée progressivement de la pratique religieuse.

— Et vous étiez heureuse comme ça ?
Non, j’ai eu des souffrances inexplicables que je ne réussissais ni à comprendre ni à expliquer aux autres. Je me suis sentie différente de mes amies à tout point de vue. Il y avait des sujets que je ne pouvais aborder. Je sentais qu’arrivée à un certain point, il ne pouvait pas y avoir de communication, parce que je vivais des souffrances affectives profondes que je ne savais pas expliquer. Je ne savais pas d’où elles venaient. J’ai dû voir des psychologues, mais quand on abordait le côté spirituel, je ne savais pas m’expliquer et les interprétations qu’ils me donnaient ne me satisfaisaient pas.
Mais pendant ces moments de grandes souffrances intérieures, je cherchais toujours Dieu, un Dieu qu’en réalité je ne connaissais pas. Une des dernières fois où je traversais une période semblable, je n’ai plus cherché le Dieu universel, sans visage, mais le Dieu crucifié. Je me suis identifiée avec le Crucifié, j’ai compris que le Crucifié pouvait me comprendre, Lui, le Dieu fait homme. A nouveau, dans une autre période très difficile où mes souffrances s’accentuaient, je cherchai encore plus Jésus crucifié.

— Et comment l’avez-vous trouvé ?
En 1989, je suis allée en Ouganda et là, j’ai rencontré une sœur italienne qui avait suivi un séminaire de discernement selon saint Ignace de Loyola, avec des Pères jésuites. Et ce qui m’a touchée, c’est qu’elle disait que tous les deux jours, on pouvait rencontrer pour un colloque, un prêtre psychologue ou théologien, au choix. Alors j’ai tout de suite pensé qu’un prêtre psychologue pourrait comprendre ma situation spirituelle. J’ai compris alors qu’il y avait quelque chose qui regardait mon esprit, ce que je n’avais pas encore considéré. Et donc, de retour en Italie, je me suis informée et j’ai pu suivre ce séminaire.
Durant une méditation sur le cinquième mystère joyeux du rosaire, le Recouvrement de Jésus au Temple, un flot de larmes m’a envahie qui a duré toute la journée, un bain, comme un nouveau baptême. Là, j’ai éprouvé tout le drame intérieur d’avoir perdu Jésus et l’émotion de le retrouver là, à ce moment. Dans les méditations successives, je suis alors tombée éperdument amoureuse de Jésus, totalement amoureuse. En moi-même, je le ressentais profondément et me disais : «Je sais que ce n’est pas un appel à la consécration (religieuse), mais je comprends qu’on peut lâcher le monde entier pour toi.» Je n’ai pas eu un moment de doute, et j’ai compris que pour aucun homme, je n’aurais pu éprouver un amour aussi grand. Ce fut vraiment un coup de foudre !
Et dans ce séminaire (où tous étaient des personnes consacrées), on était invité à demander au Seigneur de guider, de confirmer ou de clarifier notre vocation. Mais moi, j’étais encore loin de toutes ces choses de l’Eglise, de la Bible… et me demandais : «Tout ça, c’est bien pour eux, pour ces sœurs, ces prêtres…, mais pour moi…?»

— Et c’est à ce moment que vous vous êtes posé la question de votre vocation ?
Quand je me suis retrouvée, seule, dans la chambre, j’ai été inspirée de demander : « Mais pour moi, Jésus, quel est ton appel, quelle est ma vocation ?» Et là, Jésus m’a répondu : Finalement, tu es arrivée, ma fille : Mon Père et moi nous t’attendions depuis toujours, nous avons une tâche importante à te confier. Cela a été pour moi le choc initial. Je ne pensais pas avoir une réponse à ma demande, ni entendre cette parole en moi, si forte et si claire ! Bien sûr, je me suis demandé ce que cela pouvait bien être.
Il m’est arrivé une autre expérience les jours suivants. Si je ne connaissais pas Jésus, je connaissais encore moins Satan ! J’ai toujours eu une idée très grande de Dieu mais n’étant pratiquement pas formée bibliquement, je me disais que le mal n’existe pas, parce que Dieu est plus grand que tout et donc le mal n’existe pas comme créature : il est seulement en nous. Au contraire, j’ai alors connu personnellement Satan qui est venu me faire des choses très mauvaises. Satan venait de nuit…
Tous les deux jours, nous avions un colloque avec le Père psychologue et, tandis que je m’apprêtais à rencontrer le Père, une Sœur très souffrante est venue me demander si je pouvais lui laisser la place. Je suis restée alors quatre jours sans voir le Père. Et là, Satan en a profité pour venir me dire : «Tu n’auras pas d’autre homme en dehors de moi !» Il m’a tourmentée la nuit, il voulait pratiquement mon être, ma volonté pour lui ! Je me sentais très mal. Je compris que c’était une énorme tentation, et j’en souffrais beaucoup, mais je devais faire confiance, parce que j’étais dans la maison de Dieu.

— Finalement, vous avez rencontré le prêtre ?
Après quatre jours, j’en parlai finalement avec un prêtre. Comme j’étais inaccoutumée aux exercices spirituels, le prêtre m’a conseillé de les suspendre une journée et d’aller me promener en ville.
Ce séminaire était un « bon piège » du Seigneur qui m’y attendait, parce que je ne savais rien, pas même que la Bible se composait de versets ! J’avais bien essayé de la lire, mais je ne la comprenais pas, elle me faisait peur !
Pendant cette journée de détente, j’ai compris que mon cœur était devenu un champ de bataille entre Dieu et Satan. Finalement, je le connaissais en personne. Et je me disais : « Ah non ! Si toi maintenant, Satan, tu veux m’arracher à cet Amour infini, alors, ça, je ne le permettrai jamais.

Jusqu’à maintenant, tu m’as jouée, parce que je ne te connaissais pas. Mais maintenant, je te dis non. Je choisis Jésus, je le choisis pour la vie.» Cela a été un choix radical et définitif. Ici, symboliquement parlant, j’ai vu l’enfer et le paradis ; la pureté et la tentation du péché, mais j’étais épuisée physiquement par cette lutte.
Pendant ma promenade en ville j’ai vu une église ouverte; il y avait une messe… Au moment de la communion, je craignais de tomber littéralement de fatigue mais j’y suis allée : j’ai reçu la communion et me suis dit : « Maintenant, je retourne et j’affronte la réalité quelle qu’elle soit.»
Ce qui a été aussi important, c’est la confession : au-delà de l’aspect psychologique, je me suis confessée d’avoir été jusqu’à maintenant loin de Dieu.

— Une vie nouvelle a pu alors commencer ?
De retour chez moi, ma croissance spirituelle a vraiment débuté, je ne pouvais plus vivre sans l’Eucharistie, sans l’adoration; je profitais de mes temps libres pour aller prier à l’église. J’avais toujours cette souffrance en moi, mais elle avait maintenant une direction : vivre pour Jésus, parce qu’il est mort sur la Croix pour moi.
L’appel initial (c’est-à-dire la tâche qui m’avait été confiée), je l’avais laissé de côté, craignant une illusion. Et peu à peu c’est comme si la vapeur sous pression de la cocotte-minute s’échappait : toutes les blessures sortaient.
Je fréquentais la messe, mais je n’avais pas encore compris profondément l’Eucharistie. Plus tard Jésus m’a fait vivre maintes fois, au-delà de mes yeux physiques, sa présence réelle dans l’Eucharistie.
Ce chemin de conversion a duré un certain nombre de mois, et j’entrais toujours plus dans la prière. Entre-temps j’ai fait la rencontre d’un groupe du Renouveau. La première fois que j’ai mis le pied dans un séminaire de guérison, une personne a eu pour moi une parole de connaissance très précise : «Le Seigneur est en train de guérir une personne qui a lu Jésus est vivant.» Ce fut pour moi un grand signe parce que je venais juste de lire Jésus est vivant du Père Tardif. Ce livre a été important pour moi, parce que j’avais cherché le séminaire de guérison suite à cette lecture et je me suis rendu compte que Jésus savait tout de moi, d’où une nouvelle journée de larmes et un grand moment de guérison : c’est là vraiment que j’ai été libérée de cette peur de Dieu, parce que j’ai vu un instant, de manière très forte, le doigt du prêtre habillé de noir, qu’inconsciemment j’identifiais à Dieu, pointé contre moi ; mais en même temps je me sentais envahie par la force du Saint-Esprit. Il n’y avait pas de jugement sur les autres, je n’accusais personne. Et en échange de cette image qui me faisait identifier la cause de ma peur, j’ai reçu celle du pape Jean XXIII. Quand je priais, je trouvais toujours le bon pape Jean, et moi, toute petite, à ses pieds.
Mais Satan continuait à vouloir m’accaparer, et me perturbait dans ma relation avec Jésus. Quand je priais, j’avais Jésus présent, mais Satan le salissait en me le faisant voir comme un homme viril, et non comme Dieu. Donc je comprenais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas et je ne voulais plus voir Jésus ainsi.
Après sept mois, je me suis sentie adulte et le bon pape Jean XXIII m’a dit : « Maintenant tu es guérie, car la blessure que tu avais dans ton cœur ne te permettait pas de grandir dans la foi.»
C’est pourquoi j’étais restée petite dans la foi. A partir de ce moment, ma prière s’est adressée directement à Jésus. Et alors j’ai commencé à voir clairement son visage. Et Il m’a demandé de porter au confessionnal une blessure que j’avais reçue à l’âge de quatre ans, que j’avais inconsciemment repoussée et qui réapparaissait à ce moment. « Je t’apporte la personne qui m’a blessée et je lui pardonne.» Ce faisant, Jésus m’a donné l’image de ma vie, tel un théâtre (dans le sens mondain) qui se transformait en une cathédrale pleine d’anges, signe de ma renaissance spirituelle.

— Vous parlez souvent d’images. Toutes ces images que vous recevez, d’où proviennent-elles ? de votre imagination, de votre intuition… elles sont dans vos yeux, dans votre esprit…?
Je vois ces images intérieurement, avec des couleurs, je vois vraiment la scène. Jésus m’a donné le don de recevoir des images dès le début des exercices de saint Ignace, où on demande de se représenter, d’imaginer la scène à méditer : et pour moi, en procédant de cette façon, alors que Jésus me faisait le don de recevoir des images, je pensais que c’était une chose normale pour toutes les personnes présentes. Je n’ai compris qu’après qu’il n’en était pas ainsi, et c’est ainsi que cela a commencé.
Ce don est quelque chose de différent d’un exercice de l’imagination qui est une faculté naturelle. Les images prophétiques que me donne le Saint-Esprit sont dans le cœur. C’est une vue intérieure, profondément différente de l’imagination, bien que de nombreuses fois, j’aie douté.. Tandis que l’imagination est vagabonde, l’image comme don est incisive et il n’est pas en mon pouvoir de la reproduire. Ce don arrive à l’improviste et toujours dans la prière. Jésus donne les images quand je peux les accueillir et y correspondre. Jésus n’impose rien, c’est gratuit et je reste libre de les accueillir. Si elles viennent, je peux manquer d’attention, mais je ne peux ni les éviter ni les provoquer, parce que c’est véritablement un don.
En fait, Angela a reçu un don prophétique similaire à celui de Jérémie avec qui le Seigneur procédait souvent par des visions d’images avant de lui en donner le sens et la suite. Voir par exemple Jérémie 24, la vision des deux corbeilles de figues et son explication. C’est pourquoi Jésus lui a dit : « Ta mission sera comme celle de Jérémie.»

par Christian Parmantier


Angela : une vocation de prophète

Attachez vos ceintures. Nous allons atterrir !

=> STELLA MARIS 396

Après avoir évoqué son chemin de conversion (cf. Stella Maris 395), Angela aborde cette fois divers aspects concernant les messages.

— Angela, les messages, comment les recevez-vous?
Au début, je restais longtemps devant Jésus-Eucharistie, en vue de rattraper d’une certaine manière, tout ce que je n’avais pas reçu avant. J’avais besoin de me remplir de connaissances… j’avais faim, une faim insatiable de nourritures spirituelles. Aussi, j’ai lu aussi beaucoup de livres qui pouvaient m’aider, sur saint Joseph ou d’autres saints, sur la guérison intérieure, etc. Jésus, lui-même, me les mettait sous la main.
Les images venaient au début quand je me mettais devant Lui et les messages venaient simultanément. Et Jésus a commencé à reprendre le discours qu’il avait laissé : Mon Père et moi, avons une tâche importante à te confier… Et la première image, qui se répétait souvent, concernait déjà cette Œuvre du Seigneur. Elle me parlait d’une façon si mystérieuse que j’ai eu de nouveau une grande crainte d’être trompée. Un très bel enfant venait vers moi en m’appelant « maman », mais tout de suite après il courait vers Jésus. Cet enfant était si beau et sa relation avec Jésus si parfaite que j’étais conduite à penser chaque fois qu’il s’agissait de saint Jean-Baptiste enfant.
J’ai fait beaucoup de méditations sur lui, pour comprendre si cela pouvait être une chose vraie ou une tromperie. Parce que je ne comprenais pas comme maintenant, et donc j’ai fait une enquête humaine : « Peut-être me suis-je créé quelque chose que je n’ai pas ?».
Mais le rapport avec ce petit enfant a quelque chose de profondément différent, de grand.
Ce petit enfant était quelqu’un que je pouvais penser pouvoir faire entrer dans ma vie, la réalisant finalement. Mais j’ai vite compris que ce n’était pas seulement cela…
Cette image a été présente en moi plusieurs mois ; chaque fois que je priais, cette image était là. Et cet enfant sain, d’un point de vue spirituel était parfait : il allait vers Jésus et m’indiquait Jésus. Il possédait une connaissance surnaturelle et profonde de Jésus, sans trace d’imperfection ni de doute, une connaissance tout à fait « naturelle » en lui.
Maintenant, je ne le vois plus, mais c’est une des choses les plus fortes que j’ai vécues. Ce petit enfant qui est sain dans la foi, n’a pas de blessures. Ce petit enfant est particulier et n’existe pas encore.

— Cet enfant ne peut-il signifier cette œuvre ?
C’est la clé de lecture. Je crois que cela peut désigner la réalisation d’un temps nouveau.

— Ce n’est pas un symbole ?
Si, ce peut être un symbole dans le sens que ça ne regarde pas seulement ma vie, ou peut-être qu’il ne concernera pas ma vie personnelle, mais il pourrait concerner la vie de tous : la créature nouvelle que Jésus viendra établir en nous. Mais aussi une réalité nouvelle. Dans le sens : Vous serez la famille de la nouvelle lignée. A un certain moment, la famille changera, elle sera saine, et les enfants seront sains parce que le couple, la famille seront sains. C’est le fondement de la promesse et de notre espérance, de l’espérance de l’humanité entière (cf. Isaïe).

— C’est une prophétie personnelle ?
Non, c’est générique. La famille sera renouvelée : le Seigneur s’est servi de moi mais ce sera pour tous, parce que souvent Jésus me disait : Dis au monde…
J’écrivais et je m’interrogeais : « Qu’est-ce que ça veut dire ?» J’imaginais les grands prophètes qui allaient crier sur les places publiques ! Tout cela m’effrayait beaucoup. Je comprenais pourtant que tout cela pouvait être vrai mais jusqu’à ce que j’en aie eu confirmation de là-haut (guide spirituel) je n’ai jamais dit : « C’est comme ça », mais : « il me semble que…, je comprends comme ça ».
Ma paix est revenue quand j’ai eu un Père spirituel, et d’autres prêtres qui l’ont confirmé, parce qu’ils ont compris le projet fondamental, et le chemin vers ce projet. Mais jusque-là effectivement, j’ai eu peur de me tromper et de tromper. Je craignais de devenir folle ! Mais je me disais : « Cela se peut, c’est aussi vrai que cela peut être réalisé par Dieu.» Je considérais ce qu’il a réalisé dans l’Ancienne Alliance : rien n’est impossible à Dieu !
Nous, nous rapportons tout au temps. Mais Dieu ne le fait jamais, parce que dans la Bible, il a pris les gens dans le temps dans lequel ils étaient, mais ils étaient hors du temps humain. Prenons Abraham et tant d’autres exemples : tous étaient hors du temps, parce que notre croissance humaine se fait lentement, par rapport au travail que Jésus voudrait faire avec nous. Moi, je crois que — vu que Jésus a dit : depuis le temps que je t’attendais —, si j’avais dit oui, vingt ans plus tôt, le Seigneur aurait été content, mais il a attendu que je sois mûre. Les temps, pour lui, conviennent toujours, parce qu’il nous attend toujours. Nos modes de pensée sont vraiment loin de la pensée de Dieu. Si on vit selon notre propre mode de pensée, on en vient à ne plus rien comprendre. Dieu n’a pas ces concepts.

— Angela, quel est le message central que l’Esprit vous demande de transmettre ?
Préparer nos cœurs dans l’attente de Jésus qui viendra dans la gloire. Beaucoup de personnes me demandent : « Quand Jésus revient-il ?» Bien sûr, personne ne le sait. Mais Jésus nous a donné de comprendre à travers des signes que nous sommes dans une phase particulière de son retour.
Et j’ai alors pensé répondre avec cette métaphore : un très long voyage en avion a commencé voilà presque deux mille ans. Et Jésus qui est aussi le commandant de l’avion vient d’annoncer l’atterrissage pour notre temps. Donc l’atterrissage a commencé, seulement nous ne savons pas quand l’avion touchera terre. Il faut que la piste soit libre… que nos cœurs soient libres, qu’il n’y ait pas de dangers… Il faut que toutes les bonnes conditions soient réunies. Et les hôtesses, qui pourraient représenter les prophètes, vont vers tous pour leur dire : « Mettez les ceintures de sécurité, parce que nous allons atterrir !» Maintenant, Jésus nous dit : « Je suis en train de revenir.» Donc soyons sereins, avec les ceintures de sécurité, c’est-à-dire la prière, la conversion, être attentifs, être comme Marie nous le dit.
Ce message est fondamental. Vivre ses occupations normales, en paix. Marie savait qu’elle devenait la Mère de Jésus, ce qui ne l’empêchait pas de vivre simplement. Marie nous dit une belle parole : « Soyez occupés et non préoccupés ! Occupés à attendre Jésus sans faire de calculs.» D’ailleurs Jésus Lui-même nous dit dans l’Evangile que personne ne connaît ni le jour ni l’heure, mais seulement notre Père du ciel.
C’est aussi un message d’amour. Avec le « petit chapelet d’Amour », Jésus demande que nous donnions des petits bouts d’amour pour qu’il puisse faire des miracles. Il l’a démontré avec cette prière du « petit chapelet d’Amour ». Je connais déjà des cas de guérison spirituelle et peut-être de guérison physique. Jésus demande notre amour, petit, pauvre, pour accomplir de grandes choses.
Jésus veut que nous aimions son Eglise, même si elle nous blesse parfois : « J’ai constitué mon Eglise imparfaite, et je l’aime comme elle est. Je ne vous demande pas de ne pas voir l’imperfection de mon Eglise, Je l’ai constituée par amour et par amour je la sauverai.»

— Quels sont les thèmes les plus importants dans la révélation que vous recevez, pour votre mission ?
En dehors de la Croix glorieuse, l’intervention de Jésus et de l’Immaculée qui annoncent le triomphe de leurs Cœurs unis sur le monde, ils nous parlent et nous instruisent sur les techniques, sur les moyens de communication modernes. Jésus nous avertit : « Le monde engloutit les fils du monde et il y aura beaucoup de choses qui disparaîtront.» Aussi sur la génétique et la donation des organes, sur les transfusions de sang, sur la sexualité et la procréation, Jésus dit : « Malheurs à ceux qui profanent le corps humain, car il est sacré. Il est le temple de l’Esprit.»

— Jésus dit aussi « bienheureux » ?
Oui, bienheureux, lié aux Béatitudes, et lié aussi à ceux qui accueillent la thèse de son retour.
Jésus et Marie reprennent souvent les discours de leur temps en le rapportant à notre temps. Tout cela est écrit dans les messages.

— Votre mission est-elle universelle, ou seulement pour l’Italie ?
Depuis le début, Jésus a toujours employé cette expression: Dis au monde… Et quand il a demandé les cartes postales, il a dit: Je désire que ces images atteignent le monde entier. Et j’ai dit : « Comment est-ce que je ferais ?» et puis cela s’est fait…

— Avez-vous reçu des prophéties plus spécifiques ?
Oui, le message de la Croix glorieuse et du Triomphe du Cœur Immaculé de Marie, et plus tard, des enseignements sur la réalité de l’Eucharistie.

— Dans vos expériences mystiques, y a-t-il quelque chose de particulier pour la France ?
Non, pas directement pour la France, même si quelquefois la Vierge Marie a dit : « Avec mes nombreuses apparitions, j’ai repris depuis longtemps cette nation bien-aimée !» Je ne sais pas interpréter ce que Notre-Dame a voulu dire par cette parole où elle apparaît en larmes comme à La Salette. « Nos interventions ont été nombreuses en France, mais tout est resté comme au début, et malheureusement, de ce pays naîtra celui qui combattra mon Eglise.» Je ne sais si « de ce pays », elle entend dire précisément la France, ou si elle se réfère plutôt à un certain contexte culturel.

— Avez-vous reçu des signes ou des dons spéciaux ?
J’ai reçu de Jésus un très grand don : l’échange de nos cœurs ! C’est le don pour lequel je me suis sentie le plus indigne.

— Comment vivez-vous la prière ?
Il y a des moments différents. Pour moi, la prière se partage en deux parties essentielles. La première est la sainte messe d’abord, celle que j’aime le plus, qui me coûte le moins de fatigue et pour laquelle je trouve toujours le temps. La messe est ma joie et ma vie. Et puis, mais beaucoup plus difficile pour moi, la prière du rosaire, parce qu’elle m’oblige à me concentrer sur une prière établie, alors que j’aime beaucoup parler avec Jésus et avec Marie, comme à des personnes présentes. C’est un peu un sacrifice. Le rosaire est toujours difficile pour moi. Quand je le dis, je suis heureuse, mais seule, c’est dur. Je préfère m’exprimer à ma manière avec Jésus. Et puis il y a l’adoration que j’aime beaucoup ; hélas, je n’ai pas beaucoup de temps. Mais, après la sainte messe, c’est ma prière préférée, parce que outre le dialogue, c’est la prière du silence et de l’écoute. Et puis Jésus m’a donné le « petit chapelet d’Amour » ; et comme il se récite à la manière du rosaire, il m’est aussi un peu difficile. Mais Marie demande incessamment le saint rosaire et Jésus lui-même a donné le « petit chapelet d’Amour », ce qui veut dire que c’est important.

(A suivre)

par Christian Parmantier

Angela : une vocation de prophète (3)

Toi, ne retourne pas en arrière !

=> STELLA MARIS 397

Après sa conversion et ses messages (cf. Stella Maris 395 et 396), Angela aborde cette fois certaines visions, ses rapports avec l’Eglise et l’Œuvre que le Seigneur lui a confiée.
Le livre « Je suis la Résurrection et la Vie », contenant les messages de Jésus à Angela, est maintenant disponible.

— Vous avez vu votre ange gardien ?
Oui, je le décris. Au moment où Jésus m’a dit : Ta mission sera comme Jérémie, il m’a aussi révélé la présence de l’ange que je ne connaissais pas. Je le voyais depuis quelques jours et j’ai éprouvé une grande joie, mais j’attendais une explication. Et ensuite, durant la messe, Jésus m’a fait sentir la grande joie de Sa Présence à Lui. Et puis il m’a posé une question: N’est-elle pas égale, la joie que tu éprouves maintenant, à la joie que tu as éprouvée de la présence de la créature que je t’ai envoyée ?
Il m’a dit qu’il s’appelle Aristide, et un ami m’a dit qu’Arestos en grec signifie « le meilleur ». Dieu choisit pour chacun de nous, l’ange qui sera le meilleur pour nous. Et il m’a aussi dit qu’il était là pour me défendre.

— Dieu vous a-t-il donné d’autres anges ?
J’ai mon ange gardien ; mais saint Michel Archange s’est manifesté diverses fois.

— Pouvez-vous nous dire quelque chose de son caractère ?
Ah ! Saint Michel ! Il est puissant. Devant lui, on ne peut pas résister. Il te fait comprendre la protection que le Ciel te donne. L’ange gardien aussi, mais quand c’est l’archange saint Michel, on comprend la hiérarchie céleste, c’est comme si l’ange gardien se mettait sous son ombre. Auparavant j’avais eu une très belle image des archanges Gabriel et Raphaël à Fatima. Ils m’ont accompagnée durant tout le Chemin de Croix, je les voyais grands comme moi parce qu’ils me touchaient sur le bord des épaules, mais si je m’éloignais, je les regardais et je les voyais beaucoup plus grands.

— Comment les distingue-t-on l’un de l’autre ?
Je n’ai rien remarqué, je ne comprenais pas qui ils étaient et c’est eux qui me l’ont dit. Ils sont venus pour m’accompagner, et je me suis sentie abandonnée quand ils sont partis. Ils étaient venus spécifiquement parce que ce Chemin de Croix était très intense pour moi. Et s’ils ne l’avaient empêché, j’aurais été dérangée par Satan. Ils m’ont laissé sentir juste un instant son intrusion.

— C’était donc un secours spécial de Dieu dans un moment particulier ?
Oui. Souvent je fais l’expérience de ces aides célestes ponctuelles. En pèlerinage en Israël, j’ai vu descendre un ange immense. Là, c’était une réalité spirituelle, il était immense, plus grand que l’espace que je voyais. Cet ange immense a posé les pieds sur la terre et il a dit : « Je suis l’ange des Nations et je suis venu pour éviter la destruction qu’Israël s’est procuré par son iniquité.» Et Jésus à Dominus flevit avait dit : « Et pourtant ma Croix glorieuse s’étendra aussi sur vous, ma lumière fera la Jérusalem nouvelle. Je viendrai pour tous, je viendrai aussi pour eux qui sont aussi mes fils. La Croix glorieuse s’étendra avec ses bras sur tout le monde et aussi sur Jérusalem.»
En même temps j’ai vu Jésus avec le Livre de vie, et il disait : Tout est en train de s’accomplir. J’ai vu un aigle qui prenait ce Livre de vie, comme un paquet cadeau, et aussitôt j’ai vu le Vatican, la coupole de Saint-Pierre…

— Vous avez des visions du ciel, du paradis ?
Oui, quand je vois la Madone avec tous les anges autour d’elle, avec les âmes; j’ai vu aussi ma famille. L’année 2001, le 2 novembre, jour de commémoration de tous les fidèles défunts, j’ai éprouvé le besoin de remercier mes parents. Et je me disais : « Qui sait si papa pourrait partager ce que je vis, et que les miens ne connaissent pas ?» Et soudain, j’ai vu le Père céleste, puis papa et maman vêtus comme quand ils sont partis pour le ciel, avec les pieds dans le vide, tout transfigurés : d’en-haut, ils ont imposé les mains sur moi et je l’ai ressenti comme un don du Père céleste. J’ai vu très souvent la transfiguration des morts, surtout au début de mon appel.

— Dans votre famille, on est au courant de votre charisme ?
Non. Par moi, non. Peut-être ont-ils entendu par ailleurs ? Je l’ignore.

— Et avec l’Eglise, quel accueil avez-vous reçu ?
Je ne remercierai jamais assez le Seigneur pour l’amour, la compréhension et l’appui reçus de la part de prêtres que Lui-même a choisis pour me soutenir et me guider.
Mais je ne leur parle jamais de moi-même, je ne dis rien. Je n’interpelle personne, parce que Jésus m’a dit : « Seulement quand tu trouves un cœur ouvert, parle.»

— Votre évêque vous connaît ?
Au début, pas personnellement. Mais je sais qu’un prêtre avait porté à l’évêque les livres, disant : « C’est une amie, je ne la suis pas moi-même, mais le Seigneur me l’a aussi envoyée. Alors l’évêque a demandé qui est le Père spirituel. Et il a dit : « Si c’est D. R., je n’ai pas besoin de m’en préoccuper, je suis tranquille.»
Jésus au début m’avait demandé d’informer quatre prêtres et une religieuse qui est une compagne d’école, que je n’avais plus revue depuis longtemps. Elle a été appelée au Vatican pour suivre certaines causes de béatification, comme postulatrice… Tous les cinq se connaissent. Ils ont, en fait, une tâche spéciale.
Puis en 2001, j’ai été invitée à donner, en hommage au Saint-Père, toute l’œuvre écrite et le chapelet (pour la récitation du « petit chapelet d’Amour »). Quelle émotion intense ! Suite à cela, un vicaire auxiliaire de l’archevêque de mon diocèse a rencontré mon Père spirituel et, paternellement, à travers lui, m’a donné certains conseils pratiques que je suis avec confiance.
Cette année, le 23 avril 2003 j’ai finalement rencontré personnellement notre évêque. Il a été très cordial. Il a pris toute l’œuvre pour la remettre à un théologien du diocèse, et m’a donné des conseils que j’ai accueillis avec joie. La Sainte Eglise est Mère, et moi, je suis la fille, c’est pourquoi je veux toujours entrer davantage dans le cœur de la sainte Eglise de mon Seigneur.
L’obéissance à l’Eglise est importante pour moi et précieuse pour connaître la volonté de Dieu.

— De la part des prêtres, vous avez toujours eu bon accueil ?
J’ai aussi eu des refus. Initialement, le Seigneur avait appelé cinq personnes que je connaissais personnellement, mais ce projet n’a pas été accueilli. Ces personnes, avec lesquelles nous fréquentions des séminaires de guérison et les personnes sur qui nous priions ensemble, accueillaient les images que le Seigneur donnait pour tous ceux qui étaient présents. Cela a duré plusieurs années. Par la suite, un esprit de division est entré dans le groupe et ce groupe, avec le prêtre, a refusé de poursuivre. Nous avions reçu beaucoup de dons du Seigneur, notamment des images qui ont guidé les séminaires. Puis cette cassure…

— Et ce projet initial a changé ?
Oui, les cinq premiers sont partis et maintenant, ils ne sont pas cinq, mais vingt, trente… Le Seigneur m’avait dit : Toi, ne retourne pas en arrière, maintenant, reste ferme, continue d’aller de l’avant, tout ce qui te sera utile viendra à toi. Et de fait, ce projet du Seigneur a avancé…

— Et la période entre la retraite et la rencontre avec le Père spirituel ?
Heureusement j’avais déjà un Père spirituel quand la rupture est arrivée.
J’ai rencontré Jésus vers 1990 et en 1994 il m’a donné un Père spirituel. Quatre années de recherche très lourde, parce que Jésus me disait : Dis au monde…, et je lui disais : « Mais comment, si ton Eglise ne sait pas… Elle pourrait ne pas être d’accord, et je pourrais ne rien dire au monde. Tu le sais…»

— Et le Père spirituel vous a demandé d’écrire.
Pendant deux mois, il m’a écouté ; je lui ai tout raconté. Et quand j’ai eu fini, il m’a dit de tout écrire. Et j’ai mis des mois pour tout écrire, et entre-temps, Jésus a commencé à me donner régulièrement des images.

— Ce n’est pas Jésus qui a demandé d’écrire ?
Non, j’ai tout écrit après, et la Madone a confirmé. Souvent, je demandais à mon Père spirituel : « Tout cela est seulement pour moi ?» ou : « Mais que veut le Seigneur de ma part ?»
Et le Père me répondait : « Arrête de t’agiter, Il te le fera comprendre.» Mais quand j’ai compris que Jésus voulait des livres, comme Jésus l’avait guidé à m’éprouver dans l’obéissance pendant une année entière, il n’a pas donné son accord immédiatement.
A ce moment-là, Jésus m’a donné de très belles images, sur l’Eglise, sur la façon dont il procédait pour créer des racines profondes, pour que cette œuvre ne soit pas renversée au premier coup. Ce passage a été difficile mais très beau. C’est seulement dans l’obéissance à l’Eglise que se forment les racines profondes nécessaires pour que l’œuvre soit forte et ne puisse pas être détruite par des causes externes ou par l’ennemi lui-même. Hors de l’obéissance, il n’y a pas de vérité.
La Madone est intervenue pour me tranquilliser : « Comprends les difficultés du Père spirituel, de celui qui doit discerner ce qu’il ne voit pas et n’entend pas. J’invoquerai pour lui l’Esprit de sagesse…» Après cela et après d’autres confirmations significatives, mon Père spirituel a donné son accord.
Quand, un an plus tard, les livres ont été publiés en italien, cela a été une véritable explosion. Parce que, pendant plus d’une année, Jésus a énormément parlé ; si bien que lorsque j’ai eu l’autorisation de publier, il y a eu deux livres qui sont sortis en même temps. Et c’était bien, parce que le premier seul ne pouvait suffire pour faire comprendre le projet de Dieu. Jésus avait raison, ils devaient sortir ensemble. Puis le troisième est sorti, et ensuite les autres. Aujourd’hui, ces livres sont déjà diffusés en plusieurs parties du monde.

— Voulez-vous nous présenter vos livres ?
L’œuvre principale s’appelle Dalle Tenebre alla Luce en quatre volumes pour l’italien. Elle est éditée en français sous le titre : Je suis la Résurrection et la Vie.
Le premier livre concerne mon appel et la croissance personnelle, jusqu’à l’annonce de la Croix glorieuse, déjà à la fin du premier volume.
Ensuite dans le deuxième volume, commence vraiment la mission, avec la certitude de l’appel à une mission plus spécifique et tout le travail nécessaire pour arriver là. Jésus nous parle tout particulièrement de son amour et demande notre pauvre amour.
Le troisième donne plus la pensée de Jésus sur l’humanité d’aujourd’hui, et il est caractérisé par l’intervention de l’Enfant Jésus qui fait comprendre ces choses.
Le quatrième nous parle de la miséricorde : plus l’homme en fait voir à Dieu, plus il use de miséricorde.
Le Seigneur a ensuite demandé de prendre des extraits sur deux arguments spécifiques et d’en faire deux livres séparés :
Le premier livre intitulé Le Triomphe de l’Immaculée, par volonté expresse de Jésus, a été demandé pour que la voix de sa Mère résonne jusqu’aux confins de la terre, annonçant le triomphe de son Cœur Immaculé.
Le deuxième livre intitulé Qui est l’Eucharistie ? exprime le désir touchant de Jésus de faire connaître à tous les hommes que l’Eucharistie est une personne vivante au milieu de nous.
Dans toute cette œuvre, Jésus manifeste grandement Son infinie Miséricorde.

— Pourquoi, dans le troisième volume, l’Enfant Jésus, plutôt que Jésus-Maître ?
Oui, c’est toujours Jésus-Maître qui parle. Mais en partant de la souffrance qu’il peut y avoir dans Son Corps mystique, parce qu’il vit la réalité de chacun de nous, et donc il vit la réalité des enfants, et comme tout petit, il s’identifie à ces enfants. La Madone dit : « Merci d’adorer mon enfant ; si tu savais combien encore aujourd’hui, mon enfant a besoin d’être aimé. Il est mort et ressuscité, mais il est aussi éternellement enfant, il a besoin de soins. Etant éternel, Jésus est toujours tout ce qu’il a été successivement sur la terre. Jésus se lie à tous les enfants d’aujourd’hui qui sont les nouveaux martyrs. Jésus a confié : « Si tu savais combien je souffre dans le corps des enfants qui sont violentés, maltraités, vilipendés.»

— Et autour de vous, y a-t-il aussi beaucoup de personnes pour soutenir l’œuvre ?
Oui, proches de moi, choisies par le Seigneur, et qui connaissent l’œuvre, même si certaines sont venues spontanément en une seconde phase. Et puis ces derniers temps, grâce à ces personnes, Jésus a fait connaître cette œuvre qui est la Sienne, dans les monastères, les couvents également, ou dans les cellules de prison, à l’extérieur aussi comme en France et en Espagne. Certains ont trouvé ces livres fort utiles pour leur méditation.
Jésus a appelé beaucoup de personnes qui ont généreusement aidé avec leurs talents et leurs connaissances de façons diverses, comme artistes, comme traducteurs ou comme experts en communication sociale, et qui ont mis spontanément à notre disposition une partie de leur temps pour que soit toujours plus connu ce message. Bénis soient-ils!

Christian Parmantier


En pèlerinage en Israël

En pèlerinage en Israël, j’ai vu descendre un ange immense. Là, c’était une réalité spirituelle, il était immense, plus grand que l’espace que je voyais. Cet ange immense a posé les pieds sur la terre et il a dit: «Je suis l’ange des Nations et je suis venu pour éviter la destruction qu’Israël s’est procurée par son iniquité». Et Jésus à Dominus flevit avait dit: «Et pourtant ma Croix Glorieuse s’étendra aussi sur vous, ma lumière fera la Jérusalem Nouvelle. Je viendrai pour tous, je viendrai aussi pour eux qui sont aussi mes fils. La Croix Glorieuse s’étendra avec ses bras sur tout le monde et aussi sur Jérusalem.»
En même temps j’ai vu Jésus avec le Livre de Vie, et il disait «Tout est en train de s’accomplir.» J’ai vu un aigle qui prenait ce Livre de Vie, comme un paquet cadeau, et aussitôt j’ai vu le Vatican, la coupole de Saint-Pierre…

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Messages Prophétiques donnés à Angela Racca Empty Re: Messages Prophétiques donnés à Angela Racca

Message par Her Mar 17 Mai - 6:46

http://www.temoins-amour-esperance.org/Francais/Messages_fichiers/Messages_fr-Angela.htm

Angela
(Italie du Nord)
Site Internet :
http://www.apostolidellacrocegloriosa.it/
Extraits du volume

Avant-propos

Jésus me dit :
« Vois, Ma petite, J'ai sauvé l'homme une première fois, au moyen de Noé... puis, tout au long de l'histoire, avec Abraham, Moïse et d'autres... mais l'homme n'a pas compris.
Je Me suis incarné. Mais cela non plus, n'a pas suffi.
Après deux mille ans, ici, aujourd'hui, le prophète le plus grand de tous les temps, c'est Marie, la Reine des prophètes. A Elle, la tâche de précéder Ma venue. A Elle, j'ai donné des aides sur tous les points de la terre...
A toi, la tâche de M'annoncer à travers ce projet qui est le Mien. Ecris, Ma petite, n'aie pas peur !
Mon plan de salut, commencé avec l'arche de Noé, s'achèvera avec l'Arche de la Nouvelle Alliance : Ma Mère et votre Mère.»
« L'humanité ne sera pas sauvée tant que toute personne, de tous les temps, qui a vécu sur la terre, ne sera pas rachetée par Mon Sang ; et tant que l'humanité ne sera pas devenue une unique grande Hostie pour Mon Père. Tout cela adviendra dans l'Église, par Ma Mère, l'Immaculée Conception.»
«... Serre-toi contre Ma Mère. Sans Elle, tu ne pourrais pas y arriver, en ces temps difficiles.
Dis-le à tout le monde ! Serrez-vous contre Marie : c'est le seul moyen de pouvoir résister.
Dis-le au monde ! Seul qui s'agrippera à cette ancre de salut aura la vie !
Il n'est pas d'autre voie de salut pour le monde !...»
« Mon Cœur et celui de Ma Mère sont unis. Ils battent à l'unisson, pour l'humanité. Le même sang coule des yeux de Ma Mère et des Miens. Mais le monde ne croit pas !
Dis-le au monde : quand tout cela cessera, alors tout s'accomplira !
Je te bénis, au Nom du Père et de l'Esprit-Saint ! »
« Non, je ne viendrai pas pour détruire. Je suis Miséricorde. Rappelle au monde que Mon Amour ne finira jamais. Rappelle-lui que Ma Justice ne se sépare jamais de Mon Amour.
Le triomphe du Cœur Immaculé de Ma Mère, sera le triomphe de Celle qui n'a pas connu le péché, sur celui qui est le péché personnifié.
Mais, Ma petite enfant, que serait ce triomphe, si cette victoire de "la Femme revêtue de Soleil" ne pouvait plus être partagée par ses fils qui sont aussi les Miens ?
Et cela n'aurait aucun sens que Mes fils ne puissent jamais jouir de cette réalité pour laquelle je Me suis immolé ! »
« Moi, le Bon Pasteur, je chemine sur les routes du monde en portant toujours sur Mes épaules votre Mère, l'Agnelle sans tache, pleine de Mes petits enfants, ses fils, qu'Elle conçoit et nourrit, chaque jour, avec un amour infini. Qui se laissera concevoir dans son sein virginal, sera formé et nourri dans une parfaite gestation, pour renaître à une vie nouvelle, pour Moi, avec Moi.
Oh ! Mes enfants ! votre Mère est lasse ! Elle est épuisée ! Sa fatigue, à porter ses enfants, est extrême parce que trop, beaucoup trop ne veulent pas de son sein.
Et pourtant Moi, votre Dieu, en tant qu'Homme, j'ai été conçu et nourri par "ce Sein" et je vous assure, Mes petits enfants, qu'il n'est pas, au monde, de demeure plus chaude et plus sûre. Mes enfants, laissez-vous aimer par votre Mère. Seulement si vous demeurez en Elle, vous pourrez Me suivre. Seulement si vous demeurez en Elle, vous pourrez rester sur Mes épaules, sur ce chemin qui conduit vers le Père. En Elle seulement, l'Esprit-Saint peut engendrer des fils de Dieu. Son sein porte, depuis toujours et pour toujours, Mon Empreinte. Satan ne pourra jamais y pénétrer. En Elle, et seulement en Elle : l'Immaculée Conception ! »
« Oh! Mon Roi Mage !...
Le Roi Mage (le pape) de ce temps, qui, illuminé par Mon Étoile Comète, est en train de vous mener vers Ma Gloire !
Comme les Rois Mages de l'Évangile, lors de Ma naissance, laissez-vous conduire par lui, et seulement par lui, vers la nouvelle Terre promise !
Apportez-moi, en don, votre pauvreté, dans l'écrin d'or de votre foi.
L'Étoile comète, la Vierge Marie, est l'Étoile sûre qui conduit aujourd'hui le Roi Mage et vous tous, vers le Sauveur, dans Sa Gloire ! »
Que la volonté de Dieu soit faite !


Quelques jours plus tard, je reçois une nouvelle image :
Je suis entièrement recouverte d'une sorte de suaire blanc. Je sais que c'est moi qui suis là, mais on ne voit rien de ma personne. Ce suaire est totalement constellé de grains de chapelet rouges (c'est comme si un entrelacement serré de chapelets m'enveloppait). Ils sont en bois de rose, comme le chapelet qui m'a été rapporté de San Giovanni Rotondo.
Devant moi, s'ouvre un gouffre obscur dans lequel une bête noire qui ressemble à un ours ou à un loup, se débat à ma vue, et hurle comme en proie au désespoir. Mais elle ne peut absolument pas bouger, elle est tourmentée.

C'est affreux tout cela et je ne comprends pas !
Puis j'entends une voix douce qui me murmure :
« Chaque Ave Maria sauvera une âme.»

Mon Dieu, je sens tout à coup que cela paraît trop simple... et pourtant si difficile pour moi. Un seul Ave pour une âme ? Comment puis-je ne pas te le donner, mon Dieu. Mais je sens confusément que je suis appelée à réciter trois chapelets par jour, pour que cela se réalise.
Plus tard, je reçus une confirmation surprenante, en lisant dans Témoins de la Croix, vol. II de JNSR (15 mars 1994), cette affirmation :
« Oui, Mes enfants chéris, les 153 (sauvés) vont remonter du fond des eaux profondes et troubles ; à chaque fois que vous réciterez le saint Rosaire, ils seront sauvés.
Oui, Je vous les donne parce que Je veux, avec Ma Sainte Mère vous les donner... Alors Dieu accorde à ceux qui prieront avec amour les 153 Ave Maria tous les jours, de devenir des pêcheurs d'âmes pour JÉSUS et MARIE afin de remplir le ciel et de vider le pré-enfer.
Car JÉSUS et MARIE vous envoient devant les portes de l'enfer ; là, votre filet tirera à vous les âmes à la limite du non-retour à Dieu. »
Enfin nous savons combien Satan et ses légions veulent détruire Pierre aujourd'hui. C'est-à-dire Sa Sainteté Jean Paul II, "le doux Christ sur terre". (Les trois Ave aux intentions du Saint-Père).


8 mars 1998
Fête de la femme...

Que serait-ce qu'être femme si Marie n'était jamais née ?
Si cette fête coïncidait avec la nativité de Marie, et si c'était Elle qu'on fêtait, ce serait pour moi la plus belle de toutes les fêtes !
Merci, ô Père, pour « Notre-Dame », l'unique vrai modèle de la femme libre.

Je prie les mystères joyeux du Rosaire. Au quatrième mystère, tout à coup, cesse pour moi la prière vocale et je contemple :
L'Esprit-Saint me donne une image de Marie que je dirais (je ne sais pas si c'est juste) glorieuse. Elle est grande, belle, vêtue d'azur, avec un manteau de lumière, de broderie et de perles précieuses.
Tout cela, humainement parlant, je ne peux que tenter de le décrire ainsi. Mais la réalité est bien au-delà, elle est inexprimable...
C'est comme si Marie renfermait dans sa majesté, toutes les richesses et les grâces du ciel et que, de son manteau précieux, Elle voulait envelopper toute l'humanité.
Elle pose les pieds sur le globe terrestre.
Sous ses pieds, le serpent est totalement terrassé. Son pied droit, un petit pied très délicat, blanc, presque d'enfant tant il est gracieux, écrase la tête du serpent comme une lourde pierre !
Son pied gauche s'appuie sur la queue. Le serpent, je le comprends intérieurement, n'est pas mort, mais complètement inerte.
Marie étend les bras, comme pour envelopper toute la terre ; Elle incline vers elle son regard maternel, puis se tourne vers moi pour dire :
« Venez à moi, ô hommes fatigués et las de lutter contre le pouvoir des ténèbres ; je vous ferai reposer pour toujours. Le serpent ne pourra plus vous tenter. (Et Elle me montre la tête écrasée sous son pied.)
Sa queue ne sèmera plus la zizanie. Abritez-vous sous mon manteau.
L'échafaudage (de Satan) qui soutient le monde va bientôt s'écrouler.
Venez-vous-en vite ! Réfugiez-vous sous mon manteau, vous tous, les consacrés à mon Cœur Immaculé.
Ses jours sont comptés.
L'Ennemi n'a déjà plus de pouvoir sur vous !
Mais toi, vite ! Ecris tout cela.
Maintenant ! Tout de suite ! »

Je me lève et j'écris.
Une grande paix entre en moi. Et dans mes yeux, s'imprime très nettement l'éclat en transparence de son précieux manteau. La lumière qui en rejaillit sur nous est indescriptible. Au-delà de ce manteau de protection resplendit la lumière du paradis que l'on entrevoit déjà par Elle.
Oui, Elle est la Porte du Ciel ! riche de pierres précieuses !...
Merci, Marie. Magnificat ! Amen. Alléluia, alléluia !

Cette image est si vive qu'il semble que, dans mon esprit et dans mon cœur, plus rien d'autre n'existe.


27 mars 1998

Tandis que je dis le chapelet, une image céleste m'accompagne :
La Femme revêtue de Soleil se tient, comme une reine, au-dessus de la terre, mais détachée d'elle. Elle est entourée d'une multitude d'anges jeunes, superbes, adultes, et d'une multitude d'angelots enfants.
Les couleurs sont pastel, magnifiques, délicates, d'une harmonie parfaite.
La lumière est indescriptible ! Elle ne vient de nulle part ni ne va nulle part, mais tout baigne dans cette lumière. C'est comme une fête au ciel que je ne saurais décrire.
En bas, dans les profondeurs de la terre, le serpent, enfermé dans le plus profond des abîmes, comme dans une cage inaccessible, est désormais vaincu. Il est encore dans la terre, mais non plus « de la terre ».
Je ne vois pas l'humanité, parce quelle est sans doute plongée dans les ténèbres qui entourent la terre.
Puis je vois mon Jésus, resplendissant, plus lumineux que la lumière elle-même ; Il irradie force, puissance et gloire... toutes choses qu'une fois de plus je ne sais, ni ne puis exprimer: Lui est la Lumière !
Jésus est vêtu de rouge pourpre, mais la lumière qu'il dégage est si intense que ce rouge s'estompe.
Il va vers la Femme revêtue de Soleil dont la majesté m'enchante ; Il la prend par la main et, l'attirant doucement à Lui, Il lui dit:
« Viens ! L'heure est venue ! »
Et, ensemble, suivis de toute cette myriade d'anges, ils commencent leur descente sur la terre.
Alors, tout en écrivant, émue, je demande à Jésus :
« C'est vrai que tu viendras bientôt ? »
Et Jésus, avec le plus beau sourire que je lui connaisse :
« Oui, Ma petite, je vais venir bientôt ! »

Ainsi s'achève en moi l'image dont me reste cette certitude. Amen.

Je priais avec quelques amis, quand j'ai reçu cette image significative :
Le ciel est ténébreux, la terre dans l'obscurité, une passerelle étroite comme un pont suspendu. Je la traverse, tenant entre les mains un gros cierge blanc, resplendissant de lumière qui éclaire les ténèbres.
Et j'atteins une porte bleu azur.
La porte azur c'est Marie, la Porte du Ciel. Celle à travers laquelle nous verrons Jésus.


4 mai 1998

Après la Messe, je commence à prier le chapelet et, tout de suite, je vois devant moi intérieurement Marie.
Son manteau bleu est recouvert d'un voile blanc, transparent, qui, de sa tête, descend sur tout son manteau.
Sous son manteau, une tunique. Celle-ci est bleue, elle aussi, serrée à la taille par une ceinture d'or, et ornée autour du cou d'un liseré doré. Sur ses pieds, deux roses vieil-or.
Comme Elle est belle, Marie ! Impossible à décrire...
Et maintenant que j'écris, je comprends : c'est la Femme revêtue de Soleil !
Et moi j'oserais dire : la Dame vêtue de ciel, de lumière, de paradis ! Elle est là, tout près, devant moi et m'implore en me tendant son tout-petit Jésus endormi, ravissant, vêtu seulement d'un lange blanc :
« Oh ! Accueille-Le, accueille-Le un peu dans ton cœur, pour qu'il puisse se bercer dans un cœur qui L'aime. Tu sais, il y a si peu de cœurs qui L'aiment, mon tout-petit. Accueille-Le dans ton cœur, afin qu'il s'éveille dans ton amour ! »
Elle est solennelle, Marie, et en même temps, Elle suscite en nous la tendresse ! C'est vraiment la maman qui tremble et craint pour son petit !
Je prends Jésus, avec reconnaissance... Et maintenant que j'écris, tout redevient vivant.
Je sens à nouveau l'Enfant Jésus dans mon cœur ; je suis heureuse de tant de grâce et de tendresse !
Alors, l'Immaculée m'annonce :
« Bientôt, mon Cœur de Maman triomphera ! »

Oui, Marie... mais c'est comme si quelque chose de profond m'échappait...


18 juin 1998

Après la Messe, je reste devant Jésus exposé sur l'autel, pour l'adoration et la prière du chapelet.
Tout à coup, la prière cesse en moi et je contemple la Très Sainte Vierge Marie, là, devant moi, toute proche. Elle est entièrement vêtue de bleu roi, peut être un peu foncé. Je la vois debout, un peu au-dessus de moi, alors que moi je suis assise à ma place.
Et voilà qu'Elle saisit les pans de son manteau, les réunit autour de moi, formant comme une niche dans laquelle Elle m'enferme.
Oh ! Comme c'est beau tout cela ! C'est comme si j'étais dans un doux berceau... Et Marie parle à mon cœur comblé de joie :
« Ma petite fille, à moi et à mon Jésus, enferme-toi dans mon Cœur Immaculé ; l'heure devient grave ! Ne te sépare jamais de moi. Seulement ainsi tu n'auras rien à craindre. Dis-le au monde : seul celui qui sera enfermé dans mon Cœur Immaculé résistera, même quand la tempête fera rage. »
Et là, de mon bienheureux « berceau », je vois la tourmente sévir tout autour ! Je ressens la chaleur et la sécurité de ce merveilleux refuge, couleur de ciel. Et Marie me recommande encore :
« Reste unie à mes autres instruments... et combattez ensemble pour sauver un grand nombre de vos frères. Ne vous séparez jamais ! »
Oh ! Oui, Vierge Sainte, Merci !


11 juillet 1998

Je me suis arrêtée de cuisiner, pour rester un peu en prière et mieux finir mon chapelet. J'ai dix minutes. Je suis en train de méditer le quatrième mystère joyeux quand, subitement, je perçois la présence de Marie. Je ne prie plus ; je contemple : c'est l'image de Notre-Dame de Fatima, telle qu'on la voit à Adrano (Sicile).
Peu à peu l'image se fait de plus en plus nette, et je vois que Marie pleure des larmes de sang. Ces larmes coulent sur son visage, descendent sur son vêtement blanc, tandis qu'un autre filet de sang ruisselle le long de ses bras, jusque sur ses mains. Ses pieds reposent sur le globe terrestre, suspendu au-dessus d'un cratère noir et informe.
Toute la terre est inondée du sang qui ruisselle des mains que Marie a étendues sur elle, mais de là, il ne tombe pas dans le cratère. Au lieu de cela, il entre irriguer aussi, en plus de la surface, l'intérieur de la terre. Et c'est comme si s'était fait une séparation entre la terre et le cratère. J'entends la voix douce et suave de Marie :
« Petite enfant de mon Jésus et ma petite à moi, vois que de sang j'ai versé a travers toutes les images qui me représentent sur la terre ! Vois que de sang coule sur la terre pour l'humanité que j'aime et qui ne comprend pas.
Bientôt, tout cela cessera ! Les puissances de l'enfer n'existeront plus sur la terre !
Mon sang, uni à celui de mon Fils, aura rénové la terre : elle sera toute belle et toute pure. Alors, mon Fils reviendra stipuler et resserrer la nouvelle Alliance avec Son peuple.
Les puissances de l'enfer ne prévaudront plus jamais.
Et l'humanité, rachetée par le sang de mon Fils, habitera la terre pour toujours.
Ma petite et petite de mon Jésus, dis au monde de chanter, de jubiler pour ce monde nouveau que vous ne connaissez pas encore ! »
Ma Mère, qu'en sera-t-il donc ? Je crois que l'homme ne peut pas s'imaginer ce que sera la nouvelle terre.
Que sera donc la vie sans souffrance, ni méchanceté, ni jugements, ni mort physique, ni mort spirituelle ? Ce sera le paradis !
Alors nos cœurs chanteront éternellement, comme le mien en ce moment mais pour toujours !
Marie sourit. Et je pense qu'alors nous serons tous beaux, jeunes, dans la paix, plongés dans la joie éternelle, comme Elle : la Dame revêtue de Soleil ! Revêtue de Dieu !
Amen !


Dimanche de la Résurrection 1999

Avant de dormir, j'ai voulu lire le message de la Vierge de Medjugorje. A peine ai-je commencé que je vois, dans mon cœur, la Très Sainte Vierge Marie. Je la vois comme une jeune fille, vêtue d'une robe blanche, toute simple, serrée à la taille par une fine ceinture dorée ; les pieds nus, les cheveux châtain doré, ramassés sous un voile. Marie me parle tout de suite et je sens comme une anxiété dans sa voix. Je prends la plume et j'écris :
« Ma petite fille et petite de mon Jésus : mon Jésus est sur le point de revenir !
Fais connaître la Croix glorieuse de mon Fils. Elle sera pour beaucoup consolation et espérance. Elle sera lumière pour bien des cœurs désespérés. Ces images de la Croix glorieuse seront des phares dans la nuit du monde.
Après cette guerre, les horreurs augmenteront encore et tous vous les verrez... Le monde est en train de sombrer dans la nuit la plus épaisse qu'il ait jamais connue et qu'il ne connaîtra plus jamais.
Je l'ai déjà annoncé à Fatima et à La Salette et dans d'autres endroits encore où je suis apparue... Mais le monde se tait.
Ma fille, fais tout ce que mon Jésus te demande. Lui, Il se manifestera. Toi, n'aie pas peur. Rapporte toute chose à ton Père spirituel et aux prêtres choisis par mon Fils. Ils t'aideront.
Ne t'étonne pas, ma fille, de la façon dont Jésus te guidera. Rien, souviens-toi, rien n'est trop grand pour Lui. Les images dont te gratifie l'Esprit-Saint sont le mode que le Père a choisi pour te parler, pour que tu sois Son instrument.
Ne te demande jamais rien, ma fille, comme je le faisais moi-même. Tu ne te sentiras jamais suffisamment digne pour ton Dieu mais sois, comme moi, un instrument entre Ses mains.
Rapporte fidèlement ce que tu vois et ce que tu entends à mon fils de prédilection (le Père spirituel).
Comprends aussi ses difficultés : il a la tâche de discerner ce qu'il ne voit ni n'entend. J'invoquerai sur lui l'Esprit de sagesse, pour te guider désormais.
Les autres Prêtres et Sœur Catherine ont été choisis pour le soutenir, car chacun a un rôle particulier à exercer.
Qu'ils se rencontrent sous ma bénédiction et je leur donnerai de l'énergie.
Je suis la Reine des prêtres, car c'est moi qui ai donné au monde le premier Prêtre, en vous donnant le Corps du Christ. Et toi "bienheureuse es-tu, parmi les femmes de ton temps", parce que tu annonces et tu verras la Gloire de mon Seigneur et votre Seigneur Jésus-Christ !
Je te parlerai encore. Reçois ma paix, ma petite sœur ! »

La Vierge Marie s'approche de moi et dépose un léger baiser sur mon front.
Mon cœur aride a reçu Ta paix, ô Marie !


24 juin 1999

Depuis quelques jours, dès que je suis en prière, même si c'est dans la rue, je contemple de mes yeux intérieurs une image d'une grande beauté et pureté.
Je vois la Vierge Sainte, entièrement vêtue de blanc, qui pose ses pieds sur un globe, blanc lui aussi et entouré d'un nuage blanc.
Tout autour de la tête de Marie, voltigent des tourterelles (ou peut-être de petites colombes) blanches elles aussi.
Je reçois au cœur cette image, mais je ne comprends pas. Je pressens toutefois quelque chose que je ne saurais définir.
C'est comme si Marie était anxieuse...
Ce matin, au réveil, j'ai commencé à réciter la « Petite couronne d'amour ». Mais je n'y arrivais pas, parce que, dans mon esprit, je me retrouvais sans cesse à réciter le Credo.
D'un coup, me revient très vive à l'esprit l'image des tourterelles. Et à mon interrogation muette, voilà que Marie, en indiquant les tourterelles qui voltigeaient autour d'Elle, me murmure :
« Ma toute petite, voilà l'armée de mon Cœur Immaculé ! »

Etonnée, je Lui dis : « Oh ! Mais elles sont très peu. Je pourrais les compter ! »
« Oui, ma fille, ils sont peu, et même trop peu nombreux mes fils de prédilection qui restent avec moi, à attendre mon Jésus et à préparer le monde pour Son retour ! »

Dans mon cœur, je pense pourtant à la grande participation du Mouvement sacerdotal marial, avec Don Stefano Gobbi... et je ne comprends pas.
Mais Marie continue :
« Oui, certes, ils sont nombreux mes fils de prédilection, qu'à travers "cet humble fils qui m'est tout acquis", j'ai préparés et continue de préparer au triomphe de mon Cœur Immaculé, c'est-à-dire au retour de Jésus dans Sa Gloire. Mais ils sont peu, si peu, ceux qui préparent mon peuple dans l'attente de mon Fils Jésus !
La plupart d'entre eux voudraient des certitudes mathématiques pour en parler... c'est comme si Abraham avait dit à Dieu : "Si tu m'assures que tu ne frapperas pas mon fils unique, alors je partirai pour le sacrifice." Ils ne se fient pas aveuglément à ma présence auprès d'eux, ni à mon aide maternelle.
Est-ce possible qu'une mère laisse ses enfants dans l'erreur ? Et pourtant ils se taisent ! C'est pourquoi ils sont si peu, avec moi, à attendre Jésus. Et pourtant, Il reviendra... Mais, trouvera-t-il encore la foi sur la terre ?
S'ils sont rares, les pasteurs qui mènent leur troupeau vers le but final, combien de brebis ne vont-elles pas s'égarer ?
La confiance en Celle qui a reçu cette tâche du ciel, voilà ce qui manque ! »
« Oh ! Vierge Marie, que puis-je faire ? »


Dernière édition par Hercule le Mar 17 Mai - 6:50, édité 1 fois
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Message par Her Mar 17 Mai - 6:46

http://www.temoins-amour-esperance.org/Francais/Messages_fichiers/Messages_fr-Angela_2.htm

Quelques jours plus tard...

Je récite un « Ave » pour accueillir la Maman envoyée, cette fois, tout exprès par son Fils. Et voici Marie, comme une toute jeune fille: Elle sourit comme si Elle gardait un secret à confier à une amie. Telle une enfant, Elle tient dans ses petites mains une petite colombe toute blanche. Tout à coup, Elle lève un peu les mains et donne une légère impulsion à la colombe hésitante pour la faire s'envoler.
Je ne sais pourquoi, l'envie me prend de chanter ce refrain d'une chanson de mes grands-parents, comme si Marie, Elle aussi, chantait à Jésus :
« Vole ! Blanche colombe, vole !
Dis-le-lui, toi, qu'il reviendra ! »

Et Marie me murmure, avec son doux sourire délicat, presque timide, de Maman pleine d'amour :
« Oui, dis-le-lui, toi, au monde, qu'il reviendra. Oui, dis leur qu'il reviendra pour étancher leur soif. Comme la colombe de la chanson, toi aussi, porte au monde ce message.
Toi, aide-les, mes fils de prédilection trop timorés... Jésus a voulu que soient diffusées les cartes postales illustrées de Sa Croix glorieuse, pour faciliter la tâche.
En expliquant la Croix glorieuse, ils comprendront et feront comprendre...
Les paroles inscrites sur la Croix, sont "Evangile" pur. Là où tu peux, va toi-même, en personne...
Où tu ne peux aller, enseigne à d'autres...
Va, petite colombe, va... dis au monde qu'il ne sera plus seul, parce que Jésus restera pour toujours ! »

Oh ! Mon cœur finalement se réjouit de voir le visage de Marie comme s'il révélait son secret le plus beau. Et c'est vraiment cela !
J'allonge les bras pour mettre mes mains dans celles de la Vierge Marie.
« Marie, tu me guideras, n'est-ce pas ? Tu ne me laisseras pas voler toute seule ? »
Marie me serre les mains et me murmure :
« Nous volerons ensemble pour mon Fils Jésus ! »
Au revoir, Marie. Qu'il en soit ainsi !


30 août 1999

En récitant le chapelet à l'église, j'ai invité mon ange gardien à prier avec moi, même si je sais qu'il est toujours avec moi dans la prière.
Je vois la Très Sainte Vierge Marie qui tient en main une coupe dorée, semblable à un calice fermé. Et je vois mon ange gardien qui tient, lui aussi, une coupe comme celle de Marie.
Au fur et à mesure que la prière monte vers le ciel, je vois se former des bandes de tissu bleu foncé tout autour de la taille de Marie, jusqu'à lui former une immense jupe qui, tel un manteau précieux, recouvre peu à peu la terre tout entière.
Mon ange gardien remplit sa coupe d'encens et la porte à la Vierge Marie qui ouvre la sienne pour unir le tout.
Je comprends alors que nos anges recueillent nos pauvres prières, pour les élever, avec celles de la Reine du ciel et de la terre, comme un sacrifice de louange plus agréable au Père.
La protection de Marie, sur l'humanité tout entière, est semblable à la tendresse d'une poule pour ses poussins.
La terre est comme un nid fragile que couvre et protège le manteau de la Très Sainte Vierge. Et ce manteau grandit, grandit, même par les seules petites prières que nous lui offrons. Ce manteau circulaire me donne l'idée de l'universalité du message : notre salut passe entièrement par les mains de Marie, c'est le projet de Dieu le Père. Elle est la Corédemptrice !
Amen !
Je crois que Satan est furieux de cette image prophétique. Voilà plusieurs jours que je devais l'écrire, mais il m'en empêchait.
Aujourd'hui, devant Jésus exposé sur l'autel, j'ai prié pour qu'il me donne de me la rappeler tout entière et, par Sa grâce, j'y suis arrivée. Mais quelle fatigue ! C'est comme marcher contre un très violent courant d'air. C'est comme si une divinité, construite de main d'homme (une statue de métal, comme était le veau d'or) s'imposait à mon esprit comme le dieu qui possède la terre et la retient prisonnière. Et cette image a tenté de s'imposer de force, cherchant à effacer l'image de la Femme revêtue de Soleil !
Mais, au Nom de Jésus, j'ai chassé cette horrible image infernale.
Mon cœur connaît la Très Sainte Vierge Marie et, par grâce, je connais aussi la vérité de l'union du Cœur de Marie, avec le Cœur de Jésus ; et ce sera bientôt leur victoire sur le monde et la défaite totale de Satan.
Marie, soutiens-moi dans cette lutte ! Amen !


7 septembre 1999

Il est 9h30. Je roule en voiture vers le « Colle Don Bosco » (colline Don Bosco à Castelnuovo d'Asti) pour y passer une journée de prière et de travail pour ces écrits, sous le regard du saint auquel je me sens particulièrement liée.
Après les prières du matin, j'offre encore au Seigneur l'image décrite le 30 août, qui ne cesse de me causer trouble et souffrance de la part de l'Ennemi.
Depuis que j'ai quitté la maison, j'ai, devant mes yeux intérieurs, l'image des Saints Cœurs de Jésus et de Marie. Je demande à Jésus de me libérer de ce qui ne vient pas de Lui. Jésus, alors, marque mon front, ma bouche et mon cœur du signe de la Croix. Et, presque en même temps, j'entends une grosse voix vulgaire éclater grossièrement :
« Oh ! Non ! Le monde ne triomphera pas sous la jupe de cette Femme ! Oh ! Mais oui, il triomphera au contraire, il fleurira même ce monde sous ma jupe à moi, dans la perversion ! Je le couvrirai de violence, de luxure, d'impureté comme jamais. »
Et l'image que je vois devient encore plus vulgaire.
« Sexe et idolâtrie régneront. Les opprobres de la sensualité et de la débauche atteindront des degrés encore jamais vus. Le monde sera à moi ! »
Je suis troublée comme et encore plus que ce que j'ai déjà décrit, même si je n'arrive pas à expliquer ce que j'éprouve. Cependant, au Nom de Jésus, je le chasse encore :
« Va-t'en, Satan ! La pureté de Marie t'enrage. Tu sais déjà que le monde n'est pas à toi. Jésus viendra bientôt le racheter pour toujours.»
Eclat de rire strident, vulgaire :
« Le sexe, la luxure, la violence et des choses encore jamais vues. »
Et de nouveau, éclats de rire sarcastiques, tandis que l'image du monde devient obscène.
« Ô mon Jésus, assez ! Ne permets pas à Satan de continuer. »
Mais au Nom de Jésus et de l'Immaculée, je n'ai pas peur.
Merci, Jésus. Merci, Marie.
Merci, mon ange gardien.
Amen.


20 septembre 1999

Il est 11 heures du matin...
Je viens de quitter Paris pour retourner à la maison, après mon pèlerinage à D.
Dès que le train s'ébranle, je salue cette ville avec un au revoir, mais soudain... à mes yeux intérieurs, une image significative :
La Très Sainte Vierge Marie, toute blanche et resplendissante de lumière, les pieds posés sur un grand nuage, domine de là-haut, une vaste surface géographique. Et moi j'en ai la vision comme si je regardais cela du haut d'un avion. Je vois comme une carte géographique. Je reconnais la forme de la France et j'entends la voix de l'Immaculée qui affirme :
« Par mes nombreuses apparitions, il y a longtemps que j'interpelle cette nation bien-aimée. »

Puis je distingue des détails. Je vois, près du nuage, aux pieds de Marie, la Tour Eiffel illuminée. Et la voix de la Très Sainte Vierge poursuit :
« Si je n'avais pas protégé cette ville d'une manière toute particulière, mille fois déjà elle aurait été détruite. »

L'Immaculée se penche sur Paris et regarde avec tristesse l'immense population qui l'habite. Je ressens très fort la présence et l'amour de Marie pour la France et sa maternelle protection.
Je pense à la Médaille miraculeuse qui, partie du cœur de cette ville, a atteint les extrémités du monde.
Ave Maria !


25 septembre 1999

Je participe à une Messe célébrée dans un sanctuaire dédié à Notre-Dame des Fleurs.
Dès que je commence à prier, je vois la Très Sainte Vierge Marie, vêtue de blanc. Et non seulement ses vêtements sont blancs, mais aussi son visage, ses mains et ses pieds. Elle est revêtue de lumière blanche.
Elle tient dans ses mains un nid étrange : quatre petits moineaux tout noirs, qui contrastent étrangement avec la blancheur qui les entoure, sont renfermés dans ce petit nid d'argile, de forme plutôt carrée. Chaque oisillon, avec son bec jaune, se tient dans un angle du nid, tourné vers l'extérieur.
Cette image m'accompagnera durant toute la Messe. Puis, sur un geste de la Très Sainte Vierge, voilà que les quatre oisillons que j'identifie maintenant comme étant des aiglons, s'envolent en direction des quatre points cardinaux, le premier vers le sud, le second vers le nord, le troisième vers l'est et le dernier vers l'ouest. Puis je vois qu'autour de chacun, il s'en ajoute beaucoup d'autres, dans chaque direction, au point de former un cercle autour de la terre. Alors, la Vierge Marie annonce :

« Comme les quatre évangélistes, mes prophètes des derniers temps seront bientôt envoyés aux quatre coins du globe. Ni le Nord, ni le Sud, ni l'Est, ni l'Ouest ne seront privés de l'annonce que Dieu m'a chargée de donner au monde de ce temps.
Je m'occuperai encore de vous, comme je me suis occupée de Jean, car vous m'avez tous été confiés, comme Jean, sous la Croix de mon Fils. »

Et je comprends maintenant la signification des aiglons. L'aigle n'est-il pas le symbole de saint Jean l'Evangéliste ?
Merci, Marie. Par Toi, nous serons nourris des enseignements du Christ Lui-même, pour annoncer au monde Sa Gloire au milieu de nous. Pour toujours !
Ô Marie, merci, parce que tu ne nous laisseras pas partir avant l'heure, ni trop tard non plus, parce que tu es la Maman pleine de sagesse, qui triomphe avec Lui, ton Fils Jésus, le Christ.
Amen. Alléluia !


Fête de saint François d'Assise, 4 octobre 1999

Toute la journée, tandis que j'égrène mon chapelet, je vois dans mon cœur la Vierge Marie, telle qu'Elle est apparue à La Salette.
Marie, comme alors, pleure...
« Pourquoi, Vierge Sainte ? »

« Ma fille, parce que après tant d'années et tant d'interventions de ma part, rien n'a changé.
Mes apparitions, ici, en France, mes visites ont été nombreuses ; mes messages, clairs et forts. Mais l'homme, ici surtout, a continué son chemin.
Hélas ! De ce pays et du mystère d'iniquité, naîtra celui qui combattra contre mon Eglise. Bientôt il se manifestera dans toute sa puissance.
Qu'ils prennent garde, "mes prêtres" que j'ai moi-même préparés, pour qu'ils soient forts, le moment venu. Que tout mon peuple prenne garde ! »

C'est vraiment très impressionnant de voir la Très Sainte Vierge aussi austère dans sa déclaration.

Mère,
accueille les pauvres prières
que, même au milieu des distractions de notre monde,
dans notre vie quotidienne,
nous t'adressons.
Ne regarde pas notre petitesse,
mais rends-les puissantes en les présentant à ton Jésus,
le seul qui sauve !
Amen !

Ces derniers temps, l'Esprit-Saint m'a montré la Croix glorieuse « au ciel, sur la terre et sous terre » et pendant ce temps, Marie, sentinelle de ce que l'Esprit-Saint me communiquait, a veillé sur moi et sur cette œuvre qui devient de plus en plus grande.
La responsabilité que le ciel m'a confiée, comme me l'avait annoncé Jésus avant mon voyage à D., devient de plus en plus délicate.
Marie, sous les traits de Notre Dame de Fatima, comme la statue pèlerine qui parcourt le monde et que j'ai accueillie chez moi pendant une semaine, est restée durant tous ces jours, silencieusement présente, là-haut, dans le ciel, à la droite de tout ce que je voyais.
Je ne comprenais pas le pourquoi de cette présence, humble et silencieuse.
Et ce matin, durant la Sainte Messe, j'ai vu la petite statue s'éloigner de plus en plus.
C'est comme si Marie se retirait maintenant d'une tâche désormais accomplie.
Quand son image ne fut plus qu'un point presque invisible, voilà que, de ce point, a jailli un faisceau de lumière qui s'est élargi, et ses rayons se sont divisés en trois parties, illuminant les trois images de la Croix glorieuse.
Dans mon cœur, une voix très douce a murmuré :
« Que la lumière de l'Esprit-Saint descende sur vous tous, mes enfants. »

Cela m'a fait surtout comprendre que le rôle de la Vierge Immaculée, partant surtout de Fatima, a été de préparer tous ses enfants à la rencontre avec le Christ ressuscité et glorieux, dans la lumière et la vérité de l'Esprit-Saint.
Merci, Marie.
Amen !


Epiphanie de Notre Seigneur, 6 janvier 2000

Mon cœur est habité par une scène très douce : la maison de Nazareth !
Une maison toute simple, dépouillée, nette...
Une jeune fille est en train de tisser, devant un grand métier (image du verso de la couverture du livre).
Elle tisse et... écoute... comme attentive à capter la voix de Quelqu'un... venant d'un pays de rêve.
Marie est cette jeune fille qui, doucement, parle à mon cœur :
« Votre temps est semblable au temps où, moi, je vivais sur la terre.
Les prophéties annonçaient le Sauveur et nous autres, jeunes filles, nous étions toujours à l'écoute, car nous rêvions toutes d'être la vierge choisie...
La vie, à Nazareth, s'écoulait normalement. Chacun vaquait à ses occupations, mais les yeux tournés vers le ciel.

N'en est-il pas ainsi de ta vie ? Normale, et pourtant toute mystique !
Ce temps est un temps particulier !
C'est le moment de vivre comme moi !
Ce n'est pas le moment de s'agiter !
C'est le moment de travailler et de vivre dans la joie et... dans l'attente ; dans l'attente encore de Lui, le Sauveur ; car Son Œuvre n'est pas encore achevée.
Les yeux au ciel, mes enfants, car au moment où vous vous y attendrez le moins, c'est alors qu'il viendra.
Mais, si vos yeux sont rivés à la terre, aux choses terrestres, comment vous apercevrez-vous de Sa venue ?
En ces derniers temps, les choses de la terre vous perdront si vous n'avez pas le regard tourné vers le ciel et le cœur attentif.

Moi, je travaillais en tendant l'oreille de mon âme et... j'ai entendu la voix de l'ange : "Bienheureuse es-tu..."
Mais, moi, je vous dis, mes enfants : "Bienheureux êtes-vous !
Attendez Jésus !
Soyez "occupés" à L'attendre !
Je vous aime, mes enfants, je vous aime tellement !
Je suis la jeune fille de Nazareth qui, comme vous, attendait !... »

Marie retourne à son rêve de jeune fille et moi, je reviens à ma réalité et j'attends...
Oh ! Cette image, une image de paix et d'espérance, indescriptible !
Ave, ô Maria. Amen !


27 février 2000

Cette matinée de repos, je la passe à la maison.
Après le petit-déjeuner, heureuse de pouvoir prier avec calme et de m'emplir le cœur de la compagnie de mon Seigneur, je m'assieds dans mon fauteuil pour réciter la « Petite couronne d'amour ». Puis, je commence le Rosaire, par les mystères joyeux. Au mystère de la Nativité de Jésus, je m'approche de mon petit Enfant Jésus, je le prends dans mes bras et je reviens m'asseoir dans mon fauteuil. Mais, dès les premiers Ave Maria, la Vierge Marie se présente à mon cœur :
Elle est très jeune, presque une enfant... Sa robe et son voile sont d'une blancheur immaculée, mais d'une trame plutôt pesante, comme d'une petite laine rustique ou du chanvre. Marie est assise à l'orientale, je ne sais pas si c'est sur ses talons ou sur un petit tabouret bas. Elle tient dans ses bras l'Enfant Jésus nouveau-né.
Je contemple, étonnée, Marie, assise là, de cette manière devant moi, à mes pieds, et je suis quelque peu embarrassée :
« Marie, lui dis-je, c'est moi qui devrais être là, à ta place, assise à tes pieds. Peut-être que je devrais m'agenouiller devant ton petit Enfant. »
Mais la Vierge m'arrête par ces mots :
« Non, je suis ici pour te dire que Jésus est très heureux quand tu Le prends dans tes bras, que tu L'embrasses, Le caresses, et Le serres sur ton cœur, pendant le chapelet.
Chaque "Ave Maria" Le console des outrages qu'Il reçoit chaque jour dans Son Corps eucharistique. Merci, ma fille, pour mon Petit Jésus. Merci pour l'amour que tu nourris pour Lui.
Tu sais, mon Enfant est éternel.
Il est mort sur la Croix, mais... Il continue d'être le Tout-Petit qui a besoin des caresses et des baisers légitimes de Sa Maman.
Quand tu L'embrasses, même si c'est un petit Enfant Jésus de plâtre, tu panses réellement Ses plaies. »

«Ô Marie, quel spectacle ravit mes yeux ! »
Ainsi soit-il !
Ave Maria !

Je reprends, la méditation du chapelet, mais au quatrième mystère joyeux, la présentation de Jésus au Temple et la Purification de Marie, la Vierge parle encore à mon cœur :
« C'est dans la pleine obéissance à la Loi que s'ouvrent les portes des cieux.
J'étais vierge et pourtant j'ai obéi ! Je suis restée vierge, car Jésus est Dieu !
Bien qu'il fût Dieu, Son petit Corps était vraiment de chair !
Toutefois, pour faire comprendre Sa divinité, Il n'a eu besoin d'aucune intervention humaine, ni pour Sa conception, ni pour Sa naissance.
Je suis donc restée vierge et n'ai pas eu, physiquement, d'autre enfant. Tout mon être, en effet, tant physique que spirituel, n'a été créé par Dieu le Père, que pour être accessible uniquement à la Très Sainte Trinité.
Mon époux lui-même, saint Joseph, est toujours resté vierge, même si c'était de sa part une coopération volontaire.
Par son adhésion parfaite au Projet divin, il s'est rendu, lui aussi, inaccessible au monde.
Que les sages ne soient pas induits en erreur ; qu'ils ne se perdent pas en vaines discussions... en hypothétiques condescendances.
La vérité est une seule et la voici : Ma virginité, comme te l'a montrée l'Esprit-Saint (image du 7 décembre 1999), existe depuis l'éternité et pour toute l'éternité, comme très pure Pensée du Père créateur.
Mes enfants, parce que vous êtes fils de Dieu, que votre foi soit simple ! Les chicaneries ne mènent pas à la compréhension des mystères.
Cherchez à être mes petits enfants, et non pas de curieux investigateurs de ma mystérieuse maternité.
"Je suis" la Vierge Marie !
"Je suis" l'Épouse perpétuelle de l'Esprit-Saint ! Amen ! Merci, ma fille ! »

Merci à Toi, Marie, ma toute belle Maman ! Ainsi soit-il !


17 juin 2000

Je suis à la maison, en train de prier la Sainte Vierge pour qu'Elle nous guide toujours vers la volonté de Dieu. Une question affleure à mon esprit; une question qui m'est souvent posée et à laquelle il m'est difficile de répondre. J'en parle à notre Maman du ciel :
« Comment discerner la volonté de Dieu ? Bien souvent les gens sont persuadés de suivre le bon chemin et pourtant, à la lumière de l'Esprit-Saint, je vois dans mon cœur qu'il n'en est rien, qu'ils vont même contre les enseignements de Notre Seigneur.
Je vois que, souvent, nous sommes trompés sur le sens du bien et du mal, parce que ce que le monde nous propose est d'une toute autre mesure. Il arrive que des personnes agissent en bonne foi, mais sans savoir que certains choix ne tiennent pas compte du vouloir de Dieu.
Je t'en prie, Marie, Toi la Maîtresse parfaite du discernement de la sainte volonté de Dieu, obtiens-moi, en plus de la lumière de l'Esprit-Saint, les paroles adéquates pour faire comprendre aux autres ce que, par grâce, j'ai intimement compris, mais qu'il m'est parfois difficile d'expliquer.
Je te le demande, ô Mère, à Toi qui ne t'es jamais trompée, comment leur indiquer la voie juste à suivre ? »
Marie me parle au cœur tandis que mes yeux se dilatent sur une image très significative :
Je vois devant moi un carrefour, ou mieux une bifurcation, vu que, d'une seule route, il en part deux parallèles : celle de droite qui monte et celle de gauche qui descend. La route qui monte est une route goudronnée, bien bordée et propre, éclairée par un soleil de midi, haut dans le ciel ; la route qui descend est de terre battue, caillouteuse par endroits, ou défoncée, ou encombrée d'immondices, telle une décharge, et même, par endroits, tout à fait sombre, car elle s'enfonce dans la vallée.
Et voici ce que Marie me dit au cœur :
« Mes enfants, bénissons le Seigneur ! Voyez, comme l'Esprit-Saint le montre à notre élève, ce n'est ni impossible, ni si difficile de discerner la volonté de Dieu.
Ce n'est pas difficile, à condition que vous la cherchiez. Mais regardez, mes enfants, comment se présente votre vie : constamment à un carrefour ! La route qui monte, pénible, fatigante, est celle qui mène à Dieu. Oui, elle est pénible, jamais facile ! Et cependant, elle est toujours claire, parfaitement tracée, illuminée par le soleil de la vérité, même quand tombe la nuit. Vous ne pouvez pas, non, vous ne pouvez pas vous tromper, mes enfants.
La route qui descend est facile, mais périlleuse. On y glisse parfois doucement vers le bas, mais il y fait toujours noir. Il s'y cache toujours des embûches, des saletés... Et remonter la pente ensuite, sans l'aide de Dieu, est impossible. Il y fait noir, rappelez-vous, et l'on ne voit plus rien.
Regarde, ma fille, comme le contraste est grand !
Non, mes enfants, vous ne pouvez pas vous égarer ; sur la route de la volonté de Dieu, on ne trébuche pas ! Elle est là, devant vos yeux, pas à pas ; elle est dure ; il faut la choisir moment par moment. Vous ne pouvez pas vous tromper, mes enfants !
La route sombre, une fois que vous vous y êtes engagés, ne vous permet plus de choisir. Vous y marchez à tâtons et vous glissez dans le noir...
La route qui monte fait naître la joie de la conquête, parce que le terme en est le sommet et le Sommet, c'est Dieu ! La route descendante engendre la mollesse de la facilité, dans l'ennui et le vide de ce noir sans Dieu.
Non, mes enfants, si vous la cherchez, elle n'est pas difficile à trouver : la route montante vient au-devant de vous ; la route descendante disparaît à votre regard.
Mes enfants, n'ayez pas peur ! Moi, votre Mère, je me tiens au carrefour comme un agent de la circulation.
Si vous regardez vers moi, vous ne pourrez pas vous tromper. Merci, ma fille. »

Merci plutôt à Toi, ô Mère ! Maintenant, je sais ce que je dois dire : tournons-nous vers Marie !
Elle nous indiquera la route qui mène à la divine volonté. Ainsi soit-il.


28 janvier 2001

Aujourd'hui, c'est dimanche. Au « Colle Don Bosco », lieu de sa naissance, on célèbre la fête de ce saint, mort le 31 janvier 1888.
J'ai voulu monter à la basilique qui lui est dédiée, pour lui témoigner ma reconnaissance pour la grâce qu'il m'a faite, voilà un an. Le saint, en effet, m'avait assuré de sa protection et de celle de Marie Auxiliatrice, sur cette Œuvre de Dieu.
Et durant toute cette année, j'ai pu toucher du doigt la vérité de cette promesse à divers signes dont il m'a favorisée.
J'arrive donc au « Colle Don Bosco » plongée dans un état d'âme très particulier : le monde surnaturel me semble si proche !... J'ai l'impression que la Vierge Marie, mon ange gardien et Don Bosco lui-même sont là, personnes vivantes, autour de moi.

Au cours de la Messe solennelle, dans cette église pourtant grande, mais toutefois limitée, Jésus m'apparaît, dans Son infinie majesté ! Puis, doucement, aux pieds de Jésus, un autre personnage, plus petit comparativement, mais tout aussi imposant : la Vierge Marie !
A nouveau, Marie se présente, comme à Medjugorje, vêtue d'une robe gris perle.
Je remarque un détail qui m'étonne parce que je ne l'avais jamais vu auparavant : la robe de Marie descend jusqu'à lui couvrir entièrement les pieds.
Instinctivement je m'approche et, avec crainte, je soulève un peu le bas de sa robe... Je découvre alors deux petits pieds, parfaits, presque aussi blancs que la lune, que je recouvre aussitôt... remplie de crainte et de respect.
Oui, ce sont bien les pieds de la Vierge Marie, mais ils sont cachés, qui sait par quel mystère...
Marie, telle une aimable jeune fille, se tient devant Jésus, comme si Elle voulait Le précéder.

Je garde au cœur ce doux mystère, tout en écoutant l'homélie, mais les yeux de mon cœur s'ouvrent tout grands. La voix suave de ma Mère ne tarde pas...
« Ma fille, jusqu'à maintenant, j'ai beaucoup marché, silencieusement, sur les routes du monde, pour préparer la voie à mon Fils Jésus.
Bientôt, je vais me retirer, pour qu'il apparaisse dans toute Sa Gloire. Mon Cœur Immaculé triomphera ! »

Cette annonce n'est pas nouvelle...
Mais elle me paraît si proche maintenant.
Ave Maria. Qu'il en soit ainsi.


25 avril 2001

J'ai pour hôte, chez moi, W., venue offrir à la Vierge son travail de traduction en français de cette brochure.
Je prie pour que tout se passe selon la volonté du Père céleste.
Soudain, apparaît la silhouette, connue et familière, de saint Michel Archange, accompagné de mon fidèle ange gardien.
L'archange saint Michel, de son pied droit, écrase un drap noir qui laisse entrevoir la tête d'une forme cachée sous le drap noir.
Son épée levée est prête à frapper, tandis que son pied appuie si fortement sur cette tête qu'il écrase complètement la forme cachée et la fait disparaître sous la terre. Au même moment, j'entends comme une lamentation sinistre :
« Pas en France, non !... en France, non !... »
Alors je comprends...
Satan est furieux et extrêmement gêné par cette traduction ! Et qui sait par quel obscur stratagème il s'apprêtait à agir, sous ce drap noir. Mais, grâce à saint Michel Archange, l'allié par excellence de l'Immaculée Vierge Marie, et à mon très fidèle ange gardien, il a été maîtrisé.
(Site Internet : http://www.saintmichel-princedesanges.com/)

Merci, Esprit-Saint, qui ne me laisse jamais seule, jamais dépourvue dans cette lutte contre qui voudrait porter préjudice à cette Œuvre, ou même l'arrêter.
Les jours suivants, en effet, les tribulations n'ont pas manqué, mais... Gloire à Dieu, la Vierge triomphera !
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Messages Prophétiques donnés à Angela Racca Empty Re: Messages Prophétiques donnés à Angela Racca

Message par Her Mar 17 Mai - 6:47

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25 janvier 2002

Je participe à la Sainte Messe, dans la cathédrale de S. Sur le côté gauche s'ouvre la splendide chapelle du Très-Saint-Sacrement.
Tout à coup, pour un instant, j'aperçois mon ange gardien agenouillé sur un banc de cette chapelle. Son attitude me paraît d'autant plus étrange qu'en ce moment les Saintes Espèces ne sont pas dans le tabernacle resté ouvert, parce que, dans la cathédrale, on célèbre l'Eucharistie.
Après la Messe, je récite le « petit chapelet d'amour ».
A la deuxième dizaine, tandis que je dis : « Jésus je T'aime, sauve-nous ! », je m'aperçois, intérieurement, que dans la chapelle du Saint-Sacrement, Marie est là : la Vierge triomphante, la Vierge de l'icône au manteau bleu, constellé d'étoiles.
Voilà pourquoi mon ange gardien restait là : pour me préparer.
Et j'entends la voix de Marie :
« Je suis la Vierge triomphante !
Le livre "Le Triomphe de l'Immaculée" envahira la France. Satan sera furibond, mais toi, n'aie pas peur !
Il ne pourra rien contre toi, parce que saint Michel Archange s'interposera entre toi et lui.
Satan n'aura aucun pouvoir sur toi !
Bientôt la terre sera enfermée dans mon manteau !
Ce qui veut dire quelle aura été purifiée par mon Immaculée Conception, unie au Sang de mon Fils.
Je l'offrirai à Jésus, qui la remettra de nouveau au Père.
Alors mon Fils reviendra pour reconstruire le Royaume de Son Père.
C'est cela le triomphe de mon Cœur Immaculé. »

Oui, Marie. Ainsi soit-il !


19 mai 2003

Après la Sainte Messe, je m'arrête pour adorer Jésus exposé sur l'autel.
Il se présente à mon cœur en tenant dans la main une balance avec deux plateaux et je sens intérieurement cette présence comme celle du juste Juge.
Je comprends aussi comment tout homme se trouve devant le Seigneur.
Sur l'un des plateaux de la balance, je vois se poser un bloc métallique, froid et pesant : dans mon cœur, je comprends que cela représente notre péché.
Sur l'autre plateau, je vois beaucoup de roses de couleurs différentes et je comprends qu'elles représentent les vertus. Quand le plateau de la balance pèse plus du côté du péché, avec stupeur, je vois s'avancer silencieusement la Vierge Marie. Elle enlève le bloc métallique et pose à sa place son Cœur Immaculé.
Alors, miraculeusement, les deux plateaux de la balance deviennent égaux.
L'intervention de Marie pour ses pauvres fils, comme Maman qui peut tout auprès de son Fils est évidente et elle m'émeut.
Jésus, tenant toujours la balance, comme s'il était soulagé à notre égard, affirme :
« Tu vois, la Mère secourt toujours avec son Cœur miséricordieux. »
La dernière parole, c'est Elle qui la dit...
Rappelle a tous :
« Je suis Miséricorde et Justice !... Mais Elle, Elle est toute Miséricorde ! »
Jésus sourit...

Oui, c'est l'intercession très particulière et très puissante de la Vierge jusqu'au dernier moment qui nous sauvera !
Oui ! Et Toi, Jésus, Tu l'exauces toujours !


Lundi 8 décembre 2003

Aujourd'hui, journée dédiée à la solennité de l'Immaculée Conception de Marie, une très belle image est donnée :
Je vois la Vierge debout sur le globe terrestre.
Elle étend solennellement ses très belles mains, d'où sortent comme des étincelles et des brillants de lumière descendent sur la terre.
Marie bouge ses mains avec des mouvements circulaires, comme pour rejoindre chaque coin de la terre.
Puis, à ma stupéfaction, je vois arriver un immense aigle avec des ailes splendides déployées. L'Aigle que je perçois intérieurement et clairement comme le symbole du Christ, se saisit du globe terrestre, que la Vierge lui tend, et part vers les hauteurs du ciel, alors que Marie continue a répandre ses brillants autour d'Elle, affirmant avec jubilation :
« Je suis la Promesse !
Jésus est la Conquête et l'Achèvement ! »

Puis, dans l'immense vide resté sous les pieds de la Vierge Marie, lentement, naît une nouvelle terre.
Des jardins de roses multicolores et non seulement, mais des roses aux couleurs jamais vues, remplissent mes yeux intérieurs...
Le paradis est en train de naître !
Alléluia !

Viens vite, Jésus !
Viens vite ravir le monde !
Et toi, Marie, envoie tes brillants qui renouvelleront la terre et la rendront digne de Jésus !
Ainsi soit-il !


Jeudi saint, 8 avril 2004

Un groupe d'amis et de collaborateurs ont offert à mon Enfant Jésus, un nouveau berceau en bois, aux lignes volontairement sobres et pauvres selon les désirs de ce même Enfant Jésus, presque une petite mangeoire, néanmoins rendue précieuse par leur tendresse et par leur amour... Ils ont ajouté également une belle quantité de paille nouvelle et odorante.
Ce matin, après la Sainte Messe, je m'attarde un peu dans l'adoration du Très Saint Sacrement.
Je médite la Passion de Notre Seigneur, et voilà qu'au contraire, mon cœur se remplit de tendresse pour le désir de mes amis de dédier une journée en l'honneur de l'Enfant Jésus, avec la célébration de la Sainte Messe, au cours de laquelle le petit berceau sera bénit avec la paille nouvelle, pour recevoir le petit Roi.
Cette journée sera le 25 avril, fête, pour nous autres Italiens, de la Libération.
Cette date me semble vraiment indiquée pour fêter le vrai grand Libérateur, Celui qui est venu chez nous, Petit, pour nous libérer.
Je suis émue et je prie Jésus :
« Jésus, Notre Seigneur et Dieu, es-Tu content de ce don que nous T'offrirons avec notre pauvreté ? Jésus, je Te prie, accepte cet humble berceau ! »
Et.. joie des joies, après tant de temps de silence, voici la voix si attendue et si aimée de mon Jésus :
« La pauvreté de la grotte de Bethléem, n'a pas dédaigné l'amour !
Et la grotte de Bethléem dans sa pauvreté, fut imprégnée d'amour !
L'amour de Marie et de Joseph !
L'amour des bergers !
L'amour des Mages !

Oui ! J'accueille avec joie ce don d'amour.

Je bénirai ce berceau Moi-même !
Je bénirai chaque brin de l'humble paille qui comblera ce berceau !
Je bénirai chaque cœur, parce que Je suis l'Amour, et l'Amour ne dédaigne jamais l'amour !
Ma fille, chaque petit acte d'amour est un baume pour mon Cœur !

Oui ! Aujourd'hui, justement, commence Ma Passion ; Je te révèle encore mon besoin poignant d'amour.
Cette Passion, Je l'ai supportée et vécue par amour, et aujourd'hui, comme alors, chaque petit battement d'amour me donne réconfort et soulagement.
Merci, ma fille. Dis-leur que ce jour-là, je serai avec vous ! »

Merci, Jésus, merci pour toute personne qui T'aime.
Merci pour les prêtres que tu as mis à mes côtés et qui aiment Ton Œuvre.
Je ne Te louerai jamais suffisamment pour tout cela... »

Après un instant de silence, Jésus reprend :
« Chaque prêtre a été choisi par Moi avec soin.
Moi-même je l'ai préparé.
Tu dis que cette Œuvre ira toujours plus loin, mais tu n'imagines pas encore jusqu'où.
Ne crains rien ! J'ai tout préparé Moi-même ! »
Merci, Jésus ! Ainsi en sera-t-il ! Hosanna, hosanna à notre Roi !

Je restai encore en adoration, pleine de paix pour ce que je venais de recevoir, quand à l'improviste, se présenta à moi une image connue et si chère : la Vierge de Lourdes, la tunique candide, la ceinture bleue, les mains tournées vers le monde...
Marie, après un instant, parle à mon cœur :
« J'ai dit un jour a Bernadette : "Je suis l'Immaculée Conception !"
et Bernadette eut la sagesse des docteurs de l'Eglise.
Par mon Immaculée Conception, le sein de chaque femme, au temps établi par le Père céleste, reviendra, par la purification, à être, comme celui de ma Très Sainte Mère Anne, capable de concevoir des créatures nouvelles.
Je suis les Prémices de ces nouvelles créatures : conçue sans péché originel, comme c'était à l'Origine.
La pensée du Père céleste n'avait pas conçu le péché originel, et n'avait donc pas conçu des créatures malades.
Je suis le modèle, encore unique, de toute créature sortie de la pensée de Dieu, avant la rébellion ! »

Merci, Marie !
Comme ta révélation est consolante !
Pas nouvelle, mais pourtant si oubliée.
C'est pourtant ce futur-là qu'il faut espérer, le futur qui nous attend dans la Gloire de ton Fils Jésus !
Ainsi soit-il ! Ave Maria !



Jésus à Angela
J’ai soif... de votre amour !
=> STELLA MARIS 395


Angela entendait depuis quelque temps ce cri silencieux de Jésus : «J’ai soif !» quand Jésus parla à son coeur :
« Petite, il est temps que l’humanité me donne son amour, parce que l’Amour souffre. L’homme peut réciter beaucoup de prières, il peut chanter et louer, il peut participer à toutes les célébrations religieuses, il peut aussi recevoir les sacrements et il peut ne pas me donner son amour.
Je dirai que moi, l’Amour, je demande l’amour, parce que donner l’amour requiert la conscience. On ne peut donner de l’amour sans la conscience, parce que l’amour même est dans la volonté de donner de l’amour.
Je dirai qu’aucun homme ne peut mesurer sa capacité d’aimer l’Amour, parce que c’est seulement l’Amour qui est la mesure de l’amour. Mais comme la balance pèse la plus petite unité de mesure, ainsi, l’Amour mesure chaque plus petite palpitation d’amour.
J’ai besoin moi, l’Amour, de l’amour de l’homme !
Comme l’offrande de la veuve est passée à travers l’histoire des siècles, parce que c’était tout ce qu’elle avait, ainsi, le plus pauvre de vos amours sera élevé avec moi dans la gloire, comme l’offrande la plus agréable au Père, parce que seulement l’amour sauve, et l’homme sera sauvé par l’Amour, à travers son amour.
Quand l’homme rencontrera l’Amour, l’Amour ne lui demandera pas combien de prières il a faites, à combien de saintes messes il a participé, combien de groupes de prière il a fréquentés, mais combien il a aimé. Parce que l’amour, plus il est misérable, et plus il m’est donné, plus il est offrande de votre pauvreté que moi, l’Amour infini, je peux combler.
C’est seulement en me donnant l’amour, que vous me donnez votre coeur, tel qu’il est, pour que moi, l’Amour, je puisse l’unir au mien.
Mes petits enfants, donnez-moi de l’amour, sans crainte, parce que je désire vous aimer comme vous êtes.
Aime-moi comme tu es, mon enfant ! Si tu attends de savoir aimer, tu n’aimeras jamais, parce que tu n’auras pas su apprendre de l’Amour.
J’ai soif, mes fils, de votre pauvreté, parce que c’est uniquement en moi que se fait la richesse.
J’ai soif, mes enfants, de votre petitesse, parce que c’est seulement en moi que s’opère la grandeur.
J’ai soif, mes enfants, de votre souffrance, parce qu’en moi elle devient offrande.
J’ai soif, mes enfants, de votre amour, parce qu’en moi il se fait rédemption.
N’attendez pas d’être grand, d’être guéri, libéré, sain de corps et d’esprit, pour me donner votre amour, parce que sans votre amour, je ne peux pas vous guérir, vous libérer, vous rendre sain.
Moi, Jésus, l’Amour, je vous aime !»

Je suis la Résurrection et la Vie, p. 310-311



Jésus à Angela : « Je suis la Résurrection et la Vie »

Le petit chapelet d’Amour, rouge et or, fait des merveilles

=> STELLA MARIS 398


Voici quelques extraits du journal d’Angela, explicitant le sens et la grâce particulière que Jésus donne au petit chapelet d’Amour rouge et or.

Le 25 novembre 2001

Fête du Christ Roi de l’Univers, Angela, dans son action de grâce après la communion, remercie le Seigneur :
« Je Le prie de bénir d’une manière spéciale toutes les personnes qui, à partir de maintenant, prieront la Petite Couronne de l’Amour avec le nouveau Chapelet de cristal rouge et or, comme Lui-même l’a désiré.
Ayant eu la joie d’offrir le premier Chapelet au Saint-Père, je crois que sa Bénédiction fera de ce Chapelet un signe efficace de l’Amour de Jésus, du fait que les grains rouges représentent, comme Il l’a voulu, Son Sang versé pour nous.
Soudain, j’entends la Voix de Jésus, suave et pleine d’autorité en même temps :
« Ce Chapelet ira d’une manière particulière aux malades !»
Jésus a répété plusieurs fois cette affirmation dont je ne comprends pas la vraie signification, et je crains de me tromper.
Mon coeur bat très fort... mais je ne veux pas penser à des choses trop grandes pour moi.
En attendant, je garde dans mon coeur cette promesse.»
Prudente, Angela attend que se vérifie la bonne nouvelle qu’elle vient de recevoir.

Le jeudi 10 janvier 2002

Les Paroles de Jésus : «Ce Chapelet ira d’une manière particulière aux malades !» sont restées dans mon coeur depuis le 25 novembre 2001. Mais aujourd’hui, on me parle d’une personne très gravement atteinte, et je ressens soudain le devoir de dévoiler le secret.
J’envoie un Chapelet à F., l’invitant à le réciter et à faire un acte de foi. Je ne sais pas exactement ce qu’entendait Jésus, mais je sens qu’un acte de foi est nécessaire.
Quelques jours après, j’apprends que des faits extraordinaires, surtout spirituels, sont arrivés après que F. avec sa femme R. ont récité comme chaque soir, mais pour la première fois avec le Chapelet rouge, la Petite Couronne de l’Amour. Je suis émue et stupéfaite !
Merci, notre Amour Infini !»

Le 5 juillet 2002

Angela est en vacances et, épuisée, elle décide de se reposer un peu dans l’après-midi :
«Je parle à Jésus de mon état physique et spirituel que je Lui offre, afin que dans Sa Bonté cela puisse servir à quelque chose.
Soudain, je sens Sa Présence proche et claire, et une certitude surgit dans mon coeur. Alors je dis à Jésus :
«Oui, je suis certaine que Tu me regardes, que Tu vois ce que je ne vois pas et que Tu es en train de faire quelque chose de grand ! Jésus, je suis Ta petite... » Ceci dit, une grande paix m’envahit et je m’assoupis. Je ne sais pas combien de temps passe, quand le téléphone sonne...
Je reçois alors la nouvelle d’une amélioration soudaine et extraordinaire de L., un petit enfant de seulement trois ans, affligé par une maladie si douloureuse, qu’elle l’a immobilisé depuis 40 jours sur son petit lit d’hôpital.
Une amie avait donné à sa maman la Petite Couronne d’Amour. Et elle l’avait priée avec foi, appuyant sur le coeur de L. le Chapelet rouge et or, en un acte de confiance et d’abandon à l’amour de Dieu.
La fièvre, ce jour-là, descendit soudainement. Les jours suivants, l’enfant s’est levé, recommençant tout doucement à manger normalement et à jouer. La chimiothérapie ne produisait plus les effets collatéraux pesants, qui, précédemment, avaient affligé le petit L...
Alors, je comprends !
Oui, Jésus, Tu étais en train d’opérer quelque chose de grand !
O mon Jésus, ce Chapelet est un autre des signes de Ton Amour et de Ta Miséricorde Infinie !
Gloire à Toi, notre Seigneur, riche de Miséricorde et de Grâces !»




La Croix Glorieuse

Mystère pascal pour aujourd’hui

=> STELLA MARIS 402


Jésus a fait d’Angela un témoin de sa Croix Glorieuse. Elle nous entraîne à entrer en profondeur dans l’aujourd’hui du mystère de Pâques et nous dévoile le sens de cette «icône» de la Croix Glorieuse que Jésus a voulue pour orner la couverture de son livre «Je Suis la Résurrection et la Vie». Elle en reprend les étapes, et nous livre le message que Jésus lui a donné à Pâques 2000.

Comme on peut le comprendre de l’interview publiée dans Stella Maris(1), la Très Sainte Trinité a beaucoup fait dans ma pauvre âme, encore mal dégrossie, avant de me parler de la mission que le Père Céleste, dans Sa bonté, avait choisi depuis toujours de me confier. Même après ma rencontre personnelle avec Jésus, ma prière restait assez pauvre et sommaire, comme elle l’est encore aujourd’hui. Ne sachant dire à Jésus plus que je L’aimais, souvent je me taisais devant Lui restant simplement en adoration. Après la Sainte Messe, je contemplais pendant des heures le magnifique Crucifix de l’église de Saint-F., qui par Volonté de Dieu, est toujours plus «mon église».
Quand je risquais d’être écrasée par la souffrance, je cherchais le Crucifix. Souvent et mystérieusement, les rayons d’or qui entourent la Croix fascinaient mon coeur. Alors, j’exultais : «La Croix est Lumière ! La Croix est Gloire !»


Ce n’était certes pas une affirmation théologique, vu que je ne savais rien des Ecritures ; c’était simplement un mouvement de l’Esprit-Saint en moi ! Ce Crucifix est certainement un chef-d’oeuvre d’une grande beauté artistique (ci-contre).
Cependant, cette croix me fascinait, non pas tant par son art, mais par quelque chose d’indéfinissable qui pénétrait jusqu’au plus profond de mon coeur. Restant en contemplation longuement devant Lui, souvent il m’arrivait de perdre les contours de la Croix et de Jésus Lui-même, qui était pourtant d’une grande beauté, parce que ce qui occupait totalement mon esprit était uniquement les rayons de lumière autour de la Croix.


Sans que je sache encore que cela venait par don surnaturel, quelquefois mes yeux s’ouvraient tellement qu’il arrivait qu’une Lumière très pure, non plus matérielle, prenne la place de ces mêmes rayons dorés autour de la Croix. Tout en moi était uniquement Lumière et j’en restais extasiée ! Mais ensuite, tout étonnée, j’en sortais en me frottant les yeux. L’Esprit-Saint était en train de me préparer; Jésus voulait me parler, au-delà de Son Sacrifice, de la Gloire de Sa Croix. Le Ressuscité voulait me former pour qu’un jour je devienne Apôtre de Sa Croix Glorieuse. Mais je ne le savais pas encore.

Je vis une Croix Glorieuse d’une beauté inexprimable

Le 10 décembre 1997, j’étais en train de méditer sur les apparitions extraordinaires de la Vierge de Medjugorje et réfléchissais sur le signe annoncé par la Reine de la Paix quand mes yeux intérieurs s’ouvrirent sur une extraordinaire image : Je vis une Croix Glorieuse (c’est ainsi que je la définissais spontanément), d’une beauté et d’une lumière inexprimables, d’un feu vif qui ne s’éteignait pas. Je vis ensuite qu’elle était sur un mont. Je m’approchai et je vis qu’elle était de lumière très pure (voilà pourquoi elle ne s’éteignait pas) et tout naturellement, j’y entrai, m’avançai et m’arrêtai à l’intérieur. Je crois que je ne serais plus retournée en arrière ! Cependant, je percevais que d’autres personnes avaient peur de s’y accoster et revenaient en arrière. Je dis à Jésus : «Beaucoup ont peur, mais quand ils verront Ton Visage, beaucoup seront illuminés : même ceux de la dernière heure.» Oh, quelle Béatitude ! Aucune parole ne pourra suffisamment décrire ce qui est indescriptible !
Le 17 janvier 1998, pendant la Sainte Messe, ayant à peine reçu Jésus-Hostie, je levai les yeux vers le très beau Crucifix de l’autel. En un instant, comme si mes yeux s’ouvraient et que mon coeur se dilatait, je vis intérieurement les plaies ouvertes de Jésus. Il en sortait comme du feu, mélangé à des braises incandescentes, qui descendaient pour frapper les coeurs des hommes. Ces braises, maintenant que j’écris, me deviennent plus significatives : Elles sont la «chair» de Dieu qui se donne au monde avec son Amour (le feu) !
Puis, toute la Croix et l’autel s’enflammèrent d’une Lumière extraordinaire et je me retrouvais à l’intérieur de cette Lumière. Je n’essaie même pas de décrire ce que j’ai éprouvé, je ne trouve pas les paroles ! Amen !

La Croix est Glorieuse, ce n’est plus la Croix, mais la béatitude ; c’est le Paradis !

Le 15 février 1998, un dimanche, je voyageais en train, récitant le Saint Rosaire : une grande angoisse m’unit à Jésus que je vis sur le Calvaire, chargé de la Croix. Me tournant vers Lui, je Lui dis : «Que puis-je faire pour Toi, dis-moi, mon Seigneur ?»
«Ma petite, essuie Mon Visage par ton amour et j’imprimerai sur ton coeur Mon Regard Miséricordieux pour l’humanité. Sois ma Véronique encore !»
Oh, que c’était déchirant de voir Jésus de la sorte ! Je continuai à prier et, récitant les mystères douloureux, spirituellement, je m’agenouillai sous la Croix. Soudain, la Croix devint lumineuse, puis grandit, toujours plus, jusqu’à ce qu’elle m’enveloppe. Je sentis une paix incroyable. La Croix est Glorieuse ! Je dirais, ce n’est plus la Croix, mais la béatitude : c’est le Paradis !
Oh, mon Seigneur, qui continue à souffrir pour nous, pour nous donner Ta Gloire, fais que tous les hommes le comprennent.
Je commençai à comprendre que je serais impliquée directement dans ce Projet de Salut. Je priai Jésus :
«Toi qui enveloppes ta petite fourmi dans la lumière de cette Croix qui bientôt enveloppera la terre, Jésus auquel les hommes ont refusé d’obéir pour réaliser un grand Projet en Ton Nom, Toi qui bien que refusé, ne te fatigues pas de nous, fais que l’humanité ne refuse pas une fois encore Ta Croix Glorieuse qui, par Ta Miséricorde incroyable, veut attirer tout à Elle ! En Elle seulement est le Salut ! Viens vite, Jésus !» (Il y a quelque temps, une amie m’a parlé de D., mais je commence seulement maintenant à comprendre que l’Esprit-Saint me donne connaissance de cette même Croix Glorieuse qui n’a pas été accueillie là.)
Jésus, à travers ces images et bien d’autres nombreuses images, que j’écrivais régulièrement dans les cahiers et que je soumettais au discernement de mon Père Spirituel, m’unissait toujours plus à Son Projet. Et maintenant, Il m’invite à recueillir tout cela dans un livre dont Il me montra avec clarté la couverture.
J’écrivais le 13 mars 1998 : Depuis quelques jours, l’Esprit-Saint montre à mon coeur des images se rapportant au cahier. Comme un puzzle, Jésus me montre la couverture et lentement, avec des images toujours plus précises, Il m’instruit sur le sens du message fondamental qu’Il veut donner au monde. Il est extraordinairement beau ! Je suis émue et je me rends toujours plus compte que l’Auteur de tout cela est et doit rester uniquement l’Esprit-Saint.
Oh, la Lumière ! La Lumière de cette Croix est extraordinaire ! Où trouverai-je quelque chose de semblable sur la terre ? Comment pourrai-je la réaliser ? Comment ferai-je pour la communiquer ? Guide-moi, Toi Jésus ! Amen !

Toujours plus nettement, se détache une Croix immense, Glorieuse

Le 5 avril de la même année, je vois dans mon coeur l’image d’un cercle autour d’une grande Croix, composée de tant de personnes, certaines connues et d’autres inconnues. C’est comme une grande chaîne, parce que tous, nous nous tenons par la main, autour de cette Croix apparemment commune. Dans mon coeur, je reçois ce message :
«Vite, tous ceux qui ont reçu la charge et la mission d’annoncer la Croix Glorieuse, que Jésus Lui-même hissera, seront réunis (je crois comprendre) à D.!»
Je perçois clairement une Promesse ! Ainsi soit-il !
Puis, le 22 avril 1998, mon coeur reçoit une révélation plus grande : l’Universalité de la Croix Glorieuse, qui renferme la bienheureuse espérance qui conclu l’évangile (Ap 22,20) : «Amen, viens Seigneur Jésus !»
Pendant la Sainte Messe, l’Esprit me donne cette image très vive et profondément prophétique :
Je vois dans mon coeur une colline sur laquelle est érigée une Croix avec Jésus mort. Le ciel est ténébreux, des éclairs et des coups de tonnerre qui font peur se déchaînent sur cette colline. Puis l’Esprit me porte pour observer la particularité de cette Croix : de toutes les parties où on l’observe, elle présente toujours le corps de Jésus. C’est-à-dire qu’on ne la voit jamais de côté ou en arrière, mais toujours de face. C’est comme si Jésus voulait rendre vivant le témoignage de Sa mort pour nous, simultanément au nord, au sud, à l’est, à l’ouest. C’est comme si depuis la Croix du Calvaire, Jésus voulait, avec Son Sacrifice, embrasser le monde entier dans une unique étreinte d’amour universel (Il n’est pas facile d’expliquer tout cela).
Ensuite, lentement, c’est comme si un feu vivant, une lumière, prenait naissance à la Croix et enflammait cette colline. C’est comme si tout reflétait cette lumière.
Puis, toujours plus clairement, se détache une Croix immense, Glorieuse. Jésus n’est plus sur la Croix.
Lui-même, Jésus est la Croix !
J’oserais dire : la Croix est une Personne, c’est Lui vivant.
Et cette Croix a les mêmes caractéristiques: on peut la voir en même temps au nord, au sud, à l’est, à l’ouest.
La Croix a les bras étendus partout où on la voit.
C’est quelque chose de mystérieux et de miraculeux !

Notes:
1. Cf. Stella Maris n° 395 à 398.
2. Cf. photo page 8
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Message par Her Mar 17 Mai - 6:49

http://www.temoins-amour-esperance.org/Francais/Messages_fichiers/Messages_fr-Angela_4.htm

L’humanité monte vers la Croix ; maintenant, c’est l’exode vers la Croix Glorieuse

Puis je vois tout autour de la colline, tant de petites rues disposées en rayons, partant de la Croix. Je ne peux pas voir la base de la colline parce qu’il y a l’obscurité ; mais au fur et à mesure que l’on monte vers la Croix, la lumière se fait plus intense. Alors je vois l’humanité monter vers la Croix, qui plus difficilement, qui plus rapidement.
Et je pense : « C’est l’exode ! Comme un temps vers la Terre Promise, maintenant c’est vers la Croix Glorieuse, promesse et anticipation de Son retour glorieux.»(3)
Du plus profond de mon coeur vient un chant : «Oui ! Le Seigneur viendra et chacun le verra ! Dans la Gloire il viendra ! Ciel et Terre Nouveaux, Il fera !»
Après cette image, Son appel et ma petitesse devant la Gloire de mon Seigneur se fait toujours plus clair en moi. Mon pauvre «oui» se fait toujours plus conscient ! Oui, je veux être, bien qu’indigne et inadéquat, simple instrument pour porter la Lumière de Jésus Ressuscité à qui reste encore dans les ténèbres. Rencontrer cette Lumière veut dire ne plus avoir peur ! Et être sauvé ! Oui, mon Seigneur ! Que Ta Volonté soit faite ! Me voici !
J’écris le 16 mai : «Hier, chez le peintre, j’ai vu l’ébauche de la couverture et je suis restée bouche bée ! Toi seul Jésus pouvais penser un tel message : Espérance et Amour à toute l’humanité, et Lumière ! Oh ! Cette Lumière, cette Croix de Très Pure Lumière !
Oh, mon Jésus, Toi seul peux opérer en moi pour une telle oeuvre : moi, je ne suis rien!
Oh, mon Seigneur, ma Croix Glorieuse ! Devant cette oeuvre qui est la Tienne, je pourrai adorer Ta Croix avec tous ceux qui veulent s’unir à moi pour T’attendre ! Oh oui, viens vite Jésus !»

Dans la Croix Glorieuse repose l’Espérance des Cieux nouveaux et de la Terre nouvelle

Jésus avait exprimé le désir que cette Image, qui constituera la couverture du livre «Je suis la Résurrection et la Vie», soit prête pour la Pentecôte, et le 23 mai 1998, le peintre m’a consigné les deux aquarelles. On peut dire qu’en elles est véritablement contenue toute la substance du livre. Il suffisait d’un regard à cette Image pour être entièrement absorbé par la pensée de Jésus, de Son Amour, de Sa Miséricorde sans limite : c’est en elle qu’est l’espérance pour moi et pour toute l’humanité des «Cieux Nouveaux et d’une Terre Nouvelle» dans le Christ, Lumière du monde !
Emue, je me rends à la Sainte Messe et demande à Jésus de consacrer ces tableaux afin qu’ils deviennent des instruments de conversion et de salut pour tous ceux qui les connaîtront, et soudain, voici Jésus sur l’autel ! Il tient entre les mains le tableau de la Croix Glorieuse, le lève vers le Ciel et prie ainsi le Père :
«Père Saint, en Mon Nom donne vie à cette Croix afin que se réalise dans Ta Volonté tout ce que cette petite fille Te demandera en Mon Nom et pour la Gloire de Ma Croix !»
Je ne vois plus rien, sinon Lumière ! Je suis poussée à lever les yeux au Ciel et je vois le tableau de la Croix Glorieuse aux pieds de la Très Sainte Trinité... et je le vois redescendre de nouveau sur la terre. Une multitude de personnes est en silence profond devant cette «icône» qui paraît véritablement vivante. Du visage de Jésus sort comme une mélodie : «Venez vers Moi !» Et chaque personne, chaque visage est transformé dans le visage de Jésus.
A ce moment, je ne savais pas comment tout cela pouvait se réaliser, mais je sais aujourd’hui que c’est en train de se réaliser, parce que beaucoup de personnes dans le monde entier ont rencontré ce Visage ! Durant la Pentecôte de la même année, comme Jésus l’a voulu, les premières épreuves du premier volume, avec cette couverture, comme on la connaît maintenant, sont consignées aux Prêtres et à d’autres personnes choisies par Jésus. Je ne savais pas que c’était seulement le début : Jésus demandera après peu de temps de réaliser beaucoup de cartes postales, afin que Son Image puisse rejoindre rapidement les confins de la Terre. Jésus continue à nous instruire de Son Amour, à nous conduire vers Sa Gloire, demandant humblement de L’attendre avec foi. Avec cette Image, Il veut nous préparer à notre rencontre avec Lui. Il désire qu’elle entre dans le coeur de tous les hommes, afin qu’ils soient préparés à L’accueillir un jour.
Jésus, dans Sa Miséricorde infinie, nous prépare à savoir le reconnaître Ressuscité et Vivant au milieu de nous dans Sa Gloire, et à Le choisir, pour l’Eternité !

Angela

Notes:
3. Page 258 du livre «Je Suis la Résurrection et la Vie».

Je suis devant les sépulcres de bien des coeurs, et Je frappe

Voilà ce que Jésus a communiqué pendant les fêtes de Pâques de l’an 2000 : Je suis dans l’église pour participer à la Veillée Pascale annonçant la Résurrection du Seigneur. Après la bénédiction du feu et du Cierge Pascal, j’entends proclamer les lectures qui regardent la libération du peuple hébreu de l’esclavage d’Egypte et le passage miraculeux de la Mer Rouge... et je me secoue un instant de mon intériorité pour entendre la Parole de Dieu.
Je revois alors dans mon coeur la pierre tombale roulée, et, immédiatement, je suis aveuglée par une Lumière dorée provenant du Sépulcre ouvert et vide. Pendant un instant, mon esprit exulte, mais seulement pour un instant. Ensuite, sans comprendre, je vois la pierre tombale retourner en arrière, pour refermer encore une fois dans le Sépulcre, cette Lumière extraordinaire. Oh Seigneur, que m’arrive-t-il ?
Le dimanche de Pâques, Jésus parle dans mon coeur :
«Mon enfant, tu partages avec Moi Ma souffrance dans les siècles. Pour beaucoup, beaucoup trop, au cours des siècles, depuis ces mêmes hébreux, témoins des faits, ce Sépulcre s’est refermé, exactement comme leurs coeurs devant la Vérité.
Beaucoup d’hommes ont préféré refermer la Lumière avec la pierre tombale, cette même Lumière qui, cette nuit, a inondé tes yeux intérieurs. Beaucoup ont préféré croire seulement à cette Croix noire sur le Calvaire, signe de Ma Mort. Mort-Martyre, comme beaucoup d’autres prophètes, mais toujours mort.
Beaucoup ont préféré, parce que moins astreignant, rappeler un mort que marcher chaque jour avec le Dieu Vivant. C’est plus facile d’obéir à un maître qui ne parle plus, qu’à un ami qui chaque jour, avec amour, te corrige et te guide.
Beaucoup ont préféré fuir l’exigence de l’Amour éternel, de l’Amour qui est Lumière sur leurs pas. Beaucoup ont préféré suffoquer la Vie, roulant encore la pierre de la mort sur la Vérité. Mon enfant, tu comprends maintenant pourquoi Je désire que Ma Croix Glorieuse envahisse le monde ? Bien des yeux doivent s’habituer à considérer la Lumière de la Foi en Dieu.
Beaucoup de coeurs doivent s’interroger sur Ma Résurrection, maintenant, après 2000 ans. Je veux donner un temps à cette image de la Croix Glorieuse, un temps semblable au temps de Mon enseignement en Israël, pour être connue, accueillie et attendue. Parce qu’en Elle il y a le Salut !»
Plus tard Jésus continue :
«Depuis ce jour, chaque jour, à tout moment, Je suis devant les sépulcres de bien des coeurs, et Je frappe.
Depuis ce jour, Je continue à mourir mystiquement, mais réellement, dans chacune de Mes Saintes Messes, sur tous les autels de la terre.
Depuis ce jour, chaque jour et chaque nuit, J’attends, enfermé dans les tabernacles, que Mes fils me visitent, parce que beaucoup de chrétiens, eux non plus, ne croient pas que Je suis Vivant. Trop longtemps, la Lumière a été enfermée dans les sépulcres du monde. Le temps arrive, et il est arrivé, le temps de la Révélation finale: non plus par l’Incarnation dans le sein d’une Femme, mais dans la puissance de Ma Divinité.
Pâques !
Pâques, dans l’histoire a toujours signifié un nouvel événement, sans pourtant jamais en changer la signification.
Désormais, la Pâque aura un nouveau visage : le visage de la Victoire !
Même dans les sépulcres de vos coeurs, de tous les coeurs, ils verront Ma Lumière !»
Je ne sais alors dire une autre prière que : «Viens vite, Jésus, dans ta divine Gloire !» Amen !

Angela

Pour comprendre cette image

Le gouffre et les ténèbres :
Le monde, depuis toujours, et aujourd’hui plus que jamais, est plongé dans les ténèbres. Satan a provoqué une grande déchirure dans l’humanité et dans l’Eglise elle-même. L’homme vit une schizophrénie spirituelle épouvantable : il est divisé en lui-même.

La Croix Glorieuse :
Cependant le projet de Dieu ne s’arrête pas. Jésus, dans la plénitude des temps, prépare alors Son retour dans la gloire, parce que dans Sa miséricorde infinie, Il ne s’est pas arrêté d’aimer l’homme.
Jésus annonce Sa Croix Glorieuse comme prélude et signe de Son retour glorieux. Cette Croix de lumière porte à la lumière !

Le cercle : L’Eucharistie
Le Christ est ressuscité pour rester avec nous tous les jours mais, pour beaucoup de personnes, Il reste seulement du pain.

L’humanité :
Là où il y avait la déchirure, cette Croix ouvre un passage. Il naît précisément là, dans le gouffre, où l’humanité est tombée davantage dans le péché, et c’est là que l’homme trouve, s’il le veut, la porte du salut.
Remontant la Croix, l’homme peut revenir à Jésus. La Croix Glorieuse a le visage de Jésus qui recrée une terre nouvelle ! L’humanité aura Son Visage.
Dans le chaos spirituel dans lequel la terre est immergée (à droite du visage), l’humanité, symbolisée par les poissons de la pêche miraculeuse, réunis dans le filet du Christ (à gauche du visage), se recrée dans le Christ, et se rénove dans l’harmonie initiale.
Cette terre est le symbole de l’Eucharistie, car elle contient le visage de Jésus. Ce visage de lumière qui est en même temps profondément humain, élève en soi toute l’humanité rachetée. Ce visage est uni intimement à la Croix Glorieuse qui fait la séparation entre les ténèbres et la lumière.
La Parole de Dieu, écrite sur les trois bras de la Croix comme pour l’embrasser, est Parole d’Evangile !
Le message principal est d’une très grande clarté : seul celui qui choisira la Croix de lumière entrera dans la lumière et sera pris par la lumière qui est le Christ Jésus !

La Croix :
Jésus est venu, par son sacrifice, dans le monde pour apporter le salut, mais Il n’a pas été reçu.

L’arc-en-ciel :
La Vierge Marie est l’Arc-en-ciel qui unit le ciel et la terre.
La Croix Glorieuse est un message d’espérance, d’amour, de joie ! C’est la certitude de l’éternité !




Angela – le Triomphe de l’Immaculée

Fais entendre la voix de Ma Mère !

=> STELLA MARIS 407


A l’occasion de la publication du livre «Le Triomphe de l’Immaculée», nous avons demandé à Angela de présenter ce livre qui regroupe des visions et des messages sur le mystère de Marie.

Au mois de juin de l’année jubilaire 2000, Jésus a ainsi parlé dans mon cœur :
«Ma petite, fais résonner la voix de Ma Mère ! Recueille, en un petit volume, tout ce que Ma Mère t’a confié pour le monde. Seulement ce qu’Elle t’a dit ! Fais retentir la voix de Ma Mère jusqu’aux extrémités de la terre.»
Mes yeux intérieurs sont immédiatement remplis de ce nouveau livre que Jésus lui-même désire pour se faire annoncer par les paroles douces et sages de Sa Mère.
Deux images splendides de la Vierge, que j’avais reçues précédemment, sont représentées sur la couverture.
Ce qui me frappe profondément, c’est l’espèce de complicité qui lie Jésus et Marie. Marie dit un jour à Cana de Galilée, mais Elle le dit pour tous les hommes en tout temps :
«Ecoutez mon fils ! Faites tout ce qu’Il vous dira, Lui.»
Et Jésus nous dit à son tour aujourd’hui :
«Ecoutez Ma Mère; faites entendre Sa voix au loin, jusqu’aux confins de la terre !»
Elle est très belle, cette sainte complicité !
La Mère et le Fils s’exaltent l’un l’autre !
Et Marie parle pour nous, petits enfants qui avons besoin plus que jamais des soins d’une Maman très Sainte, pour ne pas nous éloigner de son Fils Jésus : le Sauveur de l’Humanité ! Le 8 mars 1998, en Italie, jour de la «fête de la femme» qui ne revendique pas toujours une juste liberté, Marie, la vraie Femme, l’unique modèle de la femme vraiment libre, nous avertissait :
«Venez à moi, ô hommes fatigués et las de lutter contre le pouvoir des ténèbres ; je vous ferai reposer pour toujours. Le serpent ne pourra plus vous tenter.
(Et Elle me montre au même moment la tête de satan écrasée sous son pied.)
Sa queue ne sèmera plus la zizanie. Abritez-vous sous mon manteau. L’échafaudage (de Satan) qui soutient le monde va bientôt s’écrouler. Venez vite ! Réfugiez-vous sous mon manteau, vous tous, les consacrés à mon Cœur Immaculé. Ses jours sont comptés. L’ennemi n’a déjà plus de pouvoir sur vous ! Mais toi, vite ! Ecris tout cela. Maintenant ! Tout de suite !»
Merci Marie, notre refuge sûr !
Puis, peu après, Marie annonce :
«Mon Cœur de Maman triomphera !»
Oui, Très Sainte Vierge Marie, ton Cœur de Maman n’aura de paix qu’à la fin de ces temps. Car ta souffrance de Mère ne s’est pas achevée là, sous la Croix du Golgotha. Au contraire ! Ta souffrance est allée peut-être grandissante de siècle en siècle, à cause de notre dureté de cœur envers notre Sauveur, ton Fils Jésus ! Ton Cœur de Maman triomphera quand tu auras écrasé la tête de l’antique Adversaire et que l’homme, finalement, sera capable d’accueillir et d’aimer son vrai Roi. Oui, Marie, ta joie de Maman, alors, sera sans fin ! Merci, Vierge Sainte.
Et ensuite, plusieurs fois, elle invite :
«Ma petite fille, à moi et à mon Jésus, enferme-toi dans mon Cœur Immaculé ; l’heure devient grave ! Ne te sépare jamais de moi. Seulement ainsi tu n’auras rien à craindre. Dis-le au monde: seul celui qui sera enfermé dans mon Cœur Immaculé résistera, même quand la tempête fera rage.»
«Bientôt, tout cela cessera ! Les puissances de l’enfer n’existeront plus sur la terre ! Mon sang, uni à celui de mon Fils, aura rénové la terre : elle sera toute belle et toute pure. Alors, mon Fils reviendra stipuler et resserrer la nouvelle Alliance avec Son peuple. Les puissances de l’enfer ne prévaudront plus jamais. Et l’humanité, rachetée par le sang de mon Fils, habitera la terre pour toujours.»
«Ma petite et petite de mon Jésus, dis au monde de chanter, de jubiler pour ce monde nouveau que vous ne connaissez pas encore !».
«Mon Cœur bientôt triomphera et, avec moi, triomphera la souche de David.»
«Je suis la nouvelle Eve ! Celle qui ramènera la destinée de la femme à sa dignité originelle. Bientôt va s’achever l’ère des descendants d’Eve !
Bientôt va commencer l’ère des descendants de Marie !
Je suis l’Immaculée Conception ! L’aînée de beaucoup de sœurs !»
Beaucoup de très belles paroles nous ont été données par l’Immaculée sur ce sujet, paroles de réconfort pour ses pauvres fils, paroles qui invitent à la confiance et à l’espérance, paroles qui conduisent sur le chemin assuré de Son Fils Jésus, paroles prophétiques pour une nouvelle humanité.
Le 20 Août 2003, à cinq heures du matin, un matin torride, Marie, fraîche aurore, affirme :
«Je suis la Reine du Ciel et de la terre…
Vous, vous êtes tous renfermés dans mon manteau…
J’achèverai l’œuvre que j’ai commencée avec mon Fils Jésus…
Mon Cœur Immaculé triomphera !»
Puis le 18 septembre 2003, à Paris, dans la Chapelle Miraculeuse de la rue du Bac, la Vierge me rassure en un moment de grande aridité :
«Ne crains pas, Jésus veille à réaliser tout ce qu’Il t’a annoncé !»
Et enfin, le 8 décembre 2003, fête de l’Immaculée Conception de Marie, l’Esprit Saint nous donne une image que nous ne devrons jamais oublier, et Marie affirme solennellement que Jésus est «Fidèle»!
Je vois la Vierge debout sur le globe terrestre.
Elle étend solennellement ses très belles mains, d’où sortent des étincelles, et des diamants de lumière descendent sur la terre. Marie bouge ses mains avec des mouvements circulaires, comme pour rejoindre chaque coin de la terre. Puis, à ma stupéfaction, je vois arriver un immense aigle avec des ailes splendides déployées. L’Aigle que je perçois intérieurement et clairement comme le symbole du Christ, se saisit du globe terrestre, que la Vierge lui tend, et part vers les hauteurs du ciel, alors que Marie continue à répandre ses diamants autour d’Elle, affirmant avec jubilation :
«Je suis la Promesse !
Jésus est la Conquête et l’Achèvement !»
Puis, dans l’immense vide resté sous les pieds de la Vierge Marie, lentement, naît une nouvelle terre. Des jardins de roses multicolores et non seulement, mais des roses aux couleurs jamais vues, remplissent mes yeux intérieurs…
Le paradis est en train de naître ! Alléluia !




Entretiens de Jésus avec Angela

Qui est l’Eucharistie ?

=> STELLA MARIS 409


Un nouveau livre, “Qui est l’Eucharistie ?”, composé d’extraits de messages vient de paraître au Parvis. En cette année consacrée à l’Eucharistie, ces messages nous apportent l’éclairage de Jésus lui-même sur ce thème central de notre foi.

Le 14 mai 2001, Jésus parle au cœur d’Angela pendant la messe :
«Après la Messe et le Rosaire, arrête-toi encore : Je voudrais te parler !»
Et Lui, fidèlement, ne tarde pas à me faire entendre Sa Voix : “Souviens-toi : tout ce que tu reçois devant le tabernacle est selon Ma Volonté !” Au même instant, intérieurement et contre toute attente, je vois que la porte du tabernacle s’ouvre presque avec violence et une Hostie grande, vivante et lumineuse, beaucoup plus grande que la porte elle-même du tabernacle, se presse contre l’ouverture, comme pour sortir de force du tabernacle. J’entends la Voix de Jésus : “Bientôt, Je n’habiterai plus dans les tabernacles… tous les hommes doivent savoir “Qui est l’Eucharistie !” Tu feras peindre cette image par C.T. Une fois encore, c’est par une femme que Je désire communiquer cette image au monde”.» (14 mai 2001).
Dans ce livre, par de petite touches successives, à travers des images, des inspirations et des paroles, Jésus dévoile d’innombrables facettes du mystère de l’Eucharistie.

C’est Marie qui nous introduit par l’Eucharistie dans le mystère des noces :

En septembre 1992, au cours de la messe, Angela demande à Marie de l’accompagner pour recevoir dignement Jésus. Aussitôt l’Esprit Saint lui donne cette image, dans le cœur :
«Marie me prenait par la main, et, avec Elle, nous montions toujours plus haut. Devant nous, je voyais un grand calice et, au-dessus, une Hostie très grande aussi. Nous traversions ensemble ce calice et cette Hostie et nous nous trouvions alors dans une Lumière intense, que je compris être la Lumière de l’Esprit-Saint, en présence du Père. Il ne m’est pas possible de décrire avec des mots ce que j’éprouvais, mais j’ai compris que je me trouvais face à une grande révélation fondamentale. Et dans mon cœur demeure pour toujours cette certitude, devenue, pour moi, prière :
Avec Marie, à travers l’Eucharistie, dans la Lumière de l’Esprit-Saint vers le Père: C’est le Salut ! C’est l’Assomption !
Mais plus grandes encore furent pour moi la joie et la stupéfaction de savoir que l’Eucharistie, dès maintenant, nous fait participer à la Très Sainte Trinité. Et, en mon cœur, je chante :
Je suis petite et pauvre et fragile, mais je fais partie de la Très Sainte Trinité. C’est Elle ma vraie et éternelle famille.
Cette révélation, que la Grâce m’a concédée, a eu ensuite d’amples confirmations. Merci, Jésus, pour ce cadeau : un des plus beaux que Tu m’aies donnés. Merci, Marie ! Je ne veux plus voyager toute seule : je veux toujours rester avec Toi !

C’est Marie qui intercède et présente nos prières durant l’adoration.

Après l’adoration, je me lève, salue Jésus et sur le point de sortir, j’entends la voix suave de Jésus :
«Arrête-toi, reste encore un peu, Ma petite: Je veux te parler.»
«Oh! oui, mon Jésus!»
Ce jour-là je ne devais pas m’en aller rapidement, comme je le fais presque toujours et tout de suite je suis émue, parce que, vraiment, notre Dieu connaît tout de nous; mais jamais Il ne demande quelque chose que nous ne puissions pas Lui donner. Je me remets à ma place à genoux, et voilà que mes yeux intérieurs voient ce que jusqu’à ce moment je n’avais encore pas vu mais qui était déjà là présent.
Sur les marches de l’autel, juste devant l’ostensoir, je vois une figure blanche à genoux, d’une lumière incomparable : la Vierge Marie ! C’est Elle qui, avec le chapelet dans la main, adore ! Jésus parle ainsi à mon coeur :
«Ma petite, Je veux que tu saches et communiques à Mon prêtre, quelle grâce renferme cette église. Ma Présence continuelle sur cet autel est source de grâces infinies. Je désire qu’il sache ce que les yeux humains ne peuvent pas voir : là où Je suis adoré par Mes fils, Ma Mère est toujours présente là, devant Moi. Elle est la “Porte” à travers laquelle chacune de vos prières passe pour rejoindre Mon Coeur...»
«Comment puis-Je, Moi, décevoir Ma Mère quand Elle accueille vos prières et vos suppliques pour Me les présenter ? Comment puis-Je ne pas exaucer Celle qui est continuellement adoration vivante ? Ma petite enfant, que Mon prêtre sache tout cela: ici Ma Grâce est grande !»
Je termine ma prière avec la joie dans mon cœur et les yeux remplis de cette image extraordinaire ! Merci, mon Jésus, pour Marie. Amen !

Noël du Seigneur, 25 décembre 2000

A peine éveillée, je prie la petite Couronne de l’Amour et aussitôt une grande lumière apparaît dans les ténèbres en une image intérieure :
Je tombe à genoux en elle, tandis que quelque chose devant mes yeux prend forme : c’est une crèche vivante faite de personnages eux aussi de pure lumière.
Je vois maintenant clairement l’Enfant Jésus couché sur la paille chaude et dorée. Je vois la Vierge Marie et saint Joseph, tandis que, petit à petit, se dessinent nettement tous les contours de cette céleste scène. Je me rends compte que la lumière provient d’une espèce de cabane faite de simple feuillage, ouverte sur les ténèbres épaisses qui l’entourent. Puis, se forme petit à petit, une immense Croix glorieuse qui n’a pas de limites et dont les bras ne finissent nulle part mais s’étendent à l’infini.
La crèche se présente maintenant dans la Croix glorieuse. Puis, au centre de la Croix, se forme une Hostie vivante qui pulse de vie, sur laquelle apparaissent en caractères d’or, les initiales de : “ Jesus Hominum Salvator ” (Jésus Sauveur des Hommes). Mon cœur ressent maintenant toute la force de cette image qui est une prophétie : la gloire du Saint Noël, la gloire de l’Eucharistie, la gloire de la Croix, qui auront leur achèvement dans le retour glorieux du Christ dans le Triomphe de la Rédemption. Et là, sur cette image, est racontée toute l’histoire de notre Salut: l’Incarnation du Verbe a ouvert cette histoire qui est restée vivante dans l’Eucharistie mais qui aura sa plénitude dans le retour glorieux du Christ Jésus.
Ô mon Petit Enfant Jésus, Hostie vivante, Manifeste-toi au monde entier, Dans la puissance de Ta Divinité. Viens, Jésus, au milieu de nous, Pour toujours !
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