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Hélène Wallraff (1755-1801)

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Hélène Wallraff (1755-1801) Empty Hélène Wallraff (1755-1801)

Message par Her Ven 18 Mar - 23:14

Hélène Wallraff
(14-09-1801)

Hélène Wallraff (1755-1801) naquit à Brüggen, village dépendant de la paroisse de Kirdorf, dans l'électorat de Cologne, à trois lieues de cette ville, dans le voisinage de Brûhl. Ses parents étaient de simples cultivateurs sans fortune, qui ne lui procurèrent d'autre enseignement que sa religion, car elle ne savait ni lire ni écrire. Elle était stigmatisée et douée de l’esprit de prophétie.

Son nom et ses œuvres nous ont été signalés par un pieux religieux de Belgique, plein de vénération pour elle, qui a publié une notice imprimée de sa vie et un opuscule dicté par elle, l'année qui précéda sa mort, sous le titre de "Petit sommaire ou Consolation des affligés".

Mais Dieu la prévint de bonne heure de ses dons : A une grande piété et à une humilité profonde elle joignait un singulier discernement des esprits, et elle portait en ses membres les stigmates de Notre Seigneur. Mais par une disposition particulière de la Providence, Hélène Wallraff se maria en 1783 avec Guillaume Horst, décédé en 1809 et dont elle eut quatre filles mortes en bas âge. Un calme profond régnait sur toute sa physionomie et dans son regard brillait une flamme céleste. Elle voyait au loin la décadence déplorable où étaient à la fois l'Église et l'État ; les châtiments à venir lui étaient montrés avec ordre de les manifester à son guide spirituel, le curé de Kirdorf ; Dieu lui dévoilait en même temps les temps meilleurs qui suivraient les épreuves sur le point d'éclater. Toutes ces révélations furent mises par écrit et envoyées au dernier archevêque Électeur de Cologne, Maximilien-François ; elles doivent se trouver aujourd'hui aux archives de Vienne. On comprend les contradictions sans nombre auxquelles la voyante ne cessa guère d'être en butte pendant toute sa vie ; elle eut même à comparaître à Cologne devant la police française, après l'invasion de l'Électorat, sous la république. Aussi ne trouva-t-elle personne que son mari pour écrire sous sa dictée le livre qu'elle se sentit inspirée de composer, du 12 avril au 25 décembre 1800.

Voici les grandes lignes de ses Prédictions :

« Les méchants, dit-elle, seront anéantis par les méchants.
Beaucoup de bons périront aussi, mais pour leur salut.
L'état militaire ne sera plus permanent.
Le tiers des hommes sera emporté dans la tourmente.
Ces calamités ne tarderont pas à éclater.
Dieu fera de grands miracles en ces temps.
La vie communautaire sera introduite parmi le clergé (séculier) et prescrite en toute rigueur.
Les emplois et les charges ne seront plus attachés à la naissance ni obtenus par protection, mais ils seront donnés à qui les aura mérités.
Les casernes seront transformées en couvents et l'entrée en religion sera gratuite.
La vie commune sera introduite parmi le clergé, et prescrite en toute rigueur.
Les casernes seront transformées en couvent et l’entrée en religion sera gratuite.
L’enseignement sera donné aux enfants par les chapelains.
Alors reviendra l’âge d’or des prêtres, quand bien même on en serait réduits à des calices de bois.
Tous les états de la société seront de nouveau revivifiés par la crainte de Dieu.
La justice et la paix régneront alors sur la terre.
Un prince, demeuré jusque-là. inaperçu, et dont la maison aura beaucoup souffert du malheur des temps, apportera cette vraie paix à la terre.
Un Pape fugitif, suivi seulement de quatre cardinaux, viendrait se réfugier à Cologne.
Cette dernière prophétie regarde sans doute les derniers temps de l'Église ».

Nous en donnons l'extrait suivant pour faire apprécier l'esprit qui animait Hélène Wallraff.

« Mon enfant, lorsque le Pape, parlant de sa chaire, propose à l'Église un point de dogme ou de morale en dehors du concile général, est-il infaillible ? Voilà ce que moi, le Père céleste, je te demande, et je veux bien aussi, étant l'éternelle Vérité, te donner moi-même la réponse. Dis-le à ma Sainte-Église tout entière : Le Pape, à lui seul, est infaillible dans ce cas, car nous, les trois personnes divines, nous lui venons en aide afin qu'en sa qualité de chef de l'Église, il ne puisse se tromper. Ma Sainte-Église est visible et le Pape est le chef visible de la Sainte-Église ; c'est d'institution divine qu'il est le Pasteur suprême à qui sont confiés tous les croyants, agneaux et brebis : les uns et les autres appartiennent à sa bergerie. Il est notre Vicaire ; quand il parle, tous doivent s'incliner; quand il commande, tous doivent obéir, et quand il châtie en notre nom, la peine doit être subie : qui lui résiste, résiste à la très-sainte Trinité ».

La mort d'Hélène Wallraff fut sainte comme sa vie ; elle arriva, selon qu'elle l'avait dit, le 14 septembre 1801, en la fête de l'Exaltation de la sainte Croix. Son corps exhalait un parfum céleste. Aussi sa tombe est restée en honneur dans sa paroisse natale et lors d'un pieux pèlerinage.
Her
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