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La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

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La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 7 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Mer 28 Sep - 7:25

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/dioceses-perepiscopus/mgr-brunin-ne-voulait-pas-quitter-la-corse

Mgr Brunin ne voulait pas quitter la Corse
27 septembre 2011 | Enregistrer sous: Diocèses | Publié par: Maximilien Bernard

L’évêque de l’île de Beauté a été muté dans la cité du Havre. Pour le climat, cela va lui faire un choc. Il aurait bien aimé rester sur l’île réputée pour son farniente. Mais Rome en a décidé autrement :

Le nonce apostolique m’avait averti en mars déjà que je devrais sans doute consentir à quitter la Corse. Je lui avais demandé encore une ou deux années supplémentaires. Cela ne m’a pas été accordé, et début mai, je savais que je devrais partir. Je regrette de quitter ce diocèse surtout au moment où nous avions passé ensemble les écueils et toutes les affaires. J’aurais voulu terminer certains chantiers entrepris récemment. C’est mon successeur qui j’espère continuera sur cette lancée. [...] Quand le pape m’a envoyé en Corse, c’était pour servir une Église qui avait une histoire à laquelle j’étais étranger mais dans laquelle il fallait m’inscrire pour écrire une nouvelle page. Très rapidement, j’ai constaté de graves dysfonctionnements concernant certaines pratiques ou certains comportements personnels. Il était de ma responsabilité d’évêque de réagir pour permettre à l’Église de recouvrer sa totale liberté pour la mission. J’ai toujours pu compter sur la compréhension et la confiance de la grande majorité des fidèles de Corse, des diacres et des prêtres. Nous avons traversé l’épreuve ensemble. Je ne me suis jamais senti isolé. Toutes les décisions ont été prises de manière collégiale. Pour mes détracteurs, il était plus facile de faire dire c’est l’évêque le méchant plutôt que de parler du fond des affaires. J’ai beaucoup souffert aussi avec les fidèles de Corse, de l’image négative et scandaleuse de l’Église donnée par quelques-uns, et notamment parmi eux, ceux qui ont un jour, engagé leur vie pour la servir. Mais la vérité s’impose finalement d’elle-même. L’Évêque aurait-il pu faire autrement que dénoncer ces actes ?
Il est pourtant clair que Rome, en l’éloignant, a voulu désamorcer les conflits que Mgr Brunin n’a pas été en mesure de régler.

N’y a-t-il pas eu des problèmes de communication de la part de l’Église de Corse dans la gestion de ces affaires ?
Il m’aurait été difficile d’anticiper. Même si je le concède, il y a eu peut-être beaucoup de malentendus et d’incompréhension sur certains termes. Les prêtres incriminés ont sorti leurs affaires dans les médias bien avant moi. Ils ont monté de véritables campagnes médiatiques pour me faire apparaître comme le méchant et eux comme des pauvres victimes. Mais jamais ils n’ont abordé le fond des dossiers.
Mais était-ce vraiment possible ? Lisez la suite :

Dès 2005 vous avez souhaité une redéfinition de l’interparoissialité pourquoi ?
C’était une décision du synode. Mais quand je suis arrivé, l’interparoissialité consistait là où un prêtre partait à rajouter ses paroisses au nouveau. Ce n’était pas réellement une interparoissialité puisque chacun restait dans son église. Nous y avons travaillé ensemble dès 2005 avec le déploiement de la vie ecclésiale. Nous avons repéré les axes de prospection et ça commence à fonctionner. Ce qui est important c’est d’être ensemble une église et de sortir de son église.
L’interparoissialité… Terme inconnu dans le droit canonique. On comprend la révolte du clergé local et aussi des fidèles. Mais on peut craindre que ce type d’expérience se fasse désormais au Havre…

D’ici 2020, il n’y aura plus que 20 prêtres en Corse Le diocèse d’Ajaccio aura-il encore une raison d’exister ? Ne faudra-t-il pas être rattaché à l’archidiocèse de Marseille ?
C’est le conseil diocésain de la pastorale qui dans ses travaux a fait une projection. Que sera l’Église de Corse dans 9 ans. Le constat est là, oui il n’y aura plus que 20 prêtres en Corse en 2020. Nous avons commencé à réfléchir. Il s’agit de mettre en place des communautés ecclésiales vivantes. Il ne faut surtout pas donner l’impression que l’Église rétrécisse. Il n’y a rien de pire. Pour le rattachement de la Corse à Marseille, il n’en est absolument pas question. Rome veut conserver tous les diocèses dans leur forme actuelle.
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Publié par Maximilien Bernard le 27 septembre 2011.
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Message par Her Mer 28 Sep - 7:26

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/relativisme/la-laicite-un-pilier-du-pacte-republicain-selon-la-crcf

La laïcité, un pilier du pacte républicain selon la CRCF
26 septembre 2011 | Enregistrer sous: Perepiscopus,Relativisme | Publié par: Maximilien Bernard

La Conférence des responsables de culte en France (CRCF) a tenu sa réunion trimestrielle aujourd’hui, au siège du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), à Paris. La CRCF a annoncé la tenue d’un colloque intitulé « Vécu et promesses de la laïcité dans le cadre de la Loi 1905 » le 17 octobre au Palais du Luxembourg, de 15h à 18h. Ce rendez-vous fait suite à l’intention annoncée de la CRCF d’engager une réflexion de fond pour développer une laïcité de bonne intelligence, « un des piliers de notre pacte républicain». Les détails de cette rencontre seront fournis ultérieurement. Participaient à cette réunion le Cardinal André VINGT-TROIS, président de la Conférence des Évêques de France, accompagné de Mgr Laurent ULRICH, vice-président de la Conférence des Évêques de France.

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Message par Her Mer 28 Sep - 7:28

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/vocations/ordination-sacerdotale-dans-le-diocese-d’angers

Ordination sacerdotale dans le diocèse d’Angers
25 septembre 2011 | Enregistrer sous: Vocations | Publié par: Riposte

C’est la deuxième ordination de prêtre cette année dans le diocèse d’Angers, après celle du 19 juin. Hier, samedi 24 septembre, en l’église du Sacré-cœur de Cholet, Mgr Delmas, évêque d’Angers, a ordonné frère Jean-François-Marie, 30 ans, franciscain du couvent de Cholet. Originaire d’Orléans, Jean-François Auclair est entré à 20 ans au séminaire. Attiré par la vie communautaire et plus particulièrement par l’ordre franciscain, il quitte le séminaire en 2003 pour entrer au couvent de Cholet comme postulant. Le 21 novembre 2009 à Cholet, il a prononcé des vœux solennels, après quatre années passées à Padoue.

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Message par Her Jeu 29 Sep - 6:36

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/immigration/mgr-castet-soutient-les-mouvements-pro-immigration

Mgr Castet soutient les mouvements pro-immigration
28 septembre 2011 | Enregistrer sous: Immigration,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
Mgr Alain Castet, évêque de Luçon, s’indigne dans un communiqué :

Hier, une famille tchétchène de huit enfants, accueillie à la Roche-sur-Yon depuis le printemps, a été conduite au Centre de rétention administrative de Rennes. De nombreuses personnes, parmi lesquelles des chrétiens engagés auprès des migrants, ont été bouleversées par cet événement douloureux, qui ne peut laisser personne indifférent. La défense de la dignité humaine et l’attention aux personnes en situation de souffrance n’est pas le monopole des chrétiens. L’Evangile et la doctrine sociale de l’Eglise nous appellent cependant à tenir ensemble le respect de tout homme, la responsabilité des Etats dans la nécessaire régulation des flux migratoires et une charité soucieuse à la fois de chacun et du bien commun. A l’écoute de la situation difficile des migrants, confiant dans le sens des responsabilités des autorités publiques dans le cadre de la loi française et de la réglementation européenne, j’encourage les associations et mouvements engagés auprès des migrants à poursuivre leur service de proximité et de juste éveil des consciences.
Personnellement, je ne vois pas bien ce qui est douloureux dans le fait de mettre une famille dans un Centre de rétention administratif. Ce n’est ni le goulag, ni une prison. Et c’est plutôt conforme à la doctrine sociale de l’Eglise que de ne pas séparer les membres de cette famille. Ce texte ne dit pas si elle était en situation irrégulière, mais il semble que oui puisque c’est le rôle de ces Centres administratifs que de placer les personnes entrées illégalement sur le territoire. Et les fameuses associations « engagées » auprès des migrants, sont trop souvent engagées surtout auprès des clandestins, alors même que la doctrine sociale de l’Eglise demande à ces derniers de respecter les lois du pays d’accueil. J’avoue ne pas trop comprendre quelle caution a eu besoin d’exprimer Mgr Castet à travers ce message.

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Message par Her Ven 30 Sep - 9:08

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/opposition-au-pape/un-preambule-doctrinal-pour-les-eveques

Un préambule doctrinal pour les évêques
29 septembre 2011 | Enregistrer sous: Opposition au Pape | Publié par: Maximilien Bernard

Le 14 septembre, le cardinal Levada, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a remis à Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, un document de 2 pages, contenant un « Préambule Doctrinal », que la FSSPX doit ratifier si elle veut espérer une régularisation canonique au sein de l’Eglise catholique. Nul ne sait ce qui est inscrit dans ce document, hormis les intéressés, mais chacun, dans la presse, y va de son petit commentaire pour dire que ceci ou cela n’est pas négociable et que l’on attend que la FSSPX se plie à l’autorité du Pape.

Sur le forum FECIT, Ennemond fait cette suggestion non dénuée d’intérêt :

Les évêques de France et d’Allemagne pourraient recevoir dans les prochains jours un préambule doctrinal qui leur serait destiné pour pouvoir continuer leur ministère. Ce petite texte de deux pages leur demanderait de signer plusieurs vérités nécessaires à croire telles que la conception virginale de Notre Seigneur, la présence réelle de Notre Seigneur dans la Sainte Eucharistie, le primat de Pierre, l’impossibilité pour les femmes d’accéder au sacerdoce, l’unicité du salut dans l’unique Eglise fondée par le Christ et quelques autres dogmes…
Ceux qui ne signeraient pas devraient abandonner leur charge. Ne serait-ce pas là une bonne idée ?
Nous aurions certainement des surprises…

///////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : L'Eglise pourrait aussi proposer ce même préambule doctrinal à tous les baptisés et, lorsque on découvre les résultats de certains sondages où que l'on suit l'évolution des mentalités, nous aurions aussi certainement quelques affligeantes surprises...

« Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? » ( Luc 18,8 ).
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Message par Her Sam 1 Oct - 6:12

http://religion-gaulmyn.blogs.la-croix.com/les-poubelles-d’internet/2011/09/28/

Une foi par semaine
par Isabelle de Gaulmyn

RSS← Discussion ou schisme ?
MERCREDI 28 SEPTEMBRE 2011

Les poubelles d’internet

Ces poubelles sont partout, mais l’Eglise de France en fait, depuis quelques mois l’amère expérience. Des bords extrêmes de l’Eglise, se sont installés, sur la toile, des sites qui ont pignon sur rue, et n’hésitent pas à répandre rumeurs, injures, attaques personnelles contre les responsables d’Eglise dont le « positionnement » ne leur revient pas.

D’Amiens à Poitiers

C’est ainsi que l’évêque d’Evreux, Mgr Christian Nourrichard, pour l’affaire de Thiberville a fait l’objet d’une campagne de calomnie l’an dernier. Que le nouvel évêque de Rodez, Mgr François Fonlupt, à peine nommé par Benoît XVI, a été la cible des critiques et dénonciations, sur ces mêmes sites. Et qu’enfin la succession du très emblématique archevêque de Poitiers, Mgr Albert Rouet, donne lieu, depuis des mois, à des suppositions, des bruits de couloirs, sur la toile, dans un climat alourdi par l’arrivé de l’institut du Bon Pasteur, communauté traditionaliste.

Exaspération

Au point que Mgr Pascal Wintzer, administrateur apostolique (qui assure l’interim) de Poitiers, a pris la plume pour s’expliquer et démentir ces rumeurs dans un communiqué. Un geste totalement inhabituel, dans une Eglise où l’on répugne à mettre sur la place publique les dissensions internes. Et qui en dit long sur l’exaspération qui commence à gagner les responsables de l’Eglise catholique à l’encontre de telles méthodes…

Le souvenir de la Sapinière

Internet favorise les extrêmes. Certes, nul n’est obligé d’aller cliquer sur ces sites. Mais leur efficacité, leur grande réactivité, le phénomène de réseaux, permet aux rumeurs d’enfler rapidement, et il est difficile d’y échapper. Le plus surprenant, c’est la violence des propos sur ces sites qui se disent catholiques. Sans doute ce phénomène s’explique-t-il par les crispations et rancœurs accumulés du fait des bouleversements que vit aujourd’hui le catholicisme en France, et qui ne se fait pas sans douleur ni renoncement. Mais peut-être aussi peut-on y voir la persistance d’une tradition de dénonciations et calomnies propre à la France. Dommage que le catholicisme n’y échappe pas.

Isabelle de Gaulmyn

posté par Isabelle de Gaulmyn à 23:22
49 COMMENTAIRES ↓

1 posté par David le 28 sept 2011 à 23:56

avant, je lisais aussi ces sites pour savoir où et jusqu’où allait leur ire… mais on finit par entrer dans le jeu de la réaction. Maintenant, je pense qu’il faut sans cesse ouvrir de nouveaux chemins, à côté de ces violences, où je ne reconnais pas grand chose. Et écris de mon côté, avec les sacristains par exemple. en tout cas, dans des lieux où le fond va de pair avec une certaine douceur de forme.

2 posté par François Vauclin le 29 sept 2011 à 0:41

[Un geste totalement inhabituel, dans une Eglise où l’on répugne à mettre sur la place publique les dissensions internes. Et qui en dit long sur l’exaspération qui commence à gagner les responsables de l’Eglise catholique à l’encontre de telles méthodes…]

Les responsables de l’Eglise ont tout à fait raison de s’exaspérer de certaines méthodes, mais ils doivent aussi admettre qu’ils récoltent les fruits amers de leurs propres méthodes de gouvernement du troupeau.

Quand pendant des décennies le Magistère refuse d’écouter les demandes des fidèles, il ne doit pas s’étonner des réactions un peu vives des brebis qui se transforment parfois en loups.

Prêtres et évêques ont été formés ( j’allais dire formatés…) dans une culture strictement hiérarchique et autoritaire: je parle, vous écoutez, puis vous exécutez. Et si ça ne vous plait pas vous quittez la bergerie.

Mais le monde a changé, Isabelle, et la culture du débat et de la prise de décision démocratique irrigue toutes les sociétés modernes.

Comment voulez-vous que des paroissiens se sentent proches de leurs évêques quand dans les fameux synodes diocésains on leur dit, comme Henri Ford à ses clients, vous pourrez choisir n’importe quelle couleur pour votre voiture à condition que ce soit le
noir !?

Plus sérieusement, où est la marge de discussion quand on ne peut débattre ni de la communion des divorcés-remariés, ni de l’intercommunion avec les frères protestants, ni du célibat obligatoire des prêtres, ni des condamnations des pratiques contraceptives, fivettes, abortives, euthanasiques, homosexuelles, ni du diaconat des femmes, encore moins de leur ordination, et jamais non plus du contenu de la catéchèse ?

Ne vous étonnez pas ensuite que de nombreux catholiques deviennent « indignés » et le fassent savoir en termes peu châtiés .

Au fait qu’est-ce que c’est que la Sapinière ?

3 posté par François Vauclin le 29 sept 2011 à 0:43

[Et écris de mon côté, avec les sacristains par exemple...]

Qui sont ces sacristains avec lesquels vous écrivez David ?

4 posté par Jean-Eric le 29 sept 2011 à 1:51

Je lisais justement un prêtre de Poitiers sur son blog aujourd’hui déplorant deux choses :
- le fait que beaucoup commentent les évènements avant même qu’une information existe…
- le manque de vérification des sources par ces sites malsains.
C’est en effet un drame, et je crois qu’il serait nécessaire de ne pas fait de pub à ces sites, et de demander aux responsables de ces sites de fermer leurs portes sur le Web.

5 posté par David le 29 sept 2011 à 8:25

http://www.sacristains.fr un site regroupant des blogueurs chrétiens.

6 posté par dominique bargiarelli le 29 sept 2011 à 9:13

Il ne me semble pas que les sites malfaisants et calomniateurs se situent dans un seul et unique milieu, loin de là,et s’il n’était pas très bon de s’appeler Albert Rouet ou Christian Nourrichard est-il meilleur d’être évêque de Bayonne,de Toulon ou archevêque d’ Avignon (Liste non limitative bien sûr…)

7 posté par Khurnous le 29 sept 2011 à 11:21

bonjour,

>Jean-Eric

« demander aux responsables de ces sites de fermer leurs portes sur le Web. »

De quel droit ? Je rappelle que nous sommes dans un pays ou la liberté d’expression est la règle.

Si des propos ne sont pas injurieux et n’enfreignent pas les principes républicains (pas de racisme, d’incitation à la haine raciale etc) aucun moyen de les censurer.

La seule réplique possible est une réactivité intelligente et forte.

Sur l’intervention de Mr Pascal Wintzer, je l’ai trouvé très faible (surtout connaissant certaines interventions de Mr Rouet), et non convaincante.

Ce qui pose effectivement la question de la communication de l’Eglise et par là même l’utilisation des charismes propres à chacun.

8 posté par Marc le 29 sept 2011 à 11:22

@François Vauclin : je pense que David http://davidlerouge.fr/ parle du site des sacristains http://www.sacristains.fr/ qui regroupe les billets de plusieurs blogueurs très différents.

9 posté par François Vauclin le 29 sept 2011 à 12:16

[le fait que beaucoup commentent les évènements avant même qu’une information existe…]

Jean-Eric, j’ai un peu de mal à comprendre la réaction de votre prêtre. Si un évènement se produit c’est bien qu’il y a eu un minimum d’information sur cet évènement.

Je prends un exemple: le pape a fait un éloge assez inattendu de Luther, pourquoi n’aurait-on pas le droit de commenter cet évènement? Quelles informations supplémentaires voudriez-vous avoir ?

En fait ce qui exaspère une partie du clergé ( et surtaut du haut-clergé) c’est que les fidèles ont le culot d’exprimer leur avis sur des sites internet. Mais il ne tient qu’à ces prêtres ou évêques de se brancher sur ces sites et d’apporter la contradiction.

Pourquoi ne le font-ils pas ? Je vais oser une explication, c’est que la plupart n’ont aucune expérience du débat démocratique. Et si par malheur leurs contradicteurs ont des réactions un peu vives ils se sentent offusqués et se carapatent.

10 posté par Marie le 29 sept 2011 à 12:30

Les exemples que vous citez renvoient à une certaine tradisphère,certes par moment carrément excessive et bornée. Mais c’est curieux!!!! aucune allusion aux progressistes dont les journaux et blogs s’en prennent quelquefois avec une virulence aigrie au Pape et au Magistère. Vous les connaissez mieux que moi. Quand on veut faire l’arbitre ,il faut savoir être juste.

11 posté par jejomau le 29 sept 2011 à 14:13

Ouvrons un chemin nouveau en Christ. Celà permettrait d’irriguer la société vers de nouveaux canaux de tolérance et de pacification. Seule une démarche constructive dans la réflexion pourrait permettre de modifier une attitude obsolète.
Le chrétien se doit de poser sa démarche dans une attitude de renouveau qui lui permettrait d’échapper sereinement aux propos entendus ici ou là. Prions l’Esprit . Nous savons que nous pouvons l’entendre dans le murmure de la brise…

12 posté par Amaury de H le 29 sept 2011 à 14:26

Chère Madame,

Les sites que vous visez et que vous affublez de l’injure suprème aujourd’hui, dans un contexte de diabolisation permanente de ceux qui refusent de se livrer aux desiderata du monde, au relativisme social et au syncrétisme religieux, sont tout ce qu’il y a de plus catholiques et romains. Je ne suis guère étonné des propos que je lis sous la plume de certains commentateurs de cet article, mais que je crains que la désobéissance et l’éloignement du magistère ordinaire et extraordinaire de l’Eglise ne se situe plutôt vers l’aile gauche de l’Eglise ( si tant est qu’il y ait un sens à définir ainsi l’Eglise unique de Dieu). Je crois que se situe là l’appartenance ou non à l’Eglise catholique. E

13 posté par Amaury de H le 29 sept 2011 à 14:30

En remettant en cause en permanence des dogmes pourtant définitifs et des règles de discipline fondées sur l’exclusivité et le don radical de la vocation, certaines personnes remettent en cause les vérités naturelles et surnaturelles révélées par Dieu à son Eglise.

Le Saint-Père l’a d’ailleurs très subtilement rappelé lors de son voyage apostolique en Allemagne. Il a rappelé ce qu’était appartenir à l’Eglise. Il a aussi rappelé ce qu’il en était des autres pensées religieuses et particulièrement le protestantisme.

Vouloir agiter le chiffon, que j’imagine rouge ( teinté du sang de celui qu’on met à mort et que l’on voue aux gémonies ou que l’on clou au pilori médiatique) c’est faire oeuvre de division et faire le jeu du prince de ce monde.

Je me rappelle, non sans nostalgie, du temps où la Croix était encore la Croix catholique.

Oremus pro invicem

14 posté par Coupiac le 29 sept 2011 à 14:38

@Francois: je me permets de répondre pour David:
http://www.sacristains.fr/
Car – je suppose – que voici David:
http://davidlerouge.fr/

Si vous ne connaissez pas encore les sacristains, je vous conseille d’aller (souvent!) y faire un tour. Ca rend la journée plus agréable. Comme le dit David, on y trouve « une certaine douceur de forme ».

15 posté par MARANDET Christian le 29 sept 2011 à 15:01

François Vauclin, la « sapinière » était ( et peut-être demeure!) un organisme secret qui a beaucoup oeuvré au début du XX° siècle, en particulier sous le pontificat de Pie X. On était alors en pleine crise moderniste, incarnée par un certain nombre de théologiens et exégètes comme le célèbre abbé Loisy, excommunié en 19O7 et nommé professeur au Collège de France jusqu’à sa mort en 1934. Cette « sapinière, composée pour l’essentiel de religieux dits théologiens était chargée de faire la chasse à toutes les publications de l’époque, livres et revues et de regarder si les auteurs n’étaient pas en train de pencher du côté du modernisme; c’est ainsi que de nombreux prêtres, enseignants dans les grands séminaires et instituts catholiques ont été totalement écartés de l’enseignement. Combien ont été injustement condamnés par ce « KGB dit catholique »! Il est vrai qu’à l’époque, on était, dans l’Eglise catholique, aux antipodes de l’époque post-conciliaire. Dieu merci, un certain nombre d’évolutions ne tardèrent pas à se manifester, même si Rome persistait à rester sur la défensive. Concernant ce qui se passe aujourd’hui dans le diocèse de Poitiers, je n’ai pas été voir ce qui se dit sur certains sites dits « calomniateurs ». Il est vrai que ce diocèse a été admirablement accompagné par un archevêque génial, d’une compétence et d’une profondeur de foi indéniables; je veux parler de Mgr Albert Rouet à qui je veux, avec de très nombreux poitevins, rendre un vibrant hommage. Je comprends qu’aujourd’hui, des chrétiens de ce diocèse se demandent » à quelle sauce ils vont être mangés ». Parmi les récentes nominations épiscopales en France, quelque-unes posent question; on peut se demander si Rome n’est pas en train de « relativiser » ( terme que n’aime pas Benoît XVI ) le Concile Vatican II, s’imaginant que le retour à la période préconciliaire va sauver le christianisme en Europe et en France en particulier. Si celà est vrai, les autorités de l’Eglise se font de grandes illusions. Un retour au passé ne sert jamais l’avenir. Mettons-nous à la place de ces diocésains de Poitiers et d’ailleurs et prions pour que leur futur et nouveau pasteur s’inscrive dans la continuité de l’oeuvre de son prédécesseur!

16 posté par Eléazar le 29 sept 2011 à 15:17

Comme vous avez raison Madame ! Ces sites donnent des leçons de catholicisme et de romanité tout en montrant, de façon patente, une absence de charité ainsi qu’une bien faible maîtrise de la doctrine et des dogmes qu’ils prétendent défendre ! L’affaire concernant Mgr Fonlupt était particulièrement révélatrice et a été l’occasion de leur faire découvrir Pie XII et son encyclique Mediator Dei, qui est d’ailleurs largement reprise dans Sacrosanctum Concilium : la constitution sur la liturgie du Concile Vatican II…
Il vaut bien mieux prier et méditer, plutôt que de tomber dans cet activisme du net… Mais c’est lorsque l’on ne prie pas et qu’on ne s’instruit pas qu’on est le plus disponible, surtout intellectuellement, pour donner des leçons aux autres, malheureusement…

17 posté par François Vauclin le 29 sept 2011 à 15:55

[Je me rappelle, non sans nostalgie, du temps où la Croix était encore la Croix catholique.]

Mon cher Amaury, pourquoi insinuez-vous que La Croix ne serait pas un quotidien catholique ?

18 posté par François Vauclin le 29 sept 2011 à 16:02

Un grand merci Christian Marandet pour ces informations concernant La Sapinière.

Je voulais vous dire aussi que j’ai bien apprécié la fin de votre message et notamment ce petit extrait:

[On peut se demander si Rome n’est pas en train de « relativiser » ( terme que n’aime pas Benoît XVI ) le Concile Vatican II, s’imaginant que le retour à la période préconciliaire va sauver le christianisme en Europe et en France en particulier.]

J’observe comme vous que le pape déploie une grande énergie pour se rapprocher des traditionalistes et des intégristes de la FSSPX qui vomissent Vatican II !

19 posté par Buzz l'éclair et les Envahisseurs le 29 sept 2011 à 17:26

Les Integristes : ces êtres étranges venus d’une autre planète. Leur destination : la Terre. Leur but : en faire leur univers. David Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d’une route solitaire de campagne, alors qu’il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva. Cela a commencé par une auberge abandonnée et par un homme devenu trop las pour continuer sa route. Cela a commencé par l’atterrissage d’un vaisseau venu d’une autre galaxie. Maintenant, David Vincent sait que les Intégristes sont là, qu’ils ont pris forme humaine et qu’il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé…

20 posté par Pierre le 29 sept 2011 à 17:34

Chère Madame,

La liberté d’expression est un droit, que vous ne soyez pas sur la même ligne que certains de vos confrères qui écrivent sur « la toile » est un également un droit, mais de grâce épargnez ces remontrances quant à la violence de leurs propos car je crains que vous n’ayez pas mesuré la violence de la ligne éditoriale de votre journal en certaines occasions contre ces chrétiens de « droite ». Avant de regarder la paille qui est dans l’oeil de ton voisin regarde la poutre qui est dans le tien ».

Très cordialement.

21 posté par Grégoire le 29 sept 2011 à 18:13

Je ne suis sans soute pas aussi au courant que vous, et ne vais certainement pas aussi souvent sur ces sites décriés que vous, mais convenez que vous êtes injuste.

En effet, vous prenez un bien mauvais exemple en parlant de l’attitude pastorale de Mgr Nourrichard, évêque d’Evreux, qui a choqué plus d’un catholique et a fait la une du 20 heures. Preuve que les petits sites et blogs n’y ont pas eu leur place, ce sont les élus locaux qui ont principalement soutenu leur curé contre leur évêque, organisant pétition et manifestations en sa faveur.

C’est à mon avis une des caractéristiques des blogs de pouvoir s’épancher, à travers courts articles et billets d’humeur. Si ceux-ci sont parfois et par définition excessifs, c’est aux journaux de prendre de la hauteur pour mieux analyser la décrispation à laquelle on assiste chez les catholiques français, au contraire du mot que vous employez.

Jean-Marie Guénois, ancien de La Croix et aujourd’hui au Figaro, semble de son côté l’avoir mieux saisi. L’Eglise est synonyme d’espérance… et le Christ est lumière pour tous les hommes.

22 posté par jejomau le 29 sept 2011 à 19:27

« demander aux responsables de ces sites de fermer leurs portes sur le Web. »

De quel droit ? Je rappelle que nous sommes dans un pays ou la liberté d’expression est la règle.

Si des propos ne sont pas injurieux et n’enfreignent pas les principes républicains (pas de racisme, d’incitation à la haine raciale etc) aucun moyen de les censurer.

La seule réplique possible est une réactivité intelligente et forte.

En effet, quand on pense à tous
ces sites progressistes qui donnent des leçons de catholicisme et de romanité tout en montrant, de façon patente, une absence de charité ainsi qu’une bien faible maîtrise de la doctrine et des dogmes qu’ils prétendent défendre !

Ce qui est surprenant… c’est qu’on en soit encore à une sombre histoire de sapinière … C’est quoi ce truc ? Un terrain où l’on plante des sapins et où l’on fait des magouilles ?

Comprends rien à ce fil….

23 posté par gershom leibowicz le 29 sept 2011 à 21:24

Je crois que ces commentaires insanes qui se multiplient sur les sites et les blogs des sensibilités extrêmes du catholicisme doivent aussi être compris comme un symptome , certes purulent, du déficit de gouvernance au sein de l’institution écclésiale. A ce titre ils doivent interpeller tous les chrétiens catholiques laics comme membres du clergé sur la nécessité de prendre en compte et d’institutionnaliser un véritable pluralisme au sein de l’Eglise puisque telle est la réalité. Ce qui fonctionne encore au sein de la conférence des évêques de france- ou les véritables divergences internes sont niées et recouvertes du voile pudique de l’unité publiquement affiché-, ne peut plus être le mode de fonctionnement de « l’ecclesia ». Si ces commentaires extrêmistes permettent à nos évêques de prendre conscience de cela ,ils n’auront, malgré leur caractère orduriers, pas été totalement inutiles

24 posté par Yann 56 le 29 sept 2011 à 21:55

A Isabelle de Gaulmyn
Je cherche dans votre message où est la CHARITE???????
Les poubelles
Ces poubelles sont partout,
Des bords extrêmes de l’Eglise,
rumeurs, injures, attaques calomnie
critiques et dénonciations,
suppositions, des bruits de couloirs,
Le souvenir de la Sapinière
extrêmes. rumeurs
crispations et rancœurs accumulés
une tradition de dénonciations et calomnies propre à la France.

Je ne suis pas un fidèle de la FSSPX mais je les aime bien.
Ils usent du droit de correction fraternelle envers un de leurs frères, fut t’il évêque.
Comment votre évêque, présent à Lourdes lors de la venue du Saint Père, applique t’il les instructions données par le Saint Père pour l’application du Motu proprio summorum pontificum ?
Le Saint Père est peu écouté en France et les accusations que vous portez n’arrangent rien.
Vous voyez la paille dans l’oeil du voisin….
La paix OUI mais avec les protestants, les orthodoxes, les musulmans, les juifs, les bouddhistes mais surement pas avec ces intégristes… catholiques!
Yann 56

25 posté par Bernard le 29 sept 2011 à 22:04

Vous parlez de l’Eglise de France qui subit ces attaques, cette Eglise recroquevillée se regardant le nombril et qui prend l’eau de toute part, engloutissant avec elle de nombreux fidèles persuadés qu’ils suivent des pasteurs tout ce qu’il y a de plus catholiques.
Vous ne parlez pas de notre Eglise en France, catholique et apostolique respectueuse et fidèle au pape et à la tradition dans laquelle le peu d’Evêques et prêtres, par la dignité de leur célébrations, par le respect de la Liturgie, amènent le peuple de Dieu en parfaite communion en Christ.

26 posté par arnaud 41 le 29 sept 2011 à 23:00

Amaury, mon bon cousin, te voilà maintenant ici aussi ! Ton fringant destrier risque d’amuser certains des habitués de cette petite maison qui ronronne un peu. J’espère que tu vas mettre un peu d’ambiance. Tu trouveras ici-même des alliés de poids ! Mais prends garde à ne pas froisser ta belle cape. Grand’mère te regarde du haut du ciel : elle est fière de toi.

27 posté par lorrain le 29 sept 2011 à 23:09

Je suis bien incapable de porter un jugement sur les campagnes qui, semble-t-il, font la joie d’un certain nombre d’internautes. Cependant, je peux faire observer que notre Eglise ne semble guère soucieuse d’organiser la succession des évêques atteints par la limite des 75 ans. On nous dit, à juste titre, que les évêques sont les seuls à avoir la plénitude du sacerdoce, qu’ils sont les bergers de leur troupeau, etc… et on est incapable de prévoir leur remplacement en temps et en heure. On connaît cependant leur date de naissance et le nonce transmet régulièrement à Rome les noms de ceux qu’on estime capables d’être consacrés. Alors voila le diocèse de Lons le Saunier privé de son évêque pendant quelques mois au profit de celui d’Albi ; à Poitiers, Monseigneur Rouet s’en va en février de cette année et un administrateur apostolique est en place depuis bientôt 8 mois. Et je ne cite que les exemples que je connais. Tout cela n’est pas sérieux et laisse les chrétiens désorientés ou amers tout en suscitant d’inévitables campagnes de médisances voire de calomnies.
Le peuple de Dieu a droit au respect et ce respect c’est aussi de lui donner des pasteurs.

28 posté par Lecteur et acolyte le 29 sept 2011 à 23:16

Pour ce qui est de ces sites calomniateurs, il faut aussi regarder quel accueil est fait et où cet accueil leur est fait.
Si ces personnes ne trouvaient pas d’oreilles complaisantes (par exemple à Rome, celles de monsignorini en dentelles) leur pouvoir de nuisance en serait diminué d’autant.
Et cela faciliterait d’autant le dialogue sérieux nécessaire entre frères dans le Seigneur, qui ont le droit d’avoir des opi,ions différentes (cf. Pierre et Paul) mais le devoir d’en discuter pour arriver à écouter l’Esprit.

Je rappelle que monsieur de Talleyrand disait « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », et c’était un expert dont l’enseignement n’a pas été perdu, à ce qu’on peut lire dans les officines dont nous parle Isabelle.

29 posté par Gerald le 30 sept 2011 à 0:01

« c’est ainsi que de nombreux prêtres, enseignants dans les grands séminaires et instituts catholiques ont été totalement écartés de l’enseignement. »

C’est étrange, on croirait lire une description de l’après concile.

30 posté par Jean-Claude Barbier le 30 sept 2011 à 5:32

J’anime plusieurs blogs d’une mouvance protestante minoritaire (le christianisme unitarien qui fut l’une des réformes du XVI° siècle). C’est vrai que les bloggeurs, s’ils ont le droit à la liberté de pensée et d’expression – merci Dame Internet – ont AUSSI le devoir de vérifier les informations, de donner leurs interprétations et arguments sans violence et sans haine. L’éthique chrétienne, en plus, s’applique à ceux qui se disent chrétiens. La virulence de certains propos n’est pas admissible : que certains militants veuillent bien ce calmer que ce soit au sein de leur communauté religieuse ou encore au sein de la République française. Nous ne sommes pas en guerre que je sache ! La démocratie c’est d’abord savoir s’exprimer avec calme et raison, dans le respect des autres. Le rappel fait par Isabelle est tout à fait justifier au regard de certains sites qui font effectivement poubelles !

31 posté par François Vauclin le 30 sept 2011 à 6:58

[Vous ne parlez pas de notre Eglise en France, catholique et apostolique respectueuse et fidèle au pape et à la tradition...]

Mon cher Bernard, quand je vous lis j’ai l’impression de lire Jejomau.
Je vous trouve un peu sévère avec l’autre Église, celle dont vous dîtes qu’elle prend l’eau de toute part. Les évêques de cette Église ont bien été tous nommés par le pape, que je sâche . Pourquoi ne lui seraient-ils pas fidèles ?
Et si les fidèles désertent les églises les catéchismes les aumôneries les couvents et les séminaires ce n’est point parce que ces évêques sont infidèles au pape, ce serait même plutôt l’inverse.
Je m’ explique, un certain nombre d’évêques depuis pas mal d’années sont conscients de la très grave crise que traverse l’Eglise de France ( et plus généralement la plupart des Eglises d’Occident) et ils analysent assez finement les raisons de ce déclin.
Les plus courageux n’hésitent pas à partager publiquement leurs réflexions dans des livres ou des interviews dans les médias.
Ils proposent des pistes pour atténuer cette crise, mais hélas le Vatican reste carrément sourd à leurs appels.
Que peuvent-ils faire, sinon démissionner ? Mais c’est vrai qu’aucun n’ose le faire.

Quant à votre Église de la Tradition je demande à voir concrètement les fruits de son évangélisation. On nous dit (Jejomau notamment) qu’elle est d’une extrême fécondité, mais cela ne se voit absolument pas dans les statistiques publiées chaque année dans le Guide de l’Eglise Catholique.
Or, depuis le temps que les intégristes et les traditionalistes claironnent leur fécondité, les courbes devraient se redresser. Mais il n’en est rien.
Pour ne prendre que les statistiques sur les ordinations sacerdotales, depuis près de 20 ans on tourne autour d’une centaine d’ordinations par an, et près de la moitié des diocèses n’ont même plus une seule ordination par an.

Mais peut-être avez-vous, Bernard, des données que nous cacherait la Conférence des Evêques de France. Si c’est le cas faîtes-nous partager cette admirable fécondité.

32 posté par François Vauclin le 30 sept 2011 à 7:24

[Cependant, je peux faire observer que notre Eglise ne semble guère soucieuse d’organiser la succession des évêques atteints par la limite des 75 ans...]

Mon cher Lorrain, je comprends votre interrogation mais je pense que la succession d’un évêque n’est peut-être pas chose si facile.
Êtes-vous sûr, par exemple, qu’il y ait toujours des candidats de très grande stature intellectuelle et spirituelle pour remplir cette mission devenue si difficile en ce moment ?

Et quand bien même il y aurait de tels profils, êtes-vous sûr que les gens soient volontaires ?

Je lisais il y a quelques jours dans le grand quotidien suisse Le Matin que dans l’un des plus grands diocèses de la Confédération sept candidats s’étaient désistés pour occuper le poste d’évêque.

Il faut dire que le job est ingrat. Les fidèles vous quittent carrément où exigent de vous que vous leur donniez comme par magie une flopée de curés pour animer leurs paroisses.
Ceux de la tradition vous accusent de ne pas revenir au catéchisme et à la messe de nos grands-parents, les modernistes trouvent scandaleux que l’on n’accueille pas à la communion les divorcés-remariés ou qu’on maintienne l’obligation du célibat ce qui tue carrément dans l’oeuf toute vocation.

Bref, la quadrature du cercle.

33 posté par François Vauclin le 30 sept 2011 à 7:43

[Le Saint Père est peu écouté en France et les accusations que vous portez n’arrangent rien.]

Yann 56, pourquoi cette agressivité envers cette très grande journaliste qu’est Isabelle de Gaulmyn ?

Je ne connais pas les sites dont parle Isabelle de Gaulmyn, mais si vraiment on y lit des attaques calomnieuses contre les évêques elle a raison de s’indigner.

Cela dit, pour revenir au Saint-Père vous nous dîtes qu’il est peu écouté en France.
Moi je pense qu’il est encore pas mal écouté, d’ailleurs chacune de ses visites donne lieu à une abondante couverture médiatique et qui plus est relativement courtoise.

En revanche, s’il est écouté il n’est guère entendu. Tout au moins sous l’angle dogmatique et disciplinaire.

Mais c’est bien compréhensible. Vous connaissez une seule personne de votre entourage qui va aller se plaindre que sa voisine commet un acte « immoral » parce qu’après son troisième enfant elle a pris la pilule, ou que son fils est tout aussi immoral parce que depuis la petite enfance il avait des tendances homosexuelles qui se sont affirmés à l’adolescence et qu’il vit maintenant avec un copain ?
Vous croyez que c’est faire injure au pape quand on est évêque et que l’on a l’audace de s’interroger sur l’éventualité d’ordonner des hommes maries ?

Expliquez-moi bien ça Yann.

34 posté par François Vauclin le 30 sept 2011 à 7:50

[Ce qui fonctionne encore au sein de la conférence des évêques de france- ou les véritables divergences internes sont niées et recouvertes du voile pudique de l’unité publiquement affiché-, ne peut plus être le mode de fonctionnement de « l’ecclesia ». ]

Excellente votre réflexion Gershom Leibowicz !

Comme vous je crois aussi qu’un certain défoulement de bloggeurs vient de ce que pendant trop d’années la parole n’a jamais été au troupeau.
Et malheureusement le Magistère est quasi absent de ces débats.

35 posté par François Vauclin le 30 sept 2011 à 8:14

Mon cher Lorrain, j’ai retrouvé l’article du journal suisse Le Matin qui parle de la difficulté de trouver un successeur à l’évêque du diocèse de Fribourg, Lausanne et Genève.

Petit extrait:

[«Moi, je ne voudrais vraiment pas devenir évêque.» Ce refus émane de l'un des nombreux candidats potentiels à la succession de Mgr Genoud à la tête du diocèse de Fribourg, Lausanne et Genève. Et ce n'en est qu'un parmi tant d'autres. Car devenir évêque, personne n'en rêve. Au contraire, les «papables» interrogés espèrent tous qu'ils y échapperont. Pour eux, c'est trop de pression de diriger un diocèse alors que l'Eglise, désertée par ses fidèles, subit de nombreuses attaques.

«Si on interroge des prêtres et qu'on leur demande s'ils souhaitent être évêque, ils répondront tous non», soutient Claude Ducarroz, prévôt de la cathédrale de Fribourg. «Ce qui est normal car si l'on regarde la situation de l'Eglise aujourd'hui, on constate que c'est beaucoup de responsabilités et de risques.»]

Voici le lien:

http://www.lematin.ch/actu/suisse/personne-ne-veut-du-siege-deveque

36 posté par Colette le 30 sept 2011 à 9:27

La dureté des propos que nous rencontrons sur le net, il est sûr, n’est pas du tout liée à notre seule Eglise. Cette dureté se retrouve partout dans les nombreux commentaires liés aux articles de différents bords. La condamnation va bon train …

Quant aux tensions vécues en Eglise, ce n’est pas tant, il me semble, nos différences qui divisent mais la volonté d’un groupe d’imposer sa loi sur un autre groupe. Le Christ nous a dit qu’il y avait plusieurs demeures dans la maison de son Père. Peut-être faudrait-il que nous nous habituions à vivre, de façon séparée, dans nos maisons respectives mais en bonne relation, sans que nous nous fassions la guerre. C’est le désir d’aimer et de servir Dieu qui est, je crois, le point commun entre toutes ces maisons. Il me semble que l’Eglise gagnerait à mettre davantage en avant ce qu’elle cherche à servir plutôt que les obligations. Peut-être arriverions-nous, ainsi, à vivre en meilleure intelligence les uns avec les autres.

37 posté par MARANDET Christian le 30 sept 2011 à 9:58

J’ai apprécié votre article, Isabelle; ce que vous dénoncez est vrai; celà ne concerne pas que la France! D’autre part, ce que vous dénoncez ne date pas d’hier; L’Eglise, malheureusement mais c’est ainsi, ressemble comme deux gouttes d’eau à la société dans laquelle elle vit. L’Eglise qui est en France ressemble à la société française et ainsi est minée de l’intérieur par toutes les tares de notre société. Ricanements, moqueries, voire injures se retrouvent chez les cathos comme dans le « civil »; je ne parle pas des injustices commises et du non-respect des personnes, au sein du clergé et des communautés religieuses; celà d’ailleurs ne s’arrêtera pas de sitôt. Il suffit pour s’en convaincre, de participer à un rassemblement de ce qu’on appelle les « forces vives » d’un diocèse et de tendre l’oreille à ce qui se dit de la voix la plus basse. L’ Eglise, aujourd’hui comme hier, bien que sa mission soit « prophétique », n’a aucune leçon à donner en matière de respect de la dignité de chacun. Qu’elle commence par balayer devant sa porte!

38 posté par Michel Bafour le 30 sept 2011 à 10:24

Voila un blog, bien tenu. Cependant je m’interroge sur les fruits que nous pouvons en attendre.

Et si l’on prenait en compte la façon dont les personnes s’expriment à travers les blogs, pour tenter d’entendre derrière les mots, ce qu’elles vivent intérieurement. A ces propos argumentés, documentés, contre-documentés…nous adjoindrions un effort d’empathie: de compréhension de l’autre comme il se vit dans son histoire et dans son contexte, intérieurement. Nous entendrions souvent « j’ai mal à ma spiritualité, je suis torturé de ne trouver de réponse à mes contradictions…je n’en sort pas…Mais qui me sauvera? » Comment nous faire rencontrer le regard aimant, non jugeant de Celui qui nous habite et qui nous sauve!
La réponse à la problématique de la vie spirituelle en conflit avec la religions sensée la nourrir n’est pas principalement dans le registre de la raison, encore moins de la sensibilité effervescente, mais surtout dans celui du vécu, avec sa part d’inconscient et de conscient. Il s’agit donc d’offrir la possibilité de partager ce vécu, pour qu’il mûrisse, s’épure, s’approfondisse jusqu’au point de rencontre qui est communion. « Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé. »
Christ, lors de la dernière scène ne nous dit-il pas: « Ce partage, c’est moi, faites en autant. » C.f. Paul Abela ».

39 posté par Khurnous le 30 sept 2011 à 10:49

>Jean-Claude Barbier

Effectivement vérifier ses sources est un devoir d’honnêteté intellectuelle vis à vis de ses lecteurs.

Ceci, à mon sens, s’applique principalement aux blogs/sites « journalistiques » (qui donnent et analysent des informations).

Pour les autres, la question reste un peu ouverte tout de même.

Sinon, entièrement d’accord sur le fait que nous ne sommes pas en guerre (parfois je me pose sérieusement la question). Si nous nous disons Chrétiens, alors TOUS sans exception, devrions avoir une attitude irréprochable les uns envers les autres.

Malheureusement (ou non si l’on prend en compte la dimension du salut) nous sommes toutes et tous des humains, imparfaits capables du pire ET du meilleur.

Et vu la virulence des propos…

(Une femme assise le long d’une route regarde son enfant blessé et pleure)

40 posté par jejomau le 30 sept 2011 à 11:09

Benoît dit la même chose que le Bienheureux Jean-Paul II concernant LA TRADITION . En effet, en Allemagne, le Saint-Père s’est adressé nommément aux progressistes. Il dit :

« Lorsque nous disons : ‘Nous sommes l’Église’ – oui, c’est vrai : Nous la sommes nous, et pas n’importe qui. Mais, le ‘nous’ va au-delà du groupe qui vient de l’affirmer. Le ‘nous’ est l’ensemble de la communauté des croyants d’aujourd’hui et de tous les lieux et de tous les temps. Et je dis toujours : Oui, il existe, pour ainsi dire, dans la communauté des croyants la sentence de la majorité de fait, mais il ne peut jamais y avoir une majorité CONTRE les Apôtres et les Saints, il s’agit alors d’une fausse majorité ».

Benoît XVI, ici, au séminaire de Fribourg-en-Brisgau le 24 septembre, s’adresse au mouvement « nous sommes l’église ».

Or comment définissait Jean-Paul II La Tradition ? Je cite :

« La “règle suprême de sa foi”(la foi de l’Eglise) lui vient de l’unité que l’Esprit a réalisée entre la sainte Tradition, la sainte Écriture et le Magistère de l’Eglise, en une réciprocité telle que les trois ne peuvent pas subsister de manière indépendante. » ( »Fides et ratio » de Jean-Paul II)

Ainsi, Pour les papes, si l’Eglise veut évacuer La Tradition……. Elle devient apostate. Tout simplement.

41 posté par flo le 30 sept 2011 à 11:20

A lorrain

Vous êtes bien sévère avec votre Eglise. Il y a moins de prêtres donc, mécaniquement, le vivier où puiser de futurs évêques est moins fourni.

Huit mois d’attente ce n’est pas la mer à boire et le diocèse est quand même gouverné. Je suis toujours étonné de voir des catholiques exclusivement focalisés sur le pape et sur l’évêque. Et les curés, à quoi servent-ils ? Connaissez vous votre curé ? Est ce que vous le soutenez ?

42 posté par flo le 30 sept 2011 à 11:27

Oh là Isabelle

Vous agitez le chiffon rouge !

Tous les intégristes vont débarouler pour nous sortir l’histoire de la paille et de la poutre parce que c’est bien connu, la charité et la liberté de parole règnent sur tous ces sites.

Ils sont tous verrouillés pour permettre à leurs habitués de cancaner à l’aise, de distribuer leurs bons et mauvais points aux prêtres, aux évêques et même au pape. Il parait, bonnes gens, que ce pape a la tête progressiste (crime suprême).

43 posté par Alexis le 30 sept 2011 à 12:13

Bonjour Isabelle,
Pourtant bien utiles ces « poubelles »:
-Sans la mobilisation des « tradis » sur Internet nos chers évêques et La Croix auraient clamé Urbi et Orbi qu’il n’y avait aucune demande de mise en application de Summorum Pontificum, nouvel avatar du « circulez y’a rien à voir ».
-Sans ces « poubelles », les tradis parfois bien isolés n’auraient peut être pas réalisé si vite que les refus de mettre en application le MP de septembre 2007 , sous des prétexte aussi variés qu’exotiques, ne relevaient de cas isolé mais d’un véritable mouvement de « résistance conciliaire » engagé globalement par l’episcopat Français…
-Il semble que ces « poubelles de l’Internet » aient un échos favorable au Vatican (et cela, ça agace terriblement avenue de Breteuil!)
-C’est quand même grâce à ces « poubelles » que l’on a pu réaliser qu’en 2011, 30 nouveaux prêtres Français ont été ordonné sous l’ancien rite (Ce n’est pas dans La Croix que j’ai lu cela!).

Oui, les attaques ad hominem sont insupportables et je le déplore…mais quand même, il faut parfois se défendre (eg , quand Mgr Nourrichard accuse l’abbé Michel de Thiberville de détournement de fonds…)
Bien à vous

44 posté par Laurent le 30 sept 2011 à 13:57

L’église qui est en France (irréprochable sur le plan de l’accueil des idées qui ne sont pas les siennes et qui pourraient venir de Rome par exemple, irréprochable sur le plan de l’accueil des personnes qui ne pensent pas comme elle ou qui ne pratique pas la même liturgie ), cette église n’a toujours pas digérer les critiques d’un Père Bruckgerger par exemple (critiques au combien actuelles vues le système administratif d’auto reproduction de son personnel). Internet prend le relais de ceux qu’on avait cru hors jeux depuis 40 ans. Cette église de France donc (par la voix de son journal) ne supporte pas la critique et se sent obliger de traiter par le mépris ces sites d’information : pour qui est lucide sur le cas, c’est de la pub gratuite au final. Les fidèles (le peuple de Dieu) ont le droit de savoir à qui ils ont affaire. Le monopole de « la voix de son maître » (moins méprisant que « poubelle du net ») n’est plus aussi maîtrisé et c’est une bonne chose.

45 posté par dominique bargiarelli le 30 sept 2011 à 14:30

Dieu! qu’il est réjouissant de voir des gens du même monde,que dis-je ? de la même famille s’envoyer tendrement des fleurs.Un véritable enchantement… n’est-ce pas Arnaud de…

46 posté par Anastasia le 30 sept 2011 à 16:42

Les poubelles d’Internet ne sont pas les même pour tous, il fallait s’y attendre quand on choisit de rester dans le flou…
Moi, j’ai plutôt tendance à faire confiance en la « jugeote » de mes contemporains et à estimer que le sens critique qu’ils ont appris à développer l’école, le bon sens naturel de chacun et leur liberté de pensée (et de penser), leur permet de ne pas se laisser piéger . Si l’audience de ces sites malveillants est cependant importante c’est bien triste et pose la question du niveau de réflexion resté bien immature chez certains. Les fidèles, catholiques de base ont tant été habitués à ne pas penser quand il s’agit de l’Eglise que le réflexe est bien ancré .
Il est bien évident que quelque soit le positionnement de ces sites, à partir du moment où ils emploient des méthode inacceptables de calomnies, mensonges ou injures et violences ils sont à court-circuiter.
Au-delà de ces déviances malhonnêtes, il est bon que chacun ait la possibilité d’exprimer honnêtement et calmement ses positions, si possible en les argumentant, afin que les idées, les interprétations diverses puissent circuler et donner lieu à des échanges dans le meilleur des cas
Apprenons à nos enfants à savoir se positionner librement, sans se laisser influencer par le dernier à causer, ou par celui qui parle le plus fort, tout en sachant que personne ne possède la vérité et qu’on ne peut l’approcher qu’en sachant aussi écouter les autres, tout en gardant son sens critique (dans le sens de : analyser, chercher à établir la justesse d’une proposition ou d’un fait).

47 posté par jfsadys le 30 sept 2011 à 17:38

A quand les vipères lubriques?

48 posté par Buzz l'éclair le 30 sept 2011 à 18:50

Le clerc obscur cache la lumiere du laïc

49 posté par yann 56 le 30 sept 2011 à 22:16

Nul ne mérite d’être traité de poubelle…

M. VAUCLIN je ne suis pas aussi libéral que vous.
Je ne juge pas mais je ne partage pas vos souhaits.
Je rêve d’une Eglise plus charitable des deux cotés

Yann 56

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Commentaire d'Hercule : Quand j'était jeune écolier, j'avais une professeur de français qui me disait souvent : "Si tu ne fais pas plus d'efforts, tu finiras éboueur !" C'est certainement pour cela qu'à l'âge de 15 ans, vers 1970, lors d'une traversée de l'Allemagne en car, avec les scouts de France, alors que nous traversions une cité très coquette des bords du Rhin, j'avais été subjugué par une équipe de professionnels de l’hygiène et de l’environnement : des éboueurs ! Ils effectuaient avec un camion ultramoderne pour l'époque, l’enlèvement à domicile des ordures ménagères disposées le long des trottoirs dans des caissons métalliques à poubelles tels que nous en possédons aujourd'hui partout en France. A l'époque, chez moi, les poubelles étaient ramassées et directement jetées puis emportées, à tous vents, dans la benne d'un vulgaire camion-benne de travaux public. Mes éboueurs allemands, eux, vêtus de combinaison blanche, de casquettes blanche, et les mains protégées par des gants de cuir chargeaient dans la benne automatique sans odeur ni perte de déchets en chemin, de camion spécialisé conduit par un chauffeur... Il n'y a pas de sot métier.

Je trouve tout à fait sain pour nos évêques d'être de temps à autre soumis à la bastonnade publique qui est parfois douloureuse pour l'amour propre mais qui ne peut que les aider à avancer plus rapidement sur le chemin de la sainteté.

Je les invite tout de même, ainsi qu'à cette journaliste du journal La Croix (sans la Croix) à lire de temps à autres les prophéties chrétiennes que j'ai collectées pour les disposer sur ce blog du Nouveau Roi de France...

L'Eglise de France n'en a pas fini avec les épreuves car elle est entrée dans l'ultime épreuve de l'Eglise, une épreuve par la foi (chap. 675 du Catéchisme), avant son triomphe de la Nouvelle Pentecôte (comme l'épreuve du Veau d'Or vécue par le peuple de l'ancienne Alliance au désert).

En attendant, je ne m’étendrai pas sur la qualité d’une certaine presse dite catholique, car Dieu reconnaîtra les siens.

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Message par Her Sam 1 Oct - 6:21

http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/A-Poitiers-Mgr-Pascal-Wintzer-demande-plus-de-serenite-_NP_-2011-09-28-716942

28/9/11 - 16 H 59 MIS À JOUR LE 28/9/11 - 16 H 59

À Poitiers, Mgr Pascal Wintzer demande plus de sérénité

Dans un communiqué publié mardi 27 septembre sur le site du diocèse de Poitiers, Mgr Pascal Wintzer, administrateur apostolique, appelle à la sérénité les catholiques inquiets des rumeurs entourant la nomination de leur futur archevêque

William Alix/Ciric

Mgr Pascal Wintzer, aujourd'hui administrateur apostolique du diocèse de Poitiers, aux côtés de Mgr Albert Rouet, alors archevêque de Poitiers, lors de la promulgation des orientations de l'annonce de la foi, le 26 mai 2007 sur le parvis de la cathédrale de Poitiers.

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http://www.diocese-poitiers.com.fr/actualites/message-de-mgr-wintzer-au-sujet-de-la-situation-du-diocese

Message de Mgr Wintzer au sujet de la situation du diocèse
Mgr Pascal Wintzer, Administrateur apostolique à Poitiers a souhaité adresser le 27 septembre le message aux acteurs du diocèse :
Depuis le 13 février, le diocèse de Poitiers est dans l'attente de celui qui sera son archevêque.
L'attente, ce n'est pas l'absence de vitalité, ou alors, cela signifierait que ce qui a été construit n'est rien !
Comme les autres diocèses qui connaissent cette situation – qui n'est pas exceptionnelle – nous continuons à avancer sur le chemin de l'Evangile, en scrutant le mystère de Dieu.
Après avoir pris conseil du collège des consulteurs, je rappelle que la dynamique dans laquelle nous sommes est avant tout façonnée par les deux synodes que nous avons célébrés, en 1993 et en 2003, et par le ministère épiscopal de Mgr Rozier et de Mgr Rouet.
Ces synodes sont une réception, par le diocèse, des appels fondamentaux donnés à l'Eglise par le concile Vatican II, ce concile qui, pour reprendre les mots du bienheureux Pape Jean-Paul II, est une « boussole pour le nouveau millénaire ». Ils donnent des pistes d'action pour permettre aux communautés catholiques du diocèse d'entendre et de répondre aux enjeux de l'évangélisation. Ce chemin est celui auquel nous appelle le Pape Benoît XVI : « Je veux affirmer avec force ma très ferme volonté de poursuivre la tâche de la mise en œuvre du concile Vatican II ».
Je suis fier de m’inscrire comme témoin et acteur d'une vie d'Eglise qui anime tant et tant de consacrés, de laïcs, de diacres et de prêtres ; de celles et de ceux qui font vivre des communautés diverses, qui témoignent de la foi auprès des enfants et des jeunes, qui accompagnent vers les sacrements de l'initiation chrétienne et du mariage.
Durant ces semaines, j’ai eu et j’aurai la joie d’ordonner deux diacres pour le service du diocèse. Je suis également heureux que deux jeunes hommes soient entrés dans un temps de discernement d'un appel pour servir l'Eglise comme prêtres.
Durant l'été, ce sont aussi plusieurs centaines de jeunes du diocèse qui ont chanté le Christ et nourri leur foi en participant tant au pèlerinage diocésain à Lourdes qu'aux JMJ de Madrid.
Je sais que l'annonce de l'Evangile est un chantier sans cesse à reprendre ; avec tous les chrétiens du diocèse, je ne suis pas aveugle quant aux défis de la nouvelle évangélisation. Mais je suis avant tout conscient que c'est en chacun de nous que cette route doit continuer à se frayer un chemin.
Par ailleurs, dans la Vienne et les Deux-Sèvres, les tensions économiques sont bien réelles, avant tout pour l'ensemble de la population, et aussi pour les finances de l'Association diocésaine, mais comment n'en serait-il pas ainsi aujourd'hui ? Chacun subit et fait face aux conséquences d'une crise économique qui s'installe.
Bien sûr, avec l'arrivée d'un nouvel archevêque, des choix seront à faire, des décisions à prendre ; ce sera sa responsabilité – il serait étonnant qu'il n'y ait dans l'Eglise de France aucun homme, aucun évêque, qui ne soit en capacité de le faire – mais, ceci sera également l'affaire de tous les baptisés, et de chacun en fonction des responsabilités qui sont les siennes.
Depuis février des articles de presse et des sites Internet font part de leurs informations « de première main » quant au nom du futur archevêque de Poitiers. Si l’on récapitule l’ensemble des propos tenus, une bonne moitié des évêques de France ont déjà été nommés à Poitiers ! Faut-il alors préciser que de tels propos n’engagent que ceux qui les tiennent.
Il en est de même des propos ou attitudes qui me sont attribués quant à l’arrivée de l’Institut du Bon Pasteur à Migné-Auxances. Je rappelle que seuls font autorité les propos signés de ma main et tenus par ma bouche.
+ Pascal Wintzer
Administrateur apostolique
Quelques précisions
Dans l’Eglise catholique, la nomination des évêques revient au Pape.
Cette nomination intervient après des consultations, d’évêques, de personnes exerçant des responsabilités dans le diocèse concerné.
Toutes les procédures qui entourent la nomination des évêques se font sous le sceau du secret absolu, jusqu’au moment où le Pape décide que cette nomination est rendue publique.
Le collège des consulteurs est constitué de prêtres membres du conseil presbytéral (actuellement ils sont dix). Ces prêtres doivent être consultés par l’évêque pour des choix décisifs dans la vie d’un diocèse, pastoraux ou financiers.
En l’absence d’évêque, le conseil presbytéral cesse et ses fonctions sont remplies par le collège des consulteurs
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Message par Her Sam 1 Oct - 6:22

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/a-qui-confier-l’ingouvernable-diocese-de-poitiers

A qui confier l’ingouvernable diocèse de Poitiers ?
30 septembre 2011 | Enregistrer sous: Diocèses,Nonce,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
Dans un article de jeudi dernier, le 22 septembre, je faisais état de la « rumeur Pansard » : l’évêque de Chartres ferait partie des candidats potentiels pour le siège métropolitain du Poitou. Ce diocèse attend la nomination du successeur de Mgr Rouet depuis le 13 février. Les noms circulent. Le nonce consulte, pèse. Mais, il se pourrait bien, qu’à ce jour, rien ne soit encore réglé. Et les rumeurs se lèvent, circulent, enflent.

C’est au point que Mgr Pascal Wintzer, évêque auxiliaire de Poitiers, administrateur apostolique, s’est cru obligé de publier un communiqué, le 27 septembre, sur le site du diocèse, repris le 29 septembre par La Croix (et Isabelle de Gaulmyn, folle de rage que des sites osent braver le prêt-à-penser de La Croix, en profite pour fustiger les poubelles d’Internet, allant jusqu’à évoquer le souvenir de La Sapinière…), communiqué dans lequel il rappelait l’engagement conciliaire irréversible du diocèse. Tout le monde a compris, à Poitiers, qu’il se faisait l’écho de la peur panique qui anime les hommes d’appareil du lieu devant la perspective d’une nomination vraiment ratzinguérienne. En réalité, rumeurs, communiqué, ont pour ainsi dire valeur de « votes » de la part de ceux qui les diffusent.

Il faut dire que Mgr Rouet a laissé derrière lui de véritables champs de mines :

- Le fameux « décret paroisses », dont tout le monde a entendu parler : une équipe de cinq responsables, (femmes et hommes laïques) est constituée comme noyau d’une « communauté chrétienne de base », à laquelle se joignent dix à vingt autres personnes ; des « ministères reconnus » sont conférés par l’Évêque aux cinq principaux responsables laïcs ; un prêtre « accompagne » toutes les communautés de base d’un secteur donné mais laisse à chacune le soin de se prendre en charge.

- Une situation financière particulièrement tendue (les finances sont dans le rouge, car comme on le sait, les prélats de gauche sont fort dépensiers).

- Une équipe de régents diocésains particulièrement conciliaires, que l’administrateur, qui fut nommé pour tenter d’« équilibrer » Mgr Rouet, s’avère incapable de dominer.

L’abbaye bénédictine de Ligugé, principale communauté religieuse du diocèse, ne serait semble-t-il pas fâchée d’une nomination « recentrée ». Mais la tendance traditionnelle est très bien représentée dans le diocèse, et elle sait qu’elle a pour elle l’avenir. D’où une attente très grande et une tension extrêmement forte : ces prêtres, dont un certain nombre sont des jeunes prêtres estiment qu’un redressement est encore possible et ils ne veulent en aucune façon que la démolition du diocèse continue. Ils le disent et le font savoir. Contre le « décret paroisse », un des meilleurs avocats ecclésiastiques de France a introduit les recours nécessaires en cour de Rome. Avec un appui inattendu : le P. Alphonse Borras, canoniste belge aux idées avancées, spécialiste du droit des paroisses, ne se prive pas de dénoncer le caractère fantaisiste du décret Rouet. Le nonce apostolique attend-il l’aboutissement de la procédure – c’est-à-dire, selon toute vraisemblance, l’annulation de ce texte épiscopal – pour enclencher la nomination d’un archevêque ?

Mgr Luigi Ventura, considéré lors de son arrivée en France comme un nonce franchement ratzinguérien, ne s’est en définitive véritablement réservé qu’une fraction de nominations « centristes » modérés (Sées, Albi, Montpellier), et il s’est plié, pour les autres nominations, au système d’autoreproduction de notre épiscopat. Mais depuis le faux pas retentissant de la stupéfiante nomination Fonlupt à Rodez, il se sait attendu, tant à Rome qu’en France, sur la nomination cruciale de Poitiers et sur le signe qu’elle va donner. Dans ce climat, elle finit par prendre une telle importance morale et symbolique, qu’elle pourrait devenir une nomination « réservée », c’est-à-dire faite concrètement par le Pape lui-même, comme pour les grands sièges, Milan, Paris, Lyon.

Un archevêque ratzinguérien pour le siège de saint Hilaire ? Il faudrait un héros, prêt à prendre le risque de s’enliser dans le marais poitevin.

LIRE AUSSI :

Poitiers : la rumeur "Mgr Pansard"
Veillée pour la vie du 27/11 dans le diocèse de Poitiers
Qui pour succéder à Mgr Rouet à Poitiers ?
Rome recase un évêque émérite à la tête d'un diocèse
La démission de Mgr Rouet a été acceptée sans délai
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Message par Her Sam 1 Oct - 6:24

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/dioceses-perepiscopus/mgr-fonlupt-en-soutane

Mgr Fonlupt en soutane !
30 septembre 2011 | Enregistrer sous: Diocèses | Publié par: Maximilien Bernard
C’était aux JMJ. J’avais annoncé la couleur ici. Un fidèle lecteur a immortalisé l’évènement. C’est LA photo du jour.

Et pour ne pas bouder notre plaisir, en voici d’autres, prises le 15 septembre, lors de la rencontre entre Benoît XVI et les évêques nommés dans l’année, venus en session :

LIRE AUSSI :

Mgr Fonlupt en soutane aux JMJ ?
Prise de soutane à l'IBP
Mgr Fonlupt sera consacré le 5 juin
La nomination de Mgr Fonlupt fait du bruit à la Nonciature
Mgr François Fonlupt, nouvel évêque de Rodez
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Message par Her Mer 5 Oct - 9:12

DIOCESE DE BAYONNE, LESCAR ET OLORON

Service Diocésain de l’Information et de la Communication Tel : 05 59 59 16 88 Courriel : sdic64@wanadoo.fr
INFORMATIONS DU 7 AU 18 OCTOBRE 2011

8 octobre : rencontre sur l’agriculture et le développement durable au Pays Basque à Saint-Palais

« Agriculture et développement durable - Quels enjeux pour le Pays Basque ? » (Laborantza eta garapen iraunkorra - Zein erronka Euskal Herriarentzat ?) est le thème de la rencontre organisée, à l’initiative de Mgr Marc Aillet, par l’Observatoire sociopolitique diocésain, le samedi 8 octobre, de 10h à 16h30, au lycée Jean Errecart, à Saint-Palais.

Cette journée (initialement prévue le 18 juin dernier mais reportée en raison du décès de M. Christian Harlouchet) est ouverte à l’ensemble des agriculteurs du Pays Basque ainsi qu’à toute personne intéressée par l’avenir de l’agriculture et du monde rural dans le diocèse.

Les tables rondes et les débats seront animés par M. Allande Boutin, journaliste à France 3 (Euskal Herry Pays Basque).
Programme de la rencontre :
-10h : Accueil par M. Jean-Pierre Goïty, vice-président de la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques et président de l’Institut Jean Errecart, et par Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.
-10h30 : Table ronde suivie d’une discussion : Comment favoriser un authentique développement agricole durable au Pays basque ? Participants : M.Jean-Jacques Lasserre, sénateur des Pyrénées-Atlantiques et conseiller général (canton de Bidache) ; M.Jean-François Tambourin, agriculteur à St Etienne de Baïgorry, président du lycée Frantses Enia (St Jean Pied de Port) et vice-président de la Caisse régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne ; M. Michel Oçafrain, producteur en démarche de qualité et maire de Banca ; M.Alain Bourrez, membre de l’Observatoire sociopolitique diocésain.
-12h30: après une courte intervention de M.Didier Laplenie, directeur du lycée J.Errecart sur l’enseignement agricole, buffet offert par l’Institut Jean Errecart sur inscription auprès du lycée, (tél : 05 59 65 94 52 ; mail : st-palais@cneap.fr).
-14h : Communications et témoignages :
-Respect de l’environnement et développement durable, M.Robert Courtade, président de « Pays, Paysage » (Association pour un développement du Pays Basque et des Landes protégeant leur environnement).
-Les problèmes de l’espace agricole, de la transmission du patrimoine familial et de l’installation des jeunes agriculteurs au Pays Basque, M. Jean Claude Saint Jean, directeur du comité technique SAFER Pays Basque ; M.Xalbat Cachenaut, CGFA-Mutuelle Lurra.
-Agir sur la qualité pour valoriser les produits locaux et le territoire, M.Jean-Michel Berho, agriculteur à Domezain (produits fermiers Idoki)
-Les enjeux de la réforme de la PAC, M.Alain Bourrez, Observatoire sociopolitique diocésain -16h-16h30 : Intervention et conclusion de Mgr Marc Aillet : Agriculture, développement
durable et morale sociale chrétienne.
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Message par Her Mer 5 Oct - 21:12

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20111005/294965/fr/L’Eglise-s’interessera-a-l’agriculture-samedi-8-octobre-a-Saint-Palais

LE JOURNAL DU PAYS BASQUE

Pays Basque
L’Eglise s’intéressera à l’agriculture samedi 8 octobre à Saint-Palais
05/10/2011
L.B.

Une rencontre intitulée “Agriculture et développement durable, quels enjeux pour le Pays Basque ?”, organisée par l’Observatoire sociopolitique diocésain et Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, aura lieu ce samedi 8 octobre de 10 heures à 16h30 au lycée Jean Errecart à Saint-Palais.

Mgr Marc Aillet explique que “l’intérêt que l’Eglise porte à l’agriculture n’est pas nouveau. En octobre 2009, j’étais déjà intervenu lors de la crise du lait, afin de m’associer à de justes revendications. Il est important que chacun puisse vivre du produit de son travail”.

L’évêque poursuit en défendant ouvertement les valeurs du monde rural : “On sait que le consumérisme prôné se retourne finalement contre l’homme et mène notamment à l’isolement social. Alors que le monde rural draine des valeurs autour de la famille, du sens du travail, de l’attachement à la terre. L’économie est au service de l’homme et pas l’homme au service de l’économie”.
Olivier Drapé, responsable de l’Observatoire sociopolitique diocésain, annonce le programme en précisant que “c’est un choix délibéré de laisser la place à des intervenants de sensibilités diverses”.

Jean-Pierre Goïty, vice-président de la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques, accueillera les participants à partir de 10 heures.

La table ronde, les communications et les discussions seront animées par Allande Boutin, journaliste à France 3 Euskal Herri Pays Basque.

A 10h30 commencera la table ronde suivie d’une discussion, sur le thème “Comment favoriser un authentique développement agricole durable au Pays Basque ?” avec comme intervenants Jean-Jacques Lasserre, Jean-François Tambourin, Michel Oçafrain et Alain Bourrez.

A 12h30, un buffet sera offert par l’institut Jean Errecart à condition d’avoir réservé (au 05 59 65 94 52).

A partir de 14 heures seront présentées différentes communications et témoignages avec Robert Courtade, Jean-Claude Saint-Jean, Xalbat Cachenaut, et Jean-Michel Berho.

Mgr Marc Aillet clôturera la rencontre.
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Message par Her Jeu 6 Oct - 12:50

http://www.corsematin.com/article/papier/vingt-quatre-pretres-etrangers-au-service-de-leglise-de-corse

Vingt-quatre prêtres étrangers au service de l'Eglise de Corse

Publié le samedi 01 octobre 2011 à 12H30 - 9

Après le départ des représentants de la province franciscaine française, le diocèse de Corse a dû faire appel à des frères Mexicains pour assurer la présence de cette spiritualité sur l'île. Ils ont en charge le sanctuaire marial de Lavasina sur la commune de Brando, dans le Cap Corse. (Photos Gérard Baldocchi)

Puis il leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. »C'est sans doute de ce passage de l'Évangile selon Saint-Marc que tirent leur force les prêtres venus d'ailleurs qui officient dans le diocèse d'Ajaccio depuis plusieurs années. Togolais, Belges, Polonais, Mexicains, Sardes, Libanais et Américains ont répondu à l'appel du Seigneur et se sont mis en route vers la Corse pour venir servir l'Église sur cette île loin de leur terre natale.
Des hommes, aux destins divers et variés, tous animés par l'esprit missionnaire qui a habité pendant de nombreux siècles les prêtres qui partaient de Corse et d'Europe, en particulier, pour aller évangéliser les contrées les plus lointaines.
Et s'il n'y a plus que 65 prêtres en activité (42 prêtres diocésains et 24 religieux) sur tout le territoire de l'île, au début du siècle dernier, les hommes à marcher dans les pas du Christ étaient si nombreux qu'il fallait créer des paroisses pour les occuper.
« L'Église de Corse doit faire naître des vocations »
Aujourd'hui, la réalité de l'Église de Corse est tout autre. Pour pouvoir assurer ses missions, le diocèse de Corse a dû faire appel au cours de ces dernières années à 24 ecclésiastiques venus des cinq continents.
Une situation à laquelle a été confronté Mgr Jean-Luc Brunin, comme la plupart des évêques de France mais dans une moindre mesure pour le diocèse d'Ajaccio, où il a été envoyé pendant sept ans. « J'ai tenté de conserver un point d'équilibre en ne faisant pas appel à chaque fois qu'il y avait un besoin à des diocèses extérieurs pour combler un vide. La présence de prêtres venus d'ailleurs est déjà supérieure à la moitié des curés en activité si on y ajoute les religieux. Proportionnellement, cette présence est déjà très importante. Mais ce n'est pas une solution. Comme je le disais toujours quand on m'interpellait : « C'est de Corse que doivent venir les solutions. L'église de Corse doit faire naître des vocations en son sein. Il ne faut pas se laisser endormir par la présence de ces pasteurs venus de loin pour nous soutenir, mais remuer les consciences pour ne pas se démobiliser.
« Contrairement à d'autres, je n'ai jamais eu l'habitude de pas faire mon marché ailleurs. »
D'autres diocèses vont, effectivement, beaucoup plus loin que celui d'Ajaccio. Et cette présence « étrangère » peut être très importante.
Tous ces « missionnaires fidei donum » bénéficient, dès qu'ils ont accepté de partir vers d'autres terres d'évangélisation, de plusieurs sessions de formation au sein d'une commission spéciale créée par la conférence des évêques de France.
« Ils y reçoivent les bases culturelles et linguistiques aussi. En arrivant après dans leur paroisse, ils sont parfois un peu perdus, mais je dois dire qu'en Corse, pour le moment, tout s'est très bien passé avec l'ensemble, de ces prêtres, religieux, arrivés parfois de très loin pour annoncer l'Évangile. »
« Pleinement au service de l'Eglise de Corse »
C'est le cas notamment des franciscains de Lavasina qui, après le départ des frères français du sanctuaire marial de la Corse, ont dû franchir l'Atlantique pour poser leurs valises dans la commune de Brando. Un contrat de trois ans lie le diocèse d'Ajaccio et le provincial du Mexique. Le frère Lazarro témoigne : « Je suis arrivé à Lavasina en 2006. J'y étais venu en 2000 pour rencontrer le père Daniel qui était mon ami. Et quand le provincial m'a demandé de réfléchir pour un départ en Corse, j'ai dit immédiatement oui. Je ne regrette pas mon choix, même si j'ai parfois le mal du pays et si mes frères et sœurs me manquent également. Au début, j'ai été choqué par l'absence de monde dans les églises pour les messes. Mais maintenant, j'ai accepté cette réalité. Malgré tout la Corse est très attachée à ses traditions et a une grande dévotion pour la Vierge Marie. En ce sens, ça ressemble beaucoup au Mexique. Nous sommes aujourd'hui, pleinement au service de l'Église de Corse. »
L'Église catholique est plus que jamais universelle sur l'île. Et si les Européens partaient à l'autre bout du monde pour annoncer l'Évangile à toutes les nations, aujourd'hui la vieille Europe recueille les fruits du travail de ses premiers missionnaires. Et les descendants de ceux qui ont reçu le baptême, aux XVII, XVIII et XIXes siècle se mettent, aujourd'hui, au service d'autres églises pour annoncer la Bonne Nouvelle et faire naître des vocations sacerdotales. E Cusi sia...
Yann monti

ymonti@corsematin.com
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Message par Her Jeu 6 Oct - 14:25

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/golgota-picnic-mgr-le-gall-demande-que-notre-foi-soit-respectée.html

04 octobre 2011

Golgota picnic : Mgr Le Gall demande que notre foi soit respectée

Mgr Le Gall, Archevêque de Toulouse, a fait connaître son avis à propos du spectacle Golgota Picnic :

"Plusieurs personnes de notre communauté chrétienne m'ont fait part de leur souffrance concernant le spectacle intitulé "Golgota Picnic" à l'affiche du théâtre de la Garonne, le mois de novembre prochain. En effet, le ton de la pièce, qui a suscité de fortes réprobations en Espagne, est résolument antichrétien et blasphématoire. Je me sens solidaire de l'indignation exprimée par de nombreuses personnes, et je partage la souffrance des chrétiens qui voient insulter notre foi ainsi que les valeurs qui nous tiennent le plus à cœur. [...]

Conscient que toute prise de parole, tout commentaire, toute protestation ne fait qu'ajouter de la publicité à une initiative qui n'en mérite pas à nos yeux, je souhaite réaffirmer que nous voulons, comme le Saint-Père nous y encourage, une laïcité ouverte, c’est-à-dire respectueuse des religions, dans la mesure où elles honorent le bien commun et l’ordre public. Nous demandons à nos concitoyens de respecter aussi notre foi, ainsi que notre engagement dans la société, à côté de tout homme de bonne volonté."

Posté le 4 octobre 2011 à 18h46 par Michel Janva

////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Merci Monseigneur pour votre courage à vous opposer à un tel spectacle !...
Ce n'est pas que notre foi qui est insultée, c'est le Christ qui est de nouveau blasphémé et attaqué d'une manière indigne.
Je me permets tout de même de vous rappelez qu'il serait bon aussi de vous interroger, comme l'a fait Monseigneur Cattenoz pour son diocèse, pour savoir s’il n’existe pas une corrélation avec la franc-maçonnerie qui cache dans la pénombre des loges son action anti-catholique et ce genre de spectacles lamentables. Voilà bien longtemps que, personnellement, je ne pose plus ce genre de question, car je sais que c'est toujours des adeptes de la franc-maçonnerie qui organisent et financent ces spectacles subversifs et anti-chrétiens.

Et tant que je vous tiens, Monseigneur, une de mes amies est décédée à Castanet-Tolosan, près de Toulouse, donc sur votre diocèse. Cette personne qui allait à la messe tous les jours de sa vie n'a pas eu droit à une messe dans l'église de son village pour son propre enterrement. Trouvez-vous cela normal qu'un curé, religieux dominicain, interdise ce genre de pratique traditionnelle qu'il doit certainement considérer comme étant d'un autre âge ? Aujourd'hui si les familles catholiques souhaitent une messe, il leur faut migrer dans une paroisse voisine pour honorer dignement leur défunt. Pourriez-vous remédier rapidement à ce genre de situation irrespectueuse des paroissiens de cette commune et tout à fait inacceptable, à moins bien entendu qu'il n'y ait plus assez de prêtres sur Toulouse car Je crois savoir que Castanet-Tolosan ne se situe qu'à 5 ou 7 km de Toulouse. Beaucoup de diocèses s'inquiètent aujourd'hui des baisses de rentrée du denier du culte, mais dans les campagnes où l'Eglise n'a plus aucune visibilité, sans messe dominicale et sans contact avec les paroissiens, faut-il vraiment s'en étonner ?


Dernière édition par Hercule le Sam 8 Oct - 11:39, édité 1 fois
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Message par Her Ven 7 Oct - 19:59

http://www.orleans.catholique.fr/evenements/toutes-les-actualites/4551-bioethique.html

Mettre la compassion au coeur des débats de bioéthique
Jeudi 06 Octobre 2011
Catégorie d'actualités : Eglise diocésaine

Plus de 450 personnes venues de tout le département ont écouté dans un silence attentif l'intervention de Mgr d'Ornellas mercredi 5 octobre à l'espace St Dominique.

Rappelons que Pierre d'Ornellas, Archevêque de Rennes, est mandaté depuis 2007 par les Evêques de France pour piloter la réflexion de l'Eglise de France sur la bioéthique, notamment à l'occasion de la révision des lois françaises.

De sa voix toute de douceur et d'intériorité, Pierre d'Ornellas a resitué les enjeux de bioéthique dans la perspective d'une société à humaniser toujours plus.

"Il faut passer du temps avec un malade, à l'hopîtal, faire sienne sa souffrance". Les questions techniques se posent alors différemment.

La vraie compassion, c'est "prêter fraternellement sa réflexion à celui que la souffrance ne permet plus de penser".

A la question "comment un baptisé peut-il parler de bioéthique ?", il a relaté l'invitation qu'a faite un chrétien à son député de venir passer une soirée dans sa famille qui comprend un enfant trisomique, simplement pour lui faire voir, ressentir de l'intérieur ce qu'est ce handicap.

Les chrétiens ont un vrai rôle à jouer en vivant et manifestant la compassion à l'image de Marie debout au pied de la croix, car "une société n'est pas humaine sans compassion".

"Il faut aimer l'homme pour nulle autre raison que c'est un homme" : c'est par cette phrase de Jean-Paul II que Pierre d'Ornellas a conclu un propos qui nous a entrainés dans une véritable méditation sur la condition humaine.
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Message par Her Sam 8 Oct - 6:44

Quelques nouvelles de Paris est devenu la capitale de l’esprit anti-Christ, nouvelle Babylone, nouvelle Sodome :

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/sur-le-concept-du-visage-du-fils-de-dieu-lagrif-autorisée-à-plaider-linterdiction.html

07 octobre 2011

"Sur le concept du visage du fils de Dieu" : l'Agrif autorisée à plaider l'interdiction

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF :

"Le président du Tribunal de Grande Instance de Paris vient d’autoriser ce jour l’AGRIF à assigner d’heure à heure le Théâtre de la Ville de Paris pour le 17 octobre 2011 à 10 heures, date à laquelle sera plaidée par notre avocat Maître Jérôme Triomphe la demande d’interdiction du spectacle intitulé « Sur le concept du visage du fils de Dieu ».

Il s’agit d’un spectacle produit en Avignon et programmé du 20 au 30 octobre au Théâtre de la Ville de Paris, émanation de la Mairie de Paris et subventionné par des fonds publics, dans lequel un vieillard diarrhéique est présenté en couches-culottes puis nu et maculé d’excréments dont l’odeur est envoyée dans la salle pour mieux immerger le spectateur.

Nous sommes là en présence d’une atteinte à la simple dignité humaine, qui fait partie du combat de l’AGRIF aux termes de ses statuts. Mais il y a pire, puisqu’après ce tableau une quinzaine d’enfants viennent sur scène pour jeter des grenades sur l’immense portrait du Christ qui se trouve en toile de fond. Puis ce portrait est déformé de l’intérieur et se met soudain à dégouliner d’excréments avant que n’apparaisse l’inscription finale en anglais « You are not my sheperd ! » (Tu n’es pas mon berger !)

Ainsi, sans cesse s’enfle une vague d’abomination antichrétienne et antihumaine.

L’AGRIF, à son niveau, l’affronte."

Posté le 7 octobre 2011 à 15h18 par Michel Janva
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Message par Her Sam 8 Oct - 13:59

Bonjour,

Après la campagne de séduction des francs-maçons, du 8 février 2011, à l'Institut Catholique de Toulouse, sous l'égide de son recteur, Mgr Pierre DEBERGÉ, et avec la bénédiction silencieuse de Mgr Le Gall, Archevêque de Toulouse, voilà que Mgr Le Gall récidive dans son rapprochement avec les francs-maçons, par un livre...

Un des thèmes du site Internet du diocèse de Toulouse a pour titre " L'Eglise en Marche " mais pour aller où ?...

Que fait Mgr Le Gall du petit troupeau qui lui a été confié ? Où cela le conduit-il ?

Vanités mondaines de vouloir se montrer tolérant et donner l'image d'un dialogue ouvert et bienveillant avec la secte de la franc-maçonnerie condamnée par 12 Pontifes depuis 1738 jusqu'à à nos jours...

Vanités spirituelles de vouloir ise démarquer de l'autorité des Pontifes et de s'y croire supérieur...

Le démon est comme un chien mordant ! pour ne pas se faire mordre, il ne faut pas s'en approcher.

Vanités des vanités, Tout est vanité !

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Extrait du livre « 100 QUESTIONS à Monseigneur Robert LE GALL… »
de Marc BRADFER et Fabienne GIARD

* * * Pages 86 et 87 * * *


36 LA CONDAMNATION DE LA FRANC-MACONNERIE

M. B. Le Nouveau Droit Canon, promulgué par l’Eglise en 1983, réaffirme la condamnation de la franc-maçonnerie, régulièrement accusée de diffuser aujourd’hui une idéologie relativiste. Qu’entend l’Eglise par le terme « idéologie relativiste » alors que la franc-maçonnerie dès son origine en Angleterre, a pu rassembler dans un espace de tolérance et de fraternité des hommes prompts à s’opposer sur des questions religieuses liées à la situation anglaise ?

R. L. G. Si nous nous en tenons aux origines et aux termes mêmes, nous pouvons être d’accord avec ce que fait la franc-maçonnerie. C’est une fraternité universelle, élément de fond que suscite et développe le christianisme, dans le respect des autres. Le maçon, à ses débuts, construisait, édifiait. Il ne faudrait pas aller dans le sens de « franc-tireur » !


M. B. Un franc-maçon construit le temple intérieur et le temple extérieur.

R. L. G. Nous ne pouvons qu’être d’accord, nous qui, par le Pape Jean-Paul II précisément, sommes invités à être les constructeurs de la civilisation de l’amour. Nous avons un semblable objectif. Leurs rites sont empruntés au christianisme et particularisés. Même si à sa naissance, la franc-maçonnerie pouvait permettre de dépasser les clivages entre églises, une de ses caractéristiques, c’est le parallélisme et même l’antagonisme vis-à-vis de l’Eglise. La dimension historique anti-ecclésiale ou anti-institutionnelle par rapport à l’Eglise est assez nette dans la franc-maçonnerie.


M. B. L’histoire a connu ces confrontations d’autant que la franc-maçonnerie fut condamnée en 1738 par le Pape Clément XII en raison de la méfiance des pouvoirs à l’égard de toutes les nouvelles formes d’assemblées et de concurrence qu’elle créait.

R. L. G. Une autre église, une autre fraternité qui s’opposait à l’Eglise tout court. Les conflits se sont atténués et les relations peuvent exister, comme c’est le cas pour des chrétiens à Toulouse. Néanmoins, je ne partage pas complètement leur optimisme. Je suis heureux des relations que nous pouvons avoir avec les francs-maçons, même si je ne suis pas sûr qu’il faille multiplier les rencontres. Je souhaite une meilleure connaissance réciproque et un respect mutuel, le respect de ce qu’a fait l’Eglise, contrairement à ce qu’affirmait la franc-maçonnerie qui s’opposait à « l’infâme », comme l’on disait à l’époque. Ces conflits ont laissé des traces, de la méfiance, au moins des prudences.


M. B. Seriez-vous prêt à participer aux travaux d’une loge si elle vous y invitait ?

R. L. G. Il faut rester ouvert au dialogue sans tomber dans un piège. A priori, je serais moins à l’aise que je ne l’ai été chez les juifs. Avec eux, je partage la parole de Dieu, même si notre différence est fondamentale : ils attendent le Messie et nous, nous attendons Son retour. Leur espérance est très touchante et par certains côtés, nous la faisons nôtre. En revanche, en ce qui concerne la franc-maçonnerie, davantage de questions demeurent.

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Commentaire d'Hercule : En feuillant ce livre, la première question que l'on se pose est d'essayer de comprendre quel est le véritable rôle de Fabienne Giard ? A l'évidence, du fait du faible nombre et de la faiblesse de ses interventions, elle sert de potiche ou de paravant pour tenter de faire croire que cette interview à une étendue plus large qu'un véritable rapprochement de Mgr Le Gall avec la maçonnerie. Le moins que l'on puisse signaler aussi est la remarquable méconnaissance de Mrg Le Gall au sujet de la dangerosité de la Franc-maçonnerie, à moins que sa position d'une tiédeur inquiétante et extrême ne soit qu'un paravent à beaucoup de complaisance.

Lorsque Marc Bradfer lui pose la question concernant le Nouveau Droit Canon, promulgué par l’Eglise en 1983, qui réaffirme la condamnation de la franc-maçonnerie, régulièrement accusée de diffuser aujourd’hui une idéologie relativiste, Mgr Le Gall oublie de mentionner la position très ferme de Jean-Paul II concernant la position de l'Eglise toujours en 1983 :

http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19831126_declaration-masonic_fr.html

CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

DÉCLARATION SUR L’INCOMPATIBILITÉ ENTRE L’APPARTENANCE À L’ÉGLISE ET LA FRANC-MAÇONNERIE

On a demandé si le jugement de l’Eglise sur les associations maçonniques était changé, étant donné que dans le nouveau Code de droit canonique il n’en est pas fait mention expresse, comme dans le Code antérieur.

Cette Congrégation est en mesure de répondre qu’une telle circonstance est due au critère adopté dans la rédaction, qui a été suivi aussi pour d’autres associations également passées sous silence parce qu’elles sont inclues dans des catégories plus larges.

Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion.

Les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas compétence pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un jugement qui impliquerait une dérogation à ce qui a été affirmé ci dessus, dans la ligne de la déclaration de cette Congrégation du 17 février 1981 (cf. AAS 73, 1981, p. 240-241: DC 1981, n° 1805, p. 349. Voir aussi la déclaration de l’épiscopat allemand du 12 mai 1980, DC 1981, n° 1807, p. 444-448).

Le Souverain Pontife Jean-Paul II, dans l’audience accordée au cardinal préfet soussigné, a approuvé cette déclaration, qui avait été délibérée en réunion ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.

A Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le 26 novembre 1983.

Joseph, card. RATZINGER
Préfet

+ Fr. Jérôme Hamer, O.P.
Secrétaire

Par ce livre, Mgr Le Gall, à la suite de Mgr Thomas et de Mgr Bourgeois se place délibérément en désobéissance ouverte avec Rome et avec la douzaine de pontifes qui ont condamné la Franc-maçonnerie depuis 1738.

Il occulte délibérément le paragraphe :

Les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas compétence pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un jugement qui impliquerait une dérogation à ce qui a été affirmé ci dessus, dans la ligne de la déclaration de cette Congrégation du 17 février 1981 (cf. AAS 73, 1981, p. 240-241: DC 1981, n° 1805, p. 349. Voir aussi la déclaration de l’épiscopat allemand du 12 mai 1980, DC 1981, n° 1807, p. 444-448).

La seule chose qu'il a le droit de faire est simplement de relayer avec fermeté la position romaine et rien de plus.

Prions pour son âme.

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http://toulouse.catholique.fr/rubriques/haut/actualites/100-questions-a-monseigneur-le-gall
100 questions à Monseigneur Le Gall

"Quelle est pour vous la fonction fondamentale d'une religion ?"
"Vous est-il arrivé de tomber amoureux ?"
Voilà la première et la dernière questions que Marc Bradfer et Fabienne Giard ont posé à Monseigneur Le Gall dans le livre-interview qui vient de paraître aux éditions Empreinte.
Une centaine de questions sur la religion, l’Église, la société, la science, la politique et sur son expérience personnelle, où l'évêque se livre avec sa pensée, son expérience, son humour.

"D’où vient l’intérêt d’en savoir plus sur un homme ?

De la conviction que sa pensée, son histoire, son engagement et ses responsabilités peuvent nous en dire également beaucoup sur nous-mêmes. Cet homme déclare servir le bien de tous ; il proclame sa foi en Dieu et en Jésus-Christ. Il fallait questionner Robert Le Gall, le moine qu’il fut et qu’il demeure profondément dans le silence de la prière, le prêtre et l’archevêque qu’il est, dans l’Église, avec cette ouverture attentive aux autres, aux tragédies et aux prodiges d’un monde où raison et religion sont confrontées aujourd’hui aux défis les plus grands, peut-être, de l’histoire de l’humanité."

Ainsi les auteurs du livre "100 questions à Monseigneur Robert Le Gall Archevêque de Toulouse" introduisent cette longue interview, de 2007 à 2010, qui sort ces jours en librairie.

Marc Bradfer, franc-maçon et auteur de « Fils de prêtre » (2003), a pris l’initiative de cet entretien conduit avec la journaliste catholique Fabienne Giard.

Les auteurs concluent "nous lui sommes reconnaissants de nous avoir laissés totalement libres des cent questions que nous avions choisi d’aborder avec lui. Il n’en a évité aucune, n’éludant aucun sujet, répondant longuement, avec humilité et rigueur, sans se départir d’un humour certain."


Marc Bradfer et Fabienne Giard
100 questions à Monseigneur Robert Le Gall
Archevêque de Toulouse
Empreinte Editions
ISBN 978-2-913319-67-7
16 €

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http://www.perepiscopus.org/category/relativisme

Posté par Maximilien Bernard dans Relativisme le 06/03/11
L’Institut catholique de Toulouse fait la promotion de la franc-maçonnerie
Bernard Antony s’est rendu à la « conférence-débat » qui s’est tenue le 8 février à à l’Institut Catholique de Toulouse autour de Paul Pistre, auteur de « Catholiques et francs-maçons – Eternels adversaires ? ». Paul Pistre était entouré du directeur des éditions Privat, Philippe Térencle, qui présidait la soirée, de Jean-Jacques Rouch, grande autorité toulousaine du Grand Orient de France et du père dominicain Jean-Michel Maldamé. Bernard Antony relate : J’ai patiemment tout écouté : - Les propos de Pistre se félicitant de l’ouverture à la maçonnerie de la presse catholique comme « la Vie » (sic !) et sa description des rapports idylliques de certains clercs plus éclairés que ce méchant pape de Benoît XVI dans les rapports avec les loges. - Les propos patelins du frère Rouch auquel le président Térencle ne cessait de manifester amitié et considération. - Les circonlocutions du père dominicain sur « les pistes possibles de réflexion » entre chrétiens et maçons sur le personnage de Salomon. Proférer cela témoigne d’une totale ignorance du symbolisme maçonnique et de sa fantasmagorie. Sur le coup de 22h, le débat avec la salle était ouvert. Je demandais la parole dans l’esprit annoncé de débat, de controverse et tutti quanti. A peine commençais-je à formuler mes observations, mes réfutations que… fini la tolérance, fini le débat, fini la courtoisie. A la tribune on s’offusquait, on s’indignait, on me sommait de conclure, tandis que dans la salle quelques « frangins » éructaient et manifestaient qu’il fallait m’expulser. Essayant de concilier la courtoisie, le calme et la fermeté du propos, je pus tenir le micro durant une dizaine de minutes, histoire de démonter un peu le consensus mensonger de cette réunion-manipulation. Un de mes amis me relaya ensuite, exprimant notamment et très clairement son étonnement devant le silence du dominicain devant le travail...

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Voici un commentaire plus long de Bernard Antony qui était présent à cette conférence qui n'est qu'une campagne de séduction de plus de la franc-maçonnerie ecclésiastique alliée à la franc-maçonnerie laïque :

http://bernard-antony.blogspot.com/2011/02/le-miel-et-le-cyanure.html

II – Le miel et le cyanure

Commentaire de la réunion annoncée comme « conférence-débat » à l’Institut Catholique de Toulouse autour de Paul Pistre, auteur de « Catholiques et francs-maçons – Eternels adversaires ? ».

Après le débat refusé, la réplique de Bernard Antony.

Ce mardi 8 février dans la salle Tolosane de l’Institut, prennent place sur l’estrade autour de Paul Pistre, à sa gauche la grande autorité toulousaine du Grand Orient De France Jean-Jacques Rouch, à la gauche de ce dernier et qui lui manifestera sans cesse au long de la réunion sa considération et sa connivence par de souriants conciliabules, le directeur des éditions Privat, Philippe Terencle, président de la réunion. A droite de Paul Pistre, un homme dont l’habit civil ne le suggère pas comme moine, le père dominicain Jean-Michel Maldamé. Au premier rang au pied de l’estrade, le recteur de l’Institut Catholique de Toulouse, l’abbé Pierre Debergé est venu dire les mots de bienvenue à cette prestigieuse tribune et à la salle.

Il présente avec enthousiasme Paul Pistre comme un brillant historien, qui est chez lui en ces lieux. Pas moins. Il remercie avec chaleur le haut représentant du Grand Orient De France et Philippe Terencle. Il se réjouit de la présence du père Maldamé, « très grand philosophe », « esprit universel » et j’en passe. Surtout, il se félicite de ce que cette réunion se tienne selon la meilleure tradition de débat et de controverse de l’Institut Catholique.

Lui succède alors Philippe Terencle pour exposer qu’il en sera bien ainsi après la conférence par Paul Pistre de présentation de son si beau livre. On comprend à l’évidence qu’il s’agit ce soir-là du lancement de ce livre militant pour qu’enfin l’Eglise catholique s’ouvre aux idéaux de la franc-maçonnerie. Et en effet, quoi rêver de mieux pour cela que l’Institut Catholique de Toulouse ?

Paul Pistre va alors procéder à une large présentation de son travail, des résultats de ses longues années d’historien de la maçonnerie et d’ami connaissant parfaitement toutes les obédiences et toutes les loges de la région et au-delà. Paul Pistre précise qu’il n’est pas franc-maçon. A écouter son enthousiasme pour « les spiritualités maçonniques » et leur dynamisme, on peut se demander comment il peut en être ainsi. Mais peut-être, pour les besoins de la cause, est-il plus utile qu’il ne soit pas officiellement maçon ? Plutôt un « ami » comme on dit dans le monde politique…

Dans son propos, Paul Pistre n’ajoute rien à ce qui est dans son livre. On verra que ce rien n’est pas rien tant on y trouve à peu près rien de ce qui fait, sur le fond, l’incompatibilité de la foi et de la doctrine catholique et des gnoses et ésotérismes maçonniques.

La parole est alors aux voisins de Pistre : congratulations, volonté de dialogue, d’ouverture, recherche de pistes en commun. En fait de débat, un gentil consensus. Pas l’ombre d’une controverse.

Le haut gradé du Grand Orient est tout sucre tout miel. Tout le monde peut frapper à la porte de son obédience. On ouvrira à tous les honnêtes gens. Ceux qui croient au ciel quelle que soit leur religion et à ceux qui, comme lui, demeurent dans la « grisaille de l’incertitude ». Bien sûr la maçonnerie veut préserver le secret de ses temples mais avec ce qui s’est passé en 1940, il faut comprendre qu’on se méfie. Nul à la tribune ne lui rétorque que dans bien des pays et dans bien des époques et notamment en France aux moments de la Révolution française et puis des lois maçonniques, on a persécuté bien plus le catholicisme et que pour autant ses églises rebâties ou rouvertes ne sont pas fermées, ni secrètes ses hiérarchies, ses liturgies et ses assemblées. Nul ne lui rétorque que le secret est toujours de règle dans bien des pays où la maçonnerie non seulement n’a jamais été persécutée mais même a été persécutrice. Et d’ailleurs, même si elle est très visible par ses temples grandioses, le secret des travaux surtout des hauts grades est toujours la règle imprescriptible même au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Elle y est pourtant l’institution fondamentale d’imprégnation des pouvoirs et de « l’establishment ». Le père Maldamé ne se hasarde pas à causer de ce qui s’est réellement passé en 1940 dans la maçonnerie et de l’attitude très variable des « frangins ». Ici dans le Sud-Ouest, on pourrait pourtant parler notamment de René Bousquet, de Peyrouton et même de Papon…

Le frère Jean-Jacques Rouch parle avec la tranquille assurance d’une domination idéologique incontestée. Non ce n’est vraiment pas le père Maldamé qui va le déséquilibrer. Ce dernier préfère avouer d’emblée qu’il ne connaît pas grand-chose à la maçonnerie. Il va en effet le prouver. Il se hasarde à constater que les maçons se réfèrent beaucoup à la Bible et notamment, lui semble-t-il, à Salomon. Alors, il en conclut que c’est un point commun avec l’Eglise catholique et il en conclut qu’il y aurait sans doute « une piste d’étude et de dialogue possible » ! Ce malheureux philosophe semble en effet manifestement ne pas savoir grand-chose de la fonction des livres sacrés en maçonnerie et de l’utilisation de la Bible et de ses légendes dérivées dans le symbolisme maçonnique. Il ne questionnera donc pas Paul Pistre ou le frère Rouch sur les grades et les rituels, et encore moins sur les « hauts grades ». Sans doute n’a-t-il jamais entendu parler de l’échec en Allemagne en 1974 de la commission officielle de dialogue entre catholicisme et maçonnerie ? Cet échec eût pour cause le refus de cette dernière de dévoiler la teneur des réunions des hauts grades, et encore le curieux symbolisme toujours utilisé des images de Jabulon et de Baphomet (Cf mon ouvrage Vérités sur la franc-maçonnerie, p.174).

Le père Maldamé semble sincèrement ignorant, mais pourquoi est-il alors dans cette affaire ? A l’évidence comme caution catholique. Comment a-t-il accepté ce rôle « d’idiot utile » ? Alors il préfère s’embarquer dans un propos pas facile à suivre sur les diverses manières de considérer la notion de révélation. A chacun la sienne, somme toute. Cela ne heurte évidemment pas Paul Pistre ou le frère Rouch.

On attend donc toujours que cette soirée soit autre chose qu’un gentil consensus sans débat réel et sans le moindre début de controverse.

La parole va être enfin à la salle après plus d’une heure et demie de propos « maçonniquement corrects » et catholiquement indigents.

Je la demande. On me passe le micro. Très courtoisement je me présente, je montre mon livre, « Vérités sur la franc-maçonnerie », et j’exprime que connaissant donc un peu le sujet, je voudrais apporter rapidement un autre éclairage sur le dialogue maçonnico-catholique, en parfaite application de l’esprit de débat et de controverse à la loyale tel qu’exalté en ouverture de réunion par le père de Berger qui, hélas, s’est éclipsé.

Je la réclame en tant que modeste expert du phénomène maçonnique que je suis tout de même beaucoup plus que le dominicain Maldamé. Je la réclame ainsi en tant que catholique défendant les positions constantes des papes sur la maçonnerie que nul, ce soir-là, ne s’est à la tribune avisé de défendre, Paul Pistre s’étant contenté, sans même en citer quelques extraits, de les déclarer passéistes, rétrogrades, ne correspondant pas aux évolutions de notre société que la franc-maçonnerie comprend si bien.

Je la réclame enfin parce que ce monsieur qui, à l’évidence ne m’a pas lu, m’a malhonnêtement consacré une phrase de son bouquin, que voici :
« Quelques extrémistes catholiques, comme Henri Coston, Léon de Poncins, ont poursuivi [l’antimaçonnisme] jusqu’à Bernard Antony, lieutenant de Jean-Marie Le Pen, avec une certaine audience dans les milieux de l’Eglise ».

Je ne tiens tout de même pas à préciser ce soir-là que je n’ai jamais été exactement un « lieutenant » de Jean-Marie Le Pen mais bien plutôt, en tant que président de Chrétienté-Solidarité jaloux de son indépendance, un allié pas toujours facile. Et que, d’ailleurs, pour des raisons de défense de la doctrine sociale de l’Eglise et de la culture de vie, je n’appréciais pas certaines tendances au sein du Front National et pour tout dire certaines présences très maçonnisantes, impulsant l’adhésion de l’actuelle présidente, entre autres choses regrettables, aux mérites de la loi Giscard-Chirac-Veil sur l’avortement.

Quoi qu’il en soit, en quoi le fait d’avoir été jusqu’en 2003 (date à laquelle nous nous sommes séparés) un élu du Front National (ce dont je suis fier et que je ne renie pas du tout), dévaluerait-il mes analyses critiques du phénomène maçonnique ? Sous le prétexte qu’ils ont été en 1968, et longtemps après, des fieffés et féroces communistes, selon les cas gauchistes, trotskystes de tous poils, maoïstes. Interdit-on de s’exprimer par exemple à messieurs Regis Debray, Alexandre Adler, Serge July, Bernard-Henri Levy, Kouchner, Cambadelis, Moscovici et mille autres comme eux, chez eux dans les médias et qui devraient pour le moins se repentir d’avoir été les compagnons de route de l’exterminationnisme communiste qu’ils ne pouvaient ignorer ?

Je précise tout de même aussi, car c’est la vérité, que si je combats l’idéologie de la franc-maçonnerie, j’ai des amis francs-maçons courtois et loyaux que j’ai connu en faculté il y a bien longtemps, qui n’ont guère trouvé d’erreurs ou de d’imputations diffamatoires dans mon livre. Et j’ajoute, en fixant certains du regard dans l’assistance, qu’il ne s’en trouvera certainement pas ici pour me démentir… Aussi, hormis quelques fanatiques frangins excités voulant m’expulser, l’ensemble de l’assistance, à n’en pas douter, aurait préféré que je puisse m’exprimer. Ce soir-là, indubitablement, chez bien des braves gens, la fable de la tolérance maçonnique en a pris un coup.

Pour ma part j’ai lu le bouquin de Paul Pistre avec une grande attention, même s’il est mal écrit, confus, répétitif. Lui, il n’a pas lu mon livre, et Rouch non plus bien sûr, et pourtant il se permet de le juger. Ce n’est pas intellectuellement très honnête. Si j’ai fait l’effort de l’analyser c’est que, comme le prouve cette soirée à l’Institut Catholique de Toulouse, Paul Pistre qui affirme qu’il n’est pas franc-maçon, joue un rôle dans la stratégie maçonnique d’attrape-gogo-cathos dans le miel de « l’humanisme » tant invoqué.

Mais ce soir-là, très vite, Paul Pistre et son compère le frère Rouch, vont prouver que la tolérance, le respect, le débat, la controverse et tutti quanti ce ne doit pas être appliqué aux « maçonniquement incorrects » comme moi. Nous revoilà dans l’ambiance du vieux cri de haine jacobin de tous les totalitarismes : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».
Je vais cependant m’efforcer de garder un peu le micro pour essayer quelques brèves observations et questions. Le frère président Térencle tout de noir vêtu et plutôt du genre calme et pâle de président de tribunal voudrait que je me taise. Pourtant j’aurais voulu lui proposer d’éditer un franc dialogue de moi avec Paul Pistre et ses amis francs-maçons. Avec un titre du genre « Controverse en trente-trois points ». Paul Pistre, lui, ne cache pas sa rage. Manifestement colérique, il est rouge comme un sans-culotte au club des jacobins. Il me rétorque n’importe quoi, vraiment à côté de la plaque. Le frangin Rouch, dispose évidemment lui aussi de l’avantage de la tribune. Il n’est plus comme précédemment, au long de la causerie et du faux débat, tranquillement sûr de lui et dominateur, tout sucre et tout miel. Avec moi, pas de fair-play maçonnique. Mais quelle est donc cette réunion sans « frère couvreur » ? N’est-il pas temps qu’à l’Institut Catholique on puisse filtrer les entrées comme dans les loges ? Nul doute que lui aussi expliquera qu’il ne faut pas de tolérance pour les intolérants. Et le catholicisme papiste avec son Credo dogmatique inentamable n’est-il pas la quintessence de l’intolérance ? Ce qu’aime le frère Rouch c’est un bon « catho », comme Paul Pistre qui aime la maçonnerie plus encore que le plus enthousiaste des frangins(1).

Venons-en maintenant au livre de Paul Pistre lancé à l’Institut Catholique de Toulouse et vendu au monastère d’En Calcat où l’on ne trouvera pas le mien, cela va sans dire, ni même celui de monseigneur Rey. Nous distinguerons d’abord les erreurs et les plus graves occultations, ensuite ce que nous appellerons le déni de réalité.

1) Erreurs et graves occultations

Paul Pistre prend habilement soin de jouer les juges impartiaux d’un conflit qui n’a que trop duré. Au long de plusieurs pages il énonce avec une apparence d’équanimité les regrettables excès de part et d’autre qui ont marqué selon lui la rivalité entre l’Eglise et la loge. Hélas, cet homme qui s’affirme catholique et non maçon, n’explique pas sérieusement les raisons fondamentales de la condamnation de la maçonnerie depuis la bulle « In Eminenti » de Clément XII du 4 mai 1738 et sans cesse réitérée par ses successeurs jusqu’au « jugement négatif » exprimé le 26 novembre 1983 sous Jean-Paul II par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en raison des « principes inconciliables » de la maçonnerie avec la doctrine de l’Eglise. Au mépris de la vérité, il ose assimiler les opposants sérieux et motivés à l’entreprise maçonnique au provocateur et fabulateur Léo Taxil, qui a bien servi la propagande maçonnique. On trouvera dans mon livre les éléments essentiels de sa vie d’escroc. En revanche, pas un mot chez Paul Pistre de l’œuvre essentielle sur les « sociétés de pensée » et donc sur la maçonnerie du grand historien et sociologue Augustin Cochin, un catholique admirable de sainteté et d’héroïsme, mort au champ d’honneur le 8 juillet 1916, quoique encore en convalescence, après être reparti au combat comme il l’avait déjà fait à deux reprises après ses blessures. Et si l’on organisait, cher père Debergé, un colloque sur Augustin Cochin à l’Institut Catholique de Toulouse ? Je vous y amènerai, je vous le promets, de grands historiens.
Paul Pistre amalgame vraiment sans le moindre scrupule d’honnêteté (à moins qu’il ne faille excuser une crasse et impardonnable ignorance chez cet expert) Taxil à l’abbé Augustin Barruel, célèbre auteur, certes longtemps très maçonniquement décrié, de « L’histoire du jacobinisme ». On peut certes contester certains aspects de l’œuvre de Barruel mais Paul Pistre pourrait au moins ouvrir l’article que lui consacre la très maçonnique « Encyclopédie de la Franc-Maçonnerie », accessible dans la collection Livre de Poche. Il y lirait que « le procès qu’on lui a fait doit être inscrit en révision ». Il y a évidemment de vrais historiens francs-maçons et honnêtes, nous le reconnaissons bien volontiers par delà nos divergences. On en a édité, jadis, chez Privat.

Paul Pistre devrait pour le moins apprendre que, réfugié en Angleterre pendant la Révolution, l’abbé Barruel, jésuite, écrivit son œuvre chez son ami le grand chroniqueur et historien anglais Edmond Burke, qui lui-même était franc-maçon comme longtemps tant d’autres intellectuels non catholiques au Royaume-Uni.

Paul Pistre pourrait au moins apprendre que l’abbé Barruel consacra presque toute son œuvre à un rameau de la maçonnerie, les fameux « Illuminés de Bavière », ces nihilistes et fanatiques révolutionnaires qui obéissaient aveuglément à leur gourou Adam Weishaupt. L’auteur de l’encyclopédie maçonnique écrit que l’on ne saurait contester l’importance des informations acquises et transmises par l’abbé Barruel. Rien que sur ce cas, l’historien Paul Pistre est gravement disqualifié.

Alors on ne s’étonnera pas que sur les origines de la franc-maçonnerie il ne dévide que des lieux communs sans mettre du tout en lumière le phénomène subversif essentiel, mais sans doute ne l’a-t-il pas saisi, ce qui était pardonnable pour les maçons qui au XVIIIe et XIXe siècle n’avaient pas de recul suffisant. Ce phénomène de subversion c’est le passage de l’ancienne maçonnerie dite « opérative » à la maçonnerie dite « spéculative ». L’ancienne maçonnerie (celle des « old charges », les anciens devoirs) était en effet une institution catholique ayant à la fois pour but d’éduquer religieusement et moralement en premier lieu les apprentis, d’en faire des compagnons travaillant auprès de maîtres qualifiés. Leurs locaux de réunion et de travail étaient appelés ateliers ou encore loges. Mais Paul Pistre a-t-il seulement lu les textes et notamment le « Regius » de cette vieille maçonnerie née sur les chantiers de la cathédrale d’York où l’on commentait la messe et apprenait à prier, d’évidence sous la houlette de moines de grande intelligence éducative.

Mais peu à peu, ces loges, dans les convulsions des guerres religieuses et dynastiques des Iles britanniques, se mirent à accueillir de plus en plus de visiteurs dits « maçons acceptés », trouvant là des lieux discrets, propices à l’expression de leurs réflexions spéculatives et aussi de leurs complots politiques. Au lieu de bâtir des cathédrales, on s’avisait là de vouloir bâtir un monde nouveau, on n’y « planchait » plus sur des plans mais sur des utopies. Et des aristocrates qui s’ennuyaient, dépossédés par la bourgeoisie, le plus souvent libertins et agnostiques, fabriquaient de plus en plus les fictives et mirobolantes hiérarchies maçonniques aux titres si grandiloquents qu’ils en sont souvent grotesques (« Chevalier du Serpent d’Airain », « Sublime Prince du Royal Secret », etc…) De là allait naître et se développer les habitudes de falbalas maçonniques, de « cordonnite » et de recherche de grades au demeurant très couteux à obtenir. La maçonnerie rompait aussi avec la soumission au réel, elle n’était plus « opérative », elle n’était plus celle du travail et de la prière, elle devenait « spéculative ». Ce fut, dit-on (car tout est sujet à caution dans l’histoire maçonnique qui toujours se mêle au légendaire), le 24 juin 1717, à Londres, que quatre loges constituèrent la Grande Loge de Londres qui allait devenir la Grande Loge d’Angleterre, désormais mère de la franc-maçonnerie. C’est la date en quelque sorte officielle de la révolution maçonnique.

La maçonnerie était devenue de moins en moins catholique, elle devint de moins en moins chrétienne. Elle était de plus en plus vaguement spiritualiste ou déiste, et puis, en France notamment, elle prit souvent le tour d’un athéisme militant férocement anticatholique.

Selon les obédiences et les loges, on s’ouvrit à toutes les spiritualités, à toutes les légendes les plus fantasmagoriques sur ses origines. Selon les imaginations, ses racines égyptiennes, phéniciennes, templières, développant un symbolisme selon les cas dérivé du zoroastrisme, de la Bible, des sectes pythagoriciennes ou hermétistes, de l’alchimie et de la kabbale. On y utilisa grandement le personnage de Hiram, sans toujours préciser lequel (le roi de Tyr ou le fondeur de la « mer » du Temple de Jérusalem). On y fit largement appel à Salomon, ce qui permet au père Maldamé de voir là « une piste de recherche en commun » (sic !) entre catholiques et frangins. Ce bon père au demeurant très œcuméniste et même adepte du dialogue inter-religieux et inter-spiritualiste semble ignorer combien Salomon est exécré par les rabbins du judaïsme traditionnel pas tellement pour ses péchés multiples toujours pardonnables, ni pour l’importance de son fabuleux harem mais pour avoir épousé une fille de Pharaon, « une étrangère » !

On le voit, Paul Pistre se moque vraiment du monde dans ses pages où il nous assène la communauté de culture biblique des catholiques avec les francs-maçons. Car la maçonnerie fait son miel de tout dans le fatras de son multi-ésotérisme, de ses gnoses et légendes qui permettent à chaque obédience d’élucubrer à son gré et de concocter les rituels les plus vaticinants et souvent désopilants. Le problème n’est-il pas en effet ce que l’on fait de la Bible et de l’Ancien Testament, de l’Evangile et du Christ ?

Regroupés dans leurs loges et obédiences, pour leurs planches et leurs spéculations selon leurs différents rites, les frangins se retrouvent surtout dans des fraternelles professionnelles inter-obédiencielles.

Dans les loges, du moins les plus importantes, les plus sélectives, on fait le travail sérieux. On y concocte les lois essentielles avec « un fil direct » de relation avec l’Elysée comme l’affirme, toujours si suffisant et plein de lui, l’ancien Grand Maître Alain Bauer, conseiller en choses multiples, voire en toutes choses, de Nicolas Sarkozy. De même qu’une multiplicité de ses prédécesseurs, Bauer exalte la maçonnerie comme « la secrète religion de la république ». Est-ce que cela est bien conforme à la religion du Christ, dont Blaise Pascal rappelle qu’elle n’est pas celle des savants, et donc pas celle des initiés mais selon le Christ lui-même, celle « d’Isaac et de Jacob », celle du peuple ? Est-ce que cela est bien conforme à un bon fonctionnement de la démocratie ? Paul Pistre ne semble ne s’être jamais soucié de cela. On ne trouve nulle part dans ses pages la question fondamentale de la perniciosité en tous domaines de l’influence des hiérarchies parallèles qui vicient la république et la démocratie. La maçonnerie ne cesse de secréter ainsi sous nos républiques le système de ses hiérarchies parallèles comme autant de pouvoirs invisibles donc n’ayant pas de compte à rendre. Ceci, redisons-le, est le contraire même de tout sain gouvernement et, a fortiori, de l’exigence de visibilité d’une démocratie authentique.

La maçonnerie où les grades supérieurs orientent les travaux des degrés inférieurs, selon les méthodes d’utilisation des lois de la dynamique des groupes, est ainsi devenue fondamentalement une institution où la manipulation est devenue un art. Le brave père Maldamé était certainement, on veut bien le croire, totalement ignorant de ces choses tandis que les frères à la tribune, si évidemment satisfaits, jouissaient particulièrement en un lieu officiellement catholique de leur connivence manipulatrice.

Loin de prendre en considération ces évidentes et à vrai dire insurmontables difficultés pour une fusion maçonnico-catholique, Paul Pistre, selon son pitoyable procédé de discréditation des adversaires de la maçonnerie par l’amalgame, sans la moindre vergogne, les assimile par trois fois dans son bouquin aux adeptes des célèbres « Protocoles des sages de Sion ». Il faut vraiment être un fanatique maçonophile comme lui pour oser cela, ce qu’aucun franc-maçon honnête et loyal n’oserait. Et Pistre affirme qu’il n’est pas un frangin ! Après tout, peut-être est-ce vrai ? On n’a peut-être pas voulu en loge de ce brave instituteur « catho », si fanatiquement, si amoureusement, si extrémistement pro-maçon, si utile pour faire à l’extérieur du temple, le boulot de sape du catholicisme et d’encensement de la puissance maçonnique. Pour ce qui est des fameux Protocoles, rappelons qu’il s’agit d’un document très certainement concocté dans un procédé de désinformation par d’habiles spécialistes de propagande noire de la police secrète tsariste, longtemps interdits en France sous peine de prison, qui fut propagé d’abord au début du XXe siècle puis massivement par l’Allemagne nazi et aujourd’hui partout dans les pays d’islam avec un effort particulier de l’Iran. On y révèlerait, à ce que j’en ai lu, car je l’avoue je ne les ai jamais eu entre les mains(2) pour en juger par moi-même, un mirobolant complot des grands maîtres du judaïsme pour asservir un jour le monde par les puissances entre leurs mains de l’or et des médias et de toutes les corruptions possibles. L’actuel propagandiste des Protocoles et autres théories complotistes est l’inénarrable Thierry Meyssan, militant du prosélytisme homosexuel, animateur du réseau Voltaire contre la venue en France de Jean-Paul II, initié au Grand Orient De France et qui a fait ensuite fortune en développant que les attentats du 11 septembre étaient le fait des services secrets israéliens ou américains. Thierry Meyssan était aussi l’agissant prosélyte de l’association David et Jonathan qui défile à la Gay-Pride, avec de petits enfants sur des camions décorés de gaze rose et bleue. Et voici que dans son bouquin lancé, redisons-le, à l’Institut Catholique de Toulouse, présenté au monastère bénédictin d’En Calcat, Paul Pistre présente cette charmante officine comme liée à la structure de l’Eglise, « un mouvement homosexuel ouvert à toutes et à tous » (p.23).

Monsieur Pistre, ni les papes, ni moi, ne puisons nos réflexions dans les Protocoles, si tant est, ce que je ne sais pas encore, qu’ils traitent de la maçonnerie. Comme je crois savoir que les Frères Musulmans les diffusent largement, peut-être Tariq Ramadan, le petit-fils de leur fondateur, Hassan Banna, invité plusieurs fois il y a quelques années à l’Institut catholique, en a-t-il laissé quelques exemplaires ? Monsieur le recteur pourrait dans ce cas avoir l’amabilité de m’en offrir un pour combler un trou de mon inculture en ce domaine ? Cela dit, dans tous les livres historiques de référence sur la franc-maçonnerie, je n’ai trouvé de considération sur ces fameux Protocoles, ni dans l’Encyclopédie, ni dans l’œuvre de Pierre Chevallier, ni dans celle de Paul Naudon, ni dans Alec Mellor, ni dans Daniel Ligou (édité chez Privat) ni dans Faucher. Encore une fois, il faut le soi-disant non-maçon Paul Pistre pour utiliser cette vraiment grosse ficelle d’amalgame pour discréditer l’opposition à la maçonnerie.

En revanche, on ne trouvera dans la prose de Paul Pistre, rien qui fasse allusion aux pages les plus noires de certaines dictatures maçonniques. Rien sur le Mexique dans les années 20 avec son gouvernement de francs-maçons férocement anticatholiques. A force de persécutions se produisit le soulèvement des « cristeros » qui se termina par leur odieux massacre en 1930, au mépris de la parole donnée, après qu’ils eussent, sur la demande du pape, déposé les armes.
Aucune allusion non plus sur le rôle de la franc-maçonnerie dans le régime des jeunes-Turcs, organisateurs du génocide des Arméniens et des autres chrétiens de Turquie. Quand j’évoque rapidement cela pour que l’on cesse d’exiger toujours plus de repentance à l’Eglise catholique sans jamais en demander à la franc-maçonnerie, Paul Pistre proteste, Rouch s’indigne : « De quoi parlez-vous, ça suffit maintenant ». Pourtant, seuls les ignorants de l’immense ampleur de la shoah arménienne, indépassable en cruautés indicibles et systématiques, ne savent pas que tous les principaux hommes forts du régime Jeune-Turc étaient des francs-maçons. Cela est dit honnêtement encore dans l’Encyclopédie de la franc-maçonnerie. On le présente en effet comme un « Etat maçonnique » (p.257). Rappelons ici que l’exterminationnisme efficace des Jeunes-Turcs fut vanté et pris pour modèle par Hitler. Cela dit, pas plus que les opposants à la maçonnerie ne sont des propagandistes des Protocoles des sages de Sion, les francs-maçons ne se font aujourd’hui les avocats des Jeunes-Turcs.

Certes Paul Pistre ne passe pas sous silence les lois dites de séparation de l’Eglise et de l’Etat décidées par la IIIe république radicale et maçonnique à la charnière des XIXe et XXe siècles. Il se garde bien de les évoquer comme elles furent, c'est-à-dire des lois d’odieuse persécution non seulement anticléricale mais antireligieuse avec leurs mesures d’expropriations et d’expulsions. Elles avaient comme soubassement une féroce haine contre Dieu exprimée entre autre par le ministre René Viviani exaltant « l’œuvre d’irréligion » et osant, le pauvre, si oublié aujourd’hui, déclarer :
« Ensemble et d’un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu’on ne rallumera plus ».

Pour ce qui est de la période 1939-1945, Paul Pistre et le frère Rouch n’ont eu que la ressource de ne point écouter les rappels pourtant rapides par lesquels je voulais tout de même compléter et rectifier quelque peu leurs propos si sélectifs et même amputatifs de la réalité historique. Le régime de Vichy fit procéder à la dissolution des loges. Il le fit, il faut le rappeler avec la collaboration de nombreux maçons et non des moindres, comme le haut dignitaire Marcel Peyrouton fait ministre de l’Intérieur de Vichy en septembre 1940, pour des raisons qu’on peut lire par ailleurs. Paul Pistre évoque les 550 maçons qui périrent du fait de leur qualité de juifs ou de leur engagement dans la résistance. Mais il omet de rappeler qu’autour de l’homme d’Etat radical-socialiste Pierre Laval, chef du gouvernement, nombreux étaient ses protégés francs-maçons et notamment ceux qui gravitaient autour de l’ancien numéro deux du parti socialiste Marcel Déat, devenu le chef du parti collaborationniste R.N.P. Ils pouvaient trouver aussi quelques protections auprès de l’ambassadeur d’Hitler à Paris, Otto Abetz, qui avait lui-même été initié. Comme le rappelle avec raison le talentueux journaliste Eric Zemmour, la résistance fut d’abord le fait de nationalistes très souvent issus de l’Action Française ou de la Cagoule (Jacques Perret, le colonel Rémy, d’Estienne d’Orves, Jean-Baptiste Biaggi, Guillain de Bénouville, Marie-Madeleine Fourcade et même plus tard un certain François Mitterand, etc…). En revanche, dès 1940, c’est la gauche « pacifiste » qui fournit autour de Doriot et de Déat le plus gros des militants collaborationnistes parmi lesquels nombre de maçons en rupture définitive ou provisoire avec leur appartenance. Lorsque j’évoquais le cas du grand franc-maçon et historien de la maçonnerie, Jean-André faucher, jeune militant doriotiste, condamné à mort par contumace en 1945, puis arrêté en 1948 et détenu pendant quatre ans, quelle ne fut pas la colère de Paul Pistre et du frangin Rouch ! Ils se mirent à me répondre n’importe quoi. Pourtant, à la lumière de l’œuvre et de la vie de ce personnage hors-norme et haut en couleur de la franc-maçonnerie, si proche de son cousin François Mitterrand qui le décora de la Légion d’Honneur, on pourrait mesurer combien certaine propagande maçonnique révise ou oublie très sélectivement l’histoire. Cela, on peut mieux le vérifier en lisant ce que je consacre dans mon livre à cet étonnant « frangin » qui réussit le tour de force d’être successivement ou simultanément un grand initié de la Grande Loge de France dont il fut Grand Chancellier et un historien réputé, auteur entre autre du livre très instructif « Les francs-maçons et le pouvoir », un journaliste talentueux sous différents pseudonymes dans des journaux de gauche mais devenant ensuite… le rédacteur en chef de Valeurs Actuelles ! Diable de frangin qui écrivit ses derniers papiers sous le pseudo de Phileas Fogg dans l’hebdomadaire du Front National, National-Hebdo, et qui fut encore un conseiller de Michel Rocard dans les négociations de paix ( ?) en Nouvelle-Calédonie dont les protagonistes étaient presque tous, eux aussi, des « frangins ».

On cherche en vain encore dans Paul Pistre qui se proclame catholique, la moindre considération sur la compatibilité du phénomène maçonnique avec la doctrine sociale de l’Eglise. Car l’Eglise n’a pas seulement condamné la maçonnerie pour son refus très dogmatique des dogmes catholiques. Elle l’a explicitement condamnée aussi pour ses agissements dans le culte du secret. Paul Pistre ne dit rien de ce problème du secret qui n’est pas du tout, bien sûr, celui de la discrétion dans les relations personnelles qui ne saurait être tenu pour répréhensible mais qui est une qualité. Les maçons, comme un seul homme, disent tous en riant que « le secret maçonnique c’est qu’il n’y a pas de secret ! » Pourquoi alors dans leur initiation ce serment d’obéir et d’obéir sans que l’on dise à qui et sur quoi ? Là est en effet le secret. Pourquoi ces gestes qui ne sont pas anodins pour signifier que si on viole les secrets de la maçonnerie on s’expose à l’égorgement ? Folklore symbolique et initiatique dira-t-on ! Le moins qu’on puisse dire est que cette liturgie n’est tout de même pas très catholique. Observons au passage ceci sur l’initiation. Ne se présente-t-elle pas d’une manière saisissante comme une inversion mimétique de l’ordination catholique ? Voilà ce qui pourrait susciter chez le père Maldamé une piste de réflexion plus sérieuse que Salomon pour dialoguer avec les francs-maçons. Ne pourrait-on pas sur ce point majeur de l’inversion mimétique inviter au dialogue le grand philosophe catholique de l’Académie Française René Girard ? Quant à l’exigence du secret, sa perversion se lit à l’évidence dans les rituels d’initiation de toutes les obédiences. Non encore une fois il n’est pas acceptable de jurer obéissance à des supérieurs sans qu’on les connaisse et sans qu’on dise en quoi on doit leur obéir. Cela n’est pas très catholique et c’est aussi très exactement contraire aux droits de l’homme ! Cela ne relève-t-il pas des formes d’allégeance dans les sectes ?

2) Le déni de réalité, le déni de vérité

En occultant de pareilles choses, dans ses écrits et dans le débat interdit, Paul Pistre néglige le fait que ce ne sont pas dans des textes bidonnés qu’on les dénonce mais aujourd’hui dans des magazines et des médias peu suspects de puiser leurs sources dans les Protocoles ou dans les élucubrations de Taxil.

A vrai dire, objectivement, Taxil est très utile pour évacuer les critiques et les vrais débats. Or la question des relations avec la maçonnerie ne doit pas seulement pour les catholiques qui sont aussi des citoyens, être restreinte à celle des rapports entre l’Eglise et les loges. Cela c’est le piège !

Les cathos souvent plein de bons sentiments peuvent en effet se laisser prendre au miel de l’humanisme maçonnique sans savoir le cyanure qu’il recèle. Mais pour dire non à l’influence maçonnique sur l’Etat et la société il n’est pas nécessaire d’être catholique. Il suffit d’abord à vrai dire d’être vraiment laïque, d’être véritablement républicain. Il suffit de comprendre comment aucun Etat, aucune institution, aucune entreprise ne peut bien fonctionner sans hiérarchies claires, sans visibilité, sans être la proie des groupes de connivences, de hiérarchies parallèles. Voici d’ailleurs ce qu’en Angleterre la gauche travailliste ne supporte plus et que conteste aussi, (mieux vaut tard que jamais), l’Eglise anglicane (Pistre le note, rendons lui acte !), par ailleurs très alertée sur d’étranges rites dans certaines loges.

Bien sûr il y a ensuite la question fondamentale des lois de culture de mort, antichrétiennes certes mais tout bonnement antihumaines, préparées, imposées par la Grande Loge de France comme par le Grand Orient et par bien d’autres obédiences encore.

Refusant les vraies questions, Paul Pistre ne peut tromper que des lecteurs sans grand sens critique. Patelinant comme pas un, il renvoie dos à dos le catholicisme et la maçonnerie dans leur querelle historique. Mais tout son livre suinte du dépit que l’Eglise, contre vents et marées, en dépit des manœuvres de tous les clercs et évêques mondains maçons ou maçonnisants, condamne la maçonnerie. Il voudrait qu’elle la rejoigne, qu’elle l’embrasse, qu’elle s’ouvre. Voyez, dit-il comme la franc-maçonnerie est forte et belle et en harmonie avec l’évolution de la société. Et d’ailleurs écrit-il, n’y a-t-il pas eu des catholiques à avoir été et à être initié ? Et alors ? La belle affaire ! Comme s’il n’y avait pas eu toujours des catholiques d’esprit léger, peu cohérents ou de peu de foi, à se laisser entraîner dans de mauvaises voies, religieuses, politiques ou sociales.

Dans la franc-maçonnerie, que de braves frères, chrétiens ou non, ont été tout contents d’être accueillis dans l’ambiance de fraternelles agapes sans rien comprendre du système de manipulation et d’influence dont ils constituaient la masse de manœuvre.

Paul Pistre martèle son idée de la compatibilité maçonnico-catholique. Pour cela il utilise la bonne vieille méthode des cas et des témoignages : c’est la grosse ficelle amplement utilisée jadis par les communistes. Exemple : « Dupont est catholique et il est aussi un militant communiste. Donc le catholicisme et le communisme sont compatibles ». L’Humanité et toute la presse communiste et celle de leurs compagnons de route, les « gogos utiles » selon l’expression de Lénine, regorgèrent de ce procédé.

Pire encore, prenant vraiment ses lecteurs pour des ignorants, voire des imbéciles, Paul Pistre ose écrire une page intitulée : « Trois chrétiens chez les maçons ». Ici la rouerie est grossière.
- Le premier cas est celui d’un héroïque curé, l’abbé Gallot, guillotiné le 21 janvier 1793, comme Louis XVI, pour avoir refusé le serment constitutionnel. Il était en effet franc-maçon comme nombre de clercs et d’aristocrates qui n’avaient vraiment rien compris à ce qu’était la franc-maçonnerie. Et elle était chose nouvelle, introduite depuis peu en France, ils y entraient comme dans un club à vocation culturelle et humanitaire. Au-dessus d’eux, mais ils ne le savaient pas, étaient les loges dirigeantes comme celle des Neufs Sœurs qui réunissait toutes les têtes pensantes de la révolution et les futurs guillotineurs qui allaient aussi d’ailleurs très souvent se faire guillotiner à leur tour comme le Grand Maître de la maçonnerie, cousin du Roi dont il vota la mort, l’ignoble Duc d’Orléans devenu Philippe-Egalité.
- Le second cas, Paul Pistre l’emprunte à Jean-André Faucher dans son Histoire de la maçonnerie. C’est celui du général de Sonis, futur commandant des Zouaves Pontificaux. Paul Pistre qui se dit historien de la maçonnerie régionale ne peut ignorer que Sonis qui avait maçonné à la loge de Castres, quitta la maçonnerie quand il comprit ce qu’elle était.
- Le troisième cas qu’il ose invoquer est celui de l’abbé Théodore Simon Ratisbonne, célèbre fondateur de la congrégation de Notre-Dame de Sion dont la vocation était la conversion des Juifs. Avant de se convertir au catholicisme, ce jeune homme d’une grande famille juive avait en effet été initié en loge. En devenant catholique, il manifesta avec vigueur son repentir pour son ancienne appartenance.

Quand on considère l’acharnement de Paul Pistre à militer pour la légitimité de la double appartenance catholique et maçonne, comment croire qu’il n’ait pas lui-même donné l’exemple, comment croire qu’il ai vraiment résisté à la tentation de l’initiation, à celle des agapes, avec ses frères maçons ? Ce n’est pas crédible ! Ou bien il dissimule son appartenance ou bien il est skyzophrène ?

Il se moque encore du monde et prend vraiment ses lecteurs pour des poires lorsque, sur la maçonnerie, il écrit un chapitre intitulé « La famille spirituelle la mieux connue de France ». Là on peut penser que vraiment il se plait à pousser le bouchon un peu loin, qu’il plaisante. Et nous, nous ne pouvons que nous esclaffer. A l’appui de son assertion il ne fournit en effet que des chiffres d’adhésion. La mieux connue vraiment ? Comme si l’on connaissait bien un peu partout la réalité de ce qui se fait dans les loges, de leur symbolisme, de leur ésotérisme, de leur apprentissage de la gnose, de leur visée sociale et politique et de surcroit dans le respect du principe fondamental du secret dont Paul Pistre ne dit rien. Si l’on peut vraiment douter de sa non-appartenance à la maçonnerie, on peut en revanche vraiment s’interroger sur son catholicisme. Ainsi, pas un mot de restriction critique lorsqu’il constate l’influence de la maçonnerie : « dans le domaine de la bioéthique – le Planning familial, l’interruption volontaire de grossesse, l’homosexualité, le droit de mourir dans la dignité – elle se trouve en phase avec les aspirations de la société contemporaine ». Observons qu’il parle comme les maçons, non pas d’avortement mais d’IVG. Il parle comme les maçons « du droit de mourir dans la dignité ». Prête t-on vraiment attention à l’odieux de cette expression comme si la personne qui mourait dans la dépendance ou l’inconscience mourait dans l’indignité ! C’est la langue du meilleur des mondes après avoir été celle de la dialectique nazie. C’est bien la langue de l’homme maçonnique de haute initiation qui se veut maître de la vie et de la mort. Paul Pistre, à ma question sur le rôle majeur du docteur Simon, Grand Maître de la Grande Loge de France, père de la loi Chirac-Veil sur la banalisation de l’avortement, m’a répondu qu’il était un grand médecin. Peut-être après tout n’a-t-il pas lu de ce personnage le livre très révélateur et cyniquement intitulé « De la vie avant toute chose ». Je l’ai longuement commenté dans mon livre car Simon exprime vraiment là sa conception d’une société qui a le droit de décider de la vie et de la mort selon les impératifs de la politique démographique et économique. Le docteur Simon s’affirmant d’abord scientifique, rationaliste, positiviste confie ensuite combien à un niveau supérieur il est imprégné d’ésotérisme, de gnose et de Kabbale. Il faut pour le comprendre avoir en effet un peu étudié le Zohar et quelques autres textes dont Pistre n’a peut-être pas fait ses lectures préférées.
Dans un autre chapitre, il étudie les relations de la franc-maçonnerie avec les religions autres que la catholique. Il entend par là les relations avec les protestants et les juifs. Ce qu’il écrit serait strictement sans intérêt si nous ne notions pas qu’il passe complètement sous silence le fait de savoir pourquoi les juifs adhèrent surtout à une forme spécifique de maçonnerie qui leur est strictement réservée, celle des « Bnaï Brith ». La vérité c’est que pendant longtemps les juifs, comme les Noirs, furent interdits dans la plupart des loges notamment en Amérique.

Paul Pistre en revanche n’aborde même pas l’affirmation réitérée par une kyrielle de Grands Maîtres jusqu’à Alain Bauer selon laquelle « la maçonnerie est la secrète religion de la république ». Elle n’est pas en effet celle de la transparence.
Paul Pistre aime que les catholiques soient dans les loges. Mais que pense-t-il alors du reportage (Cf note 1), où l’on voit et entend le frère Caillavet embrassant le nouvel impétrant qui vient d’être initié et lui faisant jurer « de ne jamais plus mettre genou à terre ». Paul Pistre comme le frère Rouch sait bien ce que cela signifie. Ce refus de l’agenouillement c’est le refus de Dieu.

J’ai, l’autre soir, évoqué très rapidement aussi le nom d’Albert Pike. Pour Pistre qui en a entendu parler, il lui suffit de dire que le bouffon Léo Taxil le désignait comme un « supérieur inconnu ». C’est un peu court. Car Albert Pike est un auteur maçon très important et dont on peut voir la statue que les frères du Rite Ecossais Ancien et Accepté ont érigé en 1901 en son honneur à Washington. Cela les honora car ils témoignaient ainsi de ce que les haines de la guerre de Sécession n’avaient plus cours au moins en maçonnerie. Pike en effet avait été un général de l’armée du Sud et un des sept fondateurs du Ku Klux Klan. Son œuvre est ensuite immense, à elle seule elle témoigne de ce que la franc-maçonnerie n’est évidemment pas la famille spirituelle la mieux connue de France ! Mais nous en reparlerons une autre fois, peut-être, si à l’Institut Catholique de Toulouse, monsieur le recteur Debergé s’avisait d’organiser un véritable colloque scientifique sur la franc-maçonnerie. On pourrait notamment y aborder la question de la compatibilité de son symbolisme, de son ésotérisme, de sa culture du secret et de son influence sur les gouvernements et les lois avec la doctrine catholique. On pourrait y étudier aussi la question de savoir si plus d’un siècle après les lois de séparation de l’Eglise et de l’Etat,, il ne serait pas bon de se pencher sur la question de la séparation de la franc-maçonnerie et de l’Etat.

Bernard Antony

1 - « Frangin » est le terme affectueux par lequel les francs-maçons se désignent entre eux. Ainsi dans le film de Pascal Catuogno édité par T.V. Presse et sélectionné par Le Point, peut-on voir et entendre le grand dignitaire Henri Caillavet, illustre politique radical-socialiste, demander avant de signer ses livres : « Es-tu frangin ? ».
2 – Le hasard fait bien les choses. Voilà que j’apprends que leur interdiction a été levée et qu’ils viennent d’être réédités par l’éditeur Philippe Randa, frère de la GLNF.

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Message par Her Sam 8 Oct - 14:21

Bonjour à tous,

Au temps du Christ, ce sont les Grands-Prêtres et l'Aristocratie du Temple, aidés des Pharisiens, des Hérodiens et des Sadducéens, qui ont livré le Christ à la mort, en manipulant la populace ;

Au temps de la Révolution, ce sont l'Aristocratie des "Lumières" et la Franc-maçonnerie qui ont livré le roi Louis XVI à la mort, en manipulant une populace assoiffée de sang ;

Pour nos temps actuels, ce sont encore des "Grands Prêtres" et la Franc-Maçonnerie qui vont livrer le "Corps Mystique du Christ" et son chef, le Souverain Pontife, à la persécution et la mort, toujours en manipulant la populace.

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http://456-bible.123-bible.com/calmet/H/herodiens.htm

HERODIENS

Une des quatre sectes qui étaient parmi les Juifs du temps de notre Sauveur. Cette secte n'est pas ancienne, et elle ne peut pas avoir précédé le règne des Hérodes dans la Judée. Ni Josèphe, ni Philon n'en parlent pas sous les noms d'Hérodiens. Mais l'Evangile les désigne sous ce nom en plus d'un endroit (Mt 22 :16 Mr 3 :6 ; 8 :15 ; 12 :14). On est fort partagé sur la secte des Hérodiens : ou peut compter jusqu'à huit ou neuf opinions parti. culières sur leur origine. Les uns ont cru que les Hérodiens tenaient Hérode pour le Messie ; mais, comme on connaît plusieurs Hérodes qui ont régné sur les Juifs, on est encore partagé savoir lequel d'entre eux on prenait pour le Messie. La plupart sont pour le grand Hérode, fils d'Antipater,, qui mourut quelques mois après la naissance de Jésus-Christ. Il parut dans un temps où tout le monde était dans l'attente du Messie. C'était un prince puissant, vaillant et belliqueux : on dit qu'il fit brûler les archives où l'on conservait les mémoires généalogiques de la maison de David, afin que personne ne pût prouver qu'il n'était pas de cette famille, d'où l'on savait que le Messie devait naltre. Enfin, on cite Perse, qui parle d'une fète du roi Hérode, que Ion célébrait à Rome, même parmi les Juifs,avec de grandes illuminations.

D'autres ont cru que le chef des Hérodiens était Hérode II, surnommé Antipas, tétrarque de Galitée. Ce fut un prince fort ambitieux et fort politique, puisque le Sauveur lui donne le nom de Renard (Lu 13 :32). Il pouvait bien avoir l'ambition de passer pour le Messie.

Philastrius et quelques autres ont cru qu'Hérode-Agrippa, qui fut établi roi de Judée par Caligula, avait donné son nom aux Hérodiens. Mais comment soutenir ce sentiment, puisque les Hérodiens étaient déjà connus quelques années avant que ce prince montât sur le trône?

Le père Hardouin a imaginé que les Hérodiens étaient des Platoniciens que le roi Hérode avait mis en crédit dans la Judée, à l'imitation des Platoniciens d'Athènes, dont il suivait la secte. Ces Platoniciens, selon lui, étaient dans les mêmes principes que les Saducéens ; d'où vient que dans l'Evangile on met les Hérodiens pour les Saducéens ; et Jésus-Christ, ayant dit à ses disciples, dans saint Marc, de se garder du levin des Pharisiens et d'Hérode (Mr 8 :15), leur dit dans saint Matthieu, de se garder du levin des Pharisiens et des Saducéens (Mt 16 :6). Mais dans d'autres endroits, les évangélistes distinguent clairement les Saducéens des Hérodiens ; et il est très-vraisemblable que saint Marc a suppléé à ce qui manquait dans saint Matthieu.

L'auteur de l'Ouvrage Imparfait sur saint Matthieu, croit que les Hérodiens étaient des païens sujets d'Hérodc-Antipas ; mais est-il croyable que les Pharisiens se soient concertés avec des païens pour tenter Jésus-Christ?

Plusieurs Pères et plusieurs commentateurs ont avancé que les Hérodiens étaient des gens de la suite d'Hérode, qui, pour contenter leur curiosité, ou pour faire leur cour à leur maître, vinrent avec les Pharisiens tenter Jésus-Christ sur le payement du tribut; mais il paraît par le récit des évangélistes, que les Hérodiens étaient une secte subsistante dans la Judée, indépendamment du roi Hérode, et de sa puissance à Jérusalem.

Quelques-uns ont voulu que les Hérodiens fussent des politiques qui favorisaient la domination d'Hérode et des Romains contre les Juifs, zélés pour la liberté de leur nation. Les premiers soutenaient qu'il fallait payer le tribut aux rois établis par les Romains, et on leur donna le nom d' Hérodiens, comme qui dirait royaux, ou royalistes, par opposition aux autres Juifs, qui n'étaient pas du même sentiment, et qu'on pouvait appeler républicains, ou libres.

Saint Justin le Martyr dit que les Hérodiens étaient des partisans d'Hérode, qui le reconnaissaient pour grand prêtre de leur nation; ce que les autres Juifs ne voulaient pas faire. Strabon dit que ce prince prit la souveraine sacrificature, que ses prédécesseurs n'avaient point possédée. Mais Josèphe ne dit rien de pareil ; seulement il reconnait qu'Hérode, après la mort de son beau-frère Aristobule, disposa de la souveraine sacrificature à sa volonté; ce qui déplut sans doute aux bons Israélites. Mais on n'a aucune preuve que ceux qui approuvaient en cela la conduite d'Hérode aient fait une secte dans la nation.

Scaliger et quelques autres ont cru que c'était une espèce de confrérie érigée en l'honneur d'Hérode ; comme il y en eut à Rome en l'honneur d'Auguste, d'Adrien, d'Antonin, nommés pour cette raison Soda-les Augustales, Augustaux, Adrianaux, etc.; mais cette confrérie ou société des Augustaux ne fut établie à Rome qu'après la mort d'Auguste, et aussi, par conséquent, après celle d'Hérode, qui mourut avant Auguste.

M. Prideaux prouve fort bien que les Hérodiens étaient une secte formée chez les Juifs ; qu'ils avaient un levain, ou des dogmes particuliers distingués de ceux des Pharisiens et des Saducéens, desquels Jésus- Christ veut qu'on se garde. On ne peut douter qu'ils n'aient pris leurs sentiments du grand Hérode, puisqu'ils en portaient le nom : ils étaient apparemment ses partisans, ou ses domestiques, comme les appelle la version syriaque. Il n'est question que de savoir quels étaient les dogmes des Hérodiens. Cet auteur croit qu'ils se réduisaient à ces deux chefs : 1. En ce qu’ils croyaient que la domination des Romains sur les Juifs, était juste et légitime, et qu'il fallait s'y soumettre. Le second, qu'on pouvait en conscience, dans les circonstances présentes, suivre plusieurs usages et plusieurs modes des païens. Il est certain qui Hérode était dans ces principes, puisqu'il s'excuse sur la nécessité des temps d'avoir fait plusieurs choses contre les maximes de la religion des Juifs.

Après avoir exposé ces différents sentiments sur le sujet des Hérodiens, il nous reste à prendre notre parti sur cette question.

Nous voyons par l'Evangile,

1° Que c'était une secte formée et subsistante parmi les Juifs du temps de Jésus Christ;

2° qu'elle différait des Pharisiens, des Saducéens et des Esséniens: nous avons fait voir que la preuve qu'on apporte pour montrer qu'ils étaient les mêmes que les Saducéens, n'était pas solide;

3° ils paraissaient toujours avec les Pharisiens ;

4° ils s'intéressaient à savoir s'il fallait payer le tribut aux Romains, ou non;

5° ils étaient dans des principes dangereux, puisque le Sauveur veut qu'on se défie de leur levain.

Or je ne vois que les disciples de Judas le Gaulonite, ou le Galiléen, à qui tous ces caractères conviennent. Ils composaient une secte bien marquée dans Josèphe : Ils étaient d'accord en toutes choses avec les Pharisiens : la seule chose qui les distinguait était leur amour excessif pour la liberté, persuadés qu'il n'y avait que Dieu seul à qui les hommes doivent l'obéissance. Cette secte était dans toute sa vigueur au temps de Jésus-Christ; elle se dissipa après la ruine de Jérusalem, lorsque la nation fut dispersée et réduite en servitude.

Judas le Gaulonite, ou le Galiléen, parut au temps que se fit le dénombrement de tout le peuple par ordre d'Auguste, l'an de Jésus-Christ 10, de l'ère vulgaire 14, dix ans après lé dénombrement qui s'était fait à la naissance de Jésus-Christ. Ce Judas prétendit que les vrais Israélites, étant le peuple de Dieu, ne devaient être assujettis à aucun homme. Il eut grand nombre de disciples, que les uns nommèrent Galiléens, parce que Gaulon est dans la haute Galilée; et les autres Hérodiens, parce que cette ville était du royaume d'Hérode-Antipas.Jo'sèphe ne leur donne aucun nom particulier; il dit simplement qu'ils étaient sectateurs de Judas le Gaulonite, grands amateurs de la liberté ; et au reste dans les mêmes sentiments que les Pharisiens. Tout ce que l'Evangile nous dit des Hérodiens revient parfaitement à l'idée queJosèphe nous donne des disciples de Judas le Gaulonite. Saint Jérôme ne doute pas que ce ne soit contre ces hérétiques que saint Paul s'élève dans ses Epîtres, lorsqu'il recommande la soumission aux puissances séculières établies de Dieu. Voyez notre Dissertation sur les sectes des Juifs, à la tête du Commentaire sur saint Marc.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : A mon humble la secte juive des Hérodiens était une confrérie de prêtres dont la fonction avait été de reconstruire le Temple de Jérusalem, pour Hérode. Ils sont en quelle sorte, les ancêtres de nos franc-maçons. Ils étaient bâtisseurs et pour la majorité d'entre eux, des tailleurs de pierre, et ils possédaient leurs propres rituels pour la conservation de leurs secrets de fabrication et de construction. En fait, pour trouver la réponse à cette question, il suffira d'interroger les Juifs de Jérusalem qui oeuvrent au projet de la reconstruction du Temple de Salomon.

Car c'est là, sur l'esplanade du Temple, que se trouve tout l'enjeu et la raison profonde de cette guerre fratricide et sans fin qui secoue la Terre Sainte.
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Message par Her Jeu 13 Oct - 6:14

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/relativisme/un-petit-peu-dheresie-episcopale

Un petit peu d’hérésie épiscopale
11 octobre 2011 | Enregistrer sous: Perepiscopus,Relativisme | Publié par: Maximilien Bernard

Mgr Jacques Noyer, évêque émérite d’Amiens, est intervenu le 3 octobre dans l’hebdomadaire Témoignage chrétien, ce journal en grande difficulté financière, qui a lancé une campagne pour sauver ses finances exsangues, avec le soutien de la société Bayard, principal diffuseur de la Conférence des évêques de France, et propriétaire du journal La Croix, lequel a également soutenu Témoignage chrétien. D’ailleurs, même Golias a publié un article d’un ancien rédacteur en chef de Témoignage chrétien, déclarant doctement que Golias, le journal trotskiste, était « complémentaire » de Témoignage chrétien. Sic. Bref, donc toute cette presse fricote en plus ou moins bonne intelligence.

Et Mgr Jacques Noyer vient de se répandre, comme il en a l’habitude, dans cet hebdomadaire qui n’a de chrétien que le nom, à propos de la polémique actuelle sur la théorie du gender, enseignée comme vérité scientifique en classe de 1ère SVT :

Ce ne sera jamais sur la nature que l’on fondera une morale de la famille ou de la sexualité. La Bible nous dit que l’homme est créé, homme et femme, ce qui signifie non pas seulement une différence biologique mais une structure relationnelle autour de laquelle se construira toute culture humaine. Le premier théoricien du genre, c’est peut-être saint Paul qui explique que dans le Christ il n’y a plus ni homme, ni femme, même si aussitôt après il défend les traditions familiales les plus inégalitaires ! Désormais, quelles que soient les lois et les mœurs d’une société, la seule exigence chrétienne est le respect, l’égalité, l’amour entre les personnes sans oublier évidemment l’enfant fruit et enjeu de ces relations. On peut dire que telle ou telle institution est plus favorable à cet amour que d’autres. Mais la règle de l’amour mutuel demeure le seul critère vraiment chrétien d’un jeu de relations entre hommes et femmes… et enfants. Je sais qu’en disant cela j’ébranle toutes les certitudes qui permettent de rejeter les divorcés, d’interdire l’approche de l’autel aux filles, de réserver le ministère aux hommes, de traiter les homosexuels en déviants. Rien de tout cela ne peut réclamer l’autorité divine à travers la loi naturelle ni même à travers les mœurs de Jésus.
Bref, tant qu’on s’aime, voyez-vous, tout est permis… Entre hommes ou entre femmes, majeurs ou non, à plus de 2 si cela nous chante ! Que ne faut-il pas lire de la part de ce mitré.
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Message par Her Ven 14 Oct - 11:03

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/quel-eveque-de-france-soutiendra-les-40-days-for-life

Quel évêque de France soutiendra les 40 Days for Life ?

13 octobre 2011 | Enregistrer sous: Culture de Vie,Eglise de France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

Mon confrère Daniel Hamiche, qui suit chaque jour l’actualité catholique aux Etats-Unis, a engagé, comme chaque année maintenant, un vaste mouvement de prière pour soutenir le mouvement pro-vie des 40 Days for Life (40 jours pour la vie). Cette mobilisation impressionnante voit des laïcs de tous les âges et de tous les styles, des prêtres, des religieux, et même des évêques, venir prier continuellement devant des cliniques d’avortement. Ainsi à Cincinnati (Ohio), l’évêque auxiliaire de l’archidiocèse, Mgr Joseph Binzer, était sur place pour conduire la prière de la vigile devant l’avortoir. Il a insisté sur la nécessité du témoignage public pour la défense du caractère sacré de la vie, et rappelé aux membres de la vigile que même lorsqu’on ne constate pas immédiatement les fruits de ses prières et de ses sacrifices pour la vie, il convenait de persévérer.

Pour porter sa pierre à cette oeuvre, Daniel Hamiche appelle ses lecteurs à se mobiliser en récitant chaque jour une dizaine de chapelet. Et pour ses lecteurs prêtres -comme sur ce blogue, ils sont nombreux-, il demande de célébrer une messe aux intentions des 40 Days for Life. Voici la liste :

Mercredi 28 septembre : à 18 h, quelque part en Bretagne…
Jeudi 29 septembre : Angers (19 h)
Vendredi 30 septembre : Paris (18 h 30)
Samedi 1er octobre : église Saint-Aubain (Limay, 78)
Dimanche 2 octobre : église Notre-Dame du Travail (18 h, Paris XIV)
Lundi 3 octobre : Montpellier (18 h 30)
Mardi 4 octobre : église Saint-Séverin-et-Saint-Fiacre (Porcheville, 78)
Mercredi 5 octobre : Paris (12 h 30)
Jeudi 6 octobre : Maison Saint-François de Salles (Paray le Monial)
Vendredi 7 octobre : Bollène (chapelle de l’Évangile de la Vie)
Samedi 8 octobre : église Saint-Aubain (Limay, 78)
Dimanche 9 octobre : Nantes (Sainte-Croix)
Lundi 10 octobre : Rennes (19 h 30)
Mardi 11 octobre : église Saint-Séverin-et-Saint-Fiacre (Porcheville, 78)
Mercredi 12 octobre : Blois, cathédrale Saint-Louis
Jeudi 13 octobre : église Saint-Jean Baptiste, Martigues (18 h 30)
Vendredi 14 octobre : collégiale Notre-Dame de Poissy, Yvelines (9 h) – Chapelle Saint-Antoine de Padoue (Bruxelles) – Blois, cathédrale Saint-Louis
Samedi 15 octobre : église Saint-Aubain (Limay, 78)
Dimanche 16 octobre : Montmorin, Hautes Alpes (10 h 30)
Lundi 17 octobre : Jérusalem !
Mardi 18 octobre : église Saint-Séverin-et-Saint-Fiacre (Porcheville, 78)
Mercredi 19 octobre : Jérusalem !
Jeudi 20 octobre : église Saint-Jean Baptiste, Martigues (18 h 30)
Vendredi 21 octobre : chapelle Saint-Antoine de Padoue (Bruxelles)
Samedi 22 octobre : église Saint-Aubain (Limay, 78)
Dimanche 23 octobre : cathédrale de Blois (10 h 30)
Lundi 24 octobre : Jérusalem !
Mardi 25 octobre : église Saint-Séverin-et-Saint-Fiacre (Porcheville, 78)
Mercredi 26 octobre : Jérusalem !
Jeudi 27 octobre : église Sainte-Foy (Montpellier) de la part de la Confrérie des pénitents blancs
Vendredi 28 octobre : chapelle Saint-Antoine de Padoue (Bruxelles)
Samedi 29 octobre : église Saint-Aubain (Limay, 78)
Dimanche 30 octobre : Jérusalem !
Lundi 31 octobre :
Mardi 1er novembre : église Saint-Séverin-et-Saint-Fiacre (Porcheville, 78)
Mercredi 2 novembre : Jérusalem !
Jeudi 3 novembre : Jérusalem !
Vendredi 4 novembre : Jérusalem !
Samedi 5 novembre : église Saint-Aubain (Limay, 78)
Dimanche 6 novembre : église Notre-Dame du Travail, Paris (18 h)
Vous constatez comme moi que certains jours sont encore disponibles. Il s’agit donc de compléter cette liste, et il serait bienvenu que des évêques de France s’engagent aussi sur ce sujet en célébrant des messes à cette intention.
LIRE AUSSI :

40 Days for Life : 306 bébés (déjà) sauvés et un évêque participant à une vigile de prières
40 Days for Life : à Fairfield, en Californie, c’est l’évêque qui conduit la vigile pro-vie
40 Days for Life : l’évêque de Fargo s’implique et demande à ses prêtres de faire de même
40 Days for Life : c’est demain !
La communication du diocèse de Paris a oublié quelque chose

/////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule :

Aujourd'hui en France : SEPT MILLIONS d'ENFANTS AVORTES en 36 ANS de LOI sur l'IVG...

Le temps des chiens muets : Tout ce massacre dans un silence assourdissant des Evêques et des Chefs religieux...

Jusqu'à la nomination de Mgr Marc Aillet comme Evêque de Bayonne, il n'y avait que cinq Evêques courageux qui soutenaient la Marche pour la Vie : Mgr Brincard, Mgr Fort, Mgr Cattenoz, Mgr Centène, Mgr Rey...

A partir de l'engagement de Mgr Aillet, les Evêques soutenant la Marche pour la Vie se retrouvent à une trentaine dont beaucoup d'Evêques émérites...

Mais que font les autres Evêques ? Quand donc vont-ils se décider à respecter et à faire respecter le décalogue (Tu ne tueras point !).

Les Musulmans, eux non pas le Décalogue et pourtant, ils le respectent parfaitement sur ce point particulier de la protection de l'enfant à naître.

Que va t-il se passer pour ces Evêques lorsqu'ils auront à se présenter devant le Père Eternel à leur dernière heure ?

Le Saint Saint Curé d'Ars disait : "Au jour du jugement beaucoup de prêtres auraient aimé n'avoir jamais été prêtres mais simples laïcs".
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Message par Her Sam 15 Oct - 10:24

http://www.christianophobie.fr/action/un-nouvel-eveque-francais-soutient-la-mobilisation-de-l’institut-civitas-contre-des-spectacles-blasphematoires

Un nouvel évêque français soutient la mobilisation de l’Institut Civitas contre des spectacles blasphématoires

octobre 14, 2011 par admin
Dans la catégorie : Action
L’Institut Civitas vient de nous faire parvenir la copie d’une nouvelle lettre de soutien et d’encouragement d’un évêque français à son initiative contre les spectacles christianophobes Golgota Picnic et Sur le concept du visage du Fils de Dieu. Il s’agit de Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars. D.H.

J’ai bien reçu votre lettre du 28 septembre 2011 concernant deux spectacles qui doivent être montrés dans plusieurs villes de France, et qui constituent une insulte directe contre la religion chrétienne et qui sont aussi une offense contre la dignité de la personne humaine.
Je crois qu’il est important de réagir pour ne pas laisser l’inacceptable se banaliser. Vous rappelez à juste titre que le porte-parole des évêques de France a lui-même appelé les catholiques de France – et tous les hommes de bonne volonté – à ne pas demeurer muets, pour que le silence ne soit pas interprété comme un consentement ou une indifférence.
Il me semble également que les associations de fidèles laïcs sont les mieux placées pour exprimer les protestations adaptées, à la fois auprès des élus de la Nation et, en particulier, dans les différentes villes où doit avoir lieu le spectacle. Les chrétiens doivent donner l’exemple d’une fermeté sans violence. Je vais voir moi-même comment je pourrai exprimer publiquement ma vive désapprobation.
Je vous redis toute ma sympathie respectueuse et cordiale. En toute amitié.

Source : Institut Civitas
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Message par Her Mar 18 Oct - 7:08



13 octobre 2011

Quel avenir pour nos églises?

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/quel-avenir-pour-nos-églises.html

C'est LA question que se pose enfin la commission d'art sacré du diocèse d'Arras. La situation de l'immobilier religieux en France n'est pas simple et la perte de la pratique de la foi n'arrange rien, même si elle dure depuis plusieurs décennies. Une vraie réflexion mérite d'être menée.

A Nice, on assiste à un projet de restauration du sous-sol de l'église en lieu social et en théâtre réhabilité où l'actuel curé jouait avec les scouts à l'initiative du chanoine de l'époque.

De l'autre côté des Alpes, c'est moins gai : une église est louée par une communauté musulmane qui la transforme en mosquée.

Alors, certes, il faut refléchir sur l'avenir de nos églises, mais aussi et surtout oeuvrer pour l'avenir de l'Eglise, c'est-à-dire évangéliser, se jeter à coeur ouvert dans la nouvelle évangélisation!

Posté le 13 octobre 2011 à 20h30 par Lahire
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Message par Her Mar 18 Oct - 21:33

http://www.christianophobie.fr/breves/mgr-aillet-denonce-de-«-secretes-officines-»-et-encourage-les-chretiens-a-defendre-le-christ-bafoue-par-des-spectacles-blasphematoires

Mgr Aillet dénonce de « secrètes officines » et encourage les chrétiens à défendre le Christ bafoué par des spectacles blasphématoires

octobre 18, 2011 par admin
Dans la catégorie: Brèves
Nos amis de l’Institut Civitas viennent de recevoir une nouvelle lettre d’un évêque français soutenant leur campagne contre Golgota Picnic et Sur le concept du visage du Fils de Dieu. Il s’agit de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron. En voici un extrait. D.H.

« La christianophobie ambiante, diligentée de près ou de loin par de secrètes officines, ne semble pas atteindre outre mesure le moral de nos responsables politiques. Allons-nous revenir à une période de persécution qui dirait son nom ? Il est peut-être encore trop tôt pour le dire; en tout cas, il est du devoir de chaque catholique de défendre le Christ et la sainte Eglise. Je vous encourage donc à servir cette noble cause en repartant sans cesse de la Croix du Seigneur.
Dans la lumière du Christ ressuscité, je vous confie à Notre-Dame, qu’elle vous garde et nous protège. »
Source : Institut Civitas
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Message par Her Mer 19 Oct - 7:14

http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/dossiers/25e-anniversaire-de-la-rencontre-interreligieuse-d-assise/a-assise-un-regard-different-sur-les-religions--12820.html

- 18 octobre 2011 -
A Assise, un regard différent sur les religions

Evêque de Créteil et Président du Conseil pour les relations interreligieuses, Mgr Michel Santier participera au 25ème anniversaire de la rencontre d'Assise (Italie), le 27 octobre 2011. Il rappelé le sens de l'événement et du dialogue interreligieux.

Assise 1986. Pour Mgr Michel Santier, Evêque de Créteil et Président du Conseil pour les relations interreligieuses, la rencontre initiée par le pape Jean-Paul II en 1986 est « un événement en soi » et « une manifestation du dessein de Dieu sur l'humanité ». Jean-Paul II avait à coeur que la mission de l'Eglise dans la société et dans le monde soit d'être « au service de l'unité du genre humain », comme l'y invite le préambule du concile Vatican II.

Le dialogue interreligieux. Le but du dialogue interreligieux est de « réaffirmer que l'expérience croyante fait partie intégrante de la personne humaine » et non pas de convertir l'autre ! Il n'a de sens que « si chacun est enraciné dans sa foi ». Il va de paire avec la défense des minorités chrétiennes, notamment dans les pays du Moyen-Orient. Dialogue interreligieux et souci des minorités chrétiennes sont des « engagements complémentaires » pour Mgr Santier qui souligne la nécessaire distinction entre « les extrémistes et les croyants ». Dans le contexte du récent « Printemps arabe », Assise pourra être le lieu d'une réaffirmation des principes de liberté religieuse et de liberté de conscience.

Assise 2011. 25 ans plus tard, il s'agit toujours d'un pèlerinage pour la paix, ponctué de temps de prière. « La paix est une aspiration fondamentale de l'être humain. On ne peut pas être chrétien sans désirer la paix, pour tous, pour soi-même ». A Assise, les religions renouvelleront leur « désir de travailler ensemble pour la paix ».

Dans la ville du Poverrello. Saint François (1182-1226) symbolise la pauvreté et le lien à la Création. En adoptant une attitude de frère dans sa rencontre avec le Sultan Malik al-Kamil en 1219, François nous invite à « vivre la fraternité » et nous renvoie « à la source de notre fraternité ».

Les non-croyants invités. Dans la dynamique du Parvis des Gentils, le pape Benoît XVI a élargi l'invitation aux non-croyants. Mgr Santier explique cette ouverture par l'importance que Benoît XVI accorde à « la place de la raison ». A travers leur témoignage commun à Assise, c'est « un regard différent sur les religions » qui sera proposé au monde.
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Message par Her Ven 21 Oct - 8:58

http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=304

L'HOMME NOUVEAU

Sommaire du numéro 1503
Catégorie : Sommaire
Posté par : le 14-10-2011
Au sommaire du numéro 1503 daté du 22 octobre 2011 :

Dossier
Mgr Dominique Rey, évêque missionnaire.
Dans un entretien, Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, pose les bases de l'avenir du catholicisme en France.

...

////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : En fait, il y a dans l'Eglise deux catégories d'Evêques :
les Evêques "missionnaires" et les Evêques "dé-missionnaires"...


"Venez, Esprit Saint, Sanctificateur tout puissant,
Dieu d’amour, qui remplissez de grâces la Vierge Marie,
qui changez le cœur des apôtres de façon magnifique,
qui dotez tous tes martyrs d’un courage miraculeux,
venez sanctifier nos Evêques.
Eclairez leurs pensées,
fortifiez leurs volontés,
purifiez leurs consciences,
rendez droit leurs jugements,
réchauffez leurs cœurs
et préservez-les de résister à vos inspirations. Amen."
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Message par Her Sam 22 Oct - 22:50

Informations : rendezvousdesfamilles@)lourdes-france.com ou 05 62 42 20 08

28 au 30 octobre : un « rendez-vous des familles » à Lourdes

« Familles d’aujourd’hui, Lourdes vous invite, Marie vous accueille » : c’est en ces termes que Mgr Jacques Perrier, évêque du diocèse de Tarbes et Lourdes, convie les familles, dans leur diversité, et toutes générations confondues, à se retrouver à Lourdes les 28, 29 et 30 octobre prochains.

« Le pari du « Rendez-vous des Familles », c’est de proposer à des personnes d’une même famille, mais de générations différentes, de vivre ensemble les activités qu’elles vont choisir et, à cette occasion, de se parler, ou encore, de choisir des activités différentes, à condition d’échanger sur leurs découvertes » (Mgr J. Perrier).

Le programme de ces trois journées est le suivant :

- Vendredi 28 octobre : accueil à la « Tente de la Rencontre » puis veillée (avec illumination de la grotte) le soir.
- Samedi 29 octobre : activités variées le matin et en début d’après-midi (découverte des lieux clés de Lourdes, célébration de l’eau, chemin de croix adapté aux familles, adoration du Saint- Sacrement, orchestre et chorale, jeux pour les enfants, etc.), suivies d’une rencontre avec le cardinal André Vingt-Trois qui répondra à la question « Qu’avez-vous à dire à chaque âge de la vie ? ». Procession eucharistique (avec plusieurs haltes selon les âges de la vie) puis procession mariale aux flambeaux (avec les choristes d’Ancholi).
- Dimanche 30 octobre : activités variées en début de matinée, puis conférence du cardinal Ennio Antonelli, président du Conseil pontifical de la famille, qui présidera ensuite la messe à l’église Sainte-Bernadette. Surprise et pique-nique.
Dix-sept diocèses se sont associés à ce « rendez-vous des familles » et de nombreux évêques seront présents et disponibles. A noter que la participation des familles aux frais (hébergement, repas) est très réduite.
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