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La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies

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Message par Her Mar 10 Mai - 6:55

http://www.osservatore-vaticano.org/episcopats-locaux/ov-a-recu-une-lettre-a-propos-de-lheresie-de-labbe-fonlupt-futur-eveque-de-rodez

OV a reçu une lettre à propos de l’hérésie de l’abbé Fonlupt, futur évêque de Rodez
Posté par Vini Ganimara dans Episcopats locaux le 05 9th, 2011 | 8 réponse

Lorsque nous avons publié, le 3 mai dernier, un article faisant état de rumeurs de déclarations hérétiques de la part du nouvel évêque de Rodez, nous ne nous attendions certes pas à recevoir aussi vite et aussi nettement confirmation de ces rumeurs. Un correspondant nous envoie cette lettre, qui ne laisse hélas guère de place au doute. Et je ne vois pas bien comment on pourrait imaginer que les services de la nonciature auraient pu ignorer ces renseignements accessibles, non pas certes au plus grand nombre, mais au moins à un enquêteur doué de deux choses: la volonté de se faire une idée suffisamment nette du futur évêque, et une bibliothèque suffisamment riche en matière ecclésiastique (ce qui ne manque pas à Paris).

Monsieur le Directeur,

J’ai lu votre article du 3 mai sur Osservatore Vaticano à propos de l’incroyable nomination du P. Fonlupt comme évêque de Rodez. Comme vous le savez, le diocèse de Clermont, dirigé par Mgr Simon, est l’un des plus progressistes de France, mais au sein de ce diocèse, l’abbé François Fonlupt était à la pointe de la pastorale la plus subversive. Comment a-t-on pu faire, sous Benoît XVI, de François Fonlupt – dont vous dites, à juste titre, qu’il est par ailleurs, très sympathique humainement –, un évêque ? C’est totalement incompréhensible pour les catholiques que nous sommes. Cela nous plonge même dans une espèce de désespérance.
Tous ceux qui le connaissent savent qu’il a tenu des propos inadmissibles du point de vue catholique sur la famille (les divorcés « remariés » civilement) ou sur le dialogue interreligieux, qui auraient dû attirer l’attention des autorités romaines et tout d’abord de la nonciature apostolique. On a peine à croire que cette dernière ait fait une quelconque enquête à son sujet ?
Je ne vous citerai qu’un seul point. L’abbé François Fonlupt a publié un article intitulé « Communion fraternelle et communion au Corps du Christ », dans la revue Chercheurs de Dieu, organe du Service national de la Catéchèse et du Catéchuménat, n° 161, de mars 2007, « Entrer en catéchuménat. Jeudi saint et catéchuménat », pp. 24-25. Ce court article (François Fonlupt fait toujours bref, mais… dense) entend souligner l’importance de l’accueil de la communauté chrétienne célébrant l’eucharistie pour permettre aux catéchumènes de discerner le Corps du Christ.
Comme on le sait, l’une des manières d’exprimer ce qu’est la grâce sacramentelle propre du sacrement de l’eucharistie, la res comme disent les théologiens, est d’expliquer que la réception de la communion consolide l’unité du corps mystique : « Puisqu’il n’y a qu’un seul pain, à nous tous nous ne formons qu’un seul corps, car nous avons tous pris part à ce pain unique » (1 Co 11, 17).
Mais la théologie implicite de François Fonlupt consiste à passer du Corps physique du Christ, à son Corps mystique, pour absorber la réalité du premier dans le second. A la manière de bien des modernes, il confond (volontairement ?) la grâce signifiée et non contenue dans le sacrement, la res, avec ce que les théologiens nomment la « grâce et signe » contenus dans le sacrement, la res et sacramentum, à savoir le Corps et le Sang du Christ rendus présents sous les espèces consacrées pour réaliser le sacrifice eucharistique et pour en appliquer les fruits par la communion.
Le malheur est qu’il passe de l’implicite (Corps sacramentel et Corps mystique sont une même chose, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de Corps sacramentel à proprement parler) à l’explicite en précisant très clairement sa thèse, laquelle devient dès lors franchement hérétique : « Il s’agit, écrit-il, de discerner, de reconnaître le Seigneur qui se manifeste à présent à la communauté de ses amis autant [c’est moi qui souligne] par le pain et le vin partagés et la mémoire de sa mort et de sa Résurrection, que par l’assemblée qu’il constitue comme son corps ».
S’agirait-il seulement d’un aliquo modo, un « d’une certaine manière », comme en avancent parfois les théologiens, mais qui serait l’espèce extrêmement sulfureux ? Non pas. François Fonlupt enfonce le clou et s’enfonce : « Le corps du Seigneur, dit-il, sa présence de Ressuscité, sont accueillis à travers le pain et le vin, mais de manière tout aussi réelle et signifiante dans l’assemblée ». Il y a bien pour lui équivalence de réalité et de signification entre le pain et le vin consacrés et l’assemblée qui célèbre : Corps du Seigneur sous le signe sacramentel et Corps du Seigneur dans l’assemblée sont reçus « de manière tout aussi réelle et signifiante ». Il y a, en somme, une « présence réelle » dans l’assemblée. Et, inversement, la présence sacramentelle n’est que mystique.
Sans même en tirer les conséquences, les termes de François Fonlupt constituent en soi, matériellement une hérésie (proche, en fait, de la conception calviniste de l’eucharistie). Soyons justes: ces deux pages de texte, et très spécialement ces deux « thèses », manifestent d’abord et avant tout une nullité théologique abyssale. Nullité qui sauve peut-être – Dieu seul le sait – leur auteur de l’hérésie formelle concernant le plus important sacrement de notre religion.
Mais, qu’il soit nul théologiquement ou qu’il soit hérétique (et sans doute les deux), François Fonlupt vient d’être nommé par les organes du Siège apostolique évêque du diocèse de Rodez. Nul ou hérétique, François Fonlupt sera consacré comme successeur des Apôtres et Docteur du Peuple chrétien, le 5 juin 2011, et c’est bien cela le problème!
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Message par Her Mer 11 Mai - 20:32

http://www.zenit.org/french

Pédophilie : Lettre circulaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi

Aider les conférences épiscopales dans la gestion des cas

ROME, Mercredi 11 mai 2011 (ZENIT.org) - Une Lettre circulaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur la gestion des cas de pédophilie sera publiée lundi prochain, 16 mai, par la salle de presse du Saint-Siège.

Un communiqué indique que cette lettre a été adressée aux conférences épiscopales du monde pour les « aider » à préparer des instructions « pour le traitement des cas d'abus sexuels sur des mineurs de la part de clercs ».

La lettre circulaire sera publiée en sept langues : français, italien, allemand, anglais, espagnol, portugais et polonais.

Le texte de la circulaire sera accompagné d'une « Note de synthèse » rédigée par la salle de presse.

En novembre 2010, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal William Levada, avait annoncé que ce document était en préparation.

Il annonçait des « directives » sur la praxis à suivre dans le cas de cas de pédophilie en contexte ecclésial, et notamment pour ce qui concerne l'assistance à apporter aux victimes, mais aussi la collaboration avec les autorités civiles, et la prévention.

Il s'agit, pour le Saint-Siège, de promouvoir une réaction des autorités ecclésiastiques qui soit plus rigoureuse, plus cohérente et plus efficace.

Rappelons que le site Internet du Vatican a regroupé dans une section spéciale intitulée « Abus sur mineurs, la réponse de l'Eglise », les mesures adoptées pour affronter de tels cas.

Le 21 mai 2010, pour présenter les nouvelles normes adoptées, le cardinal Levada a expliqué : « Neuf ans après la promulgation de la Lettre apostolique donnée sous la forme de Motu Proprio « Sacramentorum sanctitatis tutela » concernant les « Normae de gravioribus delictis » réservés à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, notre Dicastère a jugé nécessaire de procéder à une révision des normes jusque-là en vigueur, en apportant des amendements non à tout le texte, mais seulement à certaines parties, pour en améliorer l'application concrète. » Ces normes avaient été adoptées par Jean-Paul II en 2001.

Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi avait alors publié une présentation sur la « Signification de la publication des nouvelles « Normes sur les délits les plus graves » ».

La même section publie aussi la lettre de Benoît XVI de mars 2010 aux évêques d'Irlande et les textes des rencontres de Benoît XVI avec des victimes lors de différents voyages internationaux.

Anita S. Bourdin
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Message par Her Ven 13 Mai - 5:55

http://www.westvalleyhigh.us/actualite/article_1626.html

Lettre ouverte à Son Excellence Monseigneur Louis Sankale

L'article « Lettre ouverte à Son Excellence Monseigneur Louis Sankale » n'a pas été rédigé par notre équipe, mais nous pensons qu'il intéressera nos lecteurs. Pour contacter les auteurs, voir la source ci-dessous. Si vous êtes l'auteur, vous pouvez exercer votre droit de suppression en nous écrivant.
Date de publication: 17 Mar 2011
Source: Ripoublik.com

LETTRE OUVERTE à Son Excellence Monseigneur Louis SANKALE, Evêque de Nice

Monseigneur,

J’avoue m’être frotté les yeux à la lecture du communiqué que vous avez adressé le 3 mars dernier à la presse et fait afficher dans la cathédrale Sainte-Réparate, par lequel vous dénoncez comme « une honteuse initiative » l’organisation d’un « apéro porchetta rosé » par une association « Nissa Rebela » un jour « dédié à la prière par les croyants musulmans ».

Je n’ai pas les renseignements ou les sources dont vous semblez disposer sur le caractère « d’ultra droite » de cette association ni sur le fait qu’un certain nombre de ses membres seraient catholiques.

Je n’ai eu connaissance que de la volonté des intéressés de protester contre l’appropriation de la voie publique pour la pratique du culte musulman, laquelle se trouve d’ailleurs jouxter le chevet de la Basilique Notre Dame.

C’est ce qui a motivé « la condamnation sans appel » que votre autorité épiscopale se rappelle soudainement pouvoir fulminer.

J’ai donc eu la curiosité de rechercher dans les derniers mois -et sans remonter à votre intronisation comme Evêque de Nice en mars 2005- si une pareille intervention avait connu un précédent.

***

Le 5 février 2010 à Kahta (Turquie) le corps d’une jeune-fille de seize ans a été découvert.

- Elle avait été enterrée vivante pour manquement à la « culture islamique de l’honneur » (sic).
(elle parlait en effet à des garçons)

Réaction de l’Evêque de Nice : aucune


- Le 3 juin 2010, toujours en Turquie, votre frère dans l’épiscopat, Monseigneur Luigi PADOVESE est égorgé aux cris de « Allahou akbar ».

Réaction de l’Evêque de Nice : aucune


- Le 31 octobre 2010, 53 chrétiens dont 2 prêtres meurent dans un attentat à la cathédrale Sayidat al Najat à Bagdad.

Réaction de l’Evêque de Nice : aucune


- Le 8 novembre 2010, Asia Bibi, paysanne pakistanaise qui avait le tort d’être chrétienne, est condamnée à mort par pendaison pour « blasphème envers le Prophète » (elle avait comparé Jésus à Mahomet ou l’inverse).

Réaction de l’Evêque de Nice : aucune


- A Noël, 38 chrétiens sont massacrés dans les villes de Jos et Maiduguri au Nigéria, d’autres sur l’île de Jolo aux Philippines, d’autres encore en Indonésie, toujours par des musulmans.

Réaction de l’Evêque de Nice : aucune


- Le 1er janvier 2011, un attentat fait 21 morts parmi les fidèles de l’église copte Al Kissidine à Alexandrie (Egypte).
Réaction de l’Evêque de Nice : aucune


- le 4 janvier 2011, le gouverneur du Penjab (Pakistan) est tué pour avoir pris la défense d’une chrétienne condamnée pour avoir « insulté » le Prophète.

Réaction de l’Evêque de Nice : aucune


- Le 2 mars 2011, soit la veille de votre communiqué, le ministre catholique du Pakistan, Shabbaz Bhatti, est à son tour assassiné, motif pris de son opposition à la peine de mort pour blasphème.

Réaction de l’Evêque de Nice : aucune


- Le 5 mars 2011, 4000 musulmans incendient les églises de Sainte Mina et Saint Georges (à 30 kms du Caire) au motif qu’une jeune femme, musulmane, aurait une liaison avec un copte.

Réaction de l’Evêque de Nice : aucune


J’arrête là le recensement non exhaustif de toutes les occasions qui vous étaient données d’affirmer votre position d’Evêque catholique au titre de ce « vivre ensemble » que vous placez vous-même sous l’invocation de « l’unité de tout le genre humain » (Lumen gentium § 1) mais qui s’arrête manifestement aux portes de votre diocèse.

***

A défaut donc de manifester une sollicitude universelle, vous pouviez au moins faire part de votre désapprobation lorsque le 8 décembre dernier, à quelques mètres de votre cathèdre, une procession de fidèles catholiques niçois a été insultée aux cris de « Allahou akbar », les chants à l’Immaculée Conception étant couverts par les youyous et les blasphèmes de ceux avec qui vous souhaitez un « vivre ensemble » non réciproque.

Vous n’avez vu là ni « discrimination » ni « vexation » puisqu’une fois de plus, votre silence religieusement correct a dû servir de réconfort à ceux dont vous avez la charge pastorale.

Cette abstention ne fait jamais qu’ajouter, comme dans tant d’autres circonstances (ex : le mutisme de la quasi-totalité de l’épiscopat français lors de la légalisation de l’avortement) à la tradition bien établie dans l’Eglise gallicane du « flumini obsequi ».

***

Pourtant vous venez de démontrer que vous pouvez manifester une indignation.

La place n’est pas ici de disserter sur le sophisme consistant à vous prévaloir de la déclaration Nostra Aetate, en oubliant opportunément Dignitatis Humanae sur la liberté religieuse et le décret Ad Gentes sur l’activité missionnaire de l’Eglise.

En revanche vos études d’islamologie doivent être bien lointaines si vous n’avez pas souvenir de ce que dit le Coran :

« Quand vous rencontrez des infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage et serrez fort les entraves des captifs » (chapitre 47, 4)

Je vous recommande aussi de consulter l’index publié par l’ONG « PORTES OUVERTES » pour constater que sur les huit pays classés en tête de la persécution des chrétiens, sept pays à majorité musulmane, ne laissent ravir la première place que par … la Corée du Nord.

Dans le monde entier, l’Islam est une force d’oppression et les chrétiens sont persécutés sous les formes les plus diverses, de l’expulsion des prêtres catholiques comme au Maroc, de l’interdiction du culte comme en Arabie Saoudite, de la peine de mort et de l’assassinat comme au Pakistan, en Indonésie, aux Philippines, etc.

Mais ce que vous dénoncez en usant de vos fonctions, ce n’est pas l’assassin ni le persécuteur, mais ceux qui se lèvent pour défendre, les uns leur foi, les autres leur civilisation et à tout le moins leur mode de vie.

Adepte, sauf erreur de ma part, du principe de laïcité et de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, qui vous fait juge de la liberté d’expression politique de l’association sur laquelle vous appelez la sanction des autorités civiles ?

Qui vous a établi comme procureur pour réclamer « des représentants de l’Etat et des élus, l’application de l’esprit (sic) et de la loi de la République » ?

S’il y a une « initiative honteuse », Monseigneur, c’est votre communiqué.

***

Je n’aurais pas la prétention d’ajouter ma prière à celle que le Christ a déjà adressée à son Père sur la croix, lorsqu’Il a embrassé dans sa supplication l’innombrable cohorte de ceux « qui ne savent pas ce qu’ils font ».

Je vous serais reconnaissant en revanche de prier pour le simple fidèle que la contribution que vous croyez devoir apporter, en tant qu’Evêque de Nice, à l’islamisation galopante, conduit et contraint à admonester son pasteur.

A Nice, le 17 mars 2011

Henri-Charles LAMBERT

Baptisé le 24 juin 1951 à Sainte-Marie Saint-Charles, Alger.

Source : http://ripoublik.com/2011/03/lepiscopat-francais-sinquiete-de-la-montee-du-populisme-et-de-lislamophobie/
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Message par Her Ven 13 Mai - 22:44

http://www.laportelatine.org/formation/compromissions/pasteure110204.php

Le curé d'Hesdin invite une "prêtresse" à concélébrer une messe avec lui

Les compromissions des hommes d'Eglise et des "catholiques conciliaires" avec les ennemis du Christ

Jeudi 27 janvier 2011
Le curé d'Hesdin invite une "prêtresse" à concélébrer une messe avec lui

"L'abbé Beernaert et le pasteur Mac Vane ont animé l'office"
(Source : Journal de Montreuil du 2 février 2011)


Voici ce que l'on pouvait lire dans Le Journal de Montreuil du 2 février 2011

"Depuis plusieurs années, l'église anglicane, placée sous l'autorité de l'évêque de Canterbury, organise des offices dans la région afin de rassembler dans la prière les Anglais.

Dans le cadre de la semaine pour l'unité des chrétiens, l'abbé Noël Beernaert et le pasteur Sara Mac Vane (1), ont préparé et animé une célébration commune en l'église Notre-Dame.

« Les célébrations de l'église anglicane suivent le même schéma que les messes et poursuivent le même but l'amour, la connaissance, le respect, la compréhension et l'union », explique Sara Mac Vane qui ajoute « Nous devons former une vraie communauté car nous sommes tous frères et soeurs dans la foi ».

Cette première rencontre pourrait se renouveler d'autant que cet office s'est déroulé dans une atmosphère recueillie et porteuse d'espoir pour l'échange et le partage entre les chrétiens. "


Dans L'Abeille de la Ternoise du 3 février 2011, le journaliste explique :

"Jeudi dernier, dans le cadre pour l'unité des chrétiens,l'abbé Noël Beernaert avait invité le pasteur, Sara MacVane, à célébrer avec lui, en l'église Notre-Dame d'Hesdin.

Mme MacVane est pasteur responsable de la communauté anglicane pour tout le Pas-de-Calais. Elle avait déjà célébré en communion avec les catholiques à Calais, Boulogne, Arras et Saint-Omer."

Pendant ce temps, les églises de France sont fermées aux catholiques de Tradition sous le prétexte d'une communion "imparfaite" avec Rome.

Ainsi, après Mgr Planet, évêque de carcassonne, qui a essayé d'interdire le pèlerinage de Notre-Dame de Marceille, Mgr Scherrer, évêque de Laval, a fait fermer la basilique de Pontmain le samedi 7 mai 2011 pour le XXXI° pèlerinage organié par la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X !

Note

(1) Sara MacVane, nouveau prêtre féminin, était vicaire de l'Eglise anglicane de la Toussaint à Rome. Sara MacVane est originaire des Etats-Unis. « Je suis arrivée dans la région à la mi-novembre, explique la révérende Sara MacVane, je viens de Rome où j'ai enseigné en université et au lycée durant quarante ans. J'ai été consacrée prêtre il y a cinq ans et j'ai souhaité me rapprocher de ma fille qui habite à Paris avec son compagnon et mon petit-fils. Dans le département, il y a quatre églises dans lesquelles je vais officier : Hesdin, Boulogne-sur-Mer, Arras et Calais. » (Source : NordLittoral.fr du 4 février 2010)
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Message par Her Mar 17 Mai - 4:55

http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/Face-a-la-pedophilie-le-pape-requiert-une-attention-accrue-_NG_-2011-05-16-616085

Face à la pédophilie, le pape requiert une attention accrue
Le Vatican a rendu publique, lundi 16 mai, une lettre de la congrégation pour la doctrine de la foi, destinée aux évêques du monde entier, sur la pédophilie.

CPP/CIRIC
20 mars 2010 : copie de la lettre adressée par Benoît XVI aux évêques irlandais concernant les scandales d'abus sexuels dans l'Eglise d'Irlande.
Elle demande à chaque conférence épiscopale de prendre des mesures précises, concernant aussi bien les victimes que les prêtres coupables.

En France, l’accueil des victimes reste timide, même si la souffrance de ces dernières est mieux reconnue.

Une action continue de Benoît XVI vers la reconnaissance des victimes de la pédophilie
Rome exige que les clercs suspects d'actes pédophiles soient déférés
Le Saint-Siège publie de nouvelles directives sur la pédophilie dans l’Église
Lettre aux évêques du Cardinal Levada sur le traitement des questions de pédophilie
« Ce sujet, c’est un oursin. Rares sont ceux qui osent y toucher. » Éric (1), la cinquantaine, a été victime d’un prêtre lorsqu’il avait 11 ans. Il aura fallu trente ans à ce PDG d’une grande entreprise pour mettre des mots sur ce crime.

Aujourd’hui, assure-t-il, sans colère ni agressivité, il n’a « ni conflit ni comptes à régler avec l’Église catholique ». « C’est d’ailleurs ce qui désarme les prêtres ou les évêques à qui j’ai raconté mon histoire. J’ai pardonné à ce prêtre, décédé depuis, car la haine me faisait plus de mal. »

Après des années de silence, Éric, devenu protestant, a pris contact avec l’Église catholique, sur les conseils d’un ami. « J’ai été reçu à la Conférence des évêques de France par un évêque très compréhensif. Il a commencé par m’écouter. Je voyais bien qu’il souffrait personnellement de cette situation et cherchait véritablement une solution. Sa sincérité était évidente, mais elle n’empêche pas le poids de l’institution : il m’a renvoyé vers le diocèse où se sont passés les faits, comme si l’Église catholique était réellement une institution décentralisée… »

ERIC S’EST VU OPPOSER UN « ORGANIGRAMME »
À sa souffrance, Éric regrette de s’être vu opposer un « organigramme ». « Autrefois, l’Église se murait dans le silence et la négation. Aujourd’hui, on se réjouit que Benoît XVI demande pardon aux victimes. Mais le risque serait de croire que ce geste et des documents, si soignés soient-ils, suffisent à régler le problème. La situation des victimes n’est pas encore prise en compte concrètement, loin de là. »

Les directives publiées hier par le Vatican confirment que l’accueil de ces victimes doit être amélioré. En atteste aussi le parcours de Gisèle (1), qui s’est heurtée dans l’Église aussi bien à la maladresse qu’à une lumineuse compréhension.

Très digne, cette dame de 80 ans en avait 7 quand le prêtre, avec lequel elle se préparait à la communion privée, se livra à des actes pédophiles, dans un confessionnal. Par un procédé d’occultation identifié par les professionnels du psychisme humain, elle ne garda plus aucune mémoire du traumatisme subi… Jusqu’à l’âge de 60 ans où un religieux, percevant intuitivement les raisons enfouies de sa détresse, la conduisit sur la voie d’un accompagnement spirituel et thérapeutique.

UN « HORRIBLE SECRET »
« Il m’a fait comprendre que je n’étais pas née », confie ce membre d’une communauté charismatique qui serre nerveusement son foulard à l’évocation de sa « vie d’enfer ». « À mes propres yeux, je me considérais comme une pestiférée. Plusieurs fois, j’ai voulu mourir. »

En sollicitant par la suite un entretien auprès de l’évêque du diocèse dont dépendait son agresseur, Gisèle a voulu définitivement se libérer d’un « horrible secret ».

« Je n’attendais nullement de reconnaissance financière, c’était l’étape ultime d’une démarche humaine et spirituelle. » Comme réponse, elle recevra d’abord une lettre dont la froideur impersonnelle suscite en elle une vive colère. « L’évêque s’est excusé en m’écrivant qu’il pensait avoir trouvé les bons mots et m’a invitée à le rencontrer. »

GISÈLE N’A PAS REÇU LA COMPASSION QU’ELLE ATTENDAIT
Cet entretien lui laisse dans un premier temps une appréciation mitigée, le sentiment de ne pas recevoir toute la compassion qu’elle attendait. Comment pouvait-il savoir par exemple que le chapelet qu’il lui a offert l’a replongée dans les pires moments de son enfance, quand son agresseur lui donnait des images pour la remercier d’avoir été « sa petite fille chérie» ?

Pourtant, le geste qu’elle espérait arrive, presque malgré lui. « Nous avons prié dans la chapelle privée de l’évêque. Au moment de me relever, j’ai senti que mon genou se bloquait. J’ai demandé à l’évêque de m’aider… »

Ces exemples disent bien la difficulté pour l’Église – au même titre que les autres institutions confrontées à la pédophilie – de trouver la bonne attitude face aux victimes. La plupart d’ailleurs, rejetant la foi de leur enfance, ne cherchent aucun contact avec la hiérarchie catholique.

JUSTE BESOIN D’ÊTRE ÉCOUTÉ
Une minorité exprime sa douleur par une démarche agressive. Les autres ont d’abord besoin d’être écoutées. Pour des raisons complexes, où se mêlent gêne, pudeur et crainte d’assumer d’éventuelles conséquences financières, la réponse n’est pas toujours à la hauteur de leurs attentes.

« Des parents d’une victime ont sollicité mon conseil car ils souhaitaient rencontrer l’évêque, raconte une religieuse. Ils avaient besoin qu’il entende leur tragédie et leurs questions. Je les ai confortés dans cette démarche qui m’était apparue juste tout en leur disant de se préparer à l’éventualité d’être déçus. Et donc de ne pas trop en attendre malgré tout. De fait, ils attendent toujours sa réponse… Avec le sentiment que l’Église reste sourde. »

Sollicités par La Croix , plusieurs évêques directement confrontés à des cas de pédophilie dans leur diocèse n’ont pas souhaité aborder le sujet. Par souci de ne pas entériner la culpabilité de l’un de leurs prêtres alors que l’affaire n’a pas été jugée. Ou pour ne pas revenir publiquement sur des affaires qui secouent les communautés locales.

LES ÉVÊQUES « DÉMUNIS »
« C’est une épreuve qui bouleverse l’évêque dans son ministère, reconnaît Mgr Bellino Ghirard, évêque émérite de Rodez. Les choses se sont beaucoup clarifiées, mais auparavant, on était démunis, on ne savait pas trop quoi faire. »

À la toute fin des années 1990, alors que l’Église de France n’avait pas encore publié le texte de référence Lutter contre la pédophilie (2002), il fut l’un des premiers évêques confrontés publiquement à une affaire de pédophilie. Le prêtre, qui a toujours nié les accusations portées contre lui, fut condamné à dix ans de prison.

Mgr Ghirard a reçu la famille dès le début de l’affaire. « Le curé de la paroisse m’a fait comprendre que je pouvais rencontrer les parents, raconte-t-il. L’évêque n’est pas là pour juger, mais pour écouter les uns et les autres. Or, tant que le procès n’a pas eu lieu, on ne sait de quel côté pencher, on est très mal à l’aise. »

Un autre évêque français, dont l’un des prêtres a été condamné à douze ans de réclusion criminelle il y a quelques années, insiste, lui aussi, sur l’écoute. « Après le procès, la victime, venue avec sa compagne, a souhaité me rencontrer pour exprimer sa souffrance face au représentant de l’Église que j’incarne. Elle n’a pas sollicité de pardon. Pour ma part, j’ai essayé de lui transmettre une parole d’espérance, en lui disant que l’avenir était possible. »

« UN AVANT ET UN APRÈS BENOÎT XVI »
« La souffrance des victimes fait moins l’objet d’un déni, confirme le P. Stéphane Joulain, membre de la Société des missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) et thérapeute familial. Il y a clairement un avant et un après Benoît XVI. Le Vatican a identifié la gravité des actes pédophiles, alors qu’on avait longtemps sous-estimé la dimension addictive et pathologique de ces pulsions. Mais il reste encore des réflexes qui ont tendance à protéger l’institution et à privilégier l’accueil sur le plan individuel. »

Faudrait-il alors que l’Église mette en place une structure d’écoute identifiée ? L’épiscopat reste plutôt réticent, craignant d’enclencher un processus de demandes d’indemnisation financière inconsidérées.

Sœur Véronique Margron, religieuse dominicaine et théologienne moraliste, regrette pour sa part l’absence d’un lieu où les victimes qu’elle accompagne seraient accueillies et écoutées, soutenues pour certaines dans leur « combat d’une douleur extrême pour rester chrétiens lorsqu’on a été abusé par un homme censé représenter Dieu ». Les accompagnateurs pourraient aussi réfléchir, avec les évêques, aux questions que suscitent ces situations.

(1) Les prénoms ont été modifiés.

BRUNO BOUVET et CÉLINE HOYEAU
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La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies - Page 2 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies

Message par Her Mar 17 Mai - 4:56

http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/Rome-exige-que-les-clercs-suspects-d-actes-pedophiles-soient-deferes-_EG_-2011-05-16-616036

Rome exige que les clercs suspects d'actes pédophiles soient déférés
Dans une circulaire publiée lundi 16 mai, la Congrégation pour la doctrine de la foi prescrit aux évêques des « dénominateurs communs » dans leur lutte contre la pédophilie.

(Pool/CPP/CIRIC)
20 décembre 2010 : voeux de Benoît XVI à la Curie Romaine. Benoît XVI avait abordé à cette occasion le thème de la responsabilité de l'Eglise sur la question des abus sexuels des enfants par des prêtres.
Avec cet article
Lettre aux évêques du Cardinal Levada sur le traitement des questions de pédophilie
Note de synthèse de la lettre aux évêques du Cardinal Levada sur les questions de pédophilie
Une action continue de Benoît XVI vers la reconnaissance des victimes de la pédophilie
Face à la pédophilie, le pape requiert une attention accrue
Les catholiques belges attendent une réaction forte de l’épiscopat
Très attendue parce qu’elle dessine la doctrine de l’Église en matière de lutte contre les abus sexuels, la Lettre circulaire pour aider les Conférences épiscopales à établir des directives pour le traitement des cas d’abus sexuel commis par des clercs à l’égard de mineurs, publiée hier à Rome, a fait l’objet d’une médiatisation soignée : traduction en six langues, envoi préalable aux conférences épiscopales, ajout d’ une note de synthèse du P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.

Les axes de ce que le P. Lombardi appelle un « dénominateur commun » ont été fixés par la Congrégation pour la doctrine de la foi et son préfet, le cardinal américain William Levada : attention prioritaire aux victimes, programmes de prévention, formation des séminaristes et formation permanente du clergé, coopération avec les autorités civiles, application attentive et rigoureuse des normes canoniques les plus récentes.

DES "DIRECTIVES" PRÉPARÉES D'ICI MAI 2012
En outre, le cardinal Levada demande à toutes les conférences épiscopales du monde de préparer rapidement, d’ici au mois de mai 2012, des « directives » pour traiter des cas d’abus sexuel. Ceci vaut également pour les supérieurs majeurs des instituts religieux.

Le P. Lombardi a souligné ainsi la préoccupation essentielle de cette circulaire : « Encourager à affronter le problème efficacement et en temps utile avec des indications claires, organiques, adaptées aux situations locales, y compris dans les rapports avec la législation et les autorités civiles. »

COOPÉRATION AVEC LES AUTORITÉS CIVILES
La principale innovation réside dans la coopération avec les autorités civiles : « L’abus sexuel de mineurs n’est pas seulement un délit au plan canonique. C’est aussi un crime qui fait l’objet de poursuites au plan civil. Bien que les rapports avec les autorités civiles diffèrent selon les pays, il est cependant important de coopérer avec elles dans le cadre des compétences respectives. En particulier, on suivra toujours les prescriptions des lois civiles en ce qui concerne le fait de déférer les crimes aux autorités compétentes, sans porter atteinte au for interne sacramentel. » (§ I e).

Le secret de la confession reste ce qu’il est, sachant qu’un évêque doit s’abstenir de confesser ses prêtres. Cette coopération concerne également les religieux et laïcs travaillant dans les structures ecclésiastiques.

L'ATTENTION AUX VICTIMES
L’indispensable attention aux victimes est mise en avant dès les premières lignes : « À travers la personne de l’évêque ou de son délégué, l’Église doit se montrer prête à écouter les victimes et leurs familles, ainsi qu’à s’engager à leur fournir une assistance spirituelle et psychologique. » Le texte cite les propos de Benoît XVI dans sa Lettre pastorale aux catholiques d’Irlande (n°6) : « Vous avez terriblement souffert et j’en suis profondément désolé. Je sais que rien ne peut effacer le mal que vous avez subi. Votre confiance a été trahie, et votre dignité a été violée. »

FORMATION DES PRÊTRES
L’accent est mis sur la formation des futurs prêtres et religieux, à partir de la ligne fixée par Jean-Paul II dans son discours aux cardinaux américains, le 2 avril 2002 : « Il n’y a pas de place dans le sacerdoce et dans la vie religieuse pour quiconque pourrait faire du mal aux jeunes. » Fait nouveau : « Un soin particulier sera réservé à l’obligation d’échanger des informations sur les candidats au sacerdoce ou à la vie religieuse qui passent d’un séminaire à un autre, entre différents diocèses ou entre les instituts religieux et les diocèses.»

Trop souvent, en effet, le nomadisme des candidats a pu permettre à certains de bénéficier de sollicitudes mal informées. De même, l’évêque « veillera, avec une attention particulière, à la formation permanente du clergé, surtout au cours des premières années après l’ordination sacrée, en mettant l’accent sur l’importance de la prière et du soutien mutuel dans la fraternité sacerdotale. On informera les prêtres du dommage causé à la victime d’abus sexuels par un ecclésiastique et de sa responsabilité sur les plans canonique et civil. On lui enseignera aussi à reconnaître ce qui pourrait être les signes d’abus éventuels commis par quiconque sur des mineurs. »

PEINES ECCLÉSIASTIQUES
La deuxième partie de la circulaire rappelle les prescriptions de la législation canonique en vigueur aujourd’hui, après sa mise à jour en juillet 2010. La compétence des évêques et des supérieurs majeurs pour l’enquête préliminaire est rappelée et, en cas d’accusation crédible, l’obligation de déférer le cas à la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Sont rappelées les peines ecclésiastiques qui peuvent être appliquées aux coupables, y compris la perte de l’état clérical, sans oublier d’« exclure le retour du clerc au ministère public en cas de danger pour les mineurs ou scandale dans la communauté ».

FRÉDÉRIC MOUNIER, à Rome
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Message par Her Mar 17 Mai - 4:58

http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/Une-action-continue-de-Benoit-XVI-vers-la-reconnaissance-des-victimes-de-la-pedophilie-_NG_-2011-05-16-616066

Une action continue de Benoît XVI vers la reconnaissance des victimes de la pédophilie
Rome exige que les clercs suspects d'actes pédophiles soient déférés
Le Saint-Siège publie de nouvelles directives sur la pédophilie dans l’Église
Lettre aux évêques du Cardinal Levada sur le traitement des questions de pédophilie
Face à la pédophilie, le pape requiert une attention accrue

Le 19 mars 2010, publication de la Lettre aux catholiques d’Irlande : pour la première fois, un pape s’exprime longuement sur le sujet de la pédophilie, et par écrit. Au-delà du cas irlandais, Benoît XVI précise le sens de sa démarche au nom de l’Église à l’encontre des victimes : « Vous avez terriblement souffert et j’en suis profondément désolé. Je sais que rien ne peut effacer le mal que vous avez subi. Votre confiance a été trahie, et votre dignité a été violée. Beaucoup d’entre vous, alors que vous étiez suffisamment courageux pour parler de ce qui vous était arrivé, ont fait l’expérience que personne ne vous écoutait. Ceux d’entre vous qui ont subi des abus dans les collèges doivent avoir eu l’impression qu’il n’y avait aucun moyen d’échapper à leur souffrance. Il est compréhensible que vous trouviez difficile de pardonner ou de vous réconcilier avec l’Église. En son nom, je vous exprime ouvertement la honte et le remords que nous éprouvons tous. Dans le même temps, je vous demande de ne pas perdre l’espérance. »

15 juillet 2010 : publication des nouvelles normes par le Saint-Siège , concernant les délits de pédophilie. Le texte modifie et complète le motu proprio promulgué en 2001 par Jean-Paul II (Sacramentorum sanctitatis tutela). Ce dernier attribuait déjà à la Congrégation pour la doctrine de la foi la compétence pour traiter et juger de délits particulièrement graves, dont les sévices sexuels sur mineurs. Les nouvelles normes renforcent encore la compétence de cette congrégation, et prévoient des procédures accélérées, qui permettent de procéder par « décret extrajudiciaire » ou encore de présenter au pape, dans certaines circonstances particulièrement graves, les cas de prêtres coupables d’actes de pédophilie, pour un retour immédiat à l’état laïc. La prescription pour les délits d’abus sexuels passe de dix à vingt ans, avec toujours la possibilité de dérogation au-delà de cette période de temps. Les sévices sexuels à l’encontre de handicapés mentaux seront jugés aussi sévèrement que ceux effectués sur des mineurs.

Novembre 2010 : au cours d’un consistoire extraordinaire au Vatican portant entre autres sur ce sujet, le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, confirme la préparation d’une lettre qui contiendrait des « directives » en vue d’un « programme coordonné et efficace ».

16/5/11 - 16 H 36 MIS À JOUR LE 16/5/11 - 16 H 36
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Message par Her Mar 17 Mai - 5:06

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Abus sexuels : Les épiscopats ont un an pour préparer des « directives »

Pour la cohérence au niveau de l'Eglise universelle

ROME, Lundi 16 mai 2011 (ZENIT.org) - Les épiscopats ont un an pour préparer des « directives » quant à la gestion des cas d'abus sexuels sur mineurs, indique la Congrégation pour la doctrine de la foi, indique aujourd'hui Radio Vatican dans cette synthèse.

« Le Vatican prend à bras le corps le dossier de la pédophilie. La Congrégation pour la doctrine de la foi demande à toutes les Conférences épiscopales du monde de préparer, d'ici mai 2012, des directives pour traiter des cas d'abus sexuels sur des mineurs commis par des membres du clergé, diocésain et religieux.

« Pour les aider dans ce travail, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal William Levada a rédigé une lettre circulaire. Objectif : Uniformiser les comportements des autorités ecclésiastiques des différents pays en garantissant la cohérence au niveau de l'Eglise universelle.

« Le texte insiste notamment sur la coopération avec les autorités civiles. Il rappelle que l'abus sexuel de mineurs n'est pas seulement un délit au plan canonique. C'est aussi un crime qui fait l'objet de poursuites au plan civil. Bien que les rapports avec les autorités civiles diffèrent selon les pays, il est cependant important de coopérer avec elles dans le cadre des compétences respectives.

« En particulier, on suivra toujours les prescriptions des lois civiles en ce qui concerne le fait de déférer les crimes aux autorités compétentes, sans porter atteinte au for interne sacramentel. Cette coopération ne se limite pas aux seuls cas d'abus commis par les clercs ; elle concerne également les cas d'abus impliquant le personnel religieux et laïc qui travaille dans les structures ecclésiastiques.

« Le texte rappelle par ailleurs que la responsabilité du traitement des cas d'abus sexuels sur des mineurs est d'abord du ressort des évêques ou des supérieurs majeurs. Si l'accusation paraît vraisemblable, l'évêque, le supérieur majeur ou leur délégué doivent procéder à une enquête préliminaire. Si l'accusation est jugée crédible, le cas doit être déféré à la CDF, Congrégation pour la doctrine de la foi. Après l'avoir examiné, la CDF indiquera à l'évêque ou au supérieur majeur les pas ultérieurs à accomplir ».
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Message par Her Mar 17 Mai - 5:11

http://ZENIT.org/

Abus sexuels : Lettre de la Congrégation pour la doctrine de la foi

Texte intégral

ROME, Lundi 16 mai 2011 (ZENIT.org) - « À travers la personne de l'Évêque ou de son délégué, l'Église doit se montrer prête à écouter les victimes et leurs familles, ainsi qu'à s'engager à leur fournir une assistance spirituelle et psychologique » : c'est la première préoccupation indiquée par la Congrégation pour la doctrine de la foi dans cette circulaire publiée ce matin par la Congrégation pour la doctrine de la foi.

LETTRE CIRCULAIRE

pour aider les Conférences épiscopales à établir des directives pour le traitement des cas d'abus sexuels commis par des clercs à l'égard de mineurs

L'obligation de donner une réponse adéquate aux cas éventuels d'abus sexuel commis à l'égard de mineurs par des clercs dans son diocèse, figure parmi les responsabilités importantes de l'Évêque diocésain, en vue d'assurer le bien commun des fidèles, et la protection des enfants et des jeunes en particulier. Cette réponse implique la mise en place de procédures appropriées pour aider les victimes de ces abus, ainsi que la formation de la communauté chrétienne en vue de la protection des mineurs. Elle devra assurer l'application de la législation canonique en la matière et simultanément tenir compte des dispositions du droit civil.

I. Aspects généraux

a) Les victimes d'abus sexuel

À travers la personne de l'Évêque ou de son délégué, l'Église doit se montrer prête à écouter les victimes et leurs familles, ainsi qu'à s'engager à leur fournir une assistance spirituelle et psychologique. Au cours de ses voyages apostoliques, le Pape Benoît XVI a donné un exemple particulièrement important de par sa disponibilité à rencontrer et à écouter les victimes d'abus sexuel. Lors de ces rencontres, le Saint-Père a voulu s'adresser aux victimes avec des paroles de compassion et de réconfort, comme le montrent ses propos dans la Lettre Pastorale aux catholiques d'Irlande (n. 6) : « Vous avez terriblement souffert et j'en suis profondément désolé. Je sais que rien ne peut effacer le mal que vous avez subi. Votre confiance a été trahie, et votre dignité a été violée ».

b) La protection des mineurs

Dans certains pays, des programmes éducatifs de prévention ont été initiés au sein de l'Église, afin d'assurer un « environnement sûr » pour les mineurs. Ces programmes visent à aider les parents et les agents pastoraux ou ceux qui travaillent dans le monde scolaire, dans l'identification des signes d'abus sexuel et l'adoption de mesures adéquates. Souvent ces programmes ont été reconnus comme des modèles dans l'engagement visant à mettre fin aux cas d'abus sexuel sur des mineurs dans les sociétés actuelles.

c) La formation des futurs prêtres et religieux

Le Pape Jean Paul II a déclaré en 2002 : « Il n'y a pas de place dans le sacerdoce et dans la vie religieuse pour quiconque pourrait faire du mal aux jeunes » (Discours aux Cardinaux des États-Unis d'Amérique, n° 3, 23 avril 2002). Ces paroles rappellent la responsabilité particulière des Évêques, des Supérieurs majeurs et de ceux qui sont responsables de la formation des futurs prêtres et religieux. Les indications données dans l'exhortation apostolique Pastores dabo vobis, ainsi que les instructions des Dicastères compétents du Saint-Siège, acquièrent une importance croissante pour un juste discernement de la vocation et pour une saine formation humaine et spirituelle des candidats. En particulier, on s'emploiera à faire apprécier aux candidats la valeur de la chasteté et du célibat. De même, on leur fera prendre conscience des responsabilités liées à la paternité spirituelle du clerc, tout en les aidant à approfondir leur connaissance de la discipline de l'Église en ce domaine. Des indications plus spécifiques peuvent être intégrées dans les programmes de formation des séminaires et des maisons de formation prévus dans la Ratio institutionis sacerdotalis de chaque nation et Institut de Vie Consacrée et Société de Vie Apostolique.

En outre, un soin particulier sera réservé à l'obligation d'échanger des informations sur les candidats au sacerdoce ou à la vie religieuse qui passent d'un séminaire à un autre, entre différents diocèses ou entre les instituts religieux et les diocèses.

d) L'accompagnement des prêtres

1. L'Évêque a le devoir de considérer tous ses prêtres comme un père et un frère. En outre, il veillera, avec une attention particulière, à la formation permanente du clergé, surtout au cours des premières années après l'ordination sacrée, en mettant l'accent sur l'importance de la prière et du soutien mutuel dans la fraternité sacerdotale. On informera les prêtres du dommage causé à la victime d'abus sexuels par un ecclésiastique et de sa responsabilité au plan canonique et civil. On lui enseignera aussi à reconnaître ce qui pourrait être les signes d'abus éventuels commis par quiconque sur des mineurs ;

2. Les Évêques feront tout ce qui est requis pour traiter les cas d'abus qui leur sont signalés, selon la discipline canonique et civile, dans le respect des droits de toutes les parties ;

3. Le clerc accusé bénéficie de la présomption d'innocence jusqu'à preuve du contraire, même si l'Évêque peut, par mesure de précaution, limiter l'exercice de son ministère, en attendant de clarifier les accusations dont il est l'objet. Le cas échéant, on fera tout pour réhabiliter la bonne réputation du clerc qui a été injustement accusé.

e) La coopération avec les autorités civiles

L'abus sexuel de mineurs n'est pas seulement un délit au plan canonique. C'est aussi un crime qui fait l'objet de poursuites au plan civil. Bien que les rapports avec les autorités civiles diffèrent selon les pays, il est cependant important de coopérer avec elles dans le cadre des compétences respectives. En particulier, on suivra toujours les prescriptions des lois civiles en ce qui concerne le fait de déférer les crimes aux autorités compétentes, sans porter atteinte au for interne sacramentel. Bien sûr, cette coopération ne se limite pas aux seuls cas d'abus commis par les clercs ; elle concerne également les cas d'abus impliquant le personnel religieux et laïc qui travaille dans les structures ecclésiastiques.

II. Résumé succinct de la législation canonique en vigueur concernant le délit d'abus sexuel de mineurs commis par un clerc

Le 30 avril 2001, le Pape Jean Paul II a promulgué le motu proprio Sacramentorum sanctitatis tutela [SST], par lequel l'abus sexuel commis par un clerc sur un mineur de 18 ans fut inséré dans la liste des delicta graviora réservés à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi [CDF]. La prescription pour ce délit fut fixée à 10 ans à partir du moment où la victime accomplit ses 18 ans. Cette normative du motu proprio est valable tant pour les clercs de rite latin que pour ceux de rite oriental, ainsi que pour le clergé diocésain et religieux.

En 2003, le cardinal Ratzinger, alors Préfet de la CDF, a obtenu du Pape Jean Paul II la concession de certaines facultés spéciales pour offrir une plus grande flexibilité dans les procédures pénales concernant les delicta graviora, entre autres le recours au procès pénal administratif et la requête de démission ex officio dans les cas les plus graves. Ces facultés furent intégrées dans la révision du motu proprio, approuvée par le Pape Benoît XVI le 21 mai 2010. Selon les nouvelles normes, la prescription est portée à 20 ans. Dans le cas d'abus de mineur, elle commence à courir à partir du moment où la victime accomplit ses 18 ans. La CDF peut éventuellement y déroger dans des cas particuliers. On a également spécifié le délit canonique d'acquisition, de possession ou de divulgation de matériel pédopornographique.

La responsabilité du traitement des cas d'abus sexuels sur des mineurs est d'abord du ressort des Évêques ou des Supérieurs majeurs. Si l'accusation paraît vraisemblable, l'Évêque, le Supérieur majeur ou leur délégué doivent procéder à une enquête préliminaire, selon can. 1717 CIC, can. 1468 CCEO et l'art. 16 SST.

Si l'accusation est jugée crédible, le cas doit être déféré à la CDF. Après l'avoir examiné, la CDF indiquera à l'Évêque ou au Supérieur majeur les pas ultérieurs à accomplir. Dans le même temps, la CDF donnera des orientations pour que des mesures appropriées soit prises, à la fois en vue de garantir un procès équitable à l'égard des clercs accusés, dans le respect de leur droit fondamental à la défense, et pour la sauvegarde du bien de l'Église, y compris celui des victimes. Il est utile de rappeler que l'imposition d'une peine perpétuelle, comme la dimissio de l'état clérical, exige normalement un procès judiciaire pénal. Selon le droit canonique (cf. can. 1342 CIC), les Ordinaires ne peuvent infliger de peines perpétuelles par décrets extrajudiciaires. À cette fin, ils doivent s'adresser à la CDF, à laquelle revient le jugement définitif quant à la culpabilité et à la non-idonéité éventuelle du clerc pour le ministère, ainsi que l'imposition subséquente d'une peine perpétuelle (SST, art. 21, § 2).

Les mesures canoniques appliquées à un clerc reconnu coupable d'abus sexuel sur un mineur sont généralement de deux genres : 1) des mesures qui restreignent le ministère public de manière complète ou qui excluent du moins tout contact avec les mineurs. Ces mesures peuvent être accompagnées par un précepte pénal ;2) les peines ecclésiastiques, dont la plus grave est la dimissio de l'état clérical.

Dans certains cas, à la demande du clerc lui-même, la dispense des obligations inhérentes à l'état clérical, y compris le célibat, peut être concédée pro bono Ecclesiae.

L'enquête préliminaire et tout le procès doivent être menés dans le respect de la protection de la confidentialité des personnes concernées et avec l'attention requise à leur réputation.

À moins de graves raisons contraires, le clerc accusé doit être informé de l'accusation portée contre lui, afin d'avoir la possibilité d'y répondre, avant que le cas soit déféré à la CDF. Avec prudence, l'Évêque ou le Supérieur majeur déterminera les informations qui devront être communiquées à l'accusé lors de l'enquête préliminaire.

Il est du devoir de l'Évêque ou du Supérieur majeur de pourvoir au bien commun en fixant les mesures de précaution à prendre, comme le prévoient le can. 1722 CIC et le can. 1473 CCEO. Conformément à l'art. 19 SST, ces mesures doivent être prises une fois commencée l'enquête préliminaire.

Enfin, il convient de rappeler que, lorsqu'une Conférence épiscopale veut se doter de normes spécifiques, sous réserve de l'approbation du Saint-Siège, cette normative particulière doit être comprise comme un complément à la législation universelle et non s'y substituer. La normative particulière doit donc être en harmonie avec le CIC / CCEO et avec le motu proprio Sacramentorum sanctitatis tutela (30 avril 2001), tel qu'il a été mis à jour le 21 mai 2010. Au cas où la Conférence déciderait d'établir des normes contraignantes, elle devra demander la recognitio aux Dicastères compétents de la Curie romaine.

III. Indications aux Ordinaires sur la manière de procéder

Les Directives préparées par la Conférence épiscopale devraient offrir des orientations aux Évêques diocésains et aux Supérieurs majeurs, dans le cas où ils seraient informés d'abus sexuels présumés de mineurs commis par des prêtres présents sur le territoire de leur juridiction. Ces Directives devront tenir compte des observations suivantes :

a.) la notion d'« abus sexuels sur des mineurs » doit correspondre à la définition donnée par le motu proprio SST, art. 6 («le délit contre le sixième commandement du Décalogue commis par un clerc avec un mineur de moins de dix-huit ans»), ainsi qu'à la pratique interprétative et à la jurisprudence de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en tenant compte des lois civiles du pays ;

b.) la personne qui dénonce le délit doit être traitée avec respect. Dans les cas où l'abus sexuel est lié à un autre délit contre la dignité du sacrement de la Pénitence (SST, art. 4), le plaignant a le droit d'exiger que son nom ne soit pas communiqué au prêtre qu'il accuse (SST, 24) ;

c.) les autorités ecclésiastiques doivent s'engager à fournir une assistance spirituelle et psychologique aux victimes ;

d.) l'enquête sur les accusations doit être menée dans le respect de la sphère privée et de la réputation des personnes ;

e.) à moins de graves raisons contraires, le clerc accusé sera informé des accusations dès la phase de l'enquête préliminaire, en lui offrant l'opportunité d'y répondre ;

f.) les organes consultatifs de surveillance et de discernement des cas individuels, prévus en certains pays, ne doivent pas se substituer au discernement et à la potestas regiminis de chaque Évêque ;

g.) les Directives doivent tenir compte de la législation du pays où se trouve la Conférence épiscopale, en particulier en ce qui concerne l'éventuelle obligation d'informer les autorités civiles ;

h.) lors de toutes les étapes des procédures disciplinaires ou pénales, le clerc accusé devra bénéficier d'un moyen de subsistance digne et équitable ;

i.) est exclu un retour du clerc au ministère public, si ce ministère présente un danger pour les mineurs ou un scandale pour la communauté.

Conclusion

Les Directives préparées par les Conférences épiscopales visent à protéger les mineurs et à aider les victimes à trouver assistance et réconciliation. Elles devront indiquer que la responsabilité du traitement des délits d'abus sexuels sur mineurs de la part de clercs appartient en premier lieu à l'Évêque diocésain. Enfin, ces Directives devront contribuer à une approche commune au sein d'une même Conférence épiscopale, en aidant à harmoniser au mieux les efforts de chaque Évêque dans la protection des mineurs.

Palais du Saint-Office, 3 mai 2011

William Cardinal Levada

Préfet

+ Luis F. Ladaria, S.J.

Archevêque titulaire di Thibica

Secrétaire
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Message par Her Mar 17 Mai - 5:11

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Abus sexuels : Lettre du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi

D’ici mai 2012, des Directives des conférences épiscopales

ROME, Lundi 16 mai 2011 (ZENIT.org) - « Chaque Conférence des évêques est priée de faire parvenir à cette Congrégation, d'ici la fin du mois de mai 2012, un exemplaire des Directives complétées sur la gestion des cas d'abus sexuels sur mineurs de la part de membres du clergé », écrit le cardinal Willima Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Une lettre en date du 3 mai 2011 et publié ce 16 mai par la salle de presse du Saint-Siège.

CONGREGATIO PRO DOCTRINA FIDEI

le 3 mai 2011

Éminence, Excellence,

Comme vous le savez, le 21 mai 2010 Sa Sainteté Benoît XVI a promulgué une version révisée du motu proprio « Sacramentorum sanctitatis tutela » contenant des normes concernant les « delicta graviora », y compris l'abus sexuel de mineurs commis par des membres du clergé.

En vue de faciliter l'application correcte de ces normes et des autres questions relatives à l'abus de mineurs, il semble opportun que chaque Conférence épiscopale prépare des Directives, dont le but sera d'aider les évêques de la Conférence à suivre des procédures claires et coordonnées pour traiter ces cas d'abus. Ces Directives tiendraient compte de la situation concrète des juridictions au sein de la Conférence épiscopale.

En vue d'assister les Conférences épiscopales dans la préparation de ces Directives, ou pour aider à la révision de celles existantes déjà, la Congrégation pour la doctrine de la foi a préparé la Lettre circulaire ci-jointe contenant des thèmes généraux à l'attention de la Conférence. Cette Lettre circulaire restera sous embargo jusqu'au 16 mai 2011 à 12:00 heures de Rome, lorsqu'elle sera rendue publique par la Salle de presse du Vatican.

Il serait également utile d'impliquer les Supérieurs majeurs des Instituts religieux cléricaux présents sur le territoire de la Conférence dans l'élaboration de ces Directives.

Enfin, chaque Conférence des évêques est priée de faire parvenir à cette Congrégation, d'ici la fin du mois de mai 2012, un exemplaire des Directives complétées. Notre Dicastère demeure à la disposition de votre Conférence épiscopale, dans le cas où la préparation de ces Directives nécessiterait des clarifications ou de l'aide. Dans le cas où la Conférence souhaiterait établir des normes obligatoires, il serait nécessaire de demander la recognitio appropriée aux Dicastères compétents de la Curie romaine.

En vous assurant de ma fraternelle communion dans la prière, je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments dévoués dans le Christ.

William Card. Levada

Préfet
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Message par Her Mar 17 Mai - 5:12

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Abus sexuels : Synthèse de la lettre circulaire

Écouter les victimes et leurs familles et les aider

ROME, Lundi 16 mai 2011 (ZENIT.org) -La Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) publie cette synthèse de sa lettre circulaire aux évêques sur la façon d'affronter les cas d'abus sexuels sur mineurs de la part de membres du clergé.

Synthèse de la CDF

La Congrégation pour la doctrine de la foi demande à toutes les Conférences épiscopales du monde de préparer, d'ici mai 2012, les « Directives » pour traiter des cas d'abus sexuel à l'égard de mineurs commis par des membres du clergé, de façon adaptée aux situations concrètes des diverses régions du monde.

Par cette « Lettre circulaire » la Congrégation propose une large série de principes et d'indications qui non seulement faciliteront la formulation des Directives et donc l'uniformité des comportements des autorités ecclésiastiques des différents pays, mais qui en garantiront aussi la cohérence au niveau de l'Église universelle, tout en respectant les compétences des évêques et des Supérieurs religieux.

L'attention prioritaire aux victimes, les programmes de prévention, la formation des séminaristes et la formation permanente du clergé, la coopération avec les autorités civiles, l'application attentive et rigoureuse des normes canoniques les plus récentes en la matière, sont les orientations principales qui doivent articuler les Lignes directrices partout dans le monde.

* * *

Ces derniers jours, la Congrégation pour la doctrine de la foi a envoyé à toutes les Conférences épiscopales une « Lettre circulaire pour aider les Conférences épiscopales à établir des Directives pour le traitement des cas d'abus sexuel commis par des clercs à l'égard de mineurs ».

La préparation du document avait été annoncée en juillet dernier à l'occasion de la publication des nouvelles normes d'application du motu proprio « Sacramentorum sanctitatis tutela » (cf Note P.F.Lombardi, in ORLI, 16.7.2010, 1, et www.vatican.va, Abus sur mineurs, la réponse de l'Eglise).

S.Em. le card. Levada, préfet du dicastère, avait ensuite informé de sa préparation à l'occasion de la réunion des cardinaux au cours du Consistoire de novembre dernier (cf Communiqué de la Salle de Presse sur la Session de l'après-midi, 19.11.2010).

Le document est accompagné d'une Lettre de présentation, signée par le Card. Levada, qui en illustre la nature et les finalités.

Après la mise à jour des normes sur la question des abus sexuels par des membres du clergé, approuvée par le Pape l'an dernier, il a été retenu « opportun que chaque Conférence épiscopale prépare des Lignes directrices« , dans le but d' « assister les évêques pour qu'ils suivent des procédures claires et coordonnées, quand ils doivent traiter de cas d'abus sexuel à l'égard de mineurs « , en tenant compte des situations des différentes régions sur lesquelles les épiscopats exercent leurs juridictions.

A cette fin, la Lettre Circulaire « présente quelques thèmes généraux », qui devront être nécessairement adaptés aux diverses situations, mais qui contribueront à garantir - justement grâce aux Lignes directrices - une orientation commune au sein d'une Conférence épiscopale et, dans une certaine mesure aussi, de la part des différents épiscopats.

La lettre de présentation du Card. Levada donne aussi deux indications pour la réalisation du travail de rédaction des nouvelles Lignes directrices ou pour la révision de celles déjà existantes: d'abord d'impliquer les Supérieurs Majeurs des instituts religieux cléricaux (de façon à tenir compte non seulement du clergé diocésain, mais aussi du clergé religieux), et ensuite d'envoyer une copie des Lignes directrices à la Congrégation « d'ici la fin du mois de mai 2012 ».

En conclusion, deux préoccupations apparaissent clairement:

1. Encourager à affronter le problème efficacement et en temps utile avec des indications claires, organiques, adaptées aux situations locales, y compris dans les rapports avec la législation et les autorités civiles. L'indication d'une date précise et d'un terme relativement bref avant lequel toutes les Conférences épiscopales doivent élaborer les Lignes directrices est évidemment une indication très forte et éloquente.

2. Respecter la compétence fondamentale des évêques diocésains (et des Supérieurs majeurs religieux) en la matière (la formulation de la Circulaire est très attentive à rappeler cet aspect: les Lignes directrices servent à « aider les évêques diocésains et les Supérieurs majeurs »).

La Lettre Circulaire est brève mais très dense et s'articule en trois parties.

La première développe une série d'indications générales, parmi lesquelles en particulier:

L'attention prioritaire aux victimes de l'abus sexuel: l'écoute et l'assistance spirituelle et psychologique aux victimes et à leurs proches.

Le développement de programmes de prévention pour créer des environnements vraiment sûrs pour les mineurs.

La formation des futurs prêtres et religieux et l'échange d'informations sur les candidats au sacerdoce ou à la vie religieuse qui passent d'un séminaire à un autre.

L'accompagnement des prêtres, leur formation permanente et la formation à leur responsabilité en matière d'abus, leur suivi lorsqu'ils sont accusés, le traitement juridique des éventuels cas d'abus, la réhabilitation de la bonne réputation de celui qui a été injustement accusé.

La coopération avec les autorités civiles dans le respect des compétences respectives et l'observation « des prescriptions des lois civiles en ce qui concerne le fait de déférer les crimes aux autorités compétentes, sans porter atteinte au for interne sacramentel » . La coopération doit avoir lieu non seulement pour des abus commis par des membres du clergé, mais aussi par le personnel œuvrant dans les structures ecclésiastiques.

La deuxième partie rappelle les prescriptions de la législation canonique en vigueur aujourd'hui, après sa mise en jour en 2010.

La compétence des évêques et des Supérieurs majeurs pour l'enquête préliminaire est rappelée et, en cas d'accusation crédible, l'obligation de déferrer le cas à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui offre les indications pour le traitement du cas.

Elle évoque les mesures de précaution à imposer et les informations à donner à l'accusé au cours des enquêtes préliminaires.

Sont rappelées les mesures canoniques et les peines ecclésiastiques qui peuvent être appliquées aux coupables, y compris la démission de l'état clérical.

Enfin, le rapport entre la législation canonique valable pour toute l'Église et les éventuelles normes spécifiques supplémentaires que les Conférences épiscopales retiendraient opportunes ou nécessaires, est précisé ainsi que la procédure à suivre dans de tels cas.

La troisième et dernière partie énumère une série d'observations utiles pour formuler les orientations concrètes pour les évêques et Supérieurs majeurs.

Elle rappelle, entre autres, la nécessité d'offrir assistance aux victimes; de traiter avec respect le déclarant et de garantir le respect du droit à la vie privée et la réputation des personnes; de tenir compte des lois civiles du pays, y compris l'éventuelle obligation d'informer les autorités civiles; de garantir à l'accusé des informations sur les accusations et la possibilité d'y répondre, et en tous cas une subsistance juste et digne; d'exclure le retour du clerc au ministère public en cas de danger pour les mineurs ou scandale dans la communauté. La responsabilité première des évêques et des Supérieurs Majeurs est rappelée encore une fois, et elle ne peut être substituée par des organes de surveillance ou de discernement bien qu'utiles et même nécessaires en soutien à une telle responsabilité.

La Circulaire représente donc un nouveau pas très important pour encourager dans toute l'Église la conscience de la nécessité et de l'urgence de répondre de la façon la plus efficace et clairvoyante au fléau des abus sexuels commis par des membres du clergé, renouvelant ainsi la pleine crédibilité du témoignage et de la mission éducative de l'Église, et contribuant à créer dans la société en général ces environnements éducatifs sûrs dont il est urgemment besoin.

[Texte original: Italien]
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Message par Her Jeu 19 Mai - 6:53

http://www.perepiscopus.org/conference-episcopale/crimes-sexuels-les-eveques-face-a-leurs-responsabilites

Crimes sexuels : les évêques face à leurs responsabilités
Posté par Maximilien Bernard dans Conférence épiscopale le 05 18th, 2011 |

Les conférences épiscopales du monde entier ont 12 mois, pas un de plus, pour rédiger des « directives », qu’elles fourniront à leurs évêques, concernant le traitement des abus sexuels commis par des prêtres sur des mineurs. C’est ce que demande la circulaire, datée du 3 mai 2011, de la congrégation pour la doctrine de la foi, qui donne quelques indications pour que les conférences épiscopales ne restent pas désarmées. Les raisons qui ont poussé les autorités vaticanes à diffuser cette circulaire et à imposer aux conférences épiscopales une échéance viennent de certaines critiques, formulées par des juristes et des canonistes réputés, contre la manière d’agir par les autorités de l’Église pour ces affaires. L’une de ces critiques porte sur la centralisation excessive. Le motu proprio « Sacramentorum sanctitatis tutela« , publié par Jean-Paul II le 30 avril 2001, et les règles d’application ultérieures, voulues surtout par Joseph Ratzinger cardinal et pape, attribuent à la congrégation pour la doctrine de la foi la compétence pour toute affaire d’abus sexuel commis par des prêtres sur des mineurs. Le motif en était le manque de fiabilité qu’ont manifesté de nombreux évêques pour le traitement de ces affaires. Et en effet, depuis que la congrégation pour la doctrine de la foi a pris le contrôle de cette question, le travail de nettoyage a donné de meilleurs résultats.

Mais cette centralisation a ouvert la porte à la dérobade de certains évêques face à leurs responsabilités. Pour corriger cette excessive centralisation, la circulaire insiste sur la responsabilité qui incombe prioritairement à chaque évêque ou supérieur d’ordre religieux. Les évêques – dit la circulaire – devront éviter de déléguer leurs pouvoirs de gouvernement à des « organes consultatifs de surveillance » créés dans certains diocèses – les cas de Bruxelles et de Vienne sont les plus connus – pour traiter les affaires d’abus. La circulaire incite à la sélection des candidats au sacerdoce et à la formation des prêtres. En ce qui concerne les premiers, elle invite à étudier avec plus de pondération « ces candidats au sacerdoce ou à la vie religieuse qui passent d’un séminaire à l’autre, d’un diocèse à un autre ou d’un ordre religieux à un diocèse« . Bien entendu, le premier point sur lequel la circulaire insiste est le devoir de prendre soin des victimes d’abus. (Avec Sandro Magister)
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Message par Her Ven 20 Mai - 11:45

http://www.osservatore-vaticano.org/episcopats-locaux/trois-eveques-espagnols-dans-le-collimateur-de-rome

Trois évêques espagnols dans le collimateur de Rome
Posté par Vini Ganimara dans Episcopats locaux le 05 19th, 2011 | une réponse
Le cardinal-archevêque de Barcelone, S. Ém. Luis Martinez Sistach, et NN.SS. Augustin Cortés Soriano (évêque de Sant Feliu de Llobregat) et Josep Angel Saiz Meneses (évêque de Terrassa), ces deux derniers suffragants de Barcelone, seraient dans le collimateur de Rome selon une dépêche d’hier de LifeSiteNews. L’affaire est en effet grave.
Un prêtre de l’archidiocèse de Barcelone, le P. Custodio Ballester, a rendu publique une lettre adressée à son archevêque dans laquelle il dénonce le fait que le cardinal Sistach et les deux évêques suffragants soient toujours membres des conseils d’administration de deux hôpitaux barcelonais, Santa Creu et Sant Pau, où se pratiquent des avortements, des stérilisations et se distribuent libéralement des moyens contraceptifs et abortifs. Le P. Ballester s’est rendu à Rome pour distribuer sa lettre aux dicastères compétents, et il vient de déclarer sur le site Religion y Libertad que « Rome était déjà au courant de ce scandale. Le responsable [qu’il a rencontré] m’a assuré que le Vatican avait déjà signalé aux prélats de Barcelone, Sant Feliu et Terrassa que l’Église devait abandonner ces hôpitaux, mais que jusqu’à présent ils n’avaient pas répondu ».
Le cardinal Sistach s’est récemment signalé à l’attention des catholiques – et sans doute à celle du Saint-Siège – en se refusant de sanctionner un prêtre de son diocèse, le P. Manuel Pousa, qui a publiquement reconnu avoir payé les avortements de deux jeunes filles, célébré des “mariages” homosexuels et être opposé au célibat ecclésiastique…
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Message par Her Mar 24 Mai - 7:57

http://www.perepiscopus.org/culture-de-vie/le-ccfd-promeut-une-association-pro-avortement-au-mexique

Le CCFD promeut une association pro-avortement au Mexique
Posté par Maximilien Bernard dans Culture de Vie le 05 22nd, 2011 |
Suite de l’enquête sur le CCFD, cette association bénie et encouragée par l’épiscopat français :

Un des partenaires du CCFD au Mexique passerait presque inaperçu. Il est actuellement mentionné rapidement dans la présentation de la page « Mexique » : « Historiquement, le CCFD concentre ses actions dans le sud du Mexique. Parmi ses partenariats, citons Equipo Pueblo et Frente Democratico Campesino, tous deux vieux de dix ans. Le premier élabore des propositions sur l’agenda de développement économique et social, de justice et de participation citoyenne. Le second est un syndicat de petits paysans pauvres qui veut développer la société rurale et la souveraineté alimentaire paysanne ».

Et on ne retrouve Equipo Pueblo nulle part ailleurs dans les listes alphabétiques. Vieille habitude du CCFD : l’information délibérément incomplète ou biaisée. L’histoire de Equipo Peublo, illustre à merveille ce que sont véritablement, le plus souvent, les partenaires du CCFD. Ici nous nous intéressons au problème du soutient à l’avortement mais au-delà de cette question qui trace une ligne de partage absolue, il y a l’adhésion, la coopération, le partenariat idéologique- révolutionnaire dont la trame recouvre la planète et qui a son Exposition Universelle lors du Forum Social Mondial. Equipo Pueblo est né en 1977 – (pour ceux qui lisent l’espagnol voir directement sur le site : www.equipopueblo.org.mx.) Le siège est à Mexico D.F. Equipo Pueblo est né à l’époque où émergeait une force laïque issue de l’Eglise catholique et des Communautés ecclésiales de base qui se proposait de travailler pour et avec les pauvres pour la justice et le bien-être. Equipo Pueblo a été fondé par, Alex Morelli (Ce dominicain français (1919-1979) était un des premiers théologiens de la Libération à écrire. En 1971, il a publié « Libera a mi pueblo », et peu avant sa mort comme pour sceller ce choix, il avait demandé personnellement à Mgr Mendez Arceo de célébrer ses funérailles), et Ángel Torres, sous les auspices de Monseigneur Sergio Méndez Arceo y Don José Álvarez Icaza (historien marxiste).

[...] Equipo pueblo entretient des relations avec un très grand nombre d’instances nationales et internationales parmi lesquelles : PRODH et le Centre Antonio Montesinos ; mais aussi Initiatives pour le Développement de la Femme IDEMO et Santé Intégrale de la Femme SIPAM. Nous connaissons les deux premières. IDEMO et SIPAM ont à leur programme une attention spécifique aux problèmes de la santé sexuelle et de la reproduction qui inclut l’avortement. Au niveau international Equipo Pueblo est lié au CCFD, à OXFAM, Dignity International (très actif au Forum Social Mondial ; financé par OXFAM) et à ALOP (Association Latino-américaine des Organisations de Promotion). ALOP nous intéresse particulièrement.

La vraie patronne de Equipo Pueblo est Laura Becerra Pozos ; le conseiller est un dominicain, Miguel Concha Malo. Ils présentent (avec quelques autres dans une video de 24 minutes) leur activité à l’occasion des 50 ans du CCFD. Laura Becerra apparaît pour ce qu’elle est. Si elle n’en a pas le physique elle fait cependant penser à la Pasionaria ! C’est une mécanique idéologique que rien ne peut arrêter. Je pense que si elle lit ces lignes elle en sera flattée ! Elle aussi porte parole ; cela se comprend ! Elle est venue en France et je crois même qu’elle a fréquenté le Forum Social Mondial !

En 2006, dans La démocratie dans le contexte de la globalisation elle revendique pour le Mexique un Etat démocratique et laïc. Nous sommes loin de la doctrine sociale de l’Eglise ; au Mexique quand on parle d’Etat laïc c’est bien pire qu’en France ! Laura Beccera est aussi responsable du « Genre », de la région mexicaine pour le compte de ALOP. (La notion de « Genre » appartient au discours idéologique qui ne considère pas la distinction des sexes mais le « genre » qui inclus indifféremment les hommes et les femmes). En novembre 2010, Laura Becerra, sous son titre de Directrice Exécutive de Equipo Pueblo lors d’un symposium organisé par ALOP, donne une conférence intitulée, « Les luttes des femmes au Mexique ». Elle déclare : « Pour la ville de Mexico les avancées ont été exemplaires bien qu’elles ne soient pas à attribuer au seul mouvement des femmes mais davantage à une société plus démocratique, plus critique dans laquelle il y a une reconnaissance de la diversité sexuelle. A Mexico par exemple, le droit des sociétés de vie commune, a été une bataille de femmes, d’hommes, de lesbiennes, d’homosexuels de députés d’assemblées démocratiques pour qu’on légifère sur les sociétés de vie commune ( Loi approuvée par l’Assemblée du District de Mexico le 9 novembre 2009 ); cela a entraîné des attaques et des réactions contraires de la part de la droite, des églises et de l’aile la plus conservatrice du Parti d’Action National (PAN) . « Ont progressé également, l’approbation de la dépénalisation de l’avortement et de la pilule du lendemain ainsi que le mariage pour les personnes du même sexe. La ville de Mexico est le seul endroit du pays où cela est possible. Cependant dans le reste du pays, la droite impose des législations restrictives aux droits de la femme en partie parce qu’il n’y a pas suffisamment de forces organisées du mouvement des femmes pour l’empêcher, mais c’est aussi à cause du retard de ceux qui gouvernent les Etats (Le Mexique est une Confédération. Ndrl)».

On l’a compris. Le CCFD soutient une association dont la directrice exécutive est une partisane acharnée de l’avortement et de toutes les déviances et elle est souenue par les catholiques de France poussés par leurs évêques à donner à la quête annuelle impérée ! Dans le rapport annuel de 2010, (page 3), de Equipo Pueblo, signé de Laura Becerra, on lit : « Comme nous l’avons déjà signalé lors de communications passées, l’appui du CCFD est fondamental pour le développement et la réalisation du Plan Institutionnel que nous projetons chaque année. » A la fin du rapport le CCFD a droit à nouveau à ces remerciements appuyés.
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Message par Her Mar 24 Mai - 21:52

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Italie : L'Église lutte sans relâche contre les abus sexuels

Le card. Bagnasco lors de la 63ème assemblée générale des évêques italiens

ROME, Mardi 24 mai 2011 (ZENIT.org) – « Les abus sexuels commis par des membres du clergé sur des enfants et à laquelle l'Église italienne fait face, sont une infamie pas encore surmontée, mais à dépasser de toute urgence », a déclaré lundi 23 mai le cardinal Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne (CEI), à l’ouverture des travaux de la 63ème assemblée générale des évêques italiens. Il ajoute : « Nous ne pouvons pas transiger sur l’intégrité de nos prêtres, quel qu’en soit le prix ».

« Un seul cas, dans ce domaine, serait un cas de trop… Pour chaque nouveau cas, le tourment est indicible et l’humiliation totale », a déclaré l’archevêque de Gênes qui, quelques jours auparavant, avait déjà exprimé « son trouble et sa douleur » pour l’arrestation, le 13 mai dernier, d’un prêtre de son diocèse de Gênes, le père Riccardo Seppia, accusé de pédophilie et de trafic de drogue.

Dès la connaissance des faits, la curie avait décidé la suspension immédiate du prêtre.

« Mais les ombres les plus graves et les plus douloureuses soient-elles, ne peuvent noircir le bien qui est fait », a poursuivi le cardinal Bagnasco dans son intervention à l’assemblée générale de la CEI,confirmant « son estime et sa gratitude au clergé qui se prodigue avec fidélité, sacrifice et joie, pour les communautés chrétiennes ».

L’archevêque de Gênes a fait savoir que « depuis plus d’un an, sur mandat de la présidence de la CEI, un groupe interdisciplinaire d’experts s’est mis au travail dans l’objectif de « traduire » pour l’Italie les indications provenant de la Congrégation pour la doctrine de la foi, concernant les cas d’abus sexuels de la part de membres du clergé.

Le 16 mai dernier, la Congrégation a publié une lettre circulaire offrant aux conférences épiscopales du monde entier une série de « lignes directrices » pour aider les ordinaires à faire face aux cas de pédophilie, les obligeant à « apporter une réponse adéquate aux cas éventuels d’abus sexuel commis à l’égard de mineurs par des clercs dans leurs diocèses en vue d’assurer le bien commun des fidèles » (cf. ZENIT 16 mai 2011).
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Message par Her Jeu 26 Mai - 21:26

http://www.perepiscopus.org/opposition-au-pape/le-pape-un-dictateur

Le pape, un dictateur…
Posté par Maximilien Bernard dans Opposition au Pape le 05 25th, 2011 |
J’ai reçu un courrier du père Jean-Marie Roumégoux, prêtre du diocèse de Bordeaux. Cela vaut son pesant de cacahuètes :

Chers amis, J’apprends par le journal « La Croix » de ce lundi 9 mai 2011 (page 17) que l’évêque australien Mgr William Morris, évêque de Toowoomba est relevé de ses fonctions pour avoir demandé un débat sur des idées qui sont actuellement en discussion au plan international, national ou local.

En 2006, dans une lettre pastorale, cet évêque d’un grand diocèse qui, en 2014, n’aura que 3 prêtres de moins de 60 ans, demandait qu’un débat soit ouvert et que l’on réfléchisse sur la possibilité d’ordination d’hommes mariés, voire de femmes

En son temps (1995) j’avais réagi auprès des évêques de la région lorsque j’avais appris la révocation de Mgr Jacques Gaillot. (voir fichier ci-joint). Je crois qu’il ne faut pas laisser passer cet acte. Il est important qu’Evêques, prêtres, diacres, laïcs se mobilisent pour dénoncer cette injustice.

Sic. Et l’abbé, que je ne connais pas, prend le soin de laisser ses coordonnées, que je vous livre : 06.79.57.31.69 roumegouxjm@ymail.com

Dans le fichier joint, on trouve une lettre du Curé de Coutras datée de 1995 appelant au soutien de Mgr Gaillot contre le Pape. En voici quelques extraits :

Je viens protester auprès de vous tous. Je compte sur une intervention « musclée » de votre part pour rappeler que le Pape et son entourage sont des serviteurs et non des dictateurs, qu’il ne faut pas confondre autorité et autoritarisme. J’attends de vous une lettre claire, précise et non ces déclarations ménageant la chèvre et le chou, si nuancées, si balancées, si « lénitives » qu’à la fin on se demande ce que l’auteur a voulu dire. [...]. Depuis le XIXe siècle il y a eu un développement considérable de la place de Rome dans le catholicisme. Le rôle des évêques n’a pas suivi. Il en est de l’Eglise comme de toute société : il y a des trop puissants parce qu’en face il y a trop d’impuissants; il y des dictateurs parce qu’en face il y en a trop qui ont une âme d’esclave. Comment se fait-il que vous n’ayez pas réagi quand, par exemple, le Catéchisme de l’Eglise Catholique se permet (2370) de dire que tout moyen artificiel de contraception est « intrinsèquement » mauvais. Ce sont tous ces silences qui permettent à Rome de faire maintenant ce qu’elle veut, ne se rendant même pas compte qu’elle détruit ce qu’elle veut préserver: l’unité.

L’abbé Jean-Marie Roumégoux est à la retraite depuis mi-2010. C’està-dire qu’entre 1995 et 2010, il a continué de sévir… avec la bénédiction des évêques locaux. Il est aujourd’hui à la maison de retraite de Pessac.
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Message par Her Jeu 9 Juin - 9:10

http://www.perepiscopus.org/diocses/lautre-curieux-pretre-du-groupe-les-pretres

L’autre curieux ‘prêtre’ du groupe « Les Prêtres »
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 06 8th, 2011 |
Le groupe musical Les Prêtres, emmené par Mgr Di Falco, évêque de Gap, fait un tabac.

Toutefois, 2 mois après la sortie de leur deuxième disque, Gloria, l’un des trois chanteurs, qui n’était pas prêtre mais seulement séminariste, Joseph Dinh Nguyen Nguyen, quitte le séminaire. Il avait été envoyé par l’évêque de Saigon en 2003 en France pour suivre le séminaire de Gap. Lors d’un entretien donné au Nouvel Observateur, ce jeune homme de 27 ans a déclaré :

Je veux fonder une famille. Pendant les concerts en voyant le public, j’ai vu qu’il était possible de vivre sa foi en famille et cela m’a donné envie. Je quitte le séminaire.

Très bien. Mais pourquoi alors avoir fait entendre que le groupe n’était composé que de prêtres ? D’ailleurs, Joseph Dinh Nguyen Nguyen devrait rester dans le groupe.

On se souvient que l’un des 2 autres membres du groupe, le père Jean-Michel Bardet, curé de la cathédrale de Gap, s’était prononcé en faveur du mariage des prêtres et de l’ordination des femmes !
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Message par Her Jeu 9 Juin - 9:11

http://www.perepiscopus.org/diocses/quand-on-professe-la-foi-catholique-on-nassiste-pas-a-la-messe

Quand on professe la foi catholique, on n’assiste pas à la messe !
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 06 8th, 2011 |
Le dimanche de Pentecôte à la paroisse de Wimereux dans le diocèse d’Arras, il y a la « Profession de foi » de jeunes de la Paroisse. On lit dans les annonces paroissiales et on entend aux « annonces » faites à la fin de la messe dans l’église : dimanche, jour de profession dans notre paroisse, il n’y aura pas de messe, mais seulement et tout simplement une célébration au cours de laquelle les jeunes feront « leur profession de foi ». Stupeur des paroissiens de cette station balnéaire de la Manche de 8 000 habitants avec un curé résidant, qui n’avaient pas été prévenus. Une pétition circule. En effet, il semble difficile d’en parler à l’évêché où Mgr Jaeger a d’autres chats à fouetter !

Ce n’est la première fois que les paroissiens sont mis au pied du mur. La semaine dernière, un prêtre à la retraite devait assurer la messe. Les paroissiens découvrent en arrivant que c’est une « ADAP » (assemblée dominicale en l’absence de prêtre) au cours de laquelle les lectures ne sont pas celle du jour; en l’espace d’une heure, six chants avec tous leurs couplets; pas un instant de silence et recueillement; l’orgue tonitrue en permanence…

Les paroissiens n’en peuvent plus. Ils voudraient tout simplement, humblement et librement pratiquer leur foi en communion avec la Sainte Eglise.
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Message par Her Sam 11 Juin - 13:25

http://www.perepiscopus.org/communication/nayez-pas-peur-mgr-simon

N’ayez pas peur Mgr Simon
Posté par Maximilien Bernard dans Communication le 06 10th, 2011 |
Le Salon Beige n’a pas la mémoire courte : il vient de rappeler à Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont, l’une de ses déclarations de 2002 :

En 2002, Jean-Marie Le Pen avait, au soir du 1er tour de l’élection présidentielle, repris le « n’ayez pas peur ! » de Jean-Paul II, et s’était attiré les foudres de l’archevêque de Clermont, qui trouvait que

« (…) la manière dont M. Jean-Marie Le Pen a repris une expression célèbre du pape Jean-Paul II : « n’ayez pas peur… Entrez dans l’espérance » est bien significative. C’est la récupération d’une référence chrétienne à des fins partisanes. »

Le scandale a été réitéré par deux autres hommes politiques ce matin [jeudi 9 juin 2011] à l’Assemblée nationale, lors de la discussion (en cours) sur le « mariage » homosexuel. Alors que M. Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, était appelé à s’exprimer, plusieurs députés du groupe SRC se sont exclamés :

« Courage, monsieur le garde des sceaux ! »

Interpellation à laquelle ont surenchéri M. Marcel Rogemont (PS) :

« N’ayez pas peur ! »

Puis M. Jean-Jacques Urvoas (PS):

« Entrez dans l’espérance ! »

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Chers Amis du Salon Beige et de Perepiscopus, soyez miséricordieux comme notre Père des Cieux est Miséricordieux car l'Eglise tout entière va porter une très lourde Croix et l'Eglise "Corps Mystique du Christ" va vivre sa Passion comme le Christ a vécu la sienne et cette ultime épreuve a déjà commencé à travers le monde...

ET à tous ceux qui ont abandonné et trahi le Saint Père, comme tous les apôtres (sauf Saint Jean) avait renié et abandonné le Christ au jour de sa Passion, il sera offert à tous ces Evêques, à ces prêtres et à beaucoup de fidèles de se racheter en offrant à Dieu le sang de leur propre martyr...

Après 2000, j'avais déjà débuté mon combat anti-maçonnique et j'avais envoyé à tous les Evêques de France une copie par mail d'une lettre confidentielle de Mgr Jean-Charles Thomas (Voir "Fais et Documents", Evêque émérite de Versailles, qui, dans une réponse à la Grande Loge de France, en opposition à Rome réécrivait le Droit Canon en estimant qu'un hérétique "catholique-franc-maçon" devait décider tout seul s'il était en été de péché ou non.

Je n'avais obtenu de réponse d'aucun Evêque mais le message était bien passé. Seul le Webmaistre de Mgr Brincard m'avait remercié et encouragé à poursuivre ce combat. Un ou deux ans plus tard, alors que je défendais des catholiques victimes des persécutions maçonniques du totalitarisme franc-maçon de l'inquisition anti-sectes... Je défendais en particulier sur Blanzat près de Clermont-Ferrand, une veuve menacée de tutelle et de psychiatrisation, et da fille Hélène placée sous curatelle renforcée et spolié de son héritage paternel par le système corrompu et maffieux "des personnes majeures sous protection de Justice" dans lequel l'état est scandaleusement et lamentablement défaillant et des pauvres gens sont abandonnés et ruinés. Ce brave Mgr Hippolyte Simon qui ne s'était pas placé pour l'occasion du côté de la Croix du Christ et des victimes, mais du côté plus confortable des persécuteurs et prédateurs francs-maçons en participant à un article de presse diffamatoire, partisan et minable du journal local "La Montagne" qui avait condamné et placé d'autorité cette veuve sous tutelle sans attendre la décision des Magistrats... Résultat : la veuve ne fut pas placée sous tutelle et le rédacteur du journal "La Montagne" mourut d'un arrêt cardiaque dans la semaine du procès. De temps à autre, la Justice immanente se manifeste avec force...

ET NOTRE BRAVE MGR HIPPOLYTE SIMON QUI, A CE JOUR, N'A JAMAIS REMBOURSE A CETTE VEUVE DE BLANZAT LES 60.000 frs QU'ELLE AVAIT PASSE AU DIOCESE POUR FAIRE POSER DES AGENOUILLOIRS DANS SON EGLISE PAROISSIALE, ET JAMAIS REALISES JUSQU'A AUJOURD'HUI, A REPONDU A UN DE MES COURRIERS AVEC UNE LANGUE DE BOIS DES PLUS SARCASTIQUES EN ME DEMANDANT : "VOUS AVEZ UN EVÊQUE, POURQUOI ECRIRE A CENT EVÊQUES ?"

MONSEIGNEUR, VOICI MA REPONSE : J'AI ECRIT A CENT EVÊQUES JUSTE POUR PERMETTRE A CEUX DE NOS EVÊQUES QUI ONT DES OREILLES POUR ENTENDRE CE QUE L'ESPRIT DIT A L'EGLISE DE FRANCE, QUE L'HEURE DE VERITE VA BIENTÔT SONNER POUR CHACUN D'ENTRE NOUS. IL Y AURA UN SCHISME AVEC UN ANTIPAPE ET AU DEBUT LES 5/6° DE L'EGLISE IRONT DU CÔTE DE L'ANTIPAPE ET CE SERA LA L'ULTIME EPREUVE DE L'EGLISE, UNE EPREUVE PAR LA FOI, TELLE QU'ELLE EST ANNONCEE PAR LE CHAPITRE 675 DU CATECHISME DE JPII.

PLUSIEURS EVÊQUES ONT LIVRE ET LAISSE MASSACRER DES ÂMES PRIVILEGIEES EN LES LIVRANT AU BRAS SECULIER, MAIS IL NE S'AGISSAIT JUSQU'ALORS QUE DE PETITS GROUPES MARGINALISES QUI ETAIENT MASSACRES, AUJOURD'HUI C'EST L'EGLISE TOUTE ENTIERE QUI VA VIVRE LA PERSECUTION ET LE MARTYRE... AVANT DE CONNAÎTRE SON TRIOMPHE.

JE PRIE POUR QUE VOUS PUISSIEZ RECEVOIR EN CE TEMPS DE PENTECÔTE LE DON DE FORCE...
PAS LA FORCE D'EN IMPOSER AUX PETITS ET FAIBLES, MAIS LE VRAI DON DE FORCE POUR DEFENDRE AVEC COURAGE LE TROUPEAU QUI VOUS A ETE CONFIE PAR LE SEIGNEUR ET POUR PERMETTRE COMME LE CHRIST DE SUPPORTER L'EPREUVE JUSQU'AU SANG DE VOTRE MARTYRE...

OUI ! QUE L'ESPRIT-SAINT VOUS FAVORISE DE CE MYSTERIEUX HEROÏSME DES SAINTS ET DES MARTYRS...

ET N'OUBLIEZ JAMAIS CETTE DATE QUI NOUS A ETE CONFIEE, CETTE DATE DU 13 FEVRIER, ENTRE 23 H ET MINUIT.
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Message par Her Sam 11 Juin - 13:47

http://www.perepiscopus.org/communication/carences-chez-bayard

Carences chez Bayard
Posté par Maximilien Bernard dans Communication le 06 10th, 2011 |
Le média officiel de la CEF ne brille pas en ce moment. Bayard vient de publier un ouvrage de fort mauvais goût intitulé « Dieu, le pape, les chrétiens... » 500 histoires drôles. En voici une :

Un évêque va rendre visite à un petit curé de montagne au fond d’une vallée perdue des Alpes. Voilà qu’une avalanche coupe la seule route et l’évêque est obligé de rester coucher chez le curé. Ils vont donc partager le seul lit de la maison. Ils passent une très bonne nuit et, dans le demi-sommeil du matin, chacun a oublié avec qui il se trouve. Le curé tape alors sur les fesses de l’évêque : « Allez, Catherine, va donc nous faire le café ! » Alors, l’évêque répond : « Voyons, madame la comtesse…

Vous voyez le genre…

A propos de Bayard, le quotidien La Croix publie un article sur les évènements religieux de la Pentecôte :

À l’approche de la fête de la Pentecôte, La Croix a recensé les principaux événements qui se déroulent dans les diocèses de France.

Et bien malgré la présence de Mgr Brouwet, on ne trouve pas la recension du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté de Paris à Chartres. Il est vrai qu’il ne s’agit que du plus grand pèlerinage d’Europe (environ 10 000 pèlerins sur 3 jours).
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Message par Her Mar 14 Juin - 19:48

http://www.zenit.org/

Pédophilie : Rome prépare une stratégie globale

ROME, Mardi 14 juin (ZENIT.org) – Un important symposium sur la pédophilie sera organisé en février prochain à Rome, par l’Université pontificale Grégorienne avec la collaboration de différents dicastères de la Curie.

Intitulé « vers la guérison et le renouveau », ce symposium devrait accueillir quelque 200 participants, évêques et supérieurs majeurs venus du monde entier. Son objectif est d’offrir une réponse globale au problème des abus sexuels et de la protection des plus vulnérables, avec le concours d’experts de différentes disciplines.

Le mois dernier, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a demandé aux conférences épiscopales de préparer, d’ici mai 2012, des directives en matière de lutte contre la pédophilie. Ce congrès a pour but de les aider dans cette tâche et de leur fournir des outils efficaces pour faire face à ce fléau. Des ateliers de travail en quatre langues permettront d’aborder le sujet sous plusieurs angles : pastoral, juridique, psychologique… Le cas de l’Irlande et celui des Etats-Unis seront présentés et analysés. Le symposium sera présenté samedi prochain au cours d’une conférence de presse.
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Message par Her Mar 14 Juin - 19:49

http://www.zenit.org/french

Précisions du Vatican concernant les ordinations épiscopales illicites

Déclaration du Conseil pontifical pour les textes législatifs

ROME, Mardi 14 juin 2011 (ZENIT.org) –Trois jours avant l’ordination annoncée – et finalement reportée au dernier moment – d’un évêque en Chine et sans mandat pontifical, le Conseil pontifical pour les textes législatifs a signé, le 6 juin dernier, un texte précisant la juste application du can. 1382 du Code de droit canonique relatif aux ordinations épiscopales sans mandat pontifical.

Dans l’introduction, cette déclaration signée du président et du secrétaire du dicastère, Mgr Francesco Coccopalmerio et Mgr Juan Ignacio Arrieta, évoque les différentes ordinations épiscopales illicites qui ont eu lieu ces dernières années et qui « rompent la communion avec le pontife romain et violent de manière grave la discipline ecclésiastique ».

« S’agissant d’une question très importante et délicate, le Saint-Siège lui a toujours donné une grande attention, mettant tout en oeuvre pour empêcher que des consécrations épiscopales illégitimes aient lieu », peut-on encore lire. C’est pourquoi le Conseil pontifical pour les textes législatifs a mené une étude approfondie de la problématique, liée à la juste application du can. 1382 du Code de droit canonique, « avec une référence particulière à la responsabilité canonique des personnes engagées dans une consécration épiscopale sans le nécessaire mandat apostolique ».

Le texte de cette déclaration a été publié dans L’Osservatore Romano. Sur Radio Vatican, le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a publié une note précisant quatre points principaux de cette déclaration.

Il rappelle tout d’abord « la gravité d’une ordination épiscopale sans mandat du pape, comme un fait qui blesse profondément la communion dans l’Eglise catholique, et qui est donc sanctionnée par la peine la plus grave de l’excommunication, qui touche non seulement la personne ordonnée mais aussi celui qui accomplit la consécration et celui qui participe comme co-consacrant ». C’est une excommunication « latae sententiae », explique le P. Lombardi, qui n’a donc pas besoin d’être « imposée explicitement par un juge ».

Par ailleurs, explique le P. Lombardi, il peut y avoir des circonstances atténuantes comme « une peur grave » ou « la violence physique » : à ce moment-là, « l’excommunication ne s’applique pas » mais ces circonstances atténuantes sont vérifiées pour chaque personne intervenant dans le rite.

Dans tous les cas, « le fait objectif grave de l’ordination sans mandat du pape crée scandale, désorientation, division entre les fidèles », précise encore le P. Lombardi. « Ce sont des inconvénients graves qui ne peuvent être sous-évalués et qui demandent donc des actes significatifs de reconstruction de la communion ecclésiale et de pénitence ». Il rappelle que les personnes excommuniées « et qui en sont conscientes » ne peuvent participer à la célébration de l’eucharistie et à l’administration des sacrements, ni accomplir des actes de gouvernement.

« Si la situation le demande, pour réparer le scandale et rétablir la communion, le Saint-Siège peut infliger des censures ou des sanctions (jusqu’au point de déclarer explicitement l’excommunication) ». Bien sûr, « la finalité de ces peines est toujours de conduire au repentir et à la réconciliation. Une personne qui se repentit « sincèrement » a « le droit d’être absoute, même d’une excommunication », précise-t-il enfin. Mais dans le cas d’une ordination épiscopale sans mandat pontifical, « cette absolution ne peut être donnée que par le Saint-Siège ».

Marine Soreau
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Message par Her Jeu 16 Juin - 12:43

http://www.perepiscopus.org/diocses/la-photo-du-jour-61

Mgr Joseph DORÉ, sulpicien, archevêque émérite de Strasbourg, a été promu Commandeur de la Légion d’Honneur dans l’Ordre des Arts et des Lettres

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Commentaire d'Hercule : La culture des vanités mondaines plutôt que l'amour de l'Evangile...
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Message par Her Jeu 16 Juin - 12:44

http://www.perepiscopus.org/diocses/des-dioceses-financent-bien-la-joc

Des diocèses financent bien la JOC
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 06 15th, 2011 |

Suite à mon article de samedi, Stéphane Haar, président de la JOC, me précise que, par un courrier aux évêques de France de juin 2011, le Père Jean Quris, secrétaire adjoint de la CEF, précise bien que la CEF ne finance pas « directement » les postes de permanents nationaux de la JOC. Seuls les aumôniers nationaux du mouvement sont rémunéré par la CEF.En revanche, il me confirme que

certains diocèses apportent leur soutien financier au mouvement

Ainsi, par exemple, il se murmure dans les coulisses du diocèse de Sens-Auxerre, que le responsable départemental de la JOC serait salarié par le diocèse. Alors qu’il n’y a qu’une poignée de jeunes. Combien d’associations catholiques touchent de l’argent d’un diocèse ? Voilà en tout cas une bonne source d’économie pour relever le denier en berne…
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Message par Her Jeu 16 Juin - 16:10

Bonjour,

Après la campagne de séduction des francs-maçons, du 8 février 2011, à l'Institut Catholique de Toulouse, sous l'égide de son recteur, Mgr Pierre DEBERGÉ, et avec la bénédiction silencieuse de Mgr Le Gall, Archevêque de Toulouse, voilà que Mgr Le Gall récidive dans son rapprochement avec les francs-maçons, par ce livre...

Un des thèmes du site Internet du diocèse de Toulouse a pour titre " L'Eglise en Marche " mais pour aller où ?...

Que fait Mgr Le Gall du petit troupeau qui lui a été confié ? Où cela le conduit-il ?

Vanités mondaines de vouloir se montrer tolérant et donner l'image d'un dialogue ouvert et bienveillant avec la secte de la franc-maçonnerie condamnée par 12 Pontifes depuis 1738 à nos jours...

Vanités spirituelles de vouloir ise démarquer de l'autorité des Pontifes et de s'y croire supérieur...

Vanités des vanités, Tout est vanité !

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Extrait du livre « 100 QUESTIONS à Monseigneur Robert LE GALL… »
de Marc BRADFER et Fabienne GIARD

* * * Pages 86 et 87 * * *


36 LA CONDAMNATION DE LA FRANC-MACONNERIE

M. B. Le Nouveau Droit Canon, promulgué par l’Eglise en 1983, réaffirme la condamnation de la franc-maçonnerie, régulièrement accusée de diffuser aujourd’hui une idéologie relativiste. Qu’entend l’Eglise par le terme « idéologie relativiste » alors que la franc-maçonnerie dès son origine en Angleterre, a pu rassembler dans un espace de tolérance et de fraternité des hommes prompts à s’opposer sur des questions religieuses liées à la situation anglaise ?

R. L. G. Si nous nous en tenons aux origines et aux termes mêmes, nous pouvons être d’accord avec ce que fait la franc-maçonnerie. C’est une fraternité universelle, élément de fond que suscite et développe le christianisme, dans le respect des autres. Le maçon, à ses débuts, construisait, édifiait. Il ne faudrait pas aller dans le sens de « franc-tireur » !


M. B. Un franc-maçon construit le temple intérieur et le temple extérieur.

R. L. G. Nous ne pouvons qu’être d’accord, nous qui, par le Pape Jean-Paul II précisément, sommes invités à être les constructeurs de la civilisation de l’amour. Nous avons un semblable objectif. Leurs rites sont empruntés au christianisme et particularisés. Même si à sa naissance, la franc-maçonnerie pouvait permettre de dépasser les clivages entre églises, une de ses caractéristiques, c’est le parallélisme et même l’antagonisme vis-à-vis de l’Eglise. La dimension historique anti-ecclésiale ou anti-institutionnelle par rapport à l’Eglise est assez nette dans la franc-maçonnerie.


M. B. L’histoire a connu ces confrontations d’autant que la franc-maçonnerie fut condamnée en 1738 par le Pape Clément XII en raison de la méfiance des pouvoirs à l’égard de toutes les nouvelles formes d’assemblées et de concurrence qu’elle créait.

R. L. G. Une autre église, une autre fraternité qui s’opposait à l’Eglise tout court. Les conflits se sont atténués et les relations peuvent exister, comme c’est le cas pour des chrétiens à Toulouse. Néanmoins, je ne partage pas complètement leur optimisme. Je suis heureux des relations que nous pouvons avoir avec les francs-maçons, même si je ne suis pas sûr qu’il faille multiplier les rencontres. Je souhaite une meilleure connaissance réciproque et un respect mutuel, le respect de ce qu’a fait l’Eglise, contrairement à ce qu’affirmait la franc-maçonnerie qui s’opposait à « l’infâme », comme l’on disait à l’époque. Ces conflits ont laissé des traces, de la méfiance, au moins des prudences.


M. B. Seriez-vous prêt à participer aux travaux d’une loge si elle vous y invitait ?

R. L. G. Il faut rester ouvert au dialogue sans tomber dans un piège. A priori, je serais moins à l’aise que je ne l’ai été chez les juifs. Avec eux, je partage la parole de Dieu, même si notre différence est fondamentale : ils attendent le Messie et nous, nous attendons Son retour. Leur espérance est très touchante et par certains côtés, nous la faisons nôtre. En revanche, en ce qui concerne la franc-maçonnerie, davantage de questions demeurent.

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : En feuillant ce livre, la première question que l'on se pose est d'essayer de comprendre quel est le véritable rôle de Fabienne Giard ? A l'évidence, du fait du faible nombre et de la faiblesse de ses interventions, elle sert de potiche ou de paravant pour tenter de faire croire que cette interview à une étendue plus large qu'un véritable rapprochement de Mgr Le Gall avec la maçonnerie. Le moins que l'on puisse signaler aussi est la remarquable méconnaissance de Mrg Le Gall au sujet de la dangerosité de la Franc-maçonnerie, à moins que sa position d'une tiédeur inquiétante et extrême ne soit qu'un paravent à beaucoup de complaisance.

Lorsque Marc Bradfer lui pose la question concernant le Nouveau Droit Canon, promulgué par l’Eglise en 1983, qui réaffirme la condamnation de la franc-maçonnerie, régulièrement accusée de diffuser aujourd’hui une idéologie relativiste, Mgr Le Gall oublie de mentionner la position très ferme de Jean-Paul II concernant la position de l'Eglise toujours en 1983 :

http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19831126_declaration-masonic_fr.html

CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

DÉCLARATION SUR L’INCOMPATIBILITÉ ENTRE L’APPARTENANCE À L’ÉGLISE ET LA FRANC-MAÇONNERIE

On a demandé si le jugement de l’Eglise sur les associations maçonniques était changé, étant donné que dans le nouveau Code de droit canonique il n’en est pas fait mention expresse, comme dans le Code antérieur.

Cette Congrégation est en mesure de répondre qu’une telle circonstance est due au critère adopté dans la rédaction, qui a été suivi aussi pour d’autres associations également passées sous silence parce qu’elles sont inclues dans des catégories plus larges.

Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion.

Les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas compétence pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un jugement qui impliquerait une dérogation à ce qui a été affirmé ci dessus, dans la ligne de la déclaration de cette Congrégation du 17 février 1981 (cf. AAS 73, 1981, p. 240-241: DC 1981, n° 1805, p. 349. Voir aussi la déclaration de l’épiscopat allemand du 12 mai 1980, DC 1981, n° 1807, p. 444-448).

Le Souverain Pontife Jean-Paul II, dans l’audience accordée au cardinal préfet soussigné, a approuvé cette déclaration, qui avait été délibérée en réunion ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.

A Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le 26 novembre 1983.

Joseph, card. RATZINGER
Préfet

+ Fr. Jérôme Hamer, O.P.
Secrétaire

Par ce livre, Mgr Le Gall, à la suite de Mgr Thomas et de Mgr Bourgeois se place délibérément en désobéissance ouverte avec Rome et avec la douzaine de pontifes qui ont condamné la Franc-maçonnerie depuis 1738.

Il occulte délibérément le paragraphe :

Les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas compétence pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un jugement qui impliquerait une dérogation à ce qui a été affirmé ci dessus, dans la ligne de la déclaration de cette Congrégation du 17 février 1981 (cf. AAS 73, 1981, p. 240-241: DC 1981, n° 1805, p. 349. Voir aussi la déclaration de l’épiscopat allemand du 12 mai 1980, DC 1981, n° 1807, p. 444-448).

La seule chose qu'il a le droit de faire est simplement de relayer avec fermeté la position romaine et rien de plus.

Prions pour son âme.

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http://toulouse.catholique.fr/rubriques/haut/actualites/100-questions-a-monseigneur-le-gall
100 questions à Monseigneur Le Gall

"Quelle est pour vous la fonction fondamentale d'une religion ?"
"Vous est-il arrivé de tomber amoureux ?"
Voilà la première et la dernière questions que Marc Bradfer et Fabienne Giard ont posé à Monseigneur Le Gall dans le livre-interview qui vient de paraître aux éditions Empreinte.
Une centaine de questions sur la religion, l’Église, la société, la science, la politique et sur son expérience personnelle, où l'évêque se livre avec sa pensée, son expérience, son humour.

"D’où vient l’intérêt d’en savoir plus sur un homme ?

De la conviction que sa pensée, son histoire, son engagement et ses responsabilités peuvent nous en dire également beaucoup sur nous-mêmes. Cet homme déclare servir le bien de tous ; il proclame sa foi en Dieu et en Jésus-Christ. Il fallait questionner Robert Le Gall, le moine qu’il fut et qu’il demeure profondément dans le silence de la prière, le prêtre et l’archevêque qu’il est, dans l’Église, avec cette ouverture attentive aux autres, aux tragédies et aux prodiges d’un monde où raison et religion sont confrontées aujourd’hui aux défis les plus grands, peut-être, de l’histoire de l’humanité."

Ainsi les auteurs du livre "100 questions à Monseigneur Robert Le Gall Archevêque de Toulouse" introduisent cette longue interview, de 2007 à 2010, qui sort ces jours en librairie.

Marc Bradfer, franc-maçon et auteur de « Fils de prêtre » (2003), a pris l’initiative de cet entretien conduit avec la journaliste catholique Fabienne Giard.

Les auteurs concluent "nous lui sommes reconnaissants de nous avoir laissés totalement libres des cent questions que nous avions choisi d’aborder avec lui. Il n’en a évité aucune, n’éludant aucun sujet, répondant longuement, avec humilité et rigueur, sans se départir d’un humour certain."


Marc Bradfer et Fabienne Giard
100 questions à Monseigneur Robert Le Gall
Archevêque de Toulouse
Empreinte Editions
ISBN 978-2-913319-67-7
16 €

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http://www.perepiscopus.org/category/relativisme

Posté par Maximilien Bernard dans Relativisme le 06/03/11
L’Institut catholique de Toulouse fait la promotion de la franc-maçonnerie
Bernard Antony s’est rendu à la « conférence-débat » qui s’est tenue le 8 février à à l’Institut Catholique de Toulouse autour de Paul Pistre, auteur de « Catholiques et francs-maçons – Eternels adversaires ? ». Paul Pistre était entouré du directeur des éditions Privat, Philippe Térencle, qui présidait la soirée, de Jean-Jacques Rouch, grande autorité toulousaine du Grand Orient de France et du père dominicain Jean-Michel Maldamé. Bernard Antony relate : J’ai patiemment tout écouté : - Les propos de Pistre se félicitant de l’ouverture à la maçonnerie de la presse catholique comme « la Vie » (sic !) et sa description des rapports idylliques de certains clercs plus éclairés que ce méchant pape de Benoît XVI dans les rapports avec les loges. - Les propos patelins du frère Rouch auquel le président Térencle ne cessait de manifester amitié et considération. - Les circonlocutions du père dominicain sur « les pistes possibles de réflexion » entre chrétiens et maçons sur le personnage de Salomon. Proférer cela témoigne d’une totale ignorance du symbolisme maçonnique et de sa fantasmagorie. Sur le coup de 22h, le débat avec la salle était ouvert. Je demandais la parole dans l’esprit annoncé de débat, de controverse et tutti quanti. A peine commençais-je à formuler mes observations, mes réfutations que… fini la tolérance, fini le débat, fini la courtoisie. A la tribune on s’offusquait, on s’indignait, on me sommait de conclure, tandis que dans la salle quelques « frangins » éructaient et manifestaient qu’il fallait m’expulser. Essayant de concilier la courtoisie, le calme et la fermeté du propos, je pus tenir le micro durant une dizaine de minutes, histoire de démonter un peu le consensus mensonger de cette réunion-manipulation. Un de mes amis me relaya ensuite, exprimant notamment et très clairement son étonnement devant le silence du dominicain devant le travail...

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http://www.ict-toulouse.fr/site/1280.html

M. Bur remet la Légion d'honneur à Mgr Debergé

Le vendredi 13 mai 2011 à 17h, M. Dominique BUR, Préfet de la Région Nord Pas-de-Calais, Ancien Préfet de la Région Midi-Pyrénées, a remis les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur à Mgr Pierre DEBERGÉ, Recteur de l’ICT, Président de l’UDESCA.

Le discours de Mgr Debergé : discours_p.deberge_legion_d_honneur.pdf

Monsieur le Préfet, c’est un grand honneur que vous m’avez fait, ainsi qu’à l’Institut Catholique de Toulouse, en acceptant de me remettre les insignes de la légion d’honneur, d’autant plus que le jour même où étaient envoyées les invitations à cette manifestation, nous apprenions votre nomination comme Préfet du Nord, Préfet de la Région Nord - Pas de Calais. Et lorsque je me suis inquiété auprès de vos services du maintien ou non de cette cérémonie, vous m’avez fait savoir que cela ne changeait rien et que vous viendriez comme convenu à l’Institut Catholique. Soyez en vivement remercié.
A cette reconnaissance, s’ajoute l’honneur que ce soit un représentant de l’État qui me remette de telles insignes. Car si j’ai reçu de mes parents, trop tôt décédés et vers qui vont en ce jour mes pensées, l’amour du Christ et de l’Église, c’est d’eux également que j’ai appris la grandeur de ce pays, et le respect de son histoire et de ses lois. Je n’oublie pas également les leçons de morale et les enseignements reçus, à l’école communale, de mes instituteurs, Mr et Mme Campet, qui marqueront profondément mon enfance et mon histoire. Il est vrai que c’est dans cette même école que j’ai appris l’art du rugby, notamment lors des matchs du tournoi des cinq nations que les garçons, et eux seuls, avaient le privilège d’aller voir, le samedi à 15 heures, dans la salle de la mairie où trônait un magnifique poste téléviseur, chose alors très rare dans notre village.
Parmi les réalités de la vie républicaine qui m’ont aussi marqué, figure l’année de service militaire dans les commandos d’infanterie de marine, un monde qui m’était jusqu’alors totalement étranger. Et pourtant, c’est dans le compagnonnage avec des jeunes d’origines culturelles ou d’opinons très différentes, et dans la dureté des stages commandos ou de manœuvres harassantes, que j’ai reçu les plus grandes leçons d’humanité.
J’aurais pu évoquer d’autres expériences humaines, sociales ou politiques, y compris d’ailleurs dans ma fonction actuelle de recteur de cet Institut Catholique et de Président de l’UDESCA, pour que l’on comprenne pourquoi j’ai souhaité que ce soit un représentant de l’État qui me remette aujourd’hui les insignes de la légion d’honneur. Mais vous me permettrez de revenir sur mon enfance à Ossages, aux confins des Landes et des Pyrénées atlantiques, et sur un sentiment d’incompréhension qui n’a jamais cessé de m’habiter.
Enfant, je ne comprenais pas en effet la méfiance réciproque qui régnait entre l’instituteur et le curé de mon village. A l’école, l’instituteur, pour lequel j’éprouvais une véritable vénération, enseignait qu’il fallait respecter les autres, ne pas mépriser les plus faibles, partager, etc. J’apprenais aussi de lui l’importance de la fraternité et de l’union qui font qu’ensemble on peut surmonter les épreuves et les difficultés de la vie. Tout cela me semblait si proche du message de Jésus que j’entendais au catéchisme ou le dimanche à la messe : l’amour du prochain, l’attention aux petits et aux malades, la nécessité de pardonner, la fraternité qui unit tous les hommes puisqu’ils sont tous fils de Dieu.
Enfant, j’étais également impressionné par l’héroïsme des grandes figures de l’histoire de l’humanité, notamment par les actes de bravoure de celles et ceux qui avaient combattu le fascisme et le nazisme, et dont le souvenir était encore très présent. J’y retrouvais le courage, l’abnégation et la grandeur des martyrs et des saints, qui, au nom de Jésus Christ, avaient donné leur vie pour leurs frères et pour Dieu.
1Je ne savais pas alors qu’un mot : « laïcité » était la cause de l’hostilité entre mon instituteur et mon curé, un mot compris et vécu comme une séparation, alors qu’il indique une distinction entre des réalités, certes différentes, mais qui n’en sont pas moins, l’une et l’autre, constitutives d’un vivre ensemble. Une recommandation de Jésus résonnerait plus tard dans mon cœur : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mc 12,17). Pas d’hostilité donc entre le politique et les réalités spirituelles ou ecclésiales, mais la reconnaissance de ce que chacun peut apporter à l’autre et à la construction de la société.
Aujourd’hui, je suis meurtri de constater que, chez les partisans de certaines formes de laïcité, demeure une méfiance, voire une hostilité, à l’encontre du message de Jésus ou de ceux qui s’en réclament. C’est souvent le fait d’une méconnaissance du message évangélique, méconnaissance que partagent nombre de nos contemporains et, parfois même, des chrétiens. Je suis meurtri que l’on réduise l’histoire du christianisme, plus particulièrement celle de l’Église catholique, aux croisades, à la condamnation de Galilée ou à l’inquisition. Et l’on n’oublie l’implication de grandes figures des premiers temps du christianisme, comme Basile de Césarée ou Jean Chrysostome, dans l’organisation des premiers services sociaux, au nom même du principe évangélique de l’amour des pauvres, des malades et des exclus. On oublie également le rôle important des ordres religieux, des courants spirituels et des grandes figures de l’histoire de l’Église qui, malgré parfois les hésitations et les égarements de l’institution, ont contribué au développement de la culture, des sciences, des universités et de l’éducation, en défendant la grandeur et la dignité de la personne humaine, l’importance de la raison, une certaine conception de l’universalité.
Alors qu’en ce début de 3ème millénaire notre monde se trouve confronté à de redoutables défis, il serait également dangereux d’oublier que la démocratie comporte une dimension utopique, car il n’est pas spontané de voir dans l’autre un frère, d’œuvrer pour l’équité et la justice, comme il n’est pas spontané de penser une liberté qui est d’abord au service des autres. Si l’on ajoute à cela qu’une société, régie par le seul exercice du Droit, peut très vite devenir inhumaine, et que, même dans la société la plus juste, il est essentiel de donner toute sa place à l’amour du prochain, au partage et au pardon, on ne peut que s’interroger : une démocratie peut-elle se passer d’une « transcendance qui l’ouvre et la dispose au dépassement de soi en vue d’un avenir constructif » (Paul Valadier) ?
Déjà, en 1996, dans la Lettre qu’ils adressaient aux Catholiques de France, les Évêques écrivaient : « C’est la démocratie elle-même qui aurait à pâtir d’un refoulement durable de la foi chrétienne. Car la démocratie n’est pas une forme spontanée d’organisation des sociétés : elle est un acquis de la culture et de la volonté. Elle suppose des citoyens qui se sachent libres et se veulent effectivement respectueux les uns des autres. Elle suppose aussi un vouloir-vivre commun au sein d’une communauté politique dont les forces de cohésion implicite soient plus fortes que les conflits extériorisés. » A ce constat, j’ajouterai ces réflexions de Vaclav Havel, Prix Nobel de la Paix, grand artisan de la « révolution de velours » dans ce qui était alors la Tchécoslovaquie : « Si la démocratie doit non seulement survivre, mais se répandre et résister au conflit des cultures, alors elle doit, selon moi, retrouver ses racines, ses sources transcendantales (...) La relativisation des normes morales, la crise de l’autorité, la réduction de la vie à une course au profit matériel immédiat sans souci de ses conséquences pour la collectivité, c’est-à-dire ce qui est reproché à la démocratie occidentale, ne vient pas, écrit Vaclav Havel, de la démocratie, mais du fait que l’homme a perdu son ancrage transcendantal, perdant l’unique source réelle de sa responsabilité et de son respect de lui-même ».
En recevant de la République cet insigne de la légion d’honneur qui m’honore et honore l’Institution dont je suis le recteur, on comprendra donc que, de mon cœur de citoyen et de prêtre, jaillisse en cet après midi une invitation pressante au dialogue, au respect de chacun, à une attention plus grande à l’égard de nos frères humains en quête d’un sens à donner à leur vie, d’une espérance qui les aide à surmonter leurs épreuves, d’amour et d’amitié tout simplement. Car ce que vivent nombre de nos contemporains est marqué par trop de souffrances et de désarrois pour que, dans le respect de nos différences et de nos richesses respectives, nous n’œuvrions pas ensemble à bâtir un monde plus juste et plus humain, respectueux de la personne humaine et de toutes les personnes humaines, dans toutes leurs dimensions, y compris spirituelle. Dans une société où la laïcité ne fonctionnerait plus comme une séparation mais comme un trait d’union entre des réalités certes distinctes et différentes - et qui doivent le rester - mais qui concourent ensemble au même bien commun.
Vous qui fréquentez cet Institut Catholique, vous savez que ces valeurs figurent au cœur de la charte qui régit nos enseignements, nos recherches et l’ensemble de nos activités, avec l’ouverture aux autres, le respect de chacun, l’attention aux plus faibles, l’engagement et la volonté de progresser ensemble, ainsi que l’objectif de proposer aux étudiants des formations qui, « par l’excellence universitaire à laquelle elles tendent, visent non seulement la transmission des savoirs mais également la formation de tout l’être humain. »
Ce sont ces valeurs qui nous ont permis de surmonter ensemble les difficultés financières et immobilières, ainsi que les défis universitaires, que vous évoquiez Monsieur le Préfet. Car si, comme recteur, je suis heureux du travail accompli dans cet Institut depuis plus de sept ans, je sais surtout ce que je dois à mes collaborateurs les plus proches, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté universitaire de l’Institut Catholique : depuis l’équipe d’entretien et le personnel administratif jusqu’aux enseignants, aux doyens, aux directeurs d’organismes, aux chargés de mission et à celles et ceux qui m’ont assisté - et qui continueront je l’espère à le faire - dans les grands chantiers qui ont été conduits. C’est à eux - et donc à vous ici présents qui les représentez - que je dédie cette distinction qui nous honore ensemble, car sans les efforts de chacune et de chacun d’entre vous, la politique mise en œuvre n’aurait pu être menée à bien. Cette légion d’honneur, c’est donc aussi la votre.
Elle est également à vous, amis de Dax, de Mont-de-Marsan, de Perpignan, de Rome, de Toulouse et d’ailleurs, qui me faites la joie d’être ici aujourd’hui, avec ma famille et mes neveux et nièces - François, Céline et Laurent - à qui je dois tant et qui m’êtes si précieux.

Ma reconnaissance va maintenant à vous tous qui me faites l’honneur de votre présence, avec une attention plus particulière à vous Mr Comet, nouveau Préfet de Haute Garonne et de la Région midi Pyrénées, Mr Izard, Président du Conseil Général et Madame Hardy qui représentait Mr le maire de Toulouse. Enfin, vous comprendrez que je tienne à remercier pour leur présence Mgr Sarrabère qui m’a ordonné prêtre et qui a accepté que je vienne enseigner dans cet Institut Catholique ; Mgr Breton, évêque du diocèse d’Aire et Dax, tellement attentionné et bienveillant à mon égard, et vous Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse, chancelier de l’Institut Catholique, avec qui j’ai la joie de collaborer dans la plus grande confiance.
Avec vous, au terme de cette sans doute trop longue allocution, j’évoquerai le message de Jésus, le Christ, lui qui donne tout son sens à ma vie de citoyen et de prêtre, avec cette recommandation, vieille de 2000 ans, mais dont vous saisirez qu’elle puisse avoir aujourd’hui une actualité particulière : « Quand vous aurez fait tout ce qui vous était demandé, dites-vous que vous êtes des serviteurs quelconques et que vous n’avez fait que votre devoir » (Lc 17,10)
Je vous remercie pour votre patience et pour votre attention

Le 13 mai 2011 Mgr Pierre Debergé
Recteur de l’Institut Catholique de Toulouse


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