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Marie des Vallées (1590-1656)

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Marie des Vallées (1590-1656) Empty Marie des Vallées (1590-1656)

Message par Her Ven 18 Mar - 23:16

Marie des Vallées
(1656-02-25)

Marie des Vallées naît le 15 février 1590 à Saint-Sauveur-Lendelin, près de Coutances, en Normandie, de Julien des Vallées et de Jacqueline Germain. Elle était la troisième enfant du couple. Les parents de Marie étaient d’honnêtes gens, mais pauvres et ignorants. Ils étaient croyants, mais peu pratiquants car l’église était assez éloignée. Dans ce contexte peu favorable, Marie sentit pourtant très tôt sa mission spirituelle, et curieusement, Dieu, qui se fit Lui-même «son maître, son directeur et son protecteur», la prévint de ses dons et lui donna dès sa plus tendre enfance un très grand désir de faire toujours sa très Adorable Volonté. Il lui inspira aussi une dévotion singulière pour la Très Sainte Vierge, une ardente charité pour son prochain, une affection exquise pour la pureté, une haine indicible pour les honneurs du monde, un attrait extraordinaire pour l'humilité et l'abjection. Il lui ménageait les rencontres nécessaires. Ainsi, c’est un frère Franciscain Cordelier qui la prépara à sa première communion qu’elle fit vers l’âge de sept ou huit ans. Elle reçut également très tôt le sacrement de confirmation. Dès ce jour, Marie se livra totalement à la sainte volonté de Dieu.

Elle connut de grandes épreuves familiales. Le 26 avril 1604, le père de Marie meurt. Peu après, le 6 mai 1604, c’est son frère Nicolas qui décède. Marie et sa mère se retrouvent seules; sa sœur aînée, Guillemette, était morte quelques années auparavant, en laissant quatre enfants, et un mari, Gilles Capelain, lequel épousera sa belle-mère le 1er mai 1605. De ce couple étrange naîtront deux garçons qui mourront très jeunes. Gilles Capelain était un personnage alcoolique, grossier et violent, et la mère de Marie mourra deux ans plus tard, suite aux mauvais traitements subis. Marie a dix-sept ans.

Sur les conseils de sa mère mourante, et pour échapper aux avances de son beau-père ex-beau-frère, Marie se réfugie auprès d’un oncle qui la place chez le sieur de la Morinière. Malheureusement, le couple mène une telle vie de débauche, que Marie doit finalement s’enfuir, pour se réfugier chez sa tante, Jacqueline des Vallées, femme d’Yves de Beuvry. Pour des raisons de conflits d’intérêts entre les enfants du couple, Marie doit encore partir. Mais après quelques mois, elle pourra revenir.

La jeunesse de Marie fut un calvaire, et cependant, partout où elle dut passer, Marie fut comme un signe de Dieu par sa patience, son courage, sa foi et sa pureté.

Sa jeunesse fut tout aussi tourmentée. Marie a dix-neuf ans. Elle était belle et intelligente, et plusieurs jeunes hommes demandèrent sa main. Marie ne se décidait pas, car elle attendait celui que le Seigneur lui enverrait: elle pensait alors se marier, car dans sa région, on croyait, à l’époque, que le célibat était une malédiction. Mais bientôt, cependant, Marie pensera à conserver sa virginité, tout en se demandant si elle faisait bien...

Un jour, elle fut attirée par un jeune homme d’une grande beauté ; elle voulut bien accepter le mariage, à condition qu’ils vivraient comme frère et sœur. Le jeune homme accepta. Quand il revint, Marie comprit que c’était un ange de Dieu, et elle déclara : “Je remercie le Fils de Dieu, et vous aussi ; dites-Lui, je vous prie, que je me donne tout à Lui : je Le prie de disposer de moi dans le temps et dans l’éternité en la façon qui lui sera la plus agréable .”

C’est alors qu’un prétendant éconduit eut recours à une sorcière. Le jeune homme lui communiqua le “charme”, et Marie, durant trois ans, violemment tourmentée, souffrit de vraies tortures physiques. Marie des Vallées fut également, à cette époque, la proie de plusieurs satanistes, dont un prêtre. Marie, victime de charmes puissants se débattait dans des douleurs telles que sa tante, avec qui elle vivait, l’emmena à Coutances chez l’évêque du lieu, Mgr de Briroy, qui procéda sur elle à des exorcismes. Ces séances furent très pénibles, et les exorcistes furent, de leur côté, témoins de manifestations étranges. Marie était victime non seulement des persécutions démoniaques mais également de sortilèges lancés par les assemblées de sorciers.

On alla jusqu’à faire traduire Marie des Vallées comme sorcière, au Parlement de Rouen. Après des semaines d’emprisonnement et de sévices terribles, Marie fut innocentée et libérée. Marie, toujours possédée, retourna à l’évêché avec sa tante, et les exorcismes purent reprendre, mais toujours douloureusement, les démons refusant de quitter les lieux. En effet, les sorciers s’étaient ligués contre Marie. Saint Jean Eudes, qui eut à confesser un sataniste repenti, relate :

« Je connais un homme qui a été malheureusement engagé dans ce détestable parti, l’espace de dix ans... Il m’a assuré que quand il se fait quelque ouvrage en la terre qui est à la gloire de Dieu, ses plus grands ennemis sont les sorciers qui tiennent conseil... pour aviser aux moyens de l’empêcher, de le détruire... c’est ce qu’ils ont essayé de faire au regard de l’œuvre que la divine Bonté fait en la sœur Marie ».

On ne peut comprendre la vie de Marie des Vallées, sans tenir compte de cette information. Les sorciers ne s’avouèrent pas vaincus, et les persécutions se multiplièrent. Marie comprit alors ce que devait être sa vraie vocation, et elle s’offrit en victime expiatoire pour tous. Elle savait que pour faire front aux forces démoniaques, il fallait se mettre dans la situation de faire parfaitement la volonté de Dieu. La rage de Satan se déploya: elle devait annoncer une aurore dont elle serait, sans le savoir, le prophète.

Marie des Vallées, la pauvre paysanne sans instruction, mystique et stigmatisée, fut un des plus puissants soutiens du Royaume de France, plongé, en ce temps-là, dans une grande décadence des mœurs et les pires abominations.

Sur le plan religieux, le Concordat de Bologne (1516), qui subordonne l’Église de France au roi de France rend les relations avec Rome très difficiles : êtres évêque, c’est être soumis au roi de la terre et non plus au Roi du Ciel, avec, en prime, des biens matériels, et des bénéfices, souvent non négligeables. Le troupeau, délaissé, n’est plus évangélisé... Marie des Vallées s’élèvera contre ces pasteurs et leurs pratiques indignes. Les libertés de l’Église gallicane sont élaborées: le roi est le chef de l’Église de France, et, désormais, le pape n’a plus de pouvoir disciplinaire sur elle. Mais il y a pire, le Parlement est chargé de contrôler toutes les activités religieuses, y compris dans les monastères.

Le XVIIe siècle fut ainsi le Siècle des saints, malgré la méfiance qui se manifestait déjà contre les mystiques. C’est le siècle de Bossuet, un des plus grands orateurs connus; mais c’est aussi le siècle de Vincent de Paul, de Jean Eudes et de Marie des Vallées, de Bérulle, de Jean-Jacques Olier et d’Agnès de Langeac, de Charles de Condren, de Marguerite du Saint-Sacrement, et de tant d’autres.

À cette époque, l’on voit naître de nouvelles spiritualités chrétiennes. Bérulle sera un fervent adepte du culte de l’Enfant-Jésus, culte inspiré par Jésus à la petite carmélite, Marguerite du Saint-Sacrement. Jean Eudes, soutenu par Marie des Vallées, établira le culte du Cœur Admirable de la Vierge Marie, puis du Cœur de Jésus et de Marie. Louis-Marie Grignion de Montfort (mort en 1716) annoncera, dans son Traité de la vraie dévotion à la Vierge Marie, le Règne de la Très Sainte Vierge Marie et les Apôtres des derniers temps, contemporains des grandes tribulations ?

Sa vie fut ponctuée d’évènements mystiques extraordinaires : visions, possessions diaboliques, persécutions de toutes sortes, jugements hâtifs et sans appel, peut surprendre les gens du XXIe siècle, tout autant qu’elle interpella ceux du XVIIe siècle.

Marie réclame à Jésus la grâce de vivre totalement la folie de la Croix. Dès lors, Marie, croix vivante, fut, par amour, configurée au Christ. Incontestablement, elle aurait dû servir de modèle de sainteté pour ses contemporains et pour les hommes des siècles qui suivraient. Or, curieusement, la leçon qu’elle devait nous donner, et qu’elle donna, fut complètement occultée après sa mort. Mystère de Dieu... Un jour, alors que Marie se plaignait de son impuissance, Jésus lui répondit :

« Quand il y a une hostie consacrée entre plusieurs autres non consacrées, il n’y a que celui qui l’a consacrée qui la discerne; et quand il voudra, il la fera voir et connaître ».

De 1609 à 1614, soit pendant cinq ans, Marie fut l’objet d’attaques constantes de la part des sorciers, multipliant charmes et maléfices.

Aujourd’hui ces phénomènes nous étonnent moins, mais leur multiplication peut nous inquiéter, et à juste raison. “La magie noire dispose aujourd’hui de moyens puissants et ses tenants ont considérablement amélioré leur image de marque. Quant aux sorciers de bas étage, ils ne sont que l’illustration dérisoire de la banalisation du mal face à la désertion spirituelle.”

Quoi qu’il en soit, en son temps, c’est-à-dire au début du XVIIe siècle, le corps de Marie des Vallées est l’arène où se joue le combat des ténèbres contre la Lumière. De par la volonté de Dieu, les exorcismes ont peu d’effets sur elle, car elle doit rester possédée autant que Dieu le jugera utile.

Tout cela peut nous déconcerter, mais nous savons qu’il y a eu, dans l’histoire de l’Église, un certain nombre de saints possédés ou exceptionnellement tourmentés par le démon. Parlant d’elle-même, Marie disait :

« Pourquoi est-ce que je suis possédée ? D’où vient cela ? Je suis bien certaine que je ne me suis pas donnée à l’esprit malin... Mais,... ni mes parents ni moi n’y avons contribué; c’est une marque que c’est Dieu même qui a choisi lui-même pour moi cet état, comme celui qui m’est plus propre pour mon salut ».

Cependant Marie prie pour les sorciers, ses plus cruels ennemis, ceux qu’elle appelle “les religieux” de Satan. Marie vivait à cette époque près de l’évêché. En 1614, sa chambre est envahie par des démons hurleurs et vociférants. Marie les chasse avec des signes de croix et de l’eau bénite. Peu à peu les charmes décroissent, mais la possession demeure malgré les exorcismes réguliers.

Marie affirme ne pas craindre les démons, “les plus impuissantes de toutes les créatures.” Il semble que sa mission soit, entre autres, d’anéantir les effets des sortilèges et de convertir sorciers et libertins. Ainsi, Catherine de Bar, en religion Mère Mechtilde du Saint Sacrement, fondatrice des Bénédictines du Saint Sacrement, fut en relation avec Marie des Vallées, car sa communauté de Paris eut beaucoup à souffrir des sorciers et des sortilèges. Est-ce à cause de cela que Mère Mechtilde confia à sa congrégation : les Bénédictines du Saint Sacrement, comme une mission importante, la réparation pour les crimes des sorciers ?

Tout était crucifié en Marie. Un jour Jésus lui confia :

« Ceux qui me donnent leur cœur pour y faire ma demeure, Je leur donne le mien pour y faire la leur. Ceux qui se donnent à moi, Je Me donne à eux. Ceux qui me donnent leur Volonté, Je leur donne la mienne, mais il y en a très peu qui Me la donnent ».

Les épreuves et les souffrances de Marie des Vallées ont été terribles, et exceptionnelles, et on peut se demander comment une simple femme a pu les souffrir ?

C’est que Marie des Vallées n’était pas seule: la Sainte Vierge la guidait jusqu’à “la perfection de son sacrifice.” La Vierge Marie était présente dans la plupart des visions de sa fille de prédilection, comme elle l’est avec tous ceux qui se conforment à son Fils Jésus et à ses souffrances. Car Jésus avait prévenu Marie des Vallées que son “mal de douze ans”, c’était le renouvellement de sa propre Passion.

Avant chaque épreuve, Marie verra Notre-Dame, en larmes, pour lui annoncer de nouvelles douleurs.

La «Sainte de Coutances» avait reçu dès sa tendre jeunesse des communications ineffables sur les Saints Cœurs de Jésus et de Marie. Le divin Sauveur lui avait donné à maintes reprises le baiser de son humanité souffrante, lui avait communiqué les douleurs de ses cinq plaies, lui avait fait don de sa couronne d'épines. Le 8 février 1652, en la fête du Saint Coeur de Marie, Notre Seigneur tirant de sa poitrine son Sacré-Cœur environné de flammes, renouvela ce don de son Cœur à son humble Epouse. Car le cœur de Marie de Vallées ne fait plus qu’un avec le cœur de la Mère de Jésus.

Jésus qui lui dit, le 8 février 1652 :

« Voilà votre cœur. C’est celui de la Mère, mais c’est aussi le vôtre, car, enfin, Moi, ma Mère et vous, nous n’en avons qu’un que voilà ».

Il l'assura aussi que c'était Lui-même qui avait inspiré la fête «de son Coeur qui ne fait qu'un avec celui de sa Mère» qu'elle serait un jour célébrée dans l'univers entier comme une seconde fête du Saint-Sacrement et qu'il châtierait ceux qui s'y opposeraient.

On fit à la Soeur Marie l'honneur de poser la première pierre de la première chapelle dédiée au Saint Coeur de Marie, le 3 juillet 1652, et de nommer la première cloche.

Marie des Vallées, que l’on appelait couramment la Sœur Marie bien qu’elle ne fût pas religieuse, fut très probablement stigmatisée à cette époque, car des traces de plaies sanglantes et douloureuses furent visibles pendant dix neuf ans et cinq mois (selon Saint Jean Eudes). Les linges ayant essuyé le sang furent d’ailleurs distribués comme reliques, par Saint Jean Eudes, après la mort de Marie. On en trouve la preuve dans ses lettres.

Des mystiques que Dieu suscite, on a dit le meilleur et le pire. Marie des Vallées ne fut pas une «illuminée» au sens péjoratif du terme. Elle fut, douloureusement «la fille lumineuse et illuminante de Dieu ». Marie est au cœur de la Passion du Christ. Sa lumière, c’est la Croix. Pour sauver les âmes, en communion avec le Christ, elle acceptera d’aller au plus profond de l’agonie et de la Croix de Jésus. Crucifiée, plongée dans les supplices, elle n’est pas malheureuse car elle sait qu’elle répond pleinement au dessein de Dieu sur elle. Sa joie est réelle, mais tellement au-dessus des joies humaines qu’elle ne peut pas être comprise par le monde qui la juge sans valeur :

« Vous êtes ma Croix vivante, lui dit un jour Jésus. Je me suis revêtu de votre chair, c’est pourquoi vos souffrances sont d’une valeur presque infinie ».

Peu de gens ont compris la mission de Marie et l’inhabitation de Jésus en elle. Elle fut critiquée de toutes les façons, et les polémiques suscitées autour d’elle furent d’une rare violence, mais c’est une particularité de l’esprit des ténèbres que de se servir de la vérité pour proclamer le mensonge.

Saint Jean Eudes, étant venu en 1641 donner une mission à Coutances, reçut l'ordre de voir et d'examiner cette fille extraordinaire. Il ne tarda pas à discerner les trésors de grâces et de vertus que renfermait une âme si pure, si humble, si éprouvée ; il conçut pour elle une singulière estime et regarda cette rencontre comme une des grandes faveurs du Ciel à son égard.

« En cette année 1641, au mois d'août, écrit-il, dans son Mémorial, Dieu me fit une des plus grandes faveurs que j'ai jamais reçues de son infinie bonté, car ce fut en ce temps que j'eus le bonheur de commencer à connaître la Sœur Marie des Vallées par laquelle sa divine Majesté m'a fait un très grand nombre de grâces signalées ».

Et, en effet, Marie des Vallées fut dès lors pour lui l'instrument de grâces signalées : elle eut à lui révéler « de la part de Jésus et de Marie des secrets que leur amour ne leur permettait plus de retenir ». Elle fut souvent l'interprète des volontés du Ciel. Avant de jeter les fondements de sa Congrégation, il pria Marie des Vallées de recommander cette affaire à Dieu.

Elle prédit sa mort longtemps à l'avance. Après s'y être préparée pendant trois mois, elle s'endormit de la mort des Saints, jouisant d'une grande paix intérieure et extérieure, âgée de 66 ans et 10 jours, le vendredi 25 février 1656, après -17 ans de souffrances inexplicables.

Les révélations qui nous ont été conservées à ce propos concordent très exactement avec les textes patristiques et scripturaires; elles sont, il faut l’ajouter, aussi nettes qu’eux en même temps qu’aussi vagues. Marie ne souffrait pas seulement pour les âmes de son temps, mais aussi pour celles qui vivraient avant le commencement du Grand Jubilé, c'est-à-dire le temps de la Grande Tribulation.

Puisque Dieu lui avait parlé d'une conversion universelle, elle s'offrit comme victime expiatrice afin que celle-ci puisse se réaliser, et Dieu, écrivit saint Jean Eudes, exauça sa prière :

« Je vis, raconta-t-elle, venir la Force sur un cheval blanc, qui symbolise la joie. Elle portait en croupe la Vérité. Elle nie donna un grand papier sur lequel il y avait des inscriptions et nie dit : Voilà le Jubilé que je t'ai promis. Et Notre Seigneur m'a dit encore que l'expiation générale ne se fera qu'après un grand et épouvantable signe qui arrivera, niais Il ne m'a pas expliqué quel sera le signe.

Ces temps derniers sont mon oeuvre et ma passion. La fin sera pleine de consolation, glorieuse, digne d'admiration, mais aussi plus désastreuse, plus violente et plus épouvantable qu'on ne le croit.

Elle moissonnera la terre avec 3 de ses filles : la foi, l'espérance et l'église militante ».

Quand elle nomma jésus «Roi du ciel et de la terre», Il l'interrompit brusquement :

« Non, pas de la terre, c'est le péché qui y règne. Mais le chasserai et le détruirai bientôt ce monstre et Je régnerai dans tout l'univers ».

Marie elle-même a annoncé :

« Le temps viendra, après une crise universelle qui doit arriver, où il n'y aura plus que la justice sur terre, et le péché sera banni ».

Notre Seigneur lui dit :

« - Allez-vous-en dire une chose trois fois triste.
- À qui est-elle ? Où la prendrai-je ? Répliqua-t-elle.
- Ce sont, dit-il, ces paroles : Spiritus Domini replevit orbem terrarum. Ce qui s’entend du temps auquel le Saint-Esprit mettra le feu de l’Amour divin par toute la terre, et qu’il fera son déluge.
Car il y a trois déluges, qui tous trois sont tristes, et qui sont envoyés pour détruire le Péché :
- Le premier déluge est celui du Père éternel, qui a été un déluge d’eau ;
- le second est celui du Fils, qui a été un déluge de sang ;
- le troisième est celui du Saint-Esprit qui sera un déluge de feu. Mais il sera triste aussi bien que les autres, puisqu’il trouvera beaucoup de résistance et quantité de bois vert, qui sera difficile à brûler.

Deux sont passés, mais le troisième reste ; et comme les deux premiers ont été prédits longtemps auparavant qu’ils arrivassent, ainsi le dernier, dont Dieu seul connaît présentement le temps ».

« Notre Seigneur lui dit qu’un temps viendra auquel Il fera pleuvoir un déluge de grâces sur toute la terre, etc. et qu’Il donnera de très beaux vases d’or à l’Église, ce qui est la figure des bons pasteurs dont elle sera ornée et enrichie pour lors. Pour la conversion générale, tous les amis de Dieu à la fois se répandront sur la terre pour faire le siège des âmes ».

Qui sont-ils ces amis de Dieu ? Gaston de Renty rapportant les paroles de Marie, précise :

« Ce seront de grands martyrs quoique les bourreaux ne les touchent point, mais ils seront martyrs de l’Amour divin. Ce sera le divin Amour qui les martyrisera. Ils seront brûlés dans la fournaise de l’Amour et ils seront plus grands martyrs que quantité d’autres des premiers martyrs qui souffrirent le martyre par l’espérance des couronnes et de la gloire, mais ceux-ci ne regardent point la récompense mais la seule gloire de Dieu ». Et c’est la Sainte Vierge qui soutiendra les forces de ces fidèles en ces terribles combats».

« Ne vous mettez point en peine de cela, lui disait Notre Seigneur, mais sachez que quand ma Miséricorde viendra au temps de la Grande Tribulation, Elle jettera tous les enfants par les fenêtres et Elle les écrasera. C’est-à-dire qu’elle tuera tous les péchés qui sont les enfants des pécheurs. Et ce sera ma Divine Miséricorde qui fera ce massacre et qui exécutera les châtiments qui se feront alors. Mais on ne la connaîtra pas pour telle. On croira que ce sera la Justice, parce qu’elle sera revêtue de la robe de la Justice»

Marie voyait les misères du peuple sous la forme de cordes qui tiraient sur terre la colère de Dieu, afin de punir les crimes détruire le Péché et établir le règne de là Grâce.

Un jour, Notre Seigneur lui dit :

« Mon épouse est devenue lépreuse. Qu’elle aille donc se laver sept fois au Jourdain ; prenez cette chemise que ma Mère lui donne, et la lui portez ».

Un jour, Marie vit le Péché sous la figure d’un serpent dont le corps faisait un triple tour (le péché des prêtres, celui des chefs d'Etat, et celui du peuple) qui se mordait la queue, c'est-à-dire qui se détruisait lui-même.
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