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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie Empty Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

Message par Her Lun 4 Avr - 11:11

Coup de gueule d'un ingénieur responsable EDF concernant le 20h sur TF1

Un illuminé nous a donné une série de leçons sur les économies d'énergie.
Nous prenant pour des débiles mentaux profonds ou des séniles précoces, il nous a expliqué qu'en coupant toutes les veilleuses de nos appareils électriques, nous pouvions économiser 15% de notre consommation.
- Faux, nous économiserions alors 2 à 3%.

Le même nous a expliqué qu'en remplaçant nos lampes traditionnelles par des lampes à économie d'énergie, nous pouvions économiser 30 à 35% d'énergie.
- Faux c'est 4 à 5 % que l'on peut économiser

Il est évident que si la maison est équipée comme celle de l'arrière-grand-père, c'est à dire juste des lampes et pas de frigo, micro onde, lave linge, lave vaisselle, sèche-linge et j'en passe, car par rapport à la consommation de tous ces équipements celle des lampes est "peanut"…, on économise plus.

Pour couronner le tout, une brillante journaliste de TF1 (quelle chaîne instructive) a pris le relais et fait le total des économies pouvant être réalisées selon ces critères éclairés :
15 % sur les veilleuses + 35% sur les lampes = 50% d'économie d'énergie !..

Elle n'est pas allé jusqu'à le dire, mais nous qui sommes particulièrement débiles, avons deviné que demain, si nous suivions scrupuleusement ces instructions, on pouvait arrêter la moitié des centrales électriques !...

Nous avons failli mourir idiots, mais pourquoi ne nous a-t-on pas expliqué tout ça avant !

Pour continuer dans la débilité profonde, la TF1 girl's nous a ensuite précisé que pour les 50% restants, on pouvait les alimenter avec des panneaux solaires qui produisent de l'électricité "verte", en illustrant son propos d'une photo d'une belle maison avec un petit panneau solaire derrière.
Là, j'ai failli chercher une arme, car on n'avait encore jamais vu un niveau de désinformation pareil, une absurdité aussi monumentale.
En effet, pour produire ces 50 % restants, si on se base sur une consommation moyenne de 6 Kw (un abonnement classique sans chauffage électrique), il faudrait que chaque maison possède 140 mètres de panneaux solaires pour un coût de 89.628 €
- Calculez le retour sur investissement.

Dans le chapitre "c'est bon pour la planète", il convient d'ajouter que les panneaux solaires, on ne sait qu'en faire quand ils arrivent en fin de vie, car ils contiennent plein de silicium et autres métaux lourds très polluants.

Ne croyez surtout pas que je sois contre les économies d'énergies, je suis à 100% pour, quand elles sont réalistes, mais de grâce pas d'intoxication de ce type en pleine heure d'écoute, ça frise l'indécence ou la malveillance.

Pour continuer dans l'intox, connaissez vous Biville-sur-mer en Seine-Maritime ?
C'est un petit village du littoral près de Dieppe, où 6 éoliennes sont récemment sorties de terre.
Six engins de dernière génération qui occupent 4 kms de notre littoral normand et dont les pales culminent à 85 m de hauteur.
Chaque éolienne à une puissance maxi de 2 mégawatts... quand le vent souffle fort.
Ce n'est pas grand'chose comparé au 2600 mégawatt qui sortent en permanence de la centrale nucléaire voisine, mais c'est toujours ça, surtout quand il fait très froid.
Dommage quand même que cette énergie renouvelable soit si chère et non maîtrisable (4 fois plus chère que celle de l'atome), mais c'est pas grave, EDF à obligation de la racheter (et cher).
Mais revenons à nos 6 éoliennes ; depuis quelques jours il n'y a qu'une seule éolienne qui tourne, les 5 autres seraient elles privées de vent ?
Que nenni, du vent il n'y en a pas depuis plusieurs jours, ce qui est généralement le cas quand il fait très froid, ou très chaud.
C'est la nature, l'homme ne lui dicte pas encore sa loi.

Mais alors, s'il n'y a pas de vent comment expliquer qu'une et une seule des éoliennes tourne ?

La réponse est très simple: On veut nous faire croire à fond aux énergies renouvelables, alors on n'hésite pas à tricher pour en cacher le mauvais coté.
Ben oui, ça ferait pas bien pour les habitants de la région qui n'ont pas encore accepté ça dans leur paysage, que de voir toutes les éoliennes l'arrêt alors qu'il fait - 4 degrés.
Alors, tout simplement, on en fait tourner une ... au moteur (oui c'est possible, en lui donnant du courant!).
Ça consomme un peu d'électricité, mais ça fait croire que ça produit de l'énergie.

Il est temps d'arrêter de nous rabâcher tous les soir à la météo 'c'est bon pour la planète', parce que là, on sait plus trop ou est le bien et le mal, et on va finir par penser que ceux qui donnent des conseils sont, en plus d'être malhonnêtes ou incompétents, les plus dangereux.
L'électricité "dite propre" sans fumées, sans CO2, sans atomes, disponible quand on en a besoin, à un prix qui ne détruise pas nos emplois , ça n'existe pas, mises à part les centrales hydro.
Dans 20, 30 ou 50 ans peut-être.....

Dans mon entourage, je ne connais personne qui lave du linge propre, Ou qui met en route son lave-vaisselle vide...
Alors, il est grand temps que les médias et leurs gilets à rayures serviles qui nous desservent, arrêtent de nous prendre pour des demeurés, avec des reportages orientés, tronqués et des leçons de civisme qui ne tiennent pas la route.

Ah oui, j'allais l'oublier: j'ai même entendu "l'innocente Evelyne Délias", nous dire, après sa page météo, "qu'il ne faut pas mettre trop de chauffage dans la voiture car ça consomme du carburant et "c'est pas bon pour la planète".
Evelyne, si tu avais pris des cours de mécanique, tu saurais que le chauffage de la voiture récupère la chaleur de l'eau du circuit de refroidissement du moteur et cette eau chaude, il faut absolument la refroidir en la faisant passer soit dans le radiateur principal (celui qui se trouve derrière la calandre), soit dans le radiateur du chauffage de l'habitacle, sinon c'est la mort du moteur !
Si cette eau n'est pas assez refroidie, c'est même le ventilateur du circuit de refroidissement qui doit s'en charger en consommant de l'électricité pour tourner!

Et ça ..."c'est pas bon pour la planète" par contre !

On pourrait aussi évoquer les biocarburants, présentés comme carburants Verts alors que s'engager dans cette voie, est un désastre écologique et humain à brève échéance : flairant l'aubaine, de grands groupes Agro-alimentaires, défrichent en ce moment des forêts entières et remplacent des cultures destinées à l'alimentation humaine par ces Plantations destinées à la production de carburant 'vert' (50% de la production de maïs des USA aura été détourné cette année pour cette production, d'ou la famine au Mexique, premier acheteur de ce maïs).
Vous doutiez vous de cet effet pervers du biocarburant?
Mais c'est un autre débat et j'ai des palpitations déjà rien que d'y penser...

Surtout, surtout, je vous en prie ... INFORMEZ-VOUS !
Et diffusez ceci si cela vous interpelle !

Alain FALGOUS - DDT 04 Correspondant Logistique Secrétariat Général / Pôle Support

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule et de Bruno - Histoire de remettre les pendules à l'heure en matière d'électricité photovoltaïque-solaire (encore que là, cet ingénieur d'EDF n'est pas très "violent" car le cout d'achat par EDF est 10 fois celui de la moyenne de son coût de production d'électricité... hors éolien et solaire... et le soleil ne brille pas toujours partout... si c'est en dessous de 2000 heures par an, soit a raison de 8 h par jour car le soleil n'est pas toujours à midi, 5 jours sur 7, éolien (là il le dit bien, les éoliennes ne fonctionnent qu'entre 15 et 25 % du temps).

En ce qui concerne les économies d'énergies dans l'habitat, pour être positif, notre ingénieur EDF ne dit pas la seule chose qu'il faudrait dire : le bois avec récupérateur, les panneaux solaires thermiques pour faire de l'eau chaude, et éventuellement l'installation de puits canadiens et de pompe a chaleur quand on a de l'eau à notre disposition (puits d'eau en quantité suffisante, faire des essais de pompage, ou rivière).

Et sans oublier les prophéties qui nous annoncent que nous serons privés d'énergie durant une année du fait des conflits internationaux et de la conjoncture difficile et très dégradée.

L'homme quittera les grandes métropoles devenues invivables et effectuera un grand retour vers les campagnes et à la terre. Nous serons dépouillés de beaucoup de notre confort actuel et nous serons contraints de vivre comme nos arrières-grands-parents.

Pour nous préparer à ces temps de pénurie, le mieux est d'y réfléchir concrètement en faisant l'expérience de déclencher le disjoncteur de l'installation électrique de notre habitation pendant une journée entière. Là, il devient beaucoup plus facile de constater de tous les appareillages qui ne fonctionnent plus et de réfléchir à la manière de combler ces manques en nous organisant différemment.

Dans les temps nouveaux qui suivront ces temps d'épreuve, de nouvelles énergies seront découvertes, en particulier une énergie solaire différente de celles exploitées jusqu'à aujourd'hui.

En attendant, nous serons aussi privé de pétrole et d'informatique et beaucoup de véhicule seront bloqués au garage... Sophie, une bonne amie, me disait que celui qui possédera une 2 CH Citroën sera un des rares à pouvoir se déplacer et sera un homme comblé et heureux.


Dernière édition par Hercule le Jeu 9 Juin - 8:30, édité 1 fois
Her
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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie Empty Re: Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

Message par Her Jeu 12 Mai - 22:09

http://www.mem.gov.ma/NoteVeille/pdf/NV11/mai/NV%20030511.pdf

Direction de l’Observation et de la Programmation

NOTE DE VEILLE DU SECTEUR ENERGETIQUE ET MINIER (Informations du 03 mai 2011)

Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 1

UE : Domaine énergétique, "tout progresse comme prévu"
(Source : EUROPA)

Les ministres des Etats membres débattent, les 2 et 3 mai 2011, à Gödöllo (Hongrie), des relations étrangères de l'Union européenne dans le domaine énergétique.
"Cette réunion constituera une aide considérable pour la présidence polonaise, l'un de ses dossiers prioritaires étant une politique énergétique extérieure cohérente", a déclaré Tamás Fellegi (en photos), ministre du développement national. Le ministre estime que les objectifs de la présidence hongroise en matière énergétique seront atteints.
La Feuille de route 2050 constituera l'un des principaux sujets de la réunion informelle des ministres de l'énergie qui aura lieu à Gödöllo les 2 et 3 mai. Comment expliquez-vous le choix de ce sujet et quels sont les éléments importants de la Feuille de route sur lesquels il serait déjà possible de progresser ?
Deux points figureront à l'ordre du jour de la rencontre informelle des ministres de l'énergie de Gödöllo des 2 et 3 mai : la Feuille de route vers une économie compétitive à faible intensité de carbone à l'horizon 2050et les relations étrangères de l'Union européenne dans le domaine énergétique. Ces deux points constituent des sujets, des initiatives prioritaires qui définiront les orientations de la politique énergétique de l'Union pour les décennies à venir, raison pour laquelle cette réunion informelle organisée durant la présidence hongroise en constitue un important jalon.
La Feuille de route 2050 sera un document déterminant au regard de la politique énergétique et définira le calendrier des mesures relatives à la création d'un système énergétique à faible intensité de carbone. L'Europe a réalisé que la réduction des émissions de 85 à 90 % par rapport aux niveaux de 1990 constituait non seulement un défi mais également un moyen d'accroître l'emploi, la productivité et le niveau de vie, notamment par l'incitation à l'utilisation de nouvelles technologies innovantes.
La présidence hongroise vise avant tout à ce que le rapport de la présidence sur les observations faites lors de la réunion, lequel sera présenté par la présidence hongroise lors du Conseil « Energie » du 10 juin, puisse contribuer à faire progresser les futurs travaux de la Commission.
Lors de la réunion, nous débattrons, avec mes collègues, du texte de manière générale ainsi que par domaines spécifiques. Certains points de la Feuille de route tels que la compétitivité ou ses effets sur les recherches et le développement ainsi que sur les marchés et les consommateurs seront traités. De même, les éventuelles répercussions économiques et sociales du projet seront également abordées.
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 2
Notre objectif fondamental est, d'une part, que les Etats membres soient informés de
leurs opinions respectives avant de prendre connaissance du contenu exact de l'initiative
de la Commission et, d'autre part, que nous puissions identifier les idées, les exigences
et les propositions des Etats membres pour contribuer aux futurs travaux de la
Commission. Nous envisageons également de définir les principales orientations des
travaux à venir.
La présidence polonaise souhaite traiter le sujet des relations étrangères de l'Union dans
le domaine énergétique de manière prioritaire. Sous quel angle la présidence hongroise
abordera-t-elle cette question lors de la réunion de Gödöllo ?
L'importance de la dimension extérieure de la politique énergétique est incontestable.
Plus de la moitié la consommation énergétique de l'Union européenne provient de pays
tiers et cette proportion est en augmentation constante, dans un contexte où un nombre
croissant de grands consommateurs entrent en compétition pour l'énergie. Le marché
énergétique européen ne peut néanmoins demeurer isolé car les réseaux énergétiques
dépassent les frontières de l'Union, de même que les activités des acteurs internationaux
du secteur énergétique ne se limitent pas uniquement soit à l'Union, soit au pays
extérieurs à l'Union. Par ailleurs, les relations étrangères dans le domaine énergétique
influencent la sécurité de l'approvisionnement énergétique des Etats membres. La
sécurité énergétique peut se trouver encore accrue par une politique énergétique
extérieure qui soit unifiée et repose sur des bases solides.
La dimension extérieure de la politique énergétique de l'Union constituera un dossier
prioritaire de la présidence polonaise, à laquelle la présidence hongroise apporte une aide
considérable en inscrivant les questions des relations extérieures en matière énergétique
à l'ordre du jour de la réunion informelle des ministres de l'énergie des 2 et 3 mai. Mes
homologues et moi-même débattrons de ce sujet dans le cadre d'un déjeuner de travail à
huis clos. Nous espérons que ces entretiens contribueront largement à l'élaboration
rapide d'une position commune.
Le Conseil « Energie » a déjà tenu une réunion officielle à Bruxelles et a même convoqué
une réunion extraordinaire sur la sécurité de l'énergie nucléaire. Comment évaluez-vous
le travail accompli jusqu'à présent ? Quels sont les résultats les plus importants depuis le
mois de janvier ?
Je pense que nous avons défini, au mois de janvier, des objectifs clairs et que nous
progressons à un rythme soutenu vers la réalisation de ces objectifs dans les domaines
qui relèvent de mes compétences, à savoir ceux de l'énergétique, du climat, des
transports, de la communication et de la cohésion. J'ai pu observer que les Etats
membres reconnaissaient de manière unanime le professionnalisme des travaux de la
présidence hongroise. En réalité, tout progresse comme prévu selon le calendrier
préalablement défini.
Lors de la réunion du 4 février, le Conseil européen a abordé en priorité les questions de
la politique énergétique et, le 28 février, au cours d'une réunion du Conseil « Energie »,
des conclusions relatives à la stratégie énergétique pour la période 2011-2020 ont été
adoptées. Quels sont les résultats les plus importants des efforts accomplis par la
présidence en vue de la création d'un marché énergétique uni et intégré ? Comment
progresse le dossier du corridor énergétique Nord-Sud ?
Un des principaux objectifs de notre présidence dans le domaine de l'énergie est d'ores et
déjà atteint, dans la mesure où le Conseil « Energie » a adopté, le 28 février 2011, la
stratégie énergétique de l'Union pour la période 2011-2020, à la suite des conclusions du
Conseil européen.
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 3
De même, nous avons fait des progrès considérables dans le dossier du corridor
énergétique Nord-Sud. Lors d'un dîner de travail organisé le 3 février 2011, José Manuel
Barroso, président de la Commission européenne, ainsi que les chefs d'Etats et de
gouvernement concernés ont prouvé leur engagement en faveur du projet par un accord
de principe de haut niveau. Au cours de la première réunion du groupe de travail de haut
niveau créé à la suite de cette réunion, la Commission et les pays participants ont adopté
un accord de coopération et ont également tranché sur la création de trois groupes de
travail thématiques (électricité, gaz et pétrole), en fixant également à cette occasion le
calendrier des travaux. La réunion de formation des groupes de travail s'est tenue à
Bruxelles, les 7 et 8 mars, et constitue un jalon important dans l'évolution de ce projet.
Les travaux du Conseil « Energie » se poursuivront dans le cadre d'une réunion formelle
au mois de juin. La proposition de règlement concernant l'intégrité et la transparence du
marché de l'énergie sera probablement débattue. Quels progrès la présidence souhaite-
elle accomplir et quels pourraient être les avantages pour les consommateurs et pour le
marché si un accord est trouvé sur cette proposition de règlement ?
Il s'agit d'une initiative relativement récente, le groupe de travail du Conseil ayant
entamé l'examen du texte en janvier 2011, après les premières réunions d'information et
les premiers échanges qui avaient eu lieu en décembre 2010. Dans ses conclusions du 4
février 2011, le Conseil européen invite le Conseil et le Parlement européen à faire en
sorte que la proposition de règlement concernant l'intégrité et la transparence du marché
de l'énergie présentée par la Commission soit adoptée rapidement.
La mission la plus importante de la présidence hongroise à cet égard consiste à examiner
la proposition le plus rapidement possible. Si tout se passe comme prévu, et que le
Parlement européen accueille favorablement cette proposition, l'accord politique sur cette
question pourra être conclu lors de la réunion du Conseil « Energie » du 10 juin.
Du reste, le débat sur cette proposition au sein du groupe de travail du Conseil et de la
Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie du Parlement européen
progresse à un rythme conforme aux attentes tout comme aux objectifs de la présidence.
A voir : "La quatrième révolution" de Carl-A Frechner
(Source : ARTE)
Arte diffusera ce mardi 3 mai à 20h40, "La
quatrième révolution", un documentaire de
Carl-A Fechner qui traite selon sa vision
d'une nécessaire transition énergétique vers
des sources renouvelables à travers des
initiatives concrètes.
Dépassant les mises en garde pessimistes sur le
changement climatique, ce documentaire montre
que des solutions sont possibles pour passer aux
énergies renouvelables dans les trente ans à venir.
Dans son documentaire, Carl-A Fechner rencontre
des personnes qui mènent des actions concrètes
pour rendre possible l'abandon des énergies
fossiles, du nucléaire et militent pour le passage
aux énergies renouvelables dans diverses régions de la planète.
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 4
Des Etats-Unis à l'Inde, en passant par le Danemark, le Mali et l'Allemagne, le réalisateur nous fait découvrir des exemples concrets qui prouvent qu'un monde alimenté avec un mix énergétique renouvelable est bien loin d'être utopique.
A côté des énergies renouvelables, les économies d’énergies, pilier indispensable pour un monde plus durable, sont aussi abordées, notamment à travers l’exemple du siège social du groupe juwi en Allemagne. Ce dernier, considéré comme l'un des bâtiments les plus efficaces en énergie au monde (prix protection du climat en 2008), a un coût énergétique d’environ 2 € par m2 par an, le même coût moyen que pour un ménage allemand mais par... mois !
Le siège du groupe juwi conjugue un ensemble de technologies d'économies d'énergie et il est alimenté par une plateforme éco-énergétique (éolien, solaire et biomasse).
Voitures électriques, panneaux solaires, éoliennes, turbines à biogaz, ces techniques ont déjà des applications pratiques et efficaces. Et les problèmes de stockage ou d’échange d’énergies seront de mieux en mieux résolus, assurent des experts comme Hermann Scheer, député allemand, Prix Nobel alternatif 1999 et auteur entre autres de "L’autonomie énergétique" (Actes Sud, 2007).
Soucieux de donner la parole à tous, le réalisateur de ce film – qui a fait le plus d’entrées en salles en Allemagne en 2010 dans la catégorie documentaires – a également recueilli l’avis de Fatih Birol, économiste en chef à l’Agence internationale de l’énergie, dont le siège est à Paris.
Pour lui, les partisans des énergies renouvelables sont des naïfs. Par leurs propos, la plupart montrent pourtant qu’ils ont parfaitement conscience des enjeux autres qu’écologiques de leurs projets et savent que l’opposition des grands groupes énergétiques internationaux sera féroce.
Plus que jamais, il est clair que la “quatrième révolution” sera politique et ne se fera que si nous le voulons vraiment.
La Russie fait face à la pénurie d'essence
(Source : Les Echos)
Nous sommes l'un des principaux producteurs de pétrole. Mais nous le payons très cher à la pompe ! » Comme tant d'autres automobilistes à Moscou, Sergei peste contre la hausse de prix des carburants.
Une colère qui, dans une dizaine de régions russes, a viré à la panique pour cause de pénurie d'essence. Des stations ont dû fermer, rationner la vente ou gérer d'interminables files d'attente. « L'an passé, nous avons produit plus de pétrole que l'Arabie saoudite. Ce n'est donc pas possible que nous subissions des pénuries », s'est lui-même emporté Vladimir Poutine. Pour le Premier ministre, cette vague de colère est d'autant plus préoccupante que, à moins d'un an de la présidentielle, il s'efforce de lutter contre l'inflation, cause de sa baisse de popularité.
Mais c'est précisément l'une de ses initiatives pour minimiser la hausse des prix qui explique partiellement les pénuries dans les stations-service. En février, le gouvernement a en effet exigé que les tarifs à la pompe soient artificiellement réduits. Les compagnies pétrolières ont obtempéré. Mais, parallèlement, elles se sont mises à proposer davantage de carburants à l'étranger.
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 5
D'autant plus qu'avec la hausse du cours du baril, le marché de l'export est bien plus juteux. La Russie a ainsi vendu 3 millions de tonnes de produits pétroliers depuis le 1 er janvier 2011 (autant que sur toute l'année 2010).
Face aux scènes de panique à Saint-Pétersbourg, Voronej, Tomsk, Belgorod mais aussi à Sakhaline (« vache à pétrole » de la Russie avec plusieurs méga-gisements offshore), Vladimir Poutine a pris une série de mesures. Premier oukase : il a ordonné des rapports régionaux sur les causes des pénuries. Puis il a interdit aux compagnies d'exporter de l'essence en mai. Une décision concernant seulement les produits raffinés et non le brut. Autre mesure envisagée : la hausse des taxes à l'exportation et une baisse des taxes locales. Mais, dans les stations-service, il faudra patienter avant que ces mesures aient été prises.
France : 5 centrales nucléaires en zones sismiques 3
(Source : IRSN)
Avec 58 réacteurs nucléaires implantés sur le territoire français, on peut
légitimement se poser la question sur l'opportunité de leur lieu d'implantation
par rapport au zonage sismique récemment mis à jour par le gouvernement.
En effet, à compter du 1er mai 2011, la France améliore la prévention du risque sismique
et étend l'application des règles de construction parasismique à 21 000 communes à
compter du 1er mai 2011.
On apprend que 60 % des communes françaises sont situées en zones de sismicité 2 à 5,
contre 14 % repertoriées dans l'ancien zonage (soit > 5000 communes). Et 25 % des
communes sont concernées par les règles parasismiques pour les maisons individuelles
(soit > 9000 communes).
En superposant cette carte avec l'emplacement des centrales nucléaires
existantes ou en cours de construction on voit immédiatement qu'au moins 5
centrales sont situées sur des zones de sismicité de niveau 3.
Suite aux évènements graves intervenus à la centrale nucléaire de Fukushima au Japon en
mars dernier, EDF a enclenché un ré-examen approfondi de la conception de ses
centrales. Il s'agira pour le géant français de l'électricité de "s'assurer des marges de
sûreté des installations face à des événements tels que les séismes, les inondations, les
pertes d'alimentations électriques et de refroidissement." Ces revues engagées d'ici fin
2011 concerneront tant les réacteurs que les piscines de stockage du combustible avait
t'il indiqué.
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 6
Pour ce qui concerne le risque sismique et les centrales nucléaires, c’est la RFS (Règle
Fondamentale de Sûreté) dite RFS 2001.01 (ou RFS I.2.c) à laquelle doit se soumettre
l’exploitant (EDF, donc pour les centrales nucléaires mais aussi le CEA ou d’autres
industriels pour d’autres installations nucléaires).
C’est l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) qui a rédigé et met à
jour les RFS (en tous cas en matière de risque sismique) et c’est aussi l’IRSN qui contrôle
l’application de la règle en expertisant l’ensemble des centrales françaises par tranches
successives de façon régulière (tous les 10 ans en moyenne).
Les ondes sismiques se propagent à travers le sol à partir d’une source sismique et
peuvent être localement amplifiées par les dernières couches de sol et la topographie du
terrain. Un séisme possède ainsi de multiples caractéristiques : durée de la secousse,
contenu fréquentiel, déplacement du sol... La réglementation retient certains paramètres
simples pour le dimensionnement des bâtiments.
Le paramètre retenu pour décrire l'aléa sismique au niveau national est une accélération
agr, accélération du sol «au rocher» (le sol rocheux est pris comme référence). Le zonage
réglementaire définit 5 zones de sismicité croissante basées sur un découpage
communal. La zone 5, regroupant les îles antillaises, correspond au niveau d'aléa
le plus élevé du territoire national. La métropole et les autres DOM présentent quatre
zones sismiques, de la zone 1 de très faible sismicité (bassin aquitain, bassin parisien...)
à la zone 4 de sismicité moyenne (fossé rhénan, massifs alpin et pyrénéen).
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 7
Une révision des règles parasismiques
En France, le risque de tremblements de terre est pris en compte dans les édifications
depuis une trentaine d'années. Cette réglementation a été révisée pour notamment
répondre aux exigences du nouveau code européen de construction parasismique :
l'Eurocode 8. Les règles s'appliquent aux bâtiments neufs et aux bâtiments existants en
cas de travaux entraînant une modification importante de leur structure. Pour les
nouveaux édifices, des solutions faciles à mettre en œuvre sont à disposition des
constructeurs de maisons individuelles et de petits bâtiments, en alternative à l'utilisation
de l'Eurocode 8.
Une nouvelle carte du zonage sismique
Une nouvelle carte du zonage sismique français a été élaborée. Issue des avancées de la
connaissance scientifique en sismologie depuis 20 ans, elle contribuera à améliorer la
prévention de ce risque pour un plus grand nombre de personnes. De nouvelles zones
ont été identifiées, notamment dans le Nord et le Grand Ouest, reflétant une meilleure
connaissance de la sismicité locale. Des modifications des niveaux et des extensions des
zones de sismicité concernent également des régions déjà reconnues sismiques, comme
les Pyrénées, les Alpes, la Provence ou l'Alsace.
Nicolas Sarkozy confie à la Cour des comptes un audit financier de la
filière nucléaire
(Source : Les Echos)
Le président se rend aujourd'hui à la centrale de Gravelines. Hier, devant les
ONG, il a refusé tout débat sur le nucléaire, mais demandé à la Cour des
comptes de se pencher sur le coût de la filière nucléaire. Un débat sur
l'efficacité énergétique dans les logements est également prévu.
Nicolas Sarkozy n'en démord pas. Le chef de l'Etat, qui effectue aujourd'hui un
déplacement sur la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), a affirmé hier aux
associations de défense de l'environnement qu'il n'était pas question de remettre en
cause la place prépondérante du nucléaire dans la production d'énergie en France.
Recevant les représentants de Greenpeace, du WWF et de France nature environnement
(FNE), le président de la République a en revanche accepté de confier à la Cour des
comptes un audit sur le coût de la filière électronucléaire. La Cour aurait six à huit mois
pour rendre ses conclusions et devrait aussi évaluer le coût du démantèlement des
centrales nucléaires.
« Cette mesure est importante car elle permettra de mettre les chiffres sur la table pour
la première fois. On pourra se rendre compte de l'importance du prix de la déconstruction
des centrales, et donc du prix réel du nucléaire en France », se réjouit Serge Orru,
directeur général du WWF France.
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 8
En 2005, à l'occasion d'un audit d'EDF, la Cour avait souligné l'insuffisance des provisions
accumulées par le producteur d'énergie français en vue de la fin de vie de ses centrales.
La dernière étude économique prospective de la filière nucléaire date des années 2000.
Elle avait été commandée par Lionel Jospin à trois experts : Jean-Michel Charpin,
Benjamin Dessus et René Pellat.
Le démantèlement de la centrale de Brennilis, en Bretagne, devait coûter aux alentours
de 100 millions d'euros, mais, suite à des adaptations liées à la sûreté, il coûtera plutôt
500 millions d'euros. Au Royaume-Uni, le coût moyen de démantèlement d'un réacteur a
été estimé à 2,9 milliards d'euros, contre 300 millions aux Etats-Unis et 500 millions en
France.
Pour les ONG, la deuxième proposition présidentielle sera plus difficile à avaliser. A
défaut d'un grand débat public sur l'énergie et la structure de production, et la manière
de sortir ou de réduire la place du nucléaire, réclamé par les ONG, le gouvernement
propose en effet de relancer les discussions sur... l'efficacité énergétique.
Pour Nicolas Sarkozy, qui doit profiter de son déplacement pour officialiser le projet de
terminal méthanier de Dunkerque, débattre de mesures visant à aider les Français à
réduire leur consommation d'énergie permet de déplacer le débat sur le pouvoir d'achat à
un an de l'élection présidentielle. Une piste évoquée serait de consacrer une partie de
l'argent du grand emprunt à la rénovation des 30 millions de logements anciens sur le
territoire français. Lors des débats du Grenelle de l'environnement, le gouvernement
avait refusé l'idée de contraindre les propriétaires à rénover leur logement avant de le
vendre.
La fiscalité verte à l'étude
Pragmatique, Bruno Genty, président de FNE, regrette qu'il soit impossible de débattre
des scénarios énergétiques et de la fin de vie des centrales dans le cadre d'un grand
débat citoyen. Mais il souligne que si le gouvernement est capable de mobiliser
5 milliards d'euros du grand emprunt pour améliorer l'efficacité énergétique, cela
constituerait une avancée.
Les discussions sont plus difficiles avec Greenpeace, qui a bloqué hier le chantier de
Flamanville, où EDF construit un réacteur EPR. « Nous avons déjà joué le jeu du
Grenelle, qui a accouché d'une souris. La taxe carbone a été abandonnée. Nous n'allons
pas nous faire avoir une seconde fois avec un Grenelle de l'efficacité énergétique »,
affirme Karine Gavand, représentante de Greenpeace France.
La question de la fiscalité verte est également à l'ordre du jour. Le président de la
République a évoqué hier la création d'un groupe de travail sur les aspects
constitutionnels de la fiscalité écologique après l'échec de la taxe carbone. Il a également
acté l'idée que le gouvernement réfléchisse, d'ici à l'automne, à la fiscalité du patrimoine
naturel « à condition que cela ne donne pas lieu à la création de nouvelles niches
fiscales ».
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 9
Cette pompe à chaleur peut durer 10 000 ans !
(Source : Université de Stavanger – Université d’Oslo)
Alors que la plupart des pompes à chaleur sont conçues pour fonctionner en moyenne entre 10 et 20 ans, des chercheurs de l'Université de Stavanger, en Norvège (USN) et de l'Université d'Oslo affirment avoir mis au point un système similaire capable de durer jusqu'à 10.000 ans.
Concrètement, la nouvelle pompe à chaleur (PAC) est composée de nombreuses pompes miniatures aussi petites qu'un millimètre cube (1mm3). Aussi pour chauffer une maison entière, il faudra plusieurs milliers d'entre elles. Pour se faire, elles seront rassemblées dans des unités plus grandes qui pourront être hautes et minces, tout aussi bien que petites et larges.
"Les avantages de cette innovation résident non seulement dans les réglages de la taille et de la forme, mais aussi dans sa longévité par rapport aux PAC actuellement disponibles sur le marché. Elles sont aussi plus respectueuses de l'environnement" précise le Docteur en Physique, Jan Bording Kåre, ingénieur en chef à l'Université de Stavanger.
Avec son collègue, le professeur Vidar Hansen, ils ont mis au point une nouvelle PAC thermo-électrique. Ensemble, ils ont investigué sur leurs inconvénients et leurs avantages par rapport aux pompes à chaleur que nous utilisons aujourd'hui.
Le projet a été entrepris en collaboration avec le Département de physique de l'Université d'Oslo. Selon les chercheurs, la pompe à chaleur sera entièrement développée et prête à être lancée sur le marché dans cinq à dix ans.
La nouvelle PAC aurait une durée de vie "très très très" longue.
Les pompes à chaleur que nous utilisons aujourd'hui sont constituées de plusieurs pièces mobiles. Après un certain temps, les différentes parties se détériorent et doivent être changées, précise Jan Bording. Le nouveau système imaginé par les chercheurs se compose de plusieurs PAC miniatures d'une conception très simple. De plus, par rapport aux PAC actuelles, les nouvelles sont fabriquées avec une pièce de métal d'un seul tenant, évitant ainsi les différentes usures.
"Vous pouvez comparer la pompe à chaleur à un anneau en or. Ce dernier ne peut être rompu. Les pompes miniatures jouent leur rôle tout simplement. Les refroidisseurs que nous intégrons doivent être remplacés, mais la pompe à chaleur en elle-même ne change pas et continuera d'être aussi efficace même après 10 000 ans", ajoute le chercheur.
"Les pompes à chaleur actuelles se détériorent progressivement après juste un an. Elles doivent faire l'objet d'inspection et les coûts de maintenance pour une pompe à chaleur air-air - en Norvège - s'élèvent à 1.500 NOK (soit 192,5 euros). Après dix à vingt ans de fonctionnement, certains composants majeurs céderont comme le compresseur par exemple" explique Jan Bording.
Des milliers de pompes dans une maison !
Les petites pompes à chaleur peuvent être mises ensemble et former de grandes unités. Les chercheurs envisagent également la possibilité de placer plusieurs milliers de petites pompes à chaleur dans différents endroits de la maison.
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 10
"Nous ne voulons pas un grand poêle à bois au milieu de la maison comme au bon vieux
temps. C'est mieux avec plus de sources de chaleur plus petites", indique de son côté
Vidar Hansen.
Au départ, les chercheurs voulaient créer des unités pouvant être placées à 1 ou 2
endroits uniquement de la maison. Cependant, les nouvelles PAC ont montré une plus
grande souplesse quant à leur positionnement dans la maison : par exemple dans des
lieux où il faisait beaucoup plus froid.
Selon les 2 chercheurs, la bonne idée serait de les placer sous le plancher de sorte que le
sol réchauffe la pièce. En effet, "lorsque la pompe à chaleur est disposée sur une grande
surface, elle produit plus de chaleur."
Des pompes à chaleur plus respectueuses de l'environnement
L'un des problèmes potentiels des PAC actuels réside dans la fuite du gaz de
refroidissement. Ce dernier, généralement du fréon détruit la couche d'ozone. Or ce
problème n'existe pas dans les pompes à chaleur thermoélectrique, puisque le gaz
justement a été remplacé par de l'électricité "propre".
"Nous avons constaté que plusieurs gaz utilisés dans les pompes à chaleur étaient
devenues illicites, comme le fréon 12. Peu à peu les gaz qui sont en usage aujourd'hui
pourraient aussi le devenir, de sorte que nous ne pourrons plus à terme faire fonctionner
ce genre de pompe à chaleur" a complété Jan Bording.
Produire de l'électricité sur la lune !
Les matériaux thermoélectriques peuvent également être utilisés pour produire de
l'électricité. Aujourd'hui, cela se fait sur la lune. L'électricité est utilisée partout aussi bien
dans les stations spatiales que dans nos voitures.
"Les centrales thermiques ont longtemps été utilisées pour produire de l'électricité", a
indiqué pour finir Jan Bording. Les physiciens savent depuis longtemps que l'on peut
utiliser l'électricité thermique comme pompe à chaleur. Le phénomène de la
thermoélectricité est connu depuis plus d'une centaine d'années !
Des économies d'électricité en Norvège :
Les pompes à chaleur thermo-électriques utilisent des matériaux qui produisent de
l'électricité lorsqu'ils sont soumis à des différences de température.
La vente de pompes à chaleur utilisées aujourd'hui a véritablement commencé à partir de
2003, en Norvège. Puis il y a eu un boom des installations à cause notamment d'une
électricité de plus en plus chère. Par conséquent, beaucoup de ménages ont installé des
pompes à chaleur pour économiser de l'électricité. En 2003, la Norvège comptait un total
de 55 000 PAC contre 500 000 PAC installées en 2010, soit presque 10 fois plus.
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 11
L'Australie table sur 500.000 créations d'emplois et un chômage à
4,5%
(Source : AFP)
Le gouvernement australien table sur la création de 500.000 emplois en deux
ans et un taux de chômage à 4,5%, a indiqué dimanche le Trésorier, dont le
pays bénéficie à plein de la forte demande des pays émergents en matières
premières.
"Ce que je peux vous dire sur le prochain budget, c'est que nous verrons la création de
quelque 500.000 emplois au cours des deux prochaines années, avec un taux de
chômage qui descend à 4,5%", a déclaré Wayne Swan à la télévision Channel Ten.
Le budget de l'année 2011/2012 sera présenté le 10 mai.
"Nous allons mettre plus d'Australiens au travail et faire profiter à tous des opportunités
de ce boum", a-t-il ajouté.
Le taux de chômage est actuellement de 4,9% en Australie, soit un plus bas depuis fin
2008 et proche du taux considéré comme indiquant une situation de plein emploi.
Le Trésorier n'a pas donné d'explication sur la façon dont il comptait réduire encore le
taux de chômage, soulignant simplement que le nombre de sans emplois était élevé dans
certaines régions du pays.
L'Australie est le seul grand pays développé à avoir échappé à la récession, grâce au
dynamisme de ses secteurs minier et matières premières qui profitent de la demande en
métaux et charbon des pays émergents, dont notamment la Chine et l'Inde.
Le gouvernement australien a d'ores et déjà prévenu que le budget aurait pour but un
retour aux comptes excédentaires d'ici 2012/2013, laissant deviner des coupes dans les
dépenses.
Wayne Swan a ainsi rappelé que la croissance économique pourrait faiblir sur le court
terme, à cause des inondations et du cyclone Ysi qui ont ravagé une partie du nord-est
du pays début 2011, entraînant plusieurs milliards de dollars australiens de dégâts.
Début avril, le Trésor australien avait chiffré jusqu'à 8 milliards AUSD (5,8 mds d'euros)
les pertes de l'industrie australienne du charbon consécutives aux catastrophes naturelles
qui ont frappé le pays depuis le début de l'année.
L'or atteint un nouveau record, à presque 1.580 dollars l'once
(Source : AFP)
Les cours de l'or ont atteint un nouveau record lundi, à près de 1.580 dollars l'once, continuant de profiter de la politique très accommodante de la banque centrale américaine (Fed), qui affaiblit le billet vert.
L'once de métal jaune est montée à 1.577,55 dollars sur le marché au comptant, du jamais vu.
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 12
"C'est lié à la même logique de flux que la semaine dernière: celle de l'argent facile. La Fed ne fait qu'imprimer des billets, comme d'autres banques dans le monde entier. La monnaie perd du pouvoir d'achat, donc l'or, c'est un actif qui permet de protéger le pouvoir d'achat sur de longues périodes", a expliqué un opérateur de marché à l'AFP. Selon cet analyste, deux grammes d'or permettaient d'acheter environ un baril de pétrole en 1984, comme actuellement.
La Fed a maintenu mercredi son taux directeur proche de zéro, et assuré vouloir le garder longtemps à ce niveau.
Le billet vert, qui offre donc un faible rendement, ne cesse de s'affaiblir depuis, atteignant lundi son plus bas niveau depuis fin 2009 face à l'euro. Ce mouvement pousse les investisseurs à placer leur capital dans les matières premières pour le protéger d'une perte de valeur.
L'or, qui présente un statut de valeur refuge très sûre, bénéficie à plein de ce phénomène.
"La décision de la Fed indique au marché qu'ils vont continuer à imprimer de l'argent tant que la croissance ne repartira pas, donc l'or est utilisé comme actif refuge", a relevé l'opérateur de marché.
45,7 % du cuivre utilisé en Europe (Russie comprise) provenaient du recyclage en 2009 contre 42,2% en 2008, selon le dernier rapport de l'International Copper Study Group (ICSG) rendu public le 28 avril. Soit une hausse de 3,5%. ''Le recours au recyclage atteint ainsi son plus haut niveau historique'', souligne le groupe d'étude.
Au total, plus de 2,2 millions de tonnes de cuivre recyclé ont été utilisées (contre 2,5 millions en 2008), la demande totale de cuivre ayant chuté de 23 % sur la période 2008- 2009 liée à la crise. Ce qui a encouragé ''les acteurs européens à maximiser le recours au recyclage pour contenir les coûts de production'', explique l'ICSG.
Pour Olivier Tissot, Directeur du Centre d'Information du Cuivre, ''En recyclant le cuivre, on économise 80 % d'énergie par rapport à la production primaire, et on évite le rejet de plus de 650.000 tonnes de CO2 par an. Mais au-delà de la diminution de l'impact environnemental, le recyclage renforce la sécurité d'approvisionnement de l'Europe en cuivre, qui constitue l'un des matériaux clés de nos sociétés contemporaines''.
''Stimulée par une forte demande en Chine'', l'utilisation mondiale de cuivre en 2009 est en revanche restée ''identique'' à 2008, avec 23 millions de tonnes dont 7,8 millions de tonnes issues du recyclage. Au niveau mondial, le cuivre recyclé a ainsi couvert 33,7 % des besoins en 2009 (– 1,4 % par rapport 2008).
Plus de 45 % du cuivre utilisé en Europe est issu du recyclage en
2009
(Source : ICSG)
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70% du cuivre recyclé dans les produits du bâtiment
''Aujourd'hui, les produits en cuivre utilisés dans le secteur du bâtiment contiennent en moyenne 70 % de cuivre recyclé'', rappelle Olivier Tissot. La plupart des produits en cuivre ou en alliage de cuivre utilisés dans les canalisations, le chauffage et la climatisation, les installations solaires thermiques mais aussi les façades et toitures ''peuvent être produits à 100 % à partir de cuivre recyclé'', selon l'ICSG. ''A l'heure où le volume de déchets collectés ne cesse d'augmente, l'industrie européenne du cuivre s'est dotée d'une filière recyclage qui est prête et capable d'en assurer le traitement'', estime M. Tissot.
Note de veille du secteur de l’énergie et des mines 03 mai 2011 Page 14
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Message par Her Jeu 19 Mai - 8:47

http://www.romandie.com/news/n/_Into_Eternity_ou_l_histoire_vertigineuse_des_dechets_nucleaires190520110805.asp

Romandie News
Into Eternity ou l'histoire vertigineuse des déchets nucléaires

PARIS - S'enfoncer toujours un peu plus sous terre, dans ce qui sera le premier dépôt de stockage éternel de déchets nucléaires et, être saisi de vertige : qui peut assurer que personne n'y viendra durant 100.000 ans ? Comment dire le danger à nos descendants ? Nous comprendront-ils ?

C'est cette incursion que propose le film-documentaire Into Eternity (une plongée dans l'éternité) du Danois Michael Madsen, sorti mercredi en France.

Une descente dans Onkalo, la cachette en finnois.

Une immense cave en train d'être creusée jusqu'à 5 km de profondeur, à Olkiluoto, à 300 km au nord-ouest d'Helsinki, et où devraient être stockés pour la première fois et pour l'éternité des déchets radioactifs.

En 2100, on scellera la porte avec du ciment. Et durant au moins 100.000 ans, le temps estimé de la radioactivité des déchets, personne ne devra y descendre. Beaucoup trop dangereux.

Cent mille ans.... le temps qui nous sépare de l'époque où l'homme de Néanderthal chassait le mammouth et quittait le continent africain.

C'est au-delà de notre compréhension et de notre imagination, souligne le réalisateur dans son commentaire. 100.000 ans... l'homme n'a jamais rien construit qui a duré même le 10e de ça.

La caméra descend, doucement, dans les larges tunnels sombres. Et Michael Madsen vient parler, face caméra, éclairé par une simple allumette qu'il craque.

Il s'interroge sur ce feu que l'homme a créé, si puissant qu'il ne s'éteindra jamais - entre 250.000 et 300.000 tonnes de déchets nucléaires hautement radioactifs aujourd'hui, souvent conservés dans des bassins - et demande : qu'est-ce qui nous assure que cet endroit restera fermé durant 100.000 ans ? Que personne ne viendra ouvrir la boite de pandore ?

Les experts du projet et de la sécurité nucléaire se succèdent, fournissant explications, assurances, pistes, plus ou moins convaincus... Leur univers semble aseptisé, comme dans un film de science fiction.

Faut-il laisser des messages aux générations futures pour dire qu'il ne faut en aucune façon pénétrer dans le dépôt ? En quelle langue ? Avec des symboles ? Mais qui nous comprendra dans des dizaines de milliers d'années, alors que nous n'avons toujours pas percé le mystère des pyramides, bien plus récentes ?

Nos descendants penseront-ils qu'il s'agit d'un lieu sacré ? Possible. Et même s'ils comprennent que c'est dangereux, ils risquent justement d'y descendre pour comprendre pourquoi...

Et le documentaire d'évoquer cette pierre retrouvée en Norvège avec une inscription enjoignant de ne pas la déplacer. Ce que les archéologues se sont empressés de faire....

Au terme de ce voyage dans les tripes de la terre, la caméra s'arrête. Deux ouvriers pénètrent dans une grande cavité, et disparaissent, laissant derrière eux un entrelacs de poussière et de lumière de fin du monde.

Et s'il fallait mieux ne rien dire ? Qu'on oublie cet endroit dont les profondeurs sont irradiées.

Mieux. Trouver une légende qui passerait de génération en génération. Celle de la cave que vous devez toujours vous souvenir d'oublier, conclut, dans un dernier vertige, Michael Madsen.

(©AFP / 19 mai 2011 08h47)
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Message par Her Jeu 19 Mai - 10:04

Bonjour à tous,


D'une manière générale, les prophéties chrétiennes ne parlent pas d'incident nucléaire majeur en France.
Par contre, elles nous annoncent qu'à cause de différentes crises, la France ne sera pas alimentée en énergie pendant plus d'un an.


Depuis Tchernobyl, la gestion des risques et des crises s’est améliorée et on maîtrise mieux aujourd'hui l'arrêt des centrales en cas de danger grave, annoncé et imminent.

Par exemple, il est annoncé dans les messages de Dozulé et ailleurs, une sècheresse terrible sur la France. Les rivières risquent d'être totalement à sec et il n'y aura plus d'eau pour refroidir les centrales nucléaires (qui toutes sont construites sur les rives de fleuve justement pour cette raison). Mais comme ce type d’événement arrivera progressivement, les autorités auront le temps nécessaire pour faire arrêter la production électrique des centrales et les mettre à l’arrêt. Il y a plus d'une vingtaine d'années, nous avons eu un problème similaire avec le froid. L'eau des rivières gelée ne permettait plus le refroidissement des centrales nucléaires et il a fallu briser la glace à la dynamite.


Il n'y a ensuite que deux types de catastrophes durant lesquelles les centrales nucléaires deviennent extrêmement dangereuses comme au Japon avec Fukushima : Le risque des guerres et celui des tremblements de terre.

Il existe des annonces de guerre sur la France par les Russes et l'Islam. Espérons que ces gens ne seront pas assez fous pour toucher aux centrales nucléaires dont les effluves mortelles, en cas de dysfonctionnement et de fuites, sont totalement incontrôlables et peuvent circuler sur toute la surface du globe avec des nuages qui, comme celui de Fukushima, se promènent au tour de la terre en empoisonnant toutes les populations sans distinction de race, de nation ou de religion.

Reste ensuite le risque des tremblements de terre : Il est annoncé que nous aurons des tremblements de terre en France et des volcans éteints qui vont se réveiller, mais je crois savoir que nos centrales ont été construites sur des zones peu exposées et que le risque est faible.

Finalement, la seule centrale qui pose problème et qui reste particulièrement exposée et dangereuse est celle du Blayais en Gironde, 50 km au nord de Bordeaux, non pas à cause de tremblements de terre dans cette région, mais de tremblements de terre sous-marins dans les grandes failles intercontinentales des abysses de l'Océan Atlantique et du risque de tsunamis sur nos côtes.

Suite à un tremblement de terre sous-marin au large des Açores, un immense tsunami ira détruire la côte Est des Etats-Unis, de la Floride jusqu’au Canada, et en écho viendra plus faible sur nos côtes. Il est annoncé par le Bug de Mihlas, un prophète des Pyrénées du XIX° siècle, que la ville de Saint Sébastien serait sous les eaux.

En 1999, nous avons frôlé la catastrophe à la centrale du Blayais. Les Japonais ont eu moins de chance que nous. Il est aujourd’hui nécessaire d’arrêter cette centrale dans les meilleurs délais…

Comme cela s’est produit au Japon avec la remontée en surface des oarfishs, nous serons informés de ce danger par l'arrivée de monstres marins échoués sur nos côtes. Ces monstres de grande profondeur ne pouvant plus supporter leur environnement instable et le réchauffement des eaux profondes.

Nostradamus aussi nous annonce l’échouage de monstres marins :



Quatrain 5.88

Sur le sablon par un hideux deluge,
Des autres mers trouvé monstre marin :
Proche du lieu sera fait un refuge,
Tenant Savone esclave de Turin.


Quatrain 3.21

Au crustamin par mer Hadriatique
Apparoistra un horrible poisson,
De face humaine, & la fin aquatique,
Qui se prendra dehors de l'hameçon.


/////////////////////////////////////////////////

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/etanche.html

Le risque inondation des centrales nucléaires françaises:
16 sites sur 19 sont concernés !

Après l'incident très grave survenu à la centrale du Blayais lors de la tempête du mois dernier où l'inondation du site a dégradé des systèmes indispensables pour assurer la sûreté, l'Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire, dans un rapport [1] publié le 17 janvier 2000, indique que la protection des sites des centrales nucléaires à l'égard des risques d'inondation d'origine externe est assurée notamment par les deux critères suivants en application de la Règle Fondamentale de Sûreté, (RFS I.2.e, 12 avril 1984) sur la " prise en compte du risque d'inondation externe " :
"-1 le calage de la plate-forme supportant les bâtiments abritant les matériels importants pour la sûreté à un niveau au moins égal au niveau des plus hautes eaux, avec une marge de sécurité (le niveau correspondant est appelé cote majorée de sécurité ­CMS).
-2 l'obturation des voies possibles d'accès de l'eau dans les locaux abritant les matériels participant au maintien de l'installation dans un état sûr, situées au-dessous du calage de la plate-forme. "
Seuls les sites de Chooz, Civaux et Cattenom respectent ces deux critères !
Pour les réacteurs construits avant le 12 avril 1984, ce qui était le cas des réacteurs de la centrale du Blayais, des mesures devaient être prises après coup pour que l'installation respecte le deuxième point. Manifestement cela n'a pas été fait ou tout au moins pas efficacement c'est le moins qu'on puisse dire. Mais de toute façon cela n'aurait pas suffi car les calculs ont sous-estimé la cote majorée de séité (CMS) et la plate-forme a été construite trop bas dès le départ.
Mais il n'y a pas que Le Blayais :15 autres sites autres nécessitent des mises à jour vis-à-vis du risque inondation :
-" La plate-forme de l'îlot nucléaire est calée au-dessus de la CMS mais le respect du second critère mérite des vérifications plus approfondies pour les sites de Bugey, Cruas, Flamanville, Golfech, Nogent, Paluel, Penly et Saint-Alban
-" La plate-forme de l'îlot nucléaire est calée au-dessous de la cote majorée de sécurité (CMS) 
pour les sites de Belleville, Chinon, Dampierre, Gravelines, Le Blayais et Saint-Laurent ; il conviendra pour ces sites de réexaminer l'ensemble des dispositions spécifiques mises en place ;
-" les sites de Fessenheim et Tricastin sont implantés à proximité d'un canal dont la ligne d'eau est supérieure à la cote de leur plate-forme. Pour ces sites également il conviendra de réexaminer les dispositions particulières mises en oeuvre. "
 Belleville.
Admirons le fait que nos géniaux concepteurs du nucléaire aient placé des réacteurs en dessous de la ligne d'eau d'un canal, que les plates-formes de réacteurs puissent avoir été construites en dessous de la CMS, et qu'il soit nécessaire de vérifier même des installations récentes. Bien sûr cela a diminué les coûts de construction et l'exemple du Blayais montre que c'est au détriment de la sécurité.
 Gravelines (voir la photo du chantier en 1978).
Si l'on ajoute que les systèmes antisismiques sont souvent dégradés et qu'EDF traîne les pieds pour les remettre en état en reportant les travaux toujours à plus tard notamment aux visites décennales, on a de quoi s'inquiéter !
Penly.


La fameuse " digue " de la centrale du Blayais
Toutes les photos du site sur lesquelles on voit les transformateurs haute tension ont, en fait, été prises non en front de Gironde mais à l'opposé, côté entrée du site. Peu de photos montrent réellement la " digue " en front de Gironde.
A l'origine, terrain marécageux. La plate-forme de la centrale a été érigée à 4,5 mètres d'altitude. La construction des 4 réacteurs du Blayais a démarré en 1976 (réacteur 1) et 1977 (réacteurs 2,3,4). Ils ont été couplés au réseau à la mi-1981et 1982 pour les deux premiers et 1983 pour les réacteurs 3 et 4. Ce n'est qu'après la parution en 1984 de la Règle Fondamentale de Sûreté sur la " prise en compte du risque d'inondation externe " que le site a été ceinturé par une digue. 
Mais, en fait, est-ce vraiment ce qu'on a coutume d'appeler une digue ? Citons l'IPSN : " La digue est constitué par un ouvrage en terre [souligné par nous] protégé côté Gironde par un enrochement de blocs de pierre. " 
Ici on a donc un ouvrage qui n'est pas étanche à l'eau et est inévitablement sujet à l'érosion lors de fortes marées et coups de vent. Le journal Sud-ouest a présenté une photo de la réparation de la partie haute de la digue effectuée ces jours derniers côté Gironde et qui montre ce qu'est un " enrochement " : c'est un amoncellement de blocs de pierreContinuons la citation :
" En front de Gironde, sa hauteur est de 5,2 mNGF ; sur les côtés latéraux sa hauteur est de 4,75 mNGF " [2].
Le schéma ci-contre montre la digue censée protéger l'installation nucléaire.
 

En clair, cela a rehaussé la plate-forme de 70 centimètres seulement côté Gironde et de 25 cm sur les côtés. On a vu le résultat lors de la tempête du 27 décembre dernier où des vagues sont passées par dessus cette " digue ", inondant le site. D'après EDF, 90000 m3 d'eau (90 millions de litres !) ont dû être pompés (et rejetés dans la Gironde). La masse d'eau infiltrée dans les galeries souterraines indiquées sur le schéma a conduit à la perte de matériels et circuits indispensables à la sûreté (perte totale des pompes d'injection de sécurité et d'aspersion de l'enceinte et perte partielle des pompes d'eau brute secourue). C'est un incident très grave qui aurait pu dégénérer en accident par défaut de refroidissement du coeur.
Bella Belbéoch, 4 férier 2000.
[1] www.ipsn.fr Rapport sur l'inondation du site du Blayais survenue le 27 décembre 1999, IPSN, 17 janvier 2000. 
[2] NGF = nivellement général de la France. L'altitude zéro est définie par le plan d'eau à Marseille. Les altitudes sont données par rapport à ce plan pris pour référence. On a alors une altitude exprimée en mètres NGF.

/////////////////////////////////////////////////

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/page_blayais.html

Sud-Ouest, 5 janvier 2000:

Après la tempête - Centrale de Blaye
Très près de l'accident majeur

La centrale nucléaire du Blayais n'a pas résisté à la tempête de la fin de siècle. Le scénario catastrophe a été évité de justesse. La conception du site est sans doute à revoir.

Les tranches 1 et 2 de la centrale nucléaire du Blayais, à l'arrêt depuis la tempête des 27 et 28 décembre dernier, sont passées très près d'un véritable scénario catastrophe, et elles vont vraisemblablement devoir être déchargées de leur combustible, le temps que d'importantes réparations soient effectuées sur le site.
En effet, l'inondation d'une bonne partie des bâtiments a successivement mis hors d'usage plusieurs installations de sauvegarde, comme le circuit d'injection de sécurité (RIS), qui permet de rétablir le niveau du circuit primaire, et l'EAS (aspersion de l'enceinte), qui permet de faire baisser la température à l'intérieur du bâtiment réacteur en cas d'accident.
Quand ce fut au tour, à 8 h 23, le matin du 28 décembre, de la moitié des pompes du circuit SEC (eau brute de sauvegarde), qui prélève l'eau en Gironde, la situation est devenue très grave.
C'est le SEC qui assure en effet le refroidissement de l'ensemble, par l'intermédiaire d'autres circuits, et la sûreté de la tranche n° 1 ne tenait plus qu'à deux pompes, justifiant le déclenchement d'un plan d'urgence interne.

FUSION
Comme l'explique Christophe Quintin, responsable de la division nucléaire à la DRIRE (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) de Bordeaux, « si le SEC avait lâché, on se retrouvait dans la configuration de l'exercice fait à Golfech en novembre dernier, où l'on avait simulé la fusion du coeur de la centrale au bout de dix heures ». La fusion du coeur étant l'accident le plus grave qui puisse survenir à une centrale nucléaire et peut conduire à la rupture de l'enceinte de confinement.
Cette possibilité est tellement prise au sérieux que les experts de l'Institut de protection et de sûreté nucléaire (ISPN) calculent actuellement quelle a été la probabilité de s'en approcher le 28 décembre dernier.
Hier, Jérôme Goellner, adjoint au directeur de la sûreté des installations nucléaires (DSIN), s'est rendu à Blaye en compagnie de Christophe Quintin pour une « visite technique » destinée à évaluer la situation pour prendre des décisions aujourd'hui.
La DSIN devrait faire connaître en fin d'après-midi ses recommandations pour les prochains jours.
Il s'agit dans l'immédiat de remettre tous les équipements en marche, pompes, vannes et autres appareils pour assurer la sécurité qui est en partie rétablie, permettant l'allègement du plan d'urgence interne.
Cette phase devrait être terminée vers la mi-janvier, indiquait hier l'EDF. Il faudra aussi rétablir les digues de la centrale avant les grandes marées prévues à la fin du mois.

VINGT ANS APRÈS 

Mais tout le matériel, qui a été plongé dans l'eau saline de la Gironde, est sérieusement endommagé, corrodé, et il faudra sans doute prévoir ensuite de longs travaux, plusieurs semaines, expliquait hier la direction de la centrale.
Pour les entreprendre en toute sûreté, les autorités de tutelle d'EDF envisageaient sérieusement hier de recommander le déchargement du combustible des tranches 1 et 2.
Ce qui les rendrait plutôt indisponibles pour quelques mois.
Il faudra aussi comprendre, explique Christophe Quintin, pourquoi une centrale nucléaire, dont la plate-forme devait rester hors d'eau à la suite d'une « surcote de marée millénale », a pu voir ses installations vitales submergées par de l'eau qui s'est engouffrée dans les multiples galeries techniques, vingt ans seulement après sa construction.
« On peut se tromper, explique-t-il, il y a un travail de conception à revoir. »
On ne disposait évidemment pas de statistiques précises sur les tempêtes des mille dernières années, mais il faudra désormais tenir compte de celle-ci qui s'est pourtant produite avec un faible coefficient de marée.
Si la conception n'avait pas tout prévu, à aucun moment, en revanche, la gestion de la crise par le personnel EDF n'a été mise en cause par la tutelle. Alors que de banales opérations de maintenance sont parfois dans certaines centrales l'occasion d'erreurs de routine, il semble que le grave incident de la semaine dernière ait été l'objet d'un « sans-faute ».

JEAN-PIERRE DEROUDILLE

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"Fukushima est bien pire que Tchernobyl"

© epa
Tout le monde n'est pas de son avis, mais pour l'experte en nucléaire Helen Caldicott, il n'y a pas photo: la catastrophe de Fukushima est pire que celle de Tchernobyl.

© reuters
La physicienne australienne, qui étudie depuis plus de trente ans les effets des armes nucléaires, ne mâche pas ses mots: "Ce qui est arrivé au Japon est bien pire que Tchernobyl qui a contaminé 40% de l'Europe.

Dans son dernier rapport, Caldicott revient sur Tchernobyl et indique que près d'un million de personnes sont mortes suite à cette catastrophe nucléaire et dénonce le silence des autorités sur le sujet. Mais pour elle, la situation dans laquelle se trouve la centrale nucléaire de Fukushima est encore moins enviable!

Un désastre jamais égalé
"Jamais auparavant, six réacteurs nucléaires d'une centrale n'ont été gravement endommagés au même moment. Ces réacteurs sont condamnés", explique-t-elle. "Trois ingénieurs ayant contribué à la conception de Fukushima se sont retirés du projet à l'époque car ils savaient que la centrale n'était pas sûre, que la région était sujette aux séismes".

"Que s'est-il passé à Fukushima ? Les barres de combustible ont tellement chauffé qu'elles ont fondu, comme à Three Mile Island et à Tchernobyl. Mais ici, il ne faut pas oublier que les générateurs d'urgence ont été détruits par le tsunami, empêchant l'eau de refroidissement d'atteindre les réacteurs. Ce n'est pas rien!".

"Il ne faut pas oublier la dangerosité de ces barres: elles sont tellement radioactives que si vous les approchez, vous décédez en quelques minutes. Vos cheveux tombent, des hémorragies internes se déclarent et vous mourrez comme un malade du sida".

Radioactivité puissance 1000
"Ces barres doivent être refroidies. Hélas, lors des explosions à Fukushima, les toits des réacteurs ont été soufflés et deux bassins de refroidissement sont à sec. Cela signifie que les barres radioactives sont hors de l'eau et le matériau qui compose la coque s'enflamme lorsqu'il est exposé à l'air... On peut donc conclure que le taux de radioactivité dans les bassins de refroidissement est dix à vingt fois plus élevé qu'au niveau du coeur du réacteur. Dans chaque cellule de refroidissement, on trouve l'équivalent d'un millier de bombes Hiroshima. (...) Einstein a dit: L'énergie nucléaire est une façon diabolique de faire bouillir l'eau. Et c'est bien à cela que se résume l'énergie nucléaire: faire bouillir de l'eau pour actionner des turbines grâce à la vapeur" ajoute-t-elle.

"L'uranium est déjà très toxique, mais il peut se révéler encore plus dangereux une fois manipulé. Les Américains ont utilisé de l'uranium à Falloujah et Bagdad, en Irak. A Falloujah, 80% des bébés présentent de graves malformations: des bébés nés sans cerveau, d'autres avec un seul oeil, sans bras... Au point que les médecins recommandent aux femmes de ne plus faire de bébés! Les cancers chez les enfants sont douze fois plus nombreux que la normale. En Irak, la guerre nucléaire a été un véritable génocide. L'uranium utilisé ne se décompose qu'après 4,5 millions d'années, voilà comment on a empoisonné le berceau de notre civilisation".

"A Tchernobyl, on a vu plus de 20.000 personnes souffrir du cancer de la thyroïde et de bien d'autres maladies! 40% de l'Europe est encore contaminée: ne mangez pas d'aliments européens!" ajoute-t-elle.

Plutonium
"Mais Tchernobyl n'est rien par rapport à ce qui s'est passé à Fukushima. L'un des éléments les plus meurtriers est le plutonium, qui vient de Pluto, dieu des enfers. Un millionième de gramme vous donne le cancer, si vous l'inhalez. Si vous répartissez un demi kilo de plutonium à travers le monde, c'est toute la population mondiale qui souffrira d'un cancer. Fukushima contenait 250 kilos de plutonium... C'est suffisant pour dire adieu à l'hémisphère Nord."

"Arrêtez de manger durant 600 ans"
Et ça ne s'arrête pas là... "Vous ne pouvez pas détecter le goût des éléments radioactifs, ils n'ont pas d'odeur, on ne peut pas les reconnaître. Une fois dans votre corps, il faut cinq à soixante ans pour qu'un cancer se développe. Toute la radioactivité est nuisible, chaque dose augmente le risque de cancer. La nourriture contaminée le restera durant 600 ans! Et le pire est qu'il n'y a plus rien à faire..." (ca)

27/04/11 15h23

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Ned Dougherty


I. VERS LA LUMIÈRE

La scène décrite ci-après se déroule le 2 juillet 1984, alors que Ned vient d’être victime d’une crise cardiaque et qu’il est déjà considéré par l’équipe médicale venue lui porter secours comme cliniquement mort. Il aperçoit Dan, son plus cher ami, mort lui aussi, mais en héros, plus de 10 années auparavant au cours de la guerre du Vietnam.

« - Dan, je te reconnais ! Tu as été tué au Vietnam ! Que fais-tu ici ?

- Du calme, tout va bien, me répondit-il avec un sourire rassurant, je suis ici pour t’indiquer le chemin ! »

Je devais m’adapter rapidement à cette nouvelle réalité qui m’entourait. J’étais bouleversé par l’apparition de mon ami qui me souriait en me faisant comprendre que tout allait bien. Il semblait jeune et en bonne santé, et son apparence était plus aérienne que celle de son corps humain. Il portait cependant encore les traces des fatigues subies lors des combats au Vietnam…

Comme nous discutions, je réalisai tout de même que nous ne parlions pas normalement : aussitôt formée, ma pensée lui parvenait. Nous conversions par télépathie, sans avoir à prononcer des mots. Nous communiquions aussi avec des sentiments et des émotions. Dès que se formait une pensée, elle était transmise. Nous pouvions envoyer télépathiquement et spirituellement nos pensées et nos émotions d’une façon qui surpassait de loin les échanges habituels entre humains.

« Tu es au seuil d’un voyage important, m’expliqua-t-il. Tu dois mémoriser tous les endroits et événements qui vont t’être présentés… Il est important de te souvenir de chaque détail que tu vas voir car tu vas devoir retourner sur Terre avec cet acquis. Tu as une mission à accomplir, et cette expérience te guidera dans ta réussite. »

Pendant tout cet échange, nous étions restés immobiles à l’entrée du tunnel. Dan me fit comprendre qu’il était temps de poursuivre notre route et mon attention se tourna vers cette voûte d’énergie. Il m’y conduisit et se tint à ma gauche durant toute notre progression. Tout d’abord, je réalisai combien je me sentais à l’aise dans ma nouvelle forme éthérée. Je me sentais dans mon état natif, libre des limitations imposées par le corps humain qui ne me manquait pas et que je ne regrettais pas.

Puis je notai que ma progression était due à ma seule pensée et non pas au déplacement de jambes, bras ou autres éléments nécessaires ici-bas. Je voulais avancer et cela suffisait pour y arriver. Pour employer une comparaison terrestre, je me percevais comme un dauphin glissant dans l’eau plutôt que comme un homme marchant sur le sol. Dès l’entrée dans le tunnel d’énergie, je me sentis aspiré dans le vide et entouré d’un son mélodieux ; j’entendais avec une clarté parfaite le tintement cristallin de carillons ainsi que d’autres harmonies merveilleuses qui ne ressemblaient en rien à ce que j’avais entendu jusque là.

Tout en me déplaçant, je concentrai mon attention sur la texture des parois latérales qui ressemblaient à une énorme vague de forme tubulaire. Poussé par la curiosité, j’en effleurai la surface et une profusion d’étincelles de toutes les couleurs explosa en danses féeriques et scintillantes accompagnées de timbres cristallins. Les sonorités mélodieuses des carillons étaient perceptibles depuis l’entrée dans le tunnel. Mais la perturbation d’énergie que j’avais causée apporta une nouvelle intensité acoustique : les différents rythmes s’entrechoquaient en une musicalité complémentaire dont la beauté surpassait tout ce que les compositeurs les plus doués avaient pu créer. Je réalisai que cette perturbation d’énergie était facilement absorbée par la puissance et l’énergie formant le tunnel. Dan et moi voyagions à bord d’un véhicule d’énergie d’une merveilleuse simplicité et pourtant terriblement complexe : sa nature était indescriptible. Je me retournai vers mon guide pour lui faire part de mon émerveillement. Si j’avais dû traduire mes pensées avec des mots, je serais resté sans voix. Dan me comprit parfaitement : j’expérimentais l’ineffable.

« - Ne t’en fais pas, tout va bien, répétait-il. Aie confiance. »

Puis je remarquai alors la longueur du tunnel. Dans le lointain, je vis une multitude d’étoiles brillantes. Je me mis à réfléchir sur le but de cette voûte qui semblait s’étendre depuis la Terre jusqu’au fin fond de l’univers, et cela sur une distance que seules des années-lumière pouvaient mesurer. J’avais l’impression de voyager très lentement alors qu’en réalité nous franchissions d’incroyables distances. Comme si ce tunnel réduisait considérablement le trajet entre la Terre et notre destination. Alors que je pensais avancer à la vitesse d’un escalator de grand magasin, nous franchissions des années-lumière en quelques minutes. Il me fallut bien admettre que les limitations de poids, de temps et d’espace régissant notre univers physique ne s’appliquaient pas à ce royaume éthéré que nous traversions. Dan et moi n’étions simplement plus limités par ces restrictions.

Le tunnel remplissait plusieurs fonctions : sa masse énergétique dirigeait notre voyage en toute sécurité tout en prenant soin de notre confort, tandis qu’en un seul instant nous parcourions des distances inimaginables. Nous sortîmes finalement du tunnel en flottant dans un univers scintillant d’étoiles. Nous avancions dans cet environnement extraordinaire comme des astronautes sortis de leur fusée, mais sans être encombrés par des combinaisons spatiales. En fait, nous étions comme des anges sans ailes. Dan me guidait toujours. Je regardai derrière moi et je constatai que le tunnel avait disparu : je ne voyais plus que le vide de l’espace. Je savais que la Terre se trouvait quelque part dans la direction dont nous venions, mais elle n’était plus qu’un tout petit point brillant parmi des millions d’autres.

Je me tournai vers Dan pour lui demander si nous avions vraiment voyagé si loin de la Terre au point de ne plus la voir, mais il n’était plus à mes côtés. Je fis volte-face et sentis une lumière brillante s’approcher de moi. Sa puissance semblait s’étendre sur tout l’univers et engloutissait sur son passage le vide obscur de l’espace, les planètes et les étoiles. Soudain, cette Lumière dorée, plus brillante que celle d’un astre, m’enveloppa entièrement. Bien que son éclat fût plus puissant que celui du Soleil lui-même, je n’étais ni brûlé, ni aveuglé. Mieux, cette source d’énergie embrasait mon être tout entier d’une tendresse indicible. J’étais seul en apesanteur devant la Splendeur Infinie. Je sus immédiatement que j’étais en présence de Dieu, mon Créateur. Je Le sentais m’illuminer d’un Amour plus grand que tous les attachements que j’avais pu connaître. Je réalisai que le Très Haut m’accordait Sa Lumière et la répandait sur moi. Son éclat doré se transformait à mon contact en une blancheur immaculée et plus j’acceptais les faveurs divines, plus la Lumière brillait d’une pureté au-delà de toute description. Je sentis Son rayonnement pénétrer le sommet de mon crâne et se déplacer à travers mon corps spirituel. Je vis alors d’infimes particules de lumière irradier en moi. Plus j’acceptais cette illumination céleste, plus la Lumière brillait, propulsant ses vibrations à travers tout mon être, transformant constamment l’or de sa couleur en une blancheur parfaite qui chassait toute la douleur et toute la souffrance de mon existence passée.

Je sentais que l’Amour répandu sur moi purifiait mon esprit. En dépit de toutes mes fautes et transgressions, Dieu m’étreignait. Je réalisai qu’en Sa présence j’étais chez moi et aussi combien je m’en étais éloigné durant mon périple humain. Maintenant que je m’étais rapproché de Lui, je me sentis renaître. J’avais reçu tant d’Amour que mon être débordait de gratitude. Je pris alors conscience que le Tout Puissant me stabilisait et me donnait de l’énergie pour me préparer à mon retour sur Terre et à la mission que j’aurais à y accomplir. Dieu m’imprégnait de Sa Connaissance infinie. Je réalisai que je l’avais toujours cherchée et que je voulais en absorber le plus possible. Je sentais Sa Connaissance et Son Amour m’envahir, se répandre totalement en moi et palpiter au plus profond de mon être. Plus je prenais conscience de la présence de Dieu et plus Il était disposé envers moi. Il était infiniment sage et savait tout de moi. Il comprenait mon désir de localiser les moments de ma vie où j’avais mal agi et Il me les indiqua. Il me montra également que j’avais arrêté de chercher la Connaissance universelle et comment je m’étais aveuglé moi-même sur mon origine et la signification de mon existence. Il me permit de comprendre que j’en étais arrivé au point de croire que ma vie se terminerait avec la mort de mon corps. Ce qui expliquait pourquoi je n’avais jamais été intéressé par la recherche intérieure. Je savais maintenant que j’étais un être spirituel ayant reçu le don d’une vie éternelle. Totalement imprégné de la Lumière et de l’Amour de Dieu, j’exultais d’une joie infinie en redécouvrant ma véritable nature. Débordant de gratitude, mes premières pensées exprimèrent ma reconnaissance pour Celui qui m’avait accordé l’éveil : « J’existe ! J’existe ! J’existe comme être spirituel ! »

Tandis que Dieu me baignait dans Sa lumière, d’innombrables révélations me furent transmises. Je compris que l’énergie rayonnante, que la Source de toute chose qui se déversait en moi, contenait des enseignements essentiels qui faisaient partie du Plan Divin pour l’univers. Je compris aussi qu’il me serait impossible d’absorber toute cette Connaissance, ni de m’en souvenir à volonté, mais que je pourrais toutefois l’invoquer en cas de nécessité dans l’avenir. »

Extraits des chapitres 4 et 5 du livre de Ned Dougherty


II. LE RAZ-DE-MARÉE SUR LA CÔTE EST

Le retour de Ned Dougherty à la vie physique fut extraordinairement pénible et douloureux. Mais il était devenu un être profondément spirituel. Il s’aperçut assez vite qu’il détenait désormais de grandes capacités médiumniques, et il réalisa progressivement qu’une partie de sa mission consistait à avertir l’humanité des menaces qui pèsent actuellement sur elle. Sa description de l’effondrement des tours jumelles est consignée dans son livre paru aux Etats-Unis plus de 6 mois avant le 11 septembre.

Une seconde vision, survenue dans des conditions à peu près identiques à celle du World’s Trade Center, évoque le raz-de-marée qui, selon Ned Dougherty, devrait prochainement détruire la côte est des Etats-Unis et provoquer l’effondrement du système économique mondial.

Voici un extrait du livre relatif à cette seconde vision :

« Du sommet d’une colline, sur la côte de Long Island (New York) je vis d’énormes vagues successives s’abattre sur le littoral, immergeant le pays sous les eaux. Je vis une autre scène, à partir de l’angle d’une rue de New York : un mur d’eau se précipitait sur une large avenue tandis que les immeubles aux alentours tombaient comme des quilles. Je vis aussi un mur d’eau frapper la côte de Miami Beach ; dans son sillage, une nouvelle terre surgit de l’océan.

La Femme de Lumière me précisa néanmoins que tous ces événements seraient évités si l’humanité reconnaissait le Plan Divin et commençait à y adhérer : « La prière et la méditation permettront de travailler avec le Plan de Dieu et de la comprendre. La prière pour appeler Dieu, et la méditation pour recevoir Son message. »

Le monde peut être sauvé non par des dirigeants mais par des prières collectives. Les suppliques d’un groupe de vingt personnes peuvent éviter la guerre pour tout un peuple. Le destin de l’humanité reste entre nos mains et dépend de notre aptitude, individuelle et collective, à changer son orientation en harmonie avec le Plan Divin.

Tel est le message que j’ai été chargé de transmettre. »

Extrait du chapitre 9 du livre de Ned Dougherty

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Ned Dougherty : Droit de réponse suite à l'alerte Tsunami.
mardi 23 mai 2006 à 12:50 :: Spiritualité :: #437

Suite à l'alerte Tsunami et à la note du channel Anne-Marie C :
"Je demande alors si je peux poser une question. - Grand OUI du pendule. Ma question est : « Qui prévient les Américains et que fait Ned Dougherty ? » Réponse par le pendule : « Il est en train d’alerter les États-Unis. »" cf Alerte au raz-de-marée - 4
Lucida a envoyé un e-mail à N. Dougherty il y a quelques jours pour connaître son avis sur le Tsunami pour mai. Voici le message qu'il a envoyé à tous les internautes qui l'on contacté :
Au cours des derniers 6 jours, mon site web a atteint une moyenne de 30,000 visites par jour, et j'ai été inondé de courriels provenant surtout d'Europe et du Canada, demandant que je réponde aux avertissements qui ont été diffusés de nombreux sites web et autres médias, prédisant qu'un tsunami sur la côte est des États-unis porrait survenir spécifiquement entre le 18 mai et le 25 mai 2006. En plus d'afficher ces avertissements pour cette période de temps précise, ces sites web ont fait référence à mes livre en anglais et en français, respectivement "Fast Lane to Heaven" et "Voie Express pour le Paradis". Des insinuations ont été faites disant que j'avais confirmé ces prédictions de ces possibilités d'événements en mai 2006.
Premièrement, je n'ai fait aucune prédiction qu'un tel événement pourrait ou non se produire au cours de cette période spécifique, et je n'ai pas diffusé une telle information. Deuxièmement, il n'y a aucune base dans mes expériences qui permettent d'assumer que je puisse affirmer des dates et heures spécifiques concernant des événements géophysiques ou géopolitiques qui arriveront définitivement, ou que j'aurais, en fait, le pouvoir de prédire des dates dans le future. finalement, je n'ai reçu aucune information de quelque source que ce soit qui indiqueraient que je devrais diffuser un avertissement pour cette période spécifique. Néanmoins, j'élabore plus sur ce dernier point concernant le futur possible d'un tsunami sur la côte est des États-Unis sur missionofangels.org. (Voir plus bas).
Certaines de ces rumeurs diffusées sur internet font référence à la possibilité d'ne météorite frappant l'océan Atlantique. Je n'ai aucune raison de croire que cet événement puisse ou ne puisse pas survenir au cour de cette période, pas plus que je puisse écarter une telle tragédie dans le futur. Néanmoins, il semble évident que les scientifiques, particulièrement ceux de la NASA, seraient capables de détecter une météorite que se dirigerait vers la Terre et causerait un tsunami dans les prochaines semaines. À moins que des scientifiques crédibles fassent des prédictions contraires, je ne crois pas que les rumeurs d'une météorite frappant l'océan Atlantique devraient être prises au sérieux.
J'ai déjà décrit la possibilité d'un tsunami sur la côte est des États-unis comme imminent, c'est-à-dire au cours de notre vie actuelle, dans un communiqué de presse daté du 1er janvier 2005, basé sur un voyage récent que j'avais fait à La Palma, aux Iles Canaries. Certains scientifiques ont conclu que la question au sujet de la menace de La Palma n'est pas de savoir si, mais quand cela va arriver. Assumant que le possible tsunami sur la côte est des États-Unis sera le résultat d'activités sismiques aux Iles Canaries, ou d'un autre endroit, et pas d'une météorite frappant l'océan Atlantique, je surveille les scénarios, qui je crois, peuvent mener à la possibilité d'un tsunami sur la côte est des États-unis.

Une augmentation du nombre et de l'intensité des mouvements sismiques se déplaçant de l'hémisphère est à l'hémisphère ouest dans un modèle précis du cercle de feu du Pacifique à la région Atlantique
Des épisodes de vagues de marées ou de tsunami, resultant en des pertes de vie et de biens matériels en Indonésie, et plus particulièrement en Australien et en Nouvelle Zélande.
Des activités sismiques d'une magnitude de plus de 5.0 sur l'échelle de Richter le long de la faille du milieu de l'océan Atlantique.
Des activités sismiques ou des éruptions volcaniques dans les Açores et ou les Iles Canaries, particulièrement sur ou près de l'Ile de la Palma.

Je crois que l'information la plus importante que j'ai à partager concernant la possibilité d'un tsunami sur la côte est des États-unis et d'autres possibles événements indésirables est la suivante: Mes expériences incluent des visions du futur qui peut arriver, si l'humanité ne se tourne pas vers Dieu et ne suit pas Son plan pour le futur de l'humanité. Peut-être ai-je mérité une certaine crédibilité à cause de mes nombreuses visions, que j'ai documenté auparavant, et qui sont en fait arrivées, mais ces événements malheureux n'arrivent que parce que nous n'entendons pas les messages de Dieu pour l'humanité.
Ma compréhension de comment nous pouvons retourner au plan que Dieu a tracé pour nous est à travers la prière et la méditation; par la prière pour notre appel à Dieu et par la méditation pour entendre Sa réponse à nos prières.
par Ned Dougherty - Réponse à la lettre de Lucida
traduit par DanielG - version complète en anglais
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Message par Her Mar 24 Mai - 9:09

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/les-institutions-sociales-de-lénergie-encore-épinglées.html

23 mai 2011

les institutions sociales de l'énergie encore épinglées

La Cour des Comptes a dressé un nouveau bilan sur les institutions sociales dans l'énergie, dont EDF et GDF Suez font partie. Le rapport vise des institutions qui ont la spécificité de gérer des prestations, telles les vacances, la restauration, l'enfance, les complémentaires santé, pour l'ensemble du secteur des industries électriques et gazières. Ces prestations reposent sur un financement assis sur les recettes du secteur (1 %) et non sur la masse salariale, comme habituellement pour les comités d'entreprise.

La cour dénonce une mise en concurrence insuffisante, une définition des besoins insuffisante, des dépenses engagées par des personnes non habilitées : gestion "peu économe, peu transparente et peu contrôlée" avec "de graves carences". La trésorerie de la caisse centrale des activités sociales (CCAS) est passée d'avril 2006 et décembre 2009, de 108 à 7,9 millions d'euros. Le déficit 2009 s'élève à 25 millions d'euros.

Posté le 23 mai 2011 à 16h51 par Michel Janva
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Message par Her Mer 25 Mai - 5:53

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Le-gouvernement-japonais-cree-une-commission-d-enquete-sur-Fukushima-_NG_-2011-05-24-618204

24/5/11 - 11 H 15 MIS À JOUR LE 24/5/11 - 11 H 15
Nucléaire Fukushima
Le gouvernement japonais crée une commission d'enquête sur Fukushima

Le gouvernement japonais a approuvé mardi 24 mai la constitution d'une commission d'experts indépendants afin d'enquêter sur l'accident nucléaire de Fukushima.

Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire, a reconnu que le combustible avait également fondu dans deux autres réacteurs, en plus du réacteur numéro un.

Zone interdite de Fukushima : deux heures pour récupérer des affaires

Europe, un compromis a été trouvé sur les tests de résistance des centrales nucléaires

Difficile mise au point des tests de résistance dans le nucléaire européen

Le Japon arrête une centrale nucléaire par peur des séismes

Un professeur émérite de l'Université de Tokyo, Yotaro Hatamura, vétéran de la recherche sur les erreurs humaines, présidera la commission d'experts amenés à enquêter sur la catastrophe de Fukushima Daiichi (N°1). Le gouvernement japonais a approuvé mardi 24 mai la constitution d'une telle commission qui devra également mettre en œuvre des modalités pour éviter à l'avenir des accidents semblables.

Les spécialistes, principalement des universitaires, pourront interroger les techniciens de la compagnie exploitante (Tokyo Electric Power, Tepco), les membres du gouvernement et les fonctionnaires, a expliqué le secrétaire général adjoint du gouvernement, Yoshito Sengoku, lors d'une conférence de presse. La commission devrait établir un rapport d'étape en décembre et un document final à l'été 2012.

Le panel d'experts aura aussi pour mission de faire des recommandations afin d'atténuer l'impact de l'accident nucléaire sur les résidents. Quelque 85.000 personnes ont dû être évacuées de la périphérie de la centrale de Fukushima en raison des rejets radioactifs.

Par ailleurs, une équipe d'une vingtaine de spécialistes étrangers de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) sont actuellement au Japon afin d'analyser l'accident de la centrale, le plus grave depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Ils remettront leurs conclusions lors d'une réunion de ministres au siège de l'AIEA à Vienne le mois prochain.

DE PLUS EN PLUS CRITIQUÉS SUR LA GESTION DE LA CRISE

La compagnie Tepco et le gouvernement sont de plus en plus critiqués sur la gestion de cette crise et leurs paroles mises en doute compte tenu d'informations jugées tardives et contradictoires.

Mardi, Tepco a reconnu que le combustible n'avait pas seulement fondu dans le réacteur numéro un."Il est tout à fait possible que la fusion se soit également produite au sein des réacteurs deux et trois", a déclaré un porte-parole de la compagnie, qui vient de publier l'analyse des dernières mesures effectuées à Fukushima. "La plupart du combustible est sans doute tombé au fond (de la cuve sous pression), comme dans le réacteur numéro un", a-t-il précisé, ajoutant que les réacteurs "subissent des opérations de refroidissement et leur condition est stable".

Tepco avait déjà laissé entendre qu'une fusion s'était produite au sein des réacteurs deux et trois mais c'est la première fois que les dirigeants se montrent aussi affirmatifs. Pendant plusieurs semaines après la catastrophe, l'opérateur, comme le gouvernement, n'avaient évoqué qu'une fusion partielle et affirmé que les réacteurs étaient relativement stables et les fuites radioactives dangereuses largement contenues.

Quatre des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi ont subi de lourds dégâts en raison d'explosions, inondations et autres avaries consécutives à l'arrêt des systèmes de refroidissement anéantis par le séisme et le tsunami géant qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars dernier;

La-Croix.com (avec AFP)

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Commentaire d'Hercule : J'ai déjà expliqué qu'avec le risque de Raz-de-Marée sur la Côte Atlantique, en France, nous ne sommes pas plus à l'abri que les Japonais, en ce qui concerne, par exemple, la dangerosité de la centrale EDF du Blayais, au Nord de Bordeaux.

Quoi qu'en dise, nos gouvernants et Henri Proglio, l'actuel grand patron d'EDF, l'énergie nucléaire est une énergie que l'homme ne maitrise pas, tant en cas d'accident majeur, comme à Fukushima, que dans notre incapacité à gérer les déchets nucléaires que l'on accumule sans solution raisonnable, au plus grand dam de nos générations futures.

Malgré les très graves accidents concernant la filière nucléaire à travers le monde, nos dirigeants sont incapables d'une remise en cause des choix industriels de la France depuis 50 ans. IL faudra malheureusement un incident majeur pour que la France se détourne de ses apprentis sorciers qui placent toute une population européenne en situation de danger grave et imminent.


Dernière édition par Hercule le Jeu 26 Mai - 10:16, édité 1 fois
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Message par Her Mer 25 Mai - 6:18

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/05/24/fukushima-ne-remet-pas-en-cause-le-nucleaire-selon-le-patron-d-edf_1526539_3234.html

Henri Proglio, PDG d'EDF

Fukushima "ne remet pas en cause le nucléaire", selon le patron d'EDF
pour Le Monde.fr | 24.05.11 | 13h08 • Mis à jour le 24.05.11 | 14h36

Henri Proglio visite le chantier de construction de l'EPR, le réacteur nucléaire de 3e génération, à Flamanville fin 2009.AFP/MYCHELE DANIAU

Henri Proglio, PDG d'EDF, dans un entretien au Monde, reconnaît que "de nombreux projets nouveaux seront retardés ou différés" après l'accident de Fukushima. Cependant, selon lui, "cet accident ne remet pas en cause le nucléaire", en France comme dans les grands pays exploitant des centrales (sauf l'Allemagne). Le nucléaire sera néanmoins "plus sélectif et plus exigeant". Aujourd'hui, à EDF, "plus de 150 ingénieurs sont mobilisés pour tirer les leçons du Japon".

Le patron du premier électricien européen précise les "grandes orientations stratégiques à l'horizon 2020", présentées, mardi 24 mai, devant l'assemblée générale du groupe à Paris. "En 2020, EDF doit être le premier électricien mondial, capable d'aller chercher la croissance où elle se trouve, souligne-t-il. Par croissance organique, nous visons 200 gigawatts (GW) de capacités : 50 % dans le nucléaire, 25 % dans le thermique (gaz, chabron) et 25 % dans l'hydraulique et les autres énergies renouvelables."

Dans chaque pays, notamment ceux qui sont en forte croissance, EDF va construire "des partenariats avec des producteurs de matières premières qui ont intérêt à rechercher la valeur ajoutée". Le PDG évoque notamment de tels accords dans le secteur du gaz. Après le rachat récent de la totalité de sa filiale EDF Energies Nouvelles, il précise que son groupe a l'ambition de devenir "une référence majeure et le leader européen" de ce secteur (éolien, solaire...).

M. Proglio prévient que les investissements nécessaires pour renforcer la sûreté du parc nucléaire et allonger sa durée de vie de dix ans, mais aussi la modernisation du réseau électrique, devraient se traduire par une hausse moyenne de 2,5 % par an des tarifs de l'électricité d'ici à 2015.

Jean-Michel Bezat

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Commentaire d'Hercule : La privatisation d'EDF et de GDF aura été le mensonge du siècle. Cette privatisation était soi-disant nécessaire et inéluctable pour briser les monopoles, obtenir une meilleure concurrence commerciale et une baisse des tarifs de l'énergie. Après quelques années, nous constatons que c'est exactement l'inverse qui se produit et nous entendons aujourd'hui parler d'augmentations échelonnées de 30 % de nos factures d'énergie. Avec cela, la France a perdu sa souveraineté énergétique.
En son temps, les organisations syndicales d'EDF-GDF avaient expliqué les scénarios futurs aux décideurs, aux élus et aux consommateurs mais tout ce petit monde s'est laissé anesthésié et abusée par une presse aux ordres.

Et le nouveau patron d'EDF d'en rajouter en nous expliquant que l'amélioration de la sureté du parc de nos centrales nucléaires va nécessiter des augmentations de tarifs. Finalement, cet accident de Fukushima, quelle aubaine pour Henri Proglio qui y trouve une justification magistrale pour ses projets d'augmentations tarifaires, mais où donc est le bien commun dans ces stratégies bassement financières, où est l'intérêt de la France et celui des Français ?


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Message par Her Mer 25 Mai - 6:28

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/edf-milite-pour-une-hausse-de-ses-tarifs-de-2-6-par-an_255363.html#xtor=RSS-115

EDF milite pour une hausse de ses tarifs de 2,6% par an
L'Expansion.com avec AFP - publié le 11/05/2011 à 17:25

Henri Proglio, Président du conseil d'administration d'EDF
REUTERS/Benoit Tessier

Le patron d'EDF Henri Proglio a jugé "souhaitable" une hausse "tendancielle" des tarifs de l'électricité de 2,6% par an, selon le député Nouveau Centre Jean Dionis du Séjour.

Au cours d'un petit-déjeuner organisé mercredi par l'Association des maires de France, M. Proglio "a dit qu'une hausse tendancielle de 2,6% par an était souhaitable", a indiqué M. Dionis du Séjour, qui est par ailleurs maire d'Agen (Lot-et-Garonne). "Il ne l'a pas plus justifié que ça, mais il a dit: "Compte-tenu de tous les paramètres qu'on nous impose, je milite pour 2,6% par an", a ajouté le député. Parmi les "contraintes" d'EDF, M. Proglio a cité le renchérissement des achats de gaz et de fioul (alimentant certaines centrales électriques) ainsi que "l'évolution du prix du nucléaire", selon M. Dionis du Séjour.

Interrogé par l'AFP, EDF n'a pas fait de commentaires sur ces déclarations. Les prix de l'électricité pour les ménages augmenteront de 2,9% au 1er juillet 2011, a annoncé le gouvernement en avril, en assurant que les tarifs resteront ensuite inchangés jusqu'au 1er juillet 2012. En vertu de la loi sur la Nouvelle organisation du marché de l'électricité (Nome), le gouvernement a par ailleurs décidé qu'EDF vendrait une partie de sa production nucléaire à ses concurrents au prix de 42 euros le mégawattheure (MWh) à compter du 1er janvier 2012. Ce prix est celui que demandait EDF et bien supérieur à celui que voulaient ses concurrents.

Dans un document de travail transmis en mai 2010 aux députés, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) avait estimé que les tarifs pour les particuliers devraient être augmentés de 25 à 30% d'ici à 2015 si le prix de l'électricité nucléaire était fixé à 42 euros.
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Message par Her Jeu 26 Mai - 8:30

http://www.sudouest.fr/2011/03/16/le-patron-d-edf-compte-sur-ses-salaries-pour-rassurer-les-francais-sur-les-risques-nucleaires-344334-3.php

16 mars 2011 12h35 | Par Stéphane Hilarion, SudOuest.fr
Le patron d'EDF compte sur ses salariés pour "rassurer" les Français sur les risques nucléaires
[VIDEO] Dans une lettre envoyée aux salariés du groupe public, Henri Proglio, le PDG d'EDF souhaite que ses salariés puissent rassurer leur entourage sur la sécurité des installations nucléaires en France.

Face à la grave crise nucléaire que connaît actuellement le Japon, la France voit se rouvrir le débat sur la sécurité des centrales dans l'hexagone. D'où la nécessité pour l'exploitant EDF de bien communiquer, y compris au sein de ses rangs.

A travers un communiqué envoyé à l'ensemble de ses salariés, publié et vérifié hier soir par le site Mediapart (article payant), le PDG d'EDF Henri Proglio mesure ainsi toute l'importance de bien encadrer l'information concernant le nucléaire français.

"La situation alarme les populations partout dans le monde et rouvre le débat sur la sécurité nucléaire, y compris en Europe. De multiples voix se font entendre, parmi les politiques et les associations, demandant un moratoire, voire "l'arrêt du nucléaire" explique-t-il dans cette lettre.

"Il importe que vous soyez en mesure de les rassurer..."
Un patron qui compte aussi sur ses employés pour rassurer leur entourage et ainsi apaiser le débat : "Salarié(e) d'un groupe dont l'activité nucléaire et connue et reconnue, vous ne manquerez pas d'être questionné(e) par vos familles, vos amis, vos voisins. Il importe que vous soyez en mesure de les rassurer sur les moyens qu'EDF, en tant qu'industriel responsable, met en oeuvre en permanence pour assurer la prévention des risques de ses centrales" poursuit le PDG d'EDF.

Qui dans le même temps se veut pragmatique sur les capacités de résistance des installations françaises : "La référence de séisme retenue par EDF pour ses centrales nucléaires est, a minima, deux fois plus importante que le plus grave séisme relevé en mille ans dans les régions où elles sont implantées. Des vérifications constantes sont effectuées sous le contrôle vigilant de l'Autorité de Sûreté Nucléaire, qui effectue plus de 450 visites et contrôles par an sur l'ensemble des installations nucléaires d'EDF", assure Henri Proglio.

EDF va envoyer des équipes et du matériel au Japon
Par ailleurs, EDF se prépare à envoyer des "équipes" et du "matériel" au Japon pour aider la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima, à faire face aux conséquences du tsunami. C'est ce qu'a déclaré ce matin Henri Proglio, sur RTL.

"On se prépare à ne pas être que spectacteur, mais être également acteur et faire preuve de solidarité par rapport à nos collègues japonais", a-t-il dit. "On a des contacts quotidiens avec l'opérateur Tepco" pour "leur proposer notre aide", sous forme "d'envoi de matériel qui a été identifié et qui est prêt à être expédié", a-t-il ajouté.

Il s'agit de "robots", de "systèmes de détections" et de "l'ensemble des équipements nécessaires en matière radioactive". "Nous avons également des équipes qui sont prêtes à leur prêter main-forte", a ajouté Henri Proglio, qui a souligné l'expertise de son groupe et son "retour d'expérience".

/////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Pour moi qui suis retraité d'EDF-GDF, cela m'amuse d'entendre Henri Proglio nous annoncer qu'il va s'appuyer sur son personnel pour défendre la qualité de la sureté du nucléaire en France. Je puis vous garantir qu'il faut voir comment l'entreprise traite ses salariés. Cela fait longtemps qu'EDF-GDF, le modèle franco-français industriel, technologique, commercial et social, est explosé de l'intérieur et totalement exsangue : la vitrine de l'entreprise est belle mais l'arrière-boutique est en complète déliquescence :

- Depuis une quinzaine d'années, sans aucun plan social, on remplace un seul agent pour trois ou quatre départs en retraite selon les services avec pour résultat une perte généralisée de compétences à tous les niveaux de l'entreprise ;
- En proportion, il y a eu plus de suicides à ERF qu'à France-Télécom, mais l'entreprise a toujours su bien contrôler sa communication extérieure, tout au moins jusqu'à aujourd'hui, mais pour combien de temps encore ;
- Il n'y a plus aucune notion de service public et l'entreprise traite ses clients d'une manière assez lamentable, avec aujourd'hui les mêmes méthodes déjà utilisées par Henri Proglio pour Véolia et le racket sur le prix de l'eau exorbitants (il suffit d'aller regarder et écouter les vidéos sur Internet en interrogeant Google ainsi que l’émission d’Arte du 22 mars 2011 sur le scandale du marché de l’eau en France) ;
- Seul l'argent compte et on n'hésite pas à se faire verser des excès d'avances de trésorerie par des avances sur consommation et des mensualisations imposées aux clients ;
- Depuis Roussely jusqu'à Henri Proglio, les organisations syndicales sont muselées et menées par le bout du nez, avec aujourd'hui les mêmes méthodes utilisées par Henri Proglio pour Véolia (il suffit encore d'aller regarder les vidéos sur Internet en interrogeant Google) ;
- Je ne parlerai même pas des mensonges d'Etat sur les promesses de baisses de tarifs suite à la privatisation de l'entreprise par l'actuel Président Sarkosy, avant qu'il occupe cette fonction ;
- Ces nouveaux dirigeants se moquent de leurs clients. Ils se moquent des élus de la Nation et de ses citoyens, et seul l'argent les intéresse pour des profits démentiels...
- Les revenus des grands patrons d'entreprise qui étaient de 40 fois à ce que gagnait un salarié lambda de leur entreprise, il y a une quarantaine d'années, ont atteint aujourd'hui des revenus mirifiques dépassant de 600 fois ce que gagne leurs salariés, pourtant comme chacun le sait, ces nouveaux demi-dieux, ces géants aux pieds d'argile, ont la bouche et l'anus au même endroit que nous et chacun sait qu’ils ne peuvent pas ingurgiter des volumes de nourriture 600 fois supérieurs aux nôtres...

Il y aura donc prochainement de mauvaises surprises, de grandes déceptions et de grandes catastrophes, le pire restant encore à venir...


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Message par Her Jeu 26 Mai - 8:36

http://www.sudouest.fr/2011/05/25/trop-percus-mal-reverses-par-edf-les-clients-seront-rembourses-des-maintenant-408517-3.php

26 mai 2011 07h29
Trop-perçus mal reversés par EDF : les clients seront remboursés "dès maintenant"
Pointé du doigt pour ne pas reverser à ses clients les trop-perçus inférieurs à 15 euros, EDF s'est engagé à rembourser "dès maintenant" ses clients après résiliation de leur contrat


Malgré une loi votée en ce sens l'an dernier, EDF continue de traîner les pieds pour rembourser à ses clients des trop-perçus inférieurs à 15 euros, a pointé mercredi le médiateur national de l'énergie, en estimant que plusieurs millions de Français étaient potentiellement concernés.

Lors d'un changement de contrat, par exemple pour un déménagement, le groupe d'électricité avait en effet pour politique de ne pas rembourser les trop-perçus inférieurs à 15,24 euros (autrefois 100 francs) si les clients n'en faisaient pas la demande expressément.

Cette pratique, jugée "inacceptable" par le médiateur, avait déjà été dénoncée lors de son précédent rapport annuel, sans pour autant susciter la moindre réaction d'EDF.

Il a fallu que le Parlement vote une disposition dans la loi "Nome" du 7 décembre 2010 pour que les fournisseurs d'énergie soient désormais tenus de rembourser systématiquement les trop-perçus aux consommateurs.

Mais malgré la loi, "le problème perdure en 2011 puisque depuis le 1er janvier nous avons été saisis d'une centaine de litiges sur ce thème", déplore Bruno Léchevin, délégué général du médiateur de l'énergie.

A travers un communiqué, le groupe EDF a réagi et s'est engagé à rembourser "dès maintenant" et de manière automatique les trop-perçus de toutes les factures de ses clients après résiliation de leur contrat.

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Il a fallu qu'EDF ait la pression des médias pour corriger ses méthodes de voyous. Parce que 15 Euros volés à des milliers de clients, cela fait une trésorerie énorme qui rapporte et qui fructifie au détriment de la clientèle. Il en est de même pour les avances sur consommation "surgonflées"...
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Message par Her Jeu 26 Mai - 9:07

http://lexpansion.lexpress.fr/energie/la-suisse-veut-sortir-du-nucleaire-d-ici-2034_256179.html

La Suisse veut sortir du nucléaire d'ici 2034
L'Expansion.com avec AFP - publié le 26/05/2011 à 08:30

Le conseil fédéral a indiqué vouloir sortir du nucléaire à moyen terme. Si les députés valident cette décision, les cinq réacteurs hélvétiques seront progressivement arrêtés.

La centrale nucléaire suisse de Leibstadt.
REUTERS/Arnd Wiegmann
Le gouvernement suisse a recommandé mercredi au parlement de ne pas remplacer au terme de leur durée d'exploitation les cinq réacteurs nucléaires helvétiques, qui devront être progressivement arrêtés d'ici 2034, et de privilégier les énergies renouvelables.

Le conseil fédéral (gouvernement) a déclaré qu'il "souhaite continuer de garantir une sécurité élevée de l'approvisionnement énergétique en Suisse, mais sans nucléaire à moyen terme". "Les centrales nucléaires actuelles seront mises à l'arrêt à la fin de leur durée d'exploitation et ne seront pas remplacées", a poursuivi le gouvernement, faisant valoir qu'un "abandon progressif est techniquement possible et aussi supportable du point de vue économique". L'Alliance contre les nouvelles centrales nucléaires, qui regroupe ONG environnementales et partis de gauche, a applaudi cette décision, appelant les députés à la valider.

La fédération des entreprises suisses Economie.suisse a par contre jugé ce choix "peu sérieux". "Le parlement est donc invité à trouver une solution acceptable pour l'économie et à corriger cette décision irresponsable", a-t-elle souligné. Les sept conseillers fédéraux, réunis à huis clos à Berne pour choisir entre trois scénarios pour l'avenir énergétique proposés après la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, ont opté pour un abandon progressif du nucléaire afin de restreindre notamment "les risques résiduels" liés à son utilisation.

Décision finale mi-juin
"Nous voulions donner un signal politique clair. Ce scénario est un pas dans la bonne direction", a déclaré à la presse la ministre de l'Environnement et de l'Energie, Doris Leuthard. "L'énergie nucléaire est devenue plus chère ces dernières années", a-t-elle ajouté, soulignant le coût des investissements dans la sécurité et le rééquipement des centrales.

La Confédération dispose de cinq réacteurs nucléaires, tous situés en Suisse alémanique. Selon le plan du gouvernement, la centrale de Beznau I devra être découplée du réseau en 2019, Beznau II et Mühleberg en 2022, Gösgen en 2029 et Leibstadt en 2034. Le choix du conseil fédéral doit servir de recommandation au parlement qui suit en général les décisions du gouvernement. Les parlementaires doivent légiférer à partir du 8 juin sur le sujet et prendre une décision finale vers la mi-juin.

La catastrophe nucléaire de mars au Japon a relancé le débat sur l'avenir de l'atome en Suisse. Trois jours après le séisme du 11 mars au Japon, Berne a décidé de suspendre ses projets de renouvellement des centrales nucléaires. Et les manifestations antinucléaires se sont multipliées ces dernières semaines. Berne table désormais sur "le développement de la force hydraulique et des nouvelles énergies renouvelables" pour compenser l'énergie nucléaire et envisage aussi de recourir, si nécessaire, aux importations d'électricité.

La Suisse pourrait également miser "sur la production d'électricité à base de combustible fossile", tout en respectant "les objectifs (...) fixés en matière de politique climatique", selon le communiqué du gouvernement. Le conseil fédéral estime que la Confédération, les cantons, villes et communes doivent donner l'exemple, en couvrant "un maximum de leurs besoins en électricité et en chaleur à l'aide d'énergies renouvelables". D'après de premiers calculs, les coûts liés à la restructuration du parc énergétique, à la construction de nouvelles installations et aux mesures visant à faire baisser la demande d'électricité représenteraient entre 0,4% et 0,7% du produit intérieur brut.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Si j'en crois les prophéties chrétiennes, toutes les Nations sortiront du nucléaire bien avant 2034.
Pour les Temps Nouveaux, de nouvelles énergies solaires non polluantes et inconnues à ce jour, seront développées et nous aurons alors des véhicules qui fonctionneront avec cette nouvelle énergie car le pétrole sera aussi abandonné.


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Message par Her Jeu 26 Mai - 10:04

http://www.arte.tv/fr/3752030,CmC=3762760.html

22 mars, journée mondiale de l'eau

La Journée mondiale de l'eau, qu'est-ce que c'est ?
Le 22 décembre 1992 l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution qui déclarait le 22 mars "Journée mondiale de l'eau" à compter de l'année 1993.
Cette résolution invite les États à consacrer cette journée du 22 mars à des actions de la sensibilisation du public à la conservation et au développement des ressources en eau.
En 2011, la journée mondiale de l'eau a lieu au Cap en Afrique du sud le thème est "L'eau pour les villes"

Répères
La moitié de l'humanité vit aujourd'hui dans les villes et dans 20 ans le chiffre atteindra 60% (5 milliards d'êtres humains).
95% de l'expansion des villes lors des prochaines décennies aura lieu dans les pays en voie de développement.
La population de l'Afrique et de l'Asie va doubler entre 2000 et 2030
La croissance explosive de la population urbaine représente un défi sans précédent car il faudra règler les problèmes de distribution et d'assainissement de l'eau.
Entre 1998 et 2008, 1 milliard 52 millions d'habitants des villes ont obtenu l'accès à l'eau potable et 813 millions à l'assainissement de l'eau. Cependant, la population urbaine est passée pendant la même période à 1 milliard 89 millions de personnes.
Un habitant des villes sur quatre, soit 789 millions de personnes, n'a toujours pas accès à l'eau potable
27% des habitants des villes dans les pays en voie de développement n'ont pas l'eau courante chez eux.
La relation entre l'eau et les villes est cruciale. Les villes consomment d'énormes quantités d'eau douce et ont en même temps un grand impact sur la qualité de cette eau douce.
Les villes ne peuvent pas être considèrées comme durables si elles ne garantissent pas l'accès à l'eau potable et un assainissement approprié pour tous.

Les principaux défis à relever
La pauvreté
828 millions de personnes vivent dans des bidonvilles et n'ont pas accès à l'eau potable.
Les habitants pauvres des villes payent jusqu'à 50 fois plus cher le litre d'eau que leurs voisins plus riches car ils sont obligés de l'acheter à des revendeurs privés.
La surexploitation
La rapide urbanisation entraine une augmentation de la demande en eau. Pour satisfaire cette demande, les villes creusent plus loin et plus profondément dans le sous-sol ce qui entraine une surexploitation des ressources hydriques.
La pollution
Chaque jour, 2 millions de tonnes de déchets sont éliminés dans les cours d'eau
Dans beaucoup de villes, en particulier dans les pays en développement, l'absence de traitement des eaux usées et d'installations de drainage engendrent la polluton des ressources hydriques souterraines et superficielles.
La santé
Le manque d'eau potable dans les villes donne lieu à de graves problèmes de santé : épidémies de choléra, diarrhée, malaria.
La malaria est désormais considérée comme la première cause de mortalité dans les zones urbaines.
Les pertes d'eau
Un taux de pertes de 50% est fréquent dans les systèmes de distribution des villes.
Entre 250 et 500 millions de m³ d'eau potable sont perdus dans plusieurs grandes villes chaque année.
Eviter ces pertes permettait de ravitailler entre 10 et 20 millions de personnes en plus chaque année dans ces mêmes villes.

Pour aller plus loin: le site officiel de la journée mondiale de l'eau

http://www.arte.tv/fr/3752030,CmC=3762760.html

À voir aussi : L'Opération Transparence est une grande enquête collaborative visant à établir une cartographie complète du prix du service de l’eau en France.

Trouver des informations sur le prix du service de l’eau et comprendre sa facture d’eau relève du parcours du combattant. Pour autant la loi prévoit que chaque citoyen puisse accéder aux informations sur l’eau qui coule de son robinet : prix, qualité, performance du service....

C’est entre autres pour répondre à cette nécessité que l’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques) lance en 2008 l’observatoire de l’eau. Objectif : réaliser une base de données des services de l’eau en France accessible à tous. Aujourd’hui, seules 5% des collectivités l’ont renseignée malgré leur obligation légale.

Pour en savoir plus : www.prixdeleau.fr

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

http://tele.premiere.fr/News-Videos/EXCLU-VIDEO-Water-Makes-Money-le-documentaire-coup-de-poing-sur-le-business-de-l-eau-ce-soir-sur-Arte-2663880

EXCLU VIDEO - Water Makes Money : le documentaire coup de poing sur le business de l’eau ce soir sur Arte 22-03-2011 - 15h15

A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau aujourd’hui mardi 22 mars 2011, Arte diffuse à 20h40 Water Makes Money, le documentaire coup de poing sur le business de l’eau réalisé par Leslie Franke et Herdolor Lorenz, qui ont répondu à nos questions. Extrait !

Water Makes Money sera diffusé ce soir à 20h40 sur Arte. Ce documentaire plonge dans les eaux troubles du business de l’eau, dont les groupes Suez et Veolia sont les leaders incontestés ; en France ils approvisionnent près de 80,0% de la population. Une enquête citoyenne, financée par des municipalités et des concitoyens, sur les dangers de l’hégémonie de Suez et Veolia (dans les médias, les partis politiques, les ONG, les universités…) ainsi que sur les pratiques du partenariat public-privé (PPP) et ses conséquences pour les usagers. Nous avons contacté les réalisateurs Leslie Franke et Herdolor Lorenz, qui ont répondu à nos questions.

Pensiez-vous qu’il serait possible de réaliser un tel documentaire ?

La question n’était pas de savoir si c’était possible, mais si c’était nécessaire. C’était nécessaire de faire un film sur Suez et Veolia, parce qu’ils sont présents partout dans le monde. Concernant les difficultés de faire ce film, Suez et Veolia se comportent comme toutes les grandes entreprises dans le monde. Nous avons insisté longtemps pour faire des interviews avec eux. Suez a décidé de nous parler, mais pas Veolia. Evidemment, pour un tel film, nous avions besoin de gens qui sont encouragés à parler de leur expérience et de leurs recherches avec Suez et Veolia. De même que le soutien de représentants de municipalités qui veulent que l’eau revienne dans les mains publiques était très important. Nous sentions tous qu’il était temps de parler de ces sujets-là.

Avez-vous subi la pression de Suez et Veolia durant le tournage ?

Il n’y eut aucune pression de la part de Suez et Veolia durant le tournage. Suez a décidé de participer et Veolia a refusé, après un an et demi de négociations. Mais la pression, c’est maintenant que Veolia poursuit le film en justice pour diffamation dans le but d’obtenir des dommages et intérêts. Ce n’est pas démocratique dans le sens de la liberté de la presse. Ils avaient la possibilité de répondre à toutes les parties du film critiquées, mais ils ont refusé et maintenant ils nous poursuivent en justice. Mais nous sommes très optimistes. Tous les faits montrés dans le film sont prouvés plusieurs fois. Plusieurs avocats les ont examinés.

Avez-vous subi des pressions de la part d’autres organisations ? (services publics, gouvernements…)

Seulement du fait que les gens à qui nous avons demandé des interviews ont refusé.

Veolia tente-t-il d’interdire la diffusion de Water Makes Money à la télévision ?

Nous avons été informés le 22 décembre 2010 de la plainte (de Veolia ndlr). Une interdiction du film était alors très possible. Nous avons rendu la plainte publique très vite, de sorte que des milliers de gens soit au courant et relaient l’information à travers leurs réseaux. Ainsi, en France également les médias ont commencé à s’y intéresser. Nous pensions qu’il y avait une pression sur Arte. Nous en avions déjà fait l’expérience avec notre dernier film Eau : service public à vendre. De manière évidente, l’intervention de Veolia a rendu possible que le fait que le film ne soit plus diffusé sur la télévision allemande.

Quel impact aura le documentaire sur le public ? Sur Suez et Veolia ? Sur le business de l’eau ?

Le film entame et soutient une discussion publique à propos du contrôle privé et public de thématiques de base comme l’eau. Expressément en France en ce moment, les deux tiers des communautés doivent en discuter car les contrats se terminent. De même dans tous les pays, c’est un grand besoin et même une urgence de parler du partenariat public-privé (PPP). Il y avait plus de six cent projections après la première en septembre 2010. Services d’utilité publique, représentants de communautés, hommes politiques, universités, écoles, églises, activistes de toutes les sphères de la société civile… Voilà qui programme le film. Le mois dernier, le film a participé au référendum à succès concernant la publication des contrats secrets des services publics de Berlin avec Veolia.

L’eau ne devrait pas être un business, pas un produit pour faire du profit. L’eau est un droit humain. Sans eau, pas de vie, pas de développement. La protection de l’eau est seulement possible sous contrôle public. L’eau dans les mains publiques est une question de démocratie. Suez a pris part à beaucoup de projections en France et a discuté avec le public. Il devrait y avoir un changement dans leur compréhension de leur rôle en tant qu’entreprises privées, qui n’est pas de régir les services de l’eau.

Et les politiciens, les municipalités devraient reconnaître et reprendre leurs responsabilités. Un bon nombre d’exemples montre que c’est possible, comme celui de Paris.

(Pour)suivez l’ouverture du débat sur la gestion de l’eau, ressource vitale humaine et enjeu des futurs conflits d’intérêts mondiaux, ce soir à 20h40 sur Arte.

Augustin Charpentier

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http://fortune.fdesouche.com/32337-comment-les-multinationales-transforment-l’eau-en-argent

Comment les multinationales transforment l’eau en argent
Documentaire censé être diffusé sur ARTE à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau le 22 mars 2011 à 20h15, malgré le dépôt de plainte pour diffamation porté par le groupe Veolia, numéro 1 mondial du secteur.

Tout comme l’air que nous respirons, l’eau est un élément indispensable à la vie. Ainsi, le 27 juillet 2010, l’accès à l’eau potable a été intégré à la Déclaration des Droits de l’Homme par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Malgré tout, l’eau reste en proie aux intérêts économiques des entreprises multinationales obsédées par leurs profits. Cette mainmise sur l’or bleu touche aussi bien les pays en voie de développement que les riches pays industrialisés…

Dès qu’une commune cherche à remanier sa gestion de l’eau, les deux plus importants groupes mondiaux de l’eau pointent leur museau. Ensemble, ils constituent un oligopole qui pèse sur toute la surface du globe. En France, par exemple, ils approvisionnent près de 80% de la population. Conséquences : hausse vertigineuse des prix à la consommation, baisse de la qualité de l’eau, manque de transparence souvent lié à un climat de corruption… Même s’il ne s’agit plus de privatisation à proprement parler, mais de partenariat public-privé, le résultat est le même : les profits sont privatisés et les pertes collectivisées.

Le documentaire Water Makes Money explique comment les entreprises multinationales s’accaparent la distribution de cet élément vital et créent ainsi une alchimie déroutante : elles transforment l’eau en argent ! L’analyse de ce phénomène par des experts est agrémentée par plusieurs exemples de communes, allemandes et françaises, en proie à la domination de ces entreprises peu soucieuses d’offrir un service de qualité. Mais, à l’instar de Paris, des collectivités se soulèvent pour passer en régie publique. Le contrôle citoyen de l’eau est nécessaire et possible…

La plupart des humains ne se rendent compte de la valeur d´une chose que lorsqu’elle leur manque : l’eau fait partie de ces choses. Un être humain est constitué à 70% d’eau. Il lui faut refaire le plein sans cesse sinon c’est la mort au bout de 3 jours. C’est pourquoi l´eau, nourriture de base indispensable, a toujours été un bien public, géré publiquement. Jusqu’à aujourd’hui l’approvisionnement en eau dans le monde entier, est à 80% encore public. L’eau potable et l’assainissement sont toujours un monopole local. Nulle part au monde ne circulent dans les mêmes tuyaux, des eaux distinctes, de fournisseurs concurrents. Un marché est impensable. Qui privatise malgré tout ce service vital, remplace un monopole public par un monopole privé.

Pourtant c’est exactement ce qui se passe actuellement, partout dans le monde, au nom de la concurrence et du marché, lorsque des multinationales de l’eau comme Veolia et Suez, frappent à la porte de communes à court d’argent. Veolia, multinationale née en 2003, à la suite du plus important crash financier de l’histoire en France, celui de Vivendi Universal, – Veolia donc est présente dans au moins 69 pays sur les cinq continents et en cela le N°1 incontesté de la gestion privée de l’eau.

En Allemagne, la multinationale française a réussi, par des participations dans les services des eaux de plus de 450 communes, à prendre la première place dans l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées. Les multinationales françaises annoncent tous les jours de nouvelles conquêtes. Ils promettent l’efficacité, des financements avantageux et le développement durable. Cependant, chez eux, en France, on leur fait de moins en moins confiance…

C’est précisément là où Veolia et Suez fournissent l’eau de 8 citoyens sur 10, que de nombreuses communes veulent se débarrasser des deux entreprises, l’opacité, la mauvaise qualité de l’eau, une augmentation continue des prix et l’abus de leur situation de monopole, voilà les reproches qu’on leur fait. Les communes ont du mal à contrôler si les prix facturés correspondent bien au travail effectué. Est-ce que les milliards de redevances payés pour la réparation des tuyaux ont bien été utilisés à cet effet ? L’argent de l’eau des communes françaises n’a-t-il pas financé l´expansion mondiale de Suez et de Veolia ?

À Paris, au coeur de leur pouvoir, les géants de l´eau ont déjà une plaie dangereuse. La capitale et plus de cent communes françaises ont décidé de reprendre le contrôle de ce service vital.

Le film « Water Makes Money » veut informer sur cette évolution actuelle. Il veut montrer les leçons que Paris et d’autres communes françaises ont tiré de la domination de Veolia & Co et comment elles réussissent à reprendre l’eau en régie publique.

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : En visionnant cette émission d'Arte sur le scandale franco-français du marché de l'eau, on comprend mieux comment les politiques se sont fait les complices du pillage de la France par les gestionnaires sans scrupule du marché de l'eau, et comment ces mêmes politiques renvoient l'ascenseur en nommant par exemple un Henri Proglio à la tête d'EDF. Il est à parier que la clientèle d'EDF se fera racquetter selon les mêmes méthodes crapuleuses. Chacun sait que l'escroquerie de grande envergure est déjà engagée... L'affaire tourne vraiment à l'association de malfaisants et malfaiteurs.
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Message par Her Ven 27 Mai - 13:52

http://www.sudouest.fr/2011/05/26/secheresse-quel-impact-pour-les-centrales-nucleaires

26 mai 2011 17h53 | Par SudOuest.fr avec AFP
Sécheresse : quel impact pour les centrales nucléaires ?
L'Autorité de sûreté nucléaire suit "de très près" les conséquences que pourraient avoir la sécheresse et la baisse de débit des cours d'eau sur le refroidissement des centrales, notamment celle du Blayais et de Golfech

Les autorités surveillent de très l'impact de la sécheresse pour les centrales, notamment celle du Blayais. (Photo Stéphane Lartigue)

Blaye
Gironde

Les autorités de sûreté nucléaire surveillent de près les conséquences que pourraient avoir la sécheresse et la baisse de débit des cours d'eau sur le refroidissement des centrales. Dans une situation extrême, l'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) pourrait ordonner l'arrêt d'un réacteur, sans dérogation possible, comme l'a dit récemment la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Dans la "situation de crise" que cause d'ores et déjà la sécheresse, les centrales retiennent une "attention particulière", a déclaré NKM.

Les autorités se veulent rassurantes : "A ce jour, le fonctionnement normal des centrales nucléaires n'est pas affecté par la sécheresse", dit l'ASN. Et la sûreté des installations elles-mêmes, même en cas de sécheresse aiguë et prolongée, ne serait pas menacée, ont indiqué jeudi des responsables de l'ASN pour le Sud-Ouest.

Ainsi un éventuel arrêt de centrale serait motivé par des règles d'exploitation et la protection de l'environnement, ont-ils dit, repoussant très, très loin le risque de surchauffe d'un réacteur. Il s'agirait d'abord de protéger la faune et la flore contre un réchauffement des rejets de centrale dans l'environnement.

Mais "on est en vigilance: vigilance d'anticipation, vigilance d'EDF", a dit jeudi à Toulouse Patrice Russac, patron de la division Sud-Ouest de l'ASN. "On suit ça de très, très près, bien sûr !", a-t-il ajouté en parlant plus spécifiquement de l'impact de la sécheresse sur le débit d'eau au pied des centrales de son territoire : Civaux (Vienne), Golfech (Tarn-et-Garonne) et Le Blayais (Gironde).

Le Blayais, auprès de l'estuaire de la Gironde, dispose de quantités d'eau considérables et ne retient pas autant l'attention que Golfech, sur la Garonne, et plus encore Civaux, sur la Vienne. Le débit de la Vienne est très bas, même s'il reste pour l'instant suffisant pour le fonctionnement de la centrale qui y prélève une partie de son eau pour le refroidissement, a dit Patrice Russac.

Ailleurs, des mesures préventives ont été annoncées pour garantir les débits de la Loire, qui participe au refroidissement de quatre centrales et qui accuse des niveaux dignes d'un mois de juillet. "S'il y avait des aléas absolument extrêmes" et si les exigences de refroidissement n'étaient plus satisfaites, "je rappelle qu'une centrale peut être mise rapidement à l'arrêt (...), donc on la mettra à l'arrêt", a dit Patrice Russac. Dans un tel cas, une centrale est ainsi "calibrée" qu'elle n'a pas besoin de l'eau des rivières et pompe dans ses puits propres, a-t-il dit.

Mais on n'en est pas encore là.

Les besoins des centrales en eau seront minorés cet été par des arrêts de tranche déjà programmés, comme au Blayais, à Civaux et à Golfech, dit Patrice Russac. Et si les débits des rivières sont insuffisants, EDF peut procéder à des lâchers à partir de ses barrages.

Une sécheresse aiguë pourrait cependant imposer des arbitrages délicats.

Face aux épisodes de 2003 et 2006, EDF avait été autorisé à déroger aux limites thermiques des rejets de certaines centrales nucléaires pour augmenter leur disponibilité, rappelle l'ASN. L'ASN a demandé à EDF de tirer les enseignements de ces épisodes, de réévaluer la protection des installations contre les températures extrêmes et la sécheresse, d'améliorer leur capacité de refroidissement et de mettre en place des alertes. Depuis, les centrales ont une sorte de plan canicule.

Mais, en cas de grave pénurie d'eau, les autorités politiques pourraient être appelées à devoir trancher entre les besoins de la production d'électricité et ceux, par exemple, de l'agriculture.
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Message par Her Dim 29 Mai - 9:19

http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/26/1090779-fukushima-notre-region-plus-touchee.html

Fukushima : Midi-Pyrénées, une des régions les plus touchées
radioactivité

Fukushima comme Tchernobyl

L'arrivée sur l'Europe d'un nuage radioactif après l'accident survenu à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, avait conduit le gouvernement à assurer que les leçons de Tchernobyl - le fameux nuage s'arrêtant prétendument à nos frontières - avaient été tirées. Cette fois-ci, c'est en toute transparence que les Français connaîtraient la réalité des retombées radioactives. Jusqu'à hier, ce scénario n'avait souffert d'aucune faille. Las ! La Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) a jeté ce mercredi un pavé dans la marre en demandant au Premier ministre d'ouvrir une enquête indépendante sur de « graves dysfonctionnements » concernant l'évaluation des retombées radioactives.

« Nous publions une carte qui prouve que la France a été contaminée dès le 22 mars, soit deux jours avant la date indiquée par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Cette contamination n'a pas concerné seulement le sommet du Puy-de-Dôme mais les trois quarts de la France et plus particulièrement le Sud-Ouest », expliquait hier à La Dépêche, Corinne Castanier, directrice de la Criirad.

« Cela paraît invraisemblable que ces mesures importantes n'aient pas été communiquées en temps et en heure ; tout comme cela paraît invraisemblable qu'il y ait eu une erreur de la part d'experts de l'IRSN.

Selon nous, l'IRSN était tellement obnubilé par ses modélisations mathématiques qu'il a tout misé dessus pour démontrer coûte que coûte que ses prévisions d'une arrivée du nuage le 24 mars étaient bonnes. Lorsque les mesures du 22 lui sont parvenues, l'IRSN n'a pas dit qu'il s'était trompé de 48 heures. Mentir pour protéger une réputation et une modélisation au détriment de l'information du public, c'est très grave. Il y a une dimension de scandale. Que se passera-t-il lorsqu'il y aura un grave incident nucléaire en France ? », s'interroge Corinne Castanier, qui estime que, même si l'impact sanitaire de la radioactivité mesurée reste limité, les populations sensibles (femmes enceintes, enfants) auraient pu recevoir plus tôt les recommandations d'usage sur la consommation de produits laitiers ou de légumes.

Contacté par nos soins, le cabinet de la ministre de l'Écologie n'avait pas réagi hier soir au courrier de la Criirad.
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Message par Her Mar 31 Mai - 4:36

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/L-Allemagne-se-donne-dix-ans-pour-sortir-du-nucleaire-_EG_-2011-05-30-620390

30/5/11 - 19 H 37 MIS À JOUR LE 30/5/11 - 19 H 37

Nucléaire
L’Allemagne se donne dix ans pour sortir du nucléaire
L’arrêt programmé des centrales atomiques allemandes est l’une des conséquences les plus spectaculaires de la catastrophe de Fukushima, au Japon.

(Michael Probst/ASSOCIATED PRESS)
Centrale nucléaire de Neckarwestheim, dans le sud de l’Allemagne.
Malgré le recours supplémentaires aux énergies fossiles, Berlin maintient ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre.

Dans le monde, les experts ne s’attendent pas à un arrêt brutal des projets de nouvelles centrales nucléaires, notamment dans les pays à forte croissance économique.

Avec cet article
Angela Merkel a opéré un virage à 180 degrés sur le nucléaire
La Chine a lancé un audit de sûreté de ses installations nucléaires
La production d’électricité allemande et mondiale
Le gouvernement japonais crée une commission d'enquête sur Fukushima
L’Allemagne a annoncé lundi 30 mars son intention de renoncer à l’atome civil, qui assure actuellement 22 % des besoins en électricité du pays. Une « décision irréversible », selon le ministre de l’environnement Norbert Röttgen. Le parc des 17 réacteurs nucléaires du pays sera arrêté progressivement d’ici à 2022.


Comment se déroulera l’abandon du nucléaire ?

Les sept réacteurs les plus anciens en Allemagne, déjà stoppés depuis les événements japonais de la mi-mars (un huitième était déjà à l’arrêt depuis longtemps), ne seront pas remis en marche, sauf un qui restera en état de veille jusqu’en 2013, pour répondre, si besoin, à la demande. Six autres cesseront de fonctionner d’ici à 2021 et seuls les trois réacteurs les plus récents pourront tourner une année supplémentaire.

Ce choix devra être ratifié par le Parlement. Quelques points importants restent en suspens, comme l’introduction d’éventuelles clauses de réexamen en fonction du contexte énergétiques, et le maintien de l’éventuelle taxe sur le combustible nucléaire.


Par quoi le nucléaire va-t-il être remplacé ?

Le gouvernement table sur le développement des énergies renouvelables. Des efforts importants ont déjà été entrepris en ce sens, puisqu’en l’espace de seulement dix ans, les énergies vertes (éolien, solaire, biomasse), ont atteint 15 % de la production électrique allemande. Le parc d’éoliennes a désormais une puissance installée plus grande que le nucléaire (27 000 mégawatts, contre 20 000), même s’il fournit quatre fois moins d’électricité.

En septembre 2010, de nouvelles mesures ont été présentées pour accélérer les investissements dans le secteur, développer les réseaux et améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments afin de moins consommer. Des parcs éoliens géants seront installés en mer du Nord et dans la mer Baltique et les fournisseurs ont reçu l’assurance de pouvoir vendre leurs productions à un prix garanti.

Mais cela ne suffira pas. Les centrales charbon (43 % de l’électricité) vont être modernisées et d’autres devraient être construites. Le sujet est toutefois sensible compte tenu de l’hostilité des populations. Au cours des dernières années, 11 projets de nouvelles centrales charbon sur 31 ont ainsi dû être abandonnés.

Les Allemands devraient donc utiliser davantage de gaz, (14 % de l’électricité aujourd’hui, soit trois fois plus qu’il y a dix ans). « Le gaz russe, qui représente déjà un tiers des importations allemandes, va prendre de plus en plus d’importance », prédit Lionel Taccoen, auteur d’une lettre d’information sur la géopolitique de l’électricité, en rappelant que le gazoduc North Stream reliant les champs russes de la mer de Barents à la côte nord de l’Allemagne devrait entrer en service dès la fin de l’année. Le développement attendu du gaz de schiste en Pologne pourrait également ouvrir de nouvelles perspectives d’approvisionnement.

Quel va être le coût de cet arrêt ?

De nombreux chiffres circulent, tous basés sur des estimations. Aux coûts de démantèlement qui ont été provisionnés par les exploitants (12,2 milliards d’euros pour E.ON, 9,5 milliards d’euros pour RWE et 4,7 milliards d’euros pour EnBW) s’ajoutent les investissements nécessaires pour construire de nouvelles capacités. Dans un rapport présenté il y a quelques semaines, le cabinet IHS Cera a évalué à 39 milliards d’euros d’ici à 2025 le montant des investissements nécessaires, ce qui pourrait devrait avoir un impact positif sur la croissance économique du pays.

À l’inverse, la fédération allemande de l’industrie (BDI), très hostile à l’abandon du nucléaire, met en garde contre le renchérissement attendu des prix de l’électricité qui nuirait à la compétitivité des entreprises. Selon elle, le coût pour la collectivité s’élèverait à 33 milliards d’euros, dont les deux tiers à la charge des entreprises. Les particuliers verraient leur facture d’électricité grimper de 53 €, en moyenne par an, jusqu’en 2020.


Le choix de l’Allemagne peut-il faire école ?

Malgré un recours supplémentaire aux énergies fossiles, le gouvernement Merkel a affirmé qu’il maintenait ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Dès lundi 30 mai, le ministre suédois de l’environnement Andreas Carlgren s’est toutefois montré très sceptique, en critiquant ce « non » allemand au nucléaire, qui va selon lui, à l’encontre des efforts européens pour réduire les émissions de CO2.

Un peu partout, les mouvements écologistes ont en revanche salué le 30 mai la décision de Berlin. « Après la Suisse, l’Allemagne a donc rejoint les pays qui ont choisi de faire autrement en matière énergétique. La France ne doit pas continuer à s’entêter et à faire l’impasse sur ce débat », affirmait le même jour Nicolas Hulot, dans un communiqué. Selon le candidat à la primaire d’Europe Écologie-Les Verts pour l’élection présidentielle, « même si la France est bien plus dépendante que l’Allemagne de l’électricité nucléaire, il est possible d’en sortir en l’espace d’une génération ». Pour François Fillon, si la France « respecte la décision allemande », le nucléaire reste pour le gouvernement une « solution d’avenir ».

Le drame de Fukushima continue ainsi d’hypothéquer une grande partie de la relance annoncée de l’atome civil dans le monde. L’Italie, par exemple, vient de repousser la tenue d’un référendum pour revenir sur le moratoire décidé en 1986 après l’accident de Tchernobyl. Mais la plupart des experts ne s’attendent pas à un arrêt brutal des projets, notamment dans les pays à forte croissance économique comme la Chine, l’Inde, ou encore l’Afrique du Sud, qui a réaffirmé la semaine dernière son intention de se doter de 9 600 MW de nucléaire.

Le choix du gouvernement allemand « est une décision totalement politique », jugeait le 30 mai sur BFM, la présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, qui doute de son caractère irréversible, en estimant que « d’ici à 2022, il peut se passer beaucoup de choses ».

Quel sera l’impact sur la filière nucléaire ?

Le choix du gouvernement Merkel devrait amener les acteurs du secteur, en particulier allemands, à revoir leur stratégie. Siemens pourrait ainsi accélérer le désengagement de ses activités nucléaires, après sa séparation avec Areva en ce domaine, comme l’avait déjà esquissé en janvier son patron, Peter Löscher. EON et RWE risquent aussi de revoir à la baisse leur programme nucléaire à l’étranger.

La semaine dernière, la presse anglaise évoquait le probable abandon de leur projet commun de construction de deux centrales en Grande-Bretagne, faute de disposer des ressources financières suffisantes alors qu’ils vont devoir renouveler leur parc de production dans leur pays.

À l’inverse, d’autres groupes pourraient en tirer parti. En réduisant progressivement la part de son nucléaire, l’Allemagne va en effet être contrainte d’accroître ses importations d’électricité. Déjà, depuis l’arrêt décidé en mars des réacteurs allemands les plus âgés, la France a battu des records d’exportations d’électricité vers l’Allemagne. Soit, selon les analystes, un résultat opérationnel supplémentaire pour EDF évalué autour de 500 millions d’euros, rien que cette année.

JEAN-CLAUDE BOURBON
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Message par Her Mar 14 Juin - 10:23

http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/corinne-lepage-la-verite-sur-le-30481

AGORA VOX

Corinne Lepage : La vérité sur le nucléaire

Corinne Lepage (*), invitée par Jean-Jacques Bourdin, fait le point sur la filière du nucléaire civil en France. Sujet sur lequel elle s’est penchée dans son dernier livre La vérité sur le nucléaire - Le choix interdit. Tous les points évoqués dans l’interview sont résumés ci-dessous :

_ Etat des lieux du nucléaire en France : 58 réacteurs (2ème puissance nucléaire -civil- mondiale) ; 80% de l’électricité est d’origine nucléaire. On n’est pas dans le tout nucléaire, mais dans le "plus de nucléaire possible"... 120 000 emplois en France.

_ Il y a 15 ans, 14% de l’électricité venait du renouvelable (hydraulique, solaire, éolien...) ; En 2011, on est à 15% de renouvelable...

_ 120 000 emplois en France dans le secteur nucléaire, contre 350 000 emplois nouveaux dans les filières des renouvelables en Allemagne.

_ Interrogation sur la sureté du nucléaire : à Fukushima la zone d’évacuation est de 30 km ; La centrale du Bugey est à environ 30 km de Lyon...

_ L’avenir énergétique est au solaire (selon GE - General Electrics) ; Siemens mise sur l’éolien (voire l’éolien à résonance magnétique) - « Au cours des quatre premiers mois de 2011, Siemens Energy a en effet décroché au total 11 commandes pour la fourniture et l’installation de 151 éoliennes onshore, représentant une capacité totale de 360 mégawatts (MW). La puissance totale de cet ensemble de commandes suffira à alimenter 230 000 foyers européens en électricité d’origine renouvelable. Pour deux de ces projets, Siemens indique qu’il livrera 19 de ses "nouvelles turbines éoliennes à entraînement direct", qui affichent 3 MW de puissance et 101 mètres de diamètre de rotor chacune. »

_ Areva : situation financière mauvaise ; dépendance pour la fourniture en uranium (Niger)

_ Coût de l’électricité nucléaire :
L’électricité serait 80% plus chère pour les particuliers allemands (selon Eric Besson) ;

Le coût initial du démantèlement de la centrale de Brennilis a été multiplié par 10 en 20 ans. Et le démantèlement n’est toujours pas achevé...

EDF a provisionné 14 ou 15 milliards pour le démantèlement ;

Le Coût du démantèlement (des 58 réacteurs) serait de 150 à 200 milliards d’euros (si on se base sur les chiffres anglais et suédois, sur le calcul du prix du démantélement). C’est de "la dette publique" qui sera payée par le contribuable.

Déchets : l’enfouissement dans des mines de sel en Allemagne a entraîné une pollution des nappes phréatiques.

Quel serait le coût d’un accident nucléaire en France, premier pays touristique au monde ?

Un EPR est estimé entre 5 et 6 milliards d’euros ; le remplacement du parc français serait hors de prix...

_ Un rapport des Nations Unies (Giec) arrive à cette conclusion : Investir 1% du PIB dans les énergies renouvelables (énergie solaire et éolienne, la biomasse et l’hydroélectricité), permettrait de couvrir près de 80% des besoins énergétiques en 2050.

_ Culture du secret dans le secteur nucléaire et désinformation (par exemple sur les choix allemands en matière de nucléaire).

_ Pas d’assurance sur les risques nucléaires. Un plafond de 1,5 milliard ; EDF est assuré pour 91 millions d’euros, c’est-à-dire rien du tout...

Autres thèmes abordés :

_ Christine Lagarde et l’affaire Tapie ; Luc Ferry.

_ Erika, les victimes n’ont pas reçu de dédommagement. Total bloque tout...

_ En Grande-Bretagne 2 mini séismes ont été mesurés. Les forages et la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste seraient mis en cause (la question d’un moratoire est évoquée).

_ Nous importons de l’électricté depuis l’Allemagne. En France la consommation maximale grimpe à 93 millions de kilowatt-heure (kW·h) ; en Allemagne elle atteint seulement 88 millions de kW·h, avec 20 millions d’habitants en plus. Cherchez l’erreur...


(*) Ancienne ministre de l’Environnement, fondatrice et présidente du parti écologiste Cap21 depuis 1996, co-fondatrice et vice-présidente du Mouvement démocrate jusqu’en mars 2010, elle est députée au Parlement européen depuis 2009.

Elle est également présidente-fondatrice du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), association d’étude de l’impact des techniques génétiques sur le vivant.

Enfin, elle enseigne à l’Institut d’études politiques de Paris depuis 1997.
TAGS : FRANCE ENVIRONNEMENT LIVRES - LITTÉRATURE POLITIQUE ECOLOGIE ALLEMAGNE ENERGIE NUCLÉAIRE LOBBY FUKUSHIMA
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Message par Her Mar 14 Juin - 10:28

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110601.OBS4335/demantelement-du-nucleaire-francais-le-bonneteau-financier.html

LE NOUVEL OBSERVATEUR

Actualite > Planète > Démantèlement du nucléaire français : le bonneteau financier
Démantèlement du nucléaire français : le bonneteau financier
Publié le 01-06-11 à 12:52 Modifié à 15:24 6 réactions

Démantèlement de la centrale de Brennilis. (AFP)

"Dans son rapport de janvier 2005, la Cour des comptes estimait les sommes nécessaires au démantèlement à 38 milliards (valeur 2003). Ce chiffre est très modeste. Ainsi, pour un parc de centrales trois fois inférieur, la Grande-Bretagne est arrivée à un budget prévisionnel de 104 milliards et la Suède (11 réacteurs seulement contre 58 en France) à une fourchette comprise entre 19 et 41 milliards d’euros environ.

Si ces méthodes d’évaluation étaient retenues en France, le coût du démantèlement de nos 58 réacteurs devrait être évalué entre 100 et 200 milliards d’euros !

À titre de comparaison, celui de la centrale Brennilis, située en Bretagne, annulé par le Conseil d’État, reposait sur une évaluation de 300 millions de francs d’après une étude d’EDF réalisée en 1999, soit près de 50 millions d’euros actuels. (…) Le démantèlement total de Brennilis est, aujourd’hui, estimé à un demi-milliard d’euros. Il s’agit d’une augmentation de 1000%!

L’inquiétude concernant la réalité du coût à venir est d’autant plus grande que la Commission nationale d’évaluation du financement des charges de démantèlement, créée par l’article 20 de la loi du 28 juin 2006 et censée contrôler l’adéquation des provisions aux charges, n’a jamais été effectivement mise en place et n’a donc jamais vérifié les rapports chiffrant les charges. (…)

La Cour des comptes, dans son rapport de 2005, avait attiré l’attention sur la nécessité d’un financement sécurisé pour "se prémunir contre les aléas de la gestion, l’État ayant toutes les chances de se retrouver responsable de dernier rang. Une sécurisation devrait avoir pour but de préserver les finances de l’État". Quant à EDF, la Cour écrivait: "Du fait de son endettement, il ne dispose que d’un embryon d’actifs dédiés à la masse à financer et tout repose sur sa capacité à disposer d’actifs suffisants." Depuis lors, la situation n’a fait qu’empirer. "

Extrait de "La vérité sur le nucléaire" de Corinne Lepage, éditions Albin Michel.


Dernière édition par Hercule le Mar 14 Juin - 10:30, édité 1 fois
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Message par Her Mar 14 Juin - 10:29

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110601.OBS4336/nucleaire-la-bombe-a-retardement-de-l-enfouissement.html

LE NOUVEL OBSERVATEUR

Actualite > Planète > Nucléaire : la bombe à retardement de l'enfouissement
Nucléaire : la bombe à retardement de l'enfouissement
Publié le 01-06-11 à 12:56 Modifié à 15:23 1 réaction

Manifestation contre l'enfouissement des déchets nucléaires en France (AFP)

"Le débat porte également sur une question à hauts risques : celle de l’aval du cycle et en particulier le coût de l’enfouissement des déchets à vie longue. L’évaluation de ce coût serait passée de 15 à 35 milliards d’euros1. Comment et pourquoi ?

Parce que EDF a décidé d’intégrer ce coût dans son prix de revient du kWh, à partir du moment où l’entreprise y avait intérêt. Cela explique que l’on soit passé d’une sous-estimation destinée à valider les projets d’enfouissement à une évaluation plus réaliste dès lors qu’il s’agit de payer; l’essentiel du paiement de cette somme reviendra à EDF et aussi à Areva. EDF doit supporter 80% du coût du traitement à long terme des déchets.

Ainsi, le passage des provisions qui pourraient être nécessaires (de l’ordre de 22 à 35 milliards), alors qu’elles ne s’élèvent actuellement qu’à 6,3 milliards d’euros, risque de poser un problème évident à court terme. Cette bombe à retardement représente un double danger: financier pour EDF, politique pour l’État, c’est-à-dire la collectivité, qui devra d’une manière ou d’une autre assumer les éventuelles défaillances d’EDF."

Extrait de "La vérité sur le nucléaire" de Corinne Lepage, éditions Albin Michel.
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Message par Her Mar 14 Juin - 10:31

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110601.OBS4338/areva-quel-futur.html

LE NOUVEL OBSERVATEUR

Actualite > Planète > Areva : quel futur ?
Areva : quel futur ?
Publié le 01-06-11 à 13:02 Modifié à 15:23 5 réactions


La présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, lors d'une conférence de presse à Tokyo, le 19 avril 2011. (AFP)

"(...) Areva reste confrontée à de graves difficultés. L’ouverture du capital n’a pas empêché, en décembre 2010, Standard & Poor’s de placer la note de crédit de long terme de la société sous surveillance négative, en invoquant le demi-succès de l’augmentation de capital.

L’agence de notation financière précise qu’elle pourrait abaisser la note, actuellement à BBB+, d’un cran, ses décisions intervenant dans les trois mois à venir. S&P explique qu’elle tablait sur une augmentation de capital de 2 à 2,5?milliards d’euros, alors qu’elle s’est limitée à 900 millions d’euros. Areva affiche de surcroît un cash-flow opérationnel négatif.

Cet avertissement est très grave pour la capacité de la société à lever des fonds à l’avenir. (…) La situation était déjà très difficile pour Areva avant le 11mars 2011. (…) La difficulté principale réside dans le coeur de la société elle-même.

Son activité initiale ne se poursuit qu’en raison de l’obligation faite à EDF de faire retraiter ses déchets, l’EPR est un gouffre et l’activité de production d’uranium est très fragilisée par la conjoncture internationale. Il est fort possible que les conséquences de la catastrophe japonaise soient tragiques pour Areva.

Les risques liés au Mox en cas d’accident comme à Fukushima vont rendre très dissuasif l’usage de ce combustible. Que va faire Areva de ses stocks et la production va-t-elle se poursuivre ? Rien n’est moins sûr. La vente des EPR apparaît enfin déjà fortement compromise. L’activité de production d’uranium doit être transférée à une filiale, prélude sans doute à une cession.

Mais à aucun moment le débat public autour de l’avenir de cette société n’est posé. Est-ce normal dans un pays qui donne des leçons de démocratie au monde entier ?"

Extrait de "La vérité sur le nucléaire" de Corinne Lepage, éditions Albin Michel.
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Message par Her Mar 14 Juin - 10:32

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110601.OBS4334/nucleaire-francais-le-contribuable-paiera-t-il-trois-fois.html

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Actualite > Planète > Nucléaire français : le contribuable paiera-t-il trois fois ?
Nucléaire français : le contribuable paiera-t-il trois fois ?
Publié le 01-06-11 à 12:47 Modifié à 15:23 Réagir


Si on ajoute la question du démantèlement, le choix par EDF du tout-nucléaire a des conséquences telles aujourd’hui qu’il menace d’accroître considérablement la dette publique française. (c) Afp
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"La stratégie choisie consiste à faire payer par le contribuable d’aujourd’hui et de demain ce qui devrait normalement être à la charge d’une entreprise. Le contribuable y perd deux fois.

Il a ainsi assumé la charge de l’investissement initial (selon un rapport de l’ENA, le soutien accordé à la recherche nucléaire depuis 1974 s’élèverait à 159 milliards d’euros), non compris les risques spécifiques qui pèsent sur l’investissement: les surcoûts, les incertitudes sur le prix des combustibles, les risques politiques et réglementaires, et la garantie de l’emprunt. Rappelons que l’aventure du surgénérateur lancé puis abandonné en 1997 a déjà coûté 40,5 milliards de francs soit 6,2 milliards d’euros: le prix du démantèlement, lui, a été évalué à 2,5 milliards d’euros, et que la recherche nucléaire continue à être supportée par le budget de l’État, alors que toute société digne de ce nom supporte le coût de sa R& D.

Si on ajoute la question du démantèlement, le choix par EDF du tout-nucléaire a des conséquences telles aujourd’hui qu’il menace d’accroître considérablement la dette publique française.

L’objectif tacite est-il de séparer la production d’électricité, déjà partiellement privatisée, de la distribution et de l’aval du cycle, qui resteraient gérés par l’État ? Dans ce cas, l’usager paierait trois fois : une première en tant que contribuable pour avoir financé les infrastructures, une deuxième fois en tant qu’usager sur sa facture, et une dernière fois – masquée – à nouveau comme contribuable, pour assumer le coût du traitement final des déchets et du démantèlement."

Extrait de "La vérité sur le nucléaire" de Corinne Lepage, éditions Albin Michel
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Message par Her Mar 14 Juin - 10:34

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110601.OBS4332/france-le-nucleaire-par-decret.htmle-contribuable-paiera-t-il-trois-fois.html

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Actualite > Planète > France : le nucléaire par décret
France : le nucléaire par décret
Publié le 01-06-11 à 12:41 Modifié à 15:23


Vue prise le 7 avril 2011 de la centrale nucléaire du Tricastin, dans la vallée du Rhône. (c) Afp
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"C’est sans doute en France que le caractère extravagant de la situation est le plus flagrant. Le choix nucléaire, chez nous, est passé exclusivement par des textes gouvernementaux. On faisait et on fait toujours des lois sur la hauteur des panneaux de basket ou les diplômes nécessaires pour être animateur culturel, mais pas sur le nucléaire. Trop important.

C’est donc le décret n°63-1228 du 11 décembre 1963 relatif aux installations nucléaires (…) qui a permis la construction des 58 réacteurs français, de l’usine de retraitement de La Hague, du centre de Marcoule ou, en son temps, du réacteur Superphénix.

Autrement dit, le Parlement a été prié de regarder ailleurs pendant que se réalisait le choix le plus structurant de tout l’après-guerre, en violation flagrante de l’article 34 de la Constitution et avec la bénédiction du Conseil d’État de l’époque (…).

Depuis une décennie, une analyse systématique semble avoir été faite de tous les domaines dans lesquels le droit commun pouvait "gêner" le bon fonctionnement du statut dérogatoire du nucléaire. La législation sur la communication des actes administratifs? Elle n’est pas applicable dans ce domaine depuis le vote de la loi du 13 juin 2006 qui crée un statut particulier pour la communication des documents. Cette loi crée dans le même temps un haut comité pour l’information et la transparence dans le domaine nucléaire dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est guère prolixe.

Le secret-défense a par ailleurs été étendu très largement au nucléaire1. Tout cela fait que des documents qui étaient communicables avant 2006 ne le sont plus aujourd’hui. »

Extrait de "La vérité sur le nucléaire", de Corinne Lepage, éditions Albin Michel.
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Message par Her Mar 14 Juin - 10:35

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110601.OBS4327/nucleaire-francais-menace-d-un-tchernobyl-financier.html

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Actualite > Planète > Nucléaire français : menace d'un Tchernobyl financier
Nucléaire français : menace d'un Tchernobyl financier
Publié le 01-06-11 à 12:34 Modifié à 16:21 38 réactions

Le Nouvel Observateur publie des extraits du livre de Corinne Lepage, "La vérité sur le nucléaire". Un réquisitoire impitoyable mais surtout une enquête soigneusement étayée.


Au Gouvernement et comme avocate spécialisée sur l’environnement, Corinne Lepage a pu mesurer à quel point notre connaissance du dossier nucléaire est fragmentaire. (c) Afp
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Le livre de Corinne Lepage, "La vérité sur le nucléaire" à paraître dans une semaine chez Albin Michel et dont nous publions les bonnes feuilles, dans le Nouvel Observateur est un impitoyable réquisitoire. Nous en donnons ici quelques extraits (voir la rubrique Sur le même sujet ci-dessous). Une enquête à l’évidence à charge mais très soigneusement étayée . Il faut reconnaître que l’ancien Ministre de l’environnement d’Alain Juppé connaît son affaire. Elle a pu mesurer au Gouvernement et comme avocate spécialisée sur l’environnement, à quel point notre connaissance du dossier nucléaire est fragmentaire. Tant dans l’opinion publique que dans le personnel politique. Le traumatisme de Fukushima lui permet aujourd’hui de mettre à plat un choix énergétique national qui a toujours été imposé par décret depuis 1974. On retiendra particulièrement l’analyse de la fragilité financière extrême d’ Edf et plus encore d’Areva . L’ambition française d’une souveraineté électrique sans risque et à bas coût serait aujourd’hui un mirage. Pire une imposture que le contribuable pourrait bientôt payer au prix lourd.

Guillaume Malaurie - Le Nouvel Observateur
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Message par Her Mar 14 Juin - 10:43

COMMENTAIRE D'HERCULE :

A cause du risque de tsunami en France sur la côte Atlantique, provoqué par les tremblements de terre sous-marins dans les grande failles de l'Océan Atlantique, la centrale nucléaire du Blayais en Gironde, est aujourd'hui la centrale la plus exposée à un cataclysme et de ce fait la plus dangereuse de France.

Il devient nécessaire et très urgent d'y faire cesser toute activité nucléaire pour la production d'électricité, et de la démanteler définitivement.
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Message par Her Jeu 16 Juin - 10:59

http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/16/1107614-verzeille-les-cables-erdf-rentrent-dans-son-salon.html#xtor=EPR-1

Accueil » Grand Sud » Aude - Littoral
Verzeille et sa région

« Aude - Littoral
PUBLIÉ LE 16/06/2011 07:47 | F.P.
Verzeille. Les cables ERDF rentrent dans son salon suite à un dépannage


Il y a environ deux mois un habitant de Verzeille tombe en panne d'électricité. Cet ancien employé EDF, retraité ne s'inquiète pas, il téléphone immédiatement à ERDF explique à son interlocuteur basé à Marseille son problème.Le dépannage est organisé rapidement. Une fois sur place l'équipe résout provisoirement le problème dû à une rupture de câble souterrain en tirant une autre ligne. Un cable aérien qui passent sur des arbres fruitiers, court sur la terrasse et rentre dans la maison par un vasistas. Vasistas qui bien sûr doit rester ouvert en permanence. Et depuis plus rien ce retraité de 90 ans attend. Il appelle ERDF, mobilise autour de lui ses anciens collègues, notamment un ancien de l'EDF, responsable syndical des retraités EDF-GDF Roger Lagoutte qui écrit et s'insurge : « Voilà ou nous mène la suppression des sites de proximité, la sous traitance des travaux par des entreprises privées ». Une situation il faut bien le dire assez ubuesque, qui peut s'avérer dangereuse avec ce câble à la portée de tous, et qui inquiète cet usager, devenu client par la privatisation et visiblement moins bien servi, qui ne peut pas quitter sa maison toujours ouverte.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Avec Henri Proglio (copain de Sarkosy) à la tête de EDF, le service public de qualité est terminé...
- Son "Credo" : Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! Le Fric ! et rien de plus...
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Message par Her Jeu 16 Juin - 21:05

http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2011/06/la-centrale-nucleaire-domaha-dans-le.html

MARDI 14 JUIN 2011

La centrale nucléaire d’Omaha dans le Nebraska est assiégée par l’eau du Missouri qui monte
Une autre catastrophe nucléaire en vue?

Voici les nouvelles locales concernant ce fait:
https://www.dailymotion.com/video/xj5zp8_omaha-nuclear-plant-flooding_news
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