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Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII

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Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII Empty Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII

Message par Her Mar 15 Fév - 8:16

http://philippe.harambat.pagesperso-orange.fr/amespriv/gilles/gilles.htm

GILLES BOUHOURS

"La Sainte Vierge n'est pas morte, Elle est montée au Ciel en corps et en âme"
Tel est le message donné à Sa Sainteté PIE XII par Gilles Bouhours âgé de 5 ans le 1er mai 1950.

Gilles
Le Secret
Intercession
Prière
Bibliographie

Gilles Bouhours est né le 27 novembre 1944, jour de la fête de la Médaille Miraculeuse. Ses parents Gabriel Bouhours et Madeleine Cornilleau auront 5 enfants : Thérèse, Jean-Claude, Marc, Michel et Gilles.
Dès son plus jeune âge Gilles fût favorisé de grâces particulières par des visites de Notre Dame, accompagnées parfois d'admirables messages.
La première apparition a eu lieu le 30 septembre 1947 à Arcachon (Gironde). "La Sainte Vierge avait une robe blanche,la tête recouverte d'un voile jaune."

Le 2 octobre, C'est un premier dialogue :
"Tiens. Elle saigne la Sainte Vierge. Tu t'es fait bobo?... Tu as tombé dans les bambous ? Tiens, mon mouchoir. Papa donne ton mouchoir. Viens à côté de moi... Tiens, donne-moi la main... N'aie pas peur... Viens à côté de moi...Papa et maman sont là ! "D'Arcachon en passant par Bouilhe-Pereuil, puis Moissac et à Seilhan (Haute Garonne) où la famille s'installera définitivement Gilles aura une vie comblée de Grâces, d'Amour, de Tendresse du Ciel.
C'est à l'âge de 15 ans et 3 mois, le 26 février 1960 que Gilles partit rejoindre sa Maman du Ciel.

Le Secret à donner à S.S. PIE XII


En décembre 1948, en revenant du bois d'Espis, Gilles dira : "Elle m'a dit quelque chose. Mais si je le disais, ce serait deux pêchés".
En février 1949, Gilles dira à son père : "Je dois aller à Rome pour lui dire que la Sainte Vierge apparaît à Espis".
Le 12 décembre 1949, une première rencontre eut lieu à Rome avec le Saint Père en audience semi-privée. Mais, Gilles ne voulut rien dire ; son secret ne devait être délivré qu'à S.S. PIE XII et à lui seul, la Sainte Vierge l'avait demandé.

Pourtant il fallait qu'il accomplisse sa mission. Quatre mois plus tard, lors d'une seconde visite au Vatican, alors qu'il n'avait que 5 ans, il put enfin parler seul à seul en audience privée avec le Pape. Puis, libéré de tout engagement, il pouvait révéler son secret à tous :

"La Sainte Vierge n'est pas morte, Elle est montée au Ciel en corps et en âme"
C'était la confirmation que le Saint Père avait demandé à la Reine du Ciel avant qu'il ne proclame officiellement le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie.

Ce fût Gilles, en toute simplicité qui confirma au Pape l'opportunité de cet acte pontifical.

La Sainte Vierge se manifestera encore de nombreuses fois jusqu'au 15 août 1958. Le 15 Août 1954, Marie dira à Gilles :

"Je suis la Reine du Sauveur, tu peux le dire à Monsieur le Curé".
plus tard elle lui confirma :

"oui, Gilles, tu peux dire : Reine du Sauveur, priez pour nous".
le 11 octobre 1954, par son Encyclique : "Ad Coeli Regnum" S.S. PIE XII proclamait la Royauté Universelle de Marie.

Intercession de Gilles auprès de Marie

La tombe de Gilles se trouve au cimetière du village de SEILHAN dans le département de la Haute Garonne à 4 kilomètres de Montréjeau sur la route de Saint Bertrand de Comminges.


Prière au "Petit Gilles" (pour la dévotion privée)

Cher Petit Gilles, dans ton Éternité,
daigne écouter les demandes que t'adressent tes parents et amis de la terre :
O toi, qui as tant désiré être prêtre pour "mettre Jésus dans les hosties"
et devenir missionnaire de la Sainte Vierge...
O toi, que Marie a appelé "mon petit Jésus de la terre"...
O toi, le tout petit ambassadeur envoyé par la Sainte Vierge auprès du Pape Pie XII
pour lui confier le "secret" de la glorieuse immortalité de son Corps virginal...
O toi, que la Maman du ciel a embrassé ici-bas et à qui tu as rendu son doux baiser...
O toi, qui as reçu les confidences de Celle qui s'est nommée pour Toi
"La Reine du Sauveur"...
O toi, qui as vu des rayons d'or s'écoulant de ses mains jointes...
Nous te demandons de supplier la Toute-Puissante et Immaculée Reine du monde
de laisser tomber sur nous un Rayon de sa miséricordieuse bonté...
Voici la grâce spéciale que tu voudras bien solliciter pour nous...
(spécifier la grâce désirée)
Ce sera peut-être un vrai miracle. Mais ta prière, qui en a déjà obtenu sur la terre,
ne doit-elle pas être, maintenant, irrésistible sur les Coeurs de Jésus et de Marie ?...
Petit Gilles, nous avons confiance en toi !
+

BIBLIOGRAPHIE

Le petit Gilles - Messager de Marie auprès du Pape
par Jean Philippe - 96 pages, 16 pages d'illustrations 11,5 x 17,5 cm
Editions du Parvis


Dernière édition par Hercule le Jeu 7 Avr - 11:41, édité 2 fois
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Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII Empty Re: Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII

Message par Her Mar 15 Fév - 8:17

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-601757-le_petit_gilles_bouhours.html

Le Petit Gilles

Messager de Marie auprès du Pape Pie XII
1944-1960
Fête le 26 février

En 1950, le Vénérable Pie XII s'apprétait à promulguer le dogme de l'Assomption, il avait demandé un signe au Seigneur. On peut penser que c'était le contenu du secret que lui as transmis ce charmant petit enfant. Le 1er novembre 1950, le Pape Pie XII proclamait le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie, Mère de Dieu, selon la tradition apostolique et l'enseignement de l'Eglise, est montée au Ciel avec son corps et son âme. Le 1er mai précédent, un fait nettement moins connu, apparemment anodin et, en tout cas, resté quasiment inconnu du grand public, eût lieu à Rome. Apès avoir été introduit auprès du chef de l'Eglise Catholique par le Cadinal Montini, futur Paul VI, un petit Français, âgé de six ans, Gilles Bouhours, était reçu en audience privée par le Souveain Pontife, à qui il devait confier un « secret ». Après cette rencontre, Monseigneur Montini demanda à Gille: « Tu prieras bien pour le plus petit Monseigneur de Rome. » Quel rapport entre ces deux évènements? Pourquoi une telle audience, si difficile à obtenir pour le commun des croyants?

Origines et premier fait extraordinaire

Gilles est né le 27 novembre 1944, en la fête de la Médaille Miraculeuse, dans une famille originaire du département de la Mayenne. Cinq enfants sont nés de l'union de Gabriel Bouhours, né en 1913, plombier quincaillier, et de Madeleine, née Cornilleau en 1911 : Thérèse (1937), Jean-Claude (1939), Gilles (1944), Marc (1947) et Michel (1951). Les parents vont être contraints de déménager plusieurs fois de Bergerac (Dordogne, où Gilles a vu le jour) à Arcachon, de Bouilhe-Preuil (Hautes-Pyrénées) à Moissac (Tarn-et-Garonne), car Madeleine, atteinte par la poliomyélite, devait prendre régulièrement, parmi d'autres traitements, des bains de sable chauds. A partir de 1953, la famille vit à Seilhan (Haute-Garonne), dans la maison surnommée les « Marronniers ». Dieu est intervenu très tôt dans l'existence de Gilles. A l'âge de neuf mois, il est atteint d'une grave maladie dont l'issue est souvent fatale : méningite encéphalite grave. Les médecins consultés, tant au niveau local qu'à Bordeaux, sont formels : seule la prière peut sauver l'enfant.

Une religieuse, Petite Soeur des Pauvres, amie de la famille, demande alors à ses parents de placer sous l'oreiller de Gilles deux images, une de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus accompagnée d'une petite relique (un morceau de tissu blanc) et une du père Daniel Brottier (1876-1936), de la Congrégation du Saint-Esprit, ancien missionnaire en Afrique et directeur des Apprentis Orphelins d'Auteuil, à Paris. Trois nuits se passent sans qu'aucune amélioration notable ne se fasse sentir. La nuit suivante, les parents, très fatigués, s'assoupissent. Lorsqu'ils se réveillent, Gilles semble respirer normalement. Miracle : la fièvre est tombée sans explication, « une rougeur en forme de "T" était visible sur chaque joue », explique l'entourage. Un autre fait troublant retient toute leur attention : on retrouve l'image du père Brottier intacte, mais celle de sainte Thérèse est comme déchirée. De plus, les deux fils rouges tenant sa relique ont disparu !

Pour Madeleine et Gabriel Bouhours, cela ne fait aucun doute la « petite Thérèse » a demandé avec succès à Dieu la guérison de leur enfant. Ils font peu de temps après le pèlerinage de Lisieux. Le 8 septembre 1948, le docteur Dives, médecin traitant, écrit à son confrère, le docteur Carrière : « Il [Gilles] s'est tiré avec grand-peine de ce mauvais pas, apparemment sans séquelles. Il a fait à deux ou trois reprises, par la suite, des accidents digestifs sans gravité et me paraissait en parfaite santé quand la famille a quitté Bergerac. »

Le début des apparitions

Nous sommes le 30 septembre 1947. La famille Bouhours habite Arcachon. Gilles a deux ans et dix mois. C'est un enfant charmant, ni plus « mystique », ni moins joueur qu'un autre garçon de son âge. Ce jour-là, il a sa première apparition de la Vierge Marie. Plusieurs suivent. L'enfant indique que Marie lui a demandé de se rendre à Espis où elle apparaîtrait à d'autres jeunes personnes et qu'ensuite Elle ne se montrerait plus qu'à lui seul.

Son père ignore jusqu'au nom même d'Espis ! Il parvient à localiser l'endroit sur une carte routière : il se trouve près de Moissac. Gabriel Bouhours veut en avoir le coeur net. Il se rend à Espis le plus rapidement possible. C'est la première prise de contact avec les événements de cette localité qui ont joué un rôle évident dans la vie du « petit Gilles » mais qui n'ont pas été sans interférence complexe dans le regard que les autorités ecclésiastiques ont pu porter jusqu'à maintenant sur ces affaires.

Gilles et Espis

Situé dans le département du Tarn-et-Garonne, au diocèse de Montauban, Espis est le lieu, en 1946, de soi-disant apparitions de la Vierge. L'événement a défrayé la chronique, avant que les autorités du diocèse ne statuent définitivement à son encontre. Le 22 août 1946, Claudine et Nadine Combalbert gardent un troupeau d'oies près du bois d'Espis. Elles voient soudainement une « dame vêtue de noir », avec une « robe ornée de marguerites ». Le jour suivant, l'apparition se renouvelle ; une troisième enfant affirme également « voir ». A partir du 31 août suivant, un homme d'une quarantaine d'années allègue également des visions de la Vierge qui aurait déclaré « Je suis l'Immaculée Conception ».

Un petit pèlerinage s'organise. Mais le 12 décembre 1946, Mgr Théas, alors évêque de Montauban, estime dans une correspondance privée que ces apparitions « ne sont pas vraies » et qu'il s'agirait d'une « illusion ». Le 4 mai 1947, le prélat publie un jugement négatif, tout à fait officiel cette fois, puis une ordonnance suspendant a divinis tout prêtre qui se rendrait dorénavant à Espis. Après le départ de Mgr Théas pour le diocèse de Tarbes et Lourdes, son successeur, Mgr de Courrèges, met sur pied une commission d'enquête le 1er février 1950. Ses résultats sont sans appel: « suggestion », « hallucinations », excluant toute possibilité d'une « origine surnaturelle » des faits allégués.
La destinée canonique d'Espis n'entache en rien l'authenticité du « petit Gilles » et des apparitions. Une certaine presse a cru bon d'associer de façon incontrôlée, sinon intempestive, les deux affaires, sans vraiment tenter de distinguer le bon grain de l'ivraie. Gilles Bouhours s'est rendu à plusieurs reprises sur les lieux : cela a suffi pour tout mélanger. Voici ce qui s'est passé en réalité : Gabriel Bouhours, une fois parvenu à Espis, a demandé à l'une des fillettes (« voyantes ») de venir chez lui pour confirmer, ou infirmer, les propos de son fils.

Au soir du 30 septembre 1947, cette fillette est arrivée chez les Bouhours. Selon son témoignage, elle a dans le jardin de la maison familiale, la Sainte Vierge, sous l'apect de Notre Dame de Lourdes. Gabriel, Thérèse, Jean-Claude et Gilles arrivent: seul ce dernier voit. Il déclare: « La Sainte Vierge est sur l'eau. Elle fend l'eau avec un bâton. Je vois deux bâtons dans le ciel. » IL décrit Marie avec un « capuchon » signifiant ainsi qu'Elle porte un voile sur la tête. On lui demande la signification des « bâtons »: « C'est comme ça le bâton », rétorque-t-il avec son vocabulaire d'enfant, tentant d'expliquer qu'en réalité, il s'agit d'une croix! Puis il poursuit en décrivant quelque chose de terrible: une « fumée jaune » s'élève dans le ciel et la Vierge « pleure ».

Les diverses apparitions

Grâce aux témoignages reccueilis sur le vif et aux notes prises immédiatement par les parents de Gilles, nous connaissons dans le détail, les manifestations de Marie auprès de leur enfant, jusqu'à ce que Dieu le rappelle à Lui. Le 2 octobre 1947, Gilles voit la Vierge « saigner » abondamment. « Tu t'es fait bobo ? », lui demande-t-il innocemment, « Tu as tombé dans les bambous? Tiens mon mouchoir (...). Tiens Sainte Vierge, viens à côté de moi, donne-moi la main (...) Papa et maman sont là. »

La fraîcheur et la simplicité d'un tel dialogue sont frappantes et correspondent bien à ce que l'histoire des apparitions de la Vierge nous enseigne : un rapport de proximité pratiquement inconcevable s'instaure presque toujours entre la Vierge et les enfants à qui elle daigne se manifester visuellement.

Les 4 et 6 octobre suivants, la Vierge apparaît brièvement à Gilles. Le 13 (Fête de Fatima), celui-ci se rend pour la première fois à Espis. « Oh ! La Sainte Vierge ! » s'écrit-t-il une première fois vers 17 h. L'apparition lui demande d'aller prier en bas du bois, à un endroit où une « source » coulera plus tard. A 18 h 30, Marie se montre une seconde fois à Gilles, entouré d'une trentaine de personnes. La Mère du Christ lui demande de lui « présenter les chapelets pour les bénir » et de prier une dizaine de chapelet pour le Sacré-Coeur.

Le 27 novembre, puis le 13 décembre 1947, Gilles est gratifié d'autres brèves apparitions. Le 18 décembre, il voit une « grande Croix » dans le ciel. Le surlendemain, c'est sainte Thérèse de Lisieux qui lui apparaît. Selon ses propos, elle « lui jette des fleurs ». Le 13 janvier 1948, à Espis, la Vierge lui apparaît encore à deux reprises et, comme la première fois à cet endroit, lui demande de prier constamment le Sacré-Coeur de son Fils. Le 8 février suivant, plusieurs « croix dans le ciel » sont observées par l'enfant. Pèlerins, curieux et clergé prêtent maintenant une grande attention au déroulement des faits.

Le 10 février, la famille Bouhours décide de partir en pèlerinage à Lourdes. Le « petit Gilles » n'a aucune vision dans le sanctuaire. Il remarque judicieusement que les représentations de Marie sont belles, mais infiniment moins que ses apparitions ! Mais dès le lendemain, il voit Marie verser des « larmes de sang », puis, le surlendemain, elle l'embrasse.Ce type de contact ne doit pas surprendre outre mesure. En 1947, les voyantes de l'Ile-Bouchard, dont le culte a été autorisé, ont « touché » le corps de la Vierge apparaissant. De nombreux autres exemples de bon aloi pourraient être cités. Le 13 mars 1948, Gilles déclare « Elle m'a embrassé la Sainte Vierge, mais moi je ne lui ai pas fait la bise ! » Le printemps 1948 constitue une période singulièrement forte en matière de phénomènes extraordinaires. Le 13 avril, il voit la Vierge Marie à trois reprises à Espis, puis plusieurs autres fois au cours du mois de mai, en différents endroits dans sa chambre, dans « le ciel », dans le jardin de la maison familiale, etc.

Des « pluies de croix » sont décrites par le bambin. Le 4 juin 1948, Gilles informe les siens au sujet de l'identité de l'apparition « Sainte Marie, Mère de Dieu ». Et le 10 juin « Sainte Mère des Grâces » Le 13 juin reste une journée sans apparition. Mais la famille, soucieuse d'obéissance aux autorités de l'Eglise, décide de ne pas se rendre à Espis. Gilles en reçut l'ordre de manière intérieure. Le 24 juin, il dit à sa mère ce formidable mot : « La Sainte Vierge viendra me voir dans le petit jardin, après dimanche. Pas aujourd'hui, elle n'a pas le temps !- Que fait-elle ?- Pas la soupe, bien sûr ! Elle met des fleurs dans le ciel. » A partir du 13 juillet, l'apparition demande qu'aucune messe ne soit désormais célébrée à Espis, par obéissance à l'Eglise. Le petit Gilles tente de faire passer le message au prêtre officiant : en vain.

Visions bibliques

Le 15 août 1948, une vision s'impose à l'enfant. Il la décrit avec ses mots imagés : « Je vois comme un gros bouton [la terre] et, au-dessus, une grosse bête, comme un lézard avec une grande queue et des grandes pattes. Pas loin, je vois comme un monsieur avec des plumes dans le dos. » Sans trop peut-être le savoir, Gilles vient de décrire, sur un mode original, rare, l'archange saint Michel et la figure du mal dominant ce monde. Ce jour-là, Marie, vêtue de bleu mais sans voile, lui demande de suivre la procession organisée par les pèlerins d'Espis et de chanter « Chez nous soyez Reine ». Dans les semaines qui suivent, la Vierge lui demande « beaucoup de prières ».Le 13 octobre, l'apparition lui « révèle » les « combats » menés par l'archange saint Michel au bénéfice des âmes. Le 13 décembre, Marie confie un « secret » à Gilles pour le pape, et pour le pape seulement... L'enfant, à qui son père demande des explications, répond : « Elle m'a dit quelque chose. Si je le disais, ce serait deux péchés. »

1949

L'année 1949 est riche en événements. Les apparitions se poursuivent à un rythme régulier, soit à Espis, soit ailleurs. La famille Bouhours vit désormais au rythme des manifestations du ciel. Dans l'esprit du jeune enfant, au fil des manifestations mariales, le doute n'occupe aucune place : il doit se rendre à Rome où vit celui qui « remplace le petit Jésus sur la terre » [le pape]. Selon les témoignages, l'enfant participe d'une manière remarquable - eu égard à son jeune âge - aux fêtes pascales. Le 13 mai, il voit la Vierge présente le long du chemin de croix et ressent en lui les douleurs vécues par Jésus. Ce jour-là, on lui demande de montrer aux personnes présentes comment l'apparition bénit la foule réunie. Levant la main, avec une rare « majesté », il fait un long et magnifique signe de croix et ajoute « Pas difficile, c'est la Sainte Vierge qui tient ma main ! »

Le 12 juin, il fait sa première communion dans un climat de simplicité et d'intériorité spirituelle. Au cours de l'Eté, Gilles continue d'alléguer apparitions et locutions le 13 de chaque mois, avec deux visions supplémentaires le 15 août. Le 13 novembre 1949, la Vierge, après avoir demandé de prier pour tous les malades, lui dit : « Petit Gilles, tu dois aller à Rome voir le pape. »

Voyages à Rome

Un premier voyage à Rome est organisé. Malgré des difficultés financières, Gilles et son père parviennent à partir. Le 12 décembre 1949, c'est la première audience (semi-privée) avec Pie XII. Mais, ce jour-là, l'enfant ne parle pas car il n'est pas seul avec le pape, comme le lui avait recommandé la Madone. Il faut donc organiser un second voyage. Mais peu après, une « mauvaise » nouvelle parvient par voie postale à la famille : les autorités diocésaines ayant statué sur Espis, le Saint-Père ne pourra accorder une seconde audience à Gilles. Huit jours plus tard, après que l'apparition a une nouvelle fois demandé à Gilles de se rendre au Vatican pour informer le pape du « secret », tous les problèmes semblent mystérieusement disparaître. Gilles et son père repartent. Cette fois, Pie XII a changé d'avis : il accepte de recevoir l'enfant en audience privée et secrète le 1er mai 1950.

De cette rencontre, rien, ou presque, n'a filtré. Gabriel Bouhours a décrit la scène de façon pittoresque: « Vers 10 h 30, nous gagnons le Vatican, où des prèlats de Sa Sainteté nous introduisent dans une salle. Un Monseigneur me dit "Placez l'enfant sur ce fauteuil. Vous le laisserez seul avec le Saint-Père." Dès l'entrée de celui-ci, les prélats se retirent et Gilles reste seul avec S.S. Pie XII. Ramené dans la salle des audiences, où Pie XII réapparaît bientôt, Gilles, tout joyeux, frappe des mains en acclamant : "Vive le pape !" Après l'audience, libéré de toute contrainte, le cher enfant a révélé son secret à plusieurs personnes. « Le 10 juin suivant, un journaliste du Giornale d'Italia publiait un article substantiel intitulé : « Un petit Français de cinq ans parle au pape. » Cet article citait le fameux « secret » de Gilles : « La Sainte Vierge n'est pas morte ; elle est montée au ciel avec son corps et son âme. » D'autres personnalités, parfois éminentes, ont rencontré le petit Gilles à l'occasion de son voyage à Rome, comme le père Roschini, grand mariologue, professeur à l'université du Latran, procureur général de l'ordre des Servites de Marie et expert au concile Vatican II. Ce dernier avait été chargé avec d'autres de préparer le texte dogmatique de l'Assomption. Il décrit ainsi son entrevue avec Gilles : « Je ne sais quelle impression a produit sur le Souverain Pontife le « secret » de la Sainte Vierge. En parlant avec l'enfant avant l'audience pontificale, j'avais trouvé le petit Gilles hermétiquement fermé et bien d'autres personnes n'avaient pas eu plus de succès que moi. Il se défendait en disant que la Sainte Vierge lui avait commandé de le dire d'abord et avant qui que ce soit au pape. Et le petit Gilles a fait ainsi. Après l'audience, il me l'a révélé, ainsi qu'à plusieurs autres personnes. » Plusieurs articles paraissent alors dans les journaux. Le cas du « petit Gilles » devient connu. L'identité profonde entre le contenu de cette phrase et le dogme de l'Assomption, ainsi que la proximité des dates entre l'audience accordée à Gilles et la proclamation de ce dogme (Toussaint 1950) ne pouvaient manquer de frapper profondément les esprits et les coeurs.

Les voies du Seigneur

Pie XII, selon des sources bien informées, aurait demandé à Dieu au cours de l'année sainte 1950 un « signe » pour savoir s'il devait ou non proclamer le dogme de l'Assomption de la Vierge. Des membres de son entourage direct, ainsi que de nombreuses personnes extérieures au Vatican n'ont pas manqué d'identifier ce « signe » à la révélation privée de l'enfant. La mission de Gilles est réalisée ici-bas. Cependant, de 1950 à 1958, Gilles va continuer de voir la Vierge à intervalles réguliers. Le 13 mai 1950, il annonce « le 13 juin prochain, je dois avoir une robe blanche. Je devrai marcher les pieds nus, comme le petit Jésus, pour la conversion des pécheurs. » Des clichés photographiques ont immortalisé cet instant.

Le 15 août 1954, la Vierge lui déclare : « Je suis la Reine du Sauveur. Tu peux le dire à monsieur le curé. » Le 5 novembre suivant, pendant la messe en l'honneur du Sacré-Coeur, l'enfant voit la Vierge ; celle-ci « s'incline » à la consécration. Ces propos ne sont pas sans évoquer certaines visions rapportées au début du XXème siècle par le père Lamy qui, lui aussi, vit Marie s'incliner... Les 13 janvier, février et mars 1955, pour la première fois, des « rayons dorés et brillants sortent des mains jointes » de l'apparition. Le 20 mars 1957, Gilles est triste « Gilles, je ne viendrai plus te voir », lui a dit Marie. Le 15 août 1958, la Vierge lui apparaît une ultime fois.

Il a rejoint la maison du Père éternel le 26 février 1960. Depuis lors, les témoignages de grâce se sont multipliés. Ils seraient trop nombreux à citer. Certains ont qualifié de « puissante » l'intercession du petit Gilles en son éternité. De nombreux cas de conversion ont été notés. Puis le temps a passé, faisant quelque peu oublier dans la mémoire collective toutes ces interventions merveilleuses, tellement extérieures à notre monde, mais radicalement si proches.

Le cas de Gilles est exemplaire à plus d'un titre. Il illustre bien le statut thologique non officiel des révélations privées dans l'Eglise et dans la vie de Foi. Ces révélations « particulières » ne sont jamais de nature dogmatiques (Pie XII fait allusion au « secret » de Gilles dans le texte de la déclaration du Dogme de l'Assomption): elles ne complètent ni ne remplacent la Révélation Biblique, achevée à la mort du dernier Apôtre, mais peuvent, le cas échéant, en dire, en refléter ou en éclairer un aspect à une époque donnée, en faveur d'une communaué particulière (ou non) de fidèles.

Prière au Petit Gilles
(pour la dévotion privée)

Cher petit Gilles, dans ton Eternité, daigne écouter les demandes que t'adressent tes parents et amis de la terre. O toi, qui as tant désiré être prêtre pour « mettre Jésus dans les hosties » et devenir missionnaire de la Sainte Vierge... O toi que Marie a appelé « mon petit Jésus de la terre »... O toi, le tout petit ambassadeur envoyé par la Sainte Vierge auprès du Pape Pie XII, pour lui confier le « secret » de la glorieuse immortalité de son corps virginal... O toi que la maman du Ciel a embrassé ici-bas et a qui tu as rendu son doux baiser... O toi qui as reçu les confidences de Celle qui s'est nommée pour toi « la Reine du Sauveur »... O toi qui as vu des rayons d'or s'écoulant de ses mains jointes... Nous te demandons de supplier la Toute-Puissante et Immaculée Reine du Monde de laisser descendre sur nous un Rayon de Sa Miséricordieuse Bonté... Voici la grâce spéciale que tu voudras bien solliciter pour nous (nommer la grâce désirée) Ce sera peut être un vrai miracle, mais ta prière, qui en a déjà obtenu sur la terre, ne doit-elle pas être maintenant irrésistible sur les Coeurs de Jésus et de Marie? Petit Gilles, nous avons confiance en toi!

Bibliographie: "Le Petit Gilles, Messager de Marie auprès du Pape", de Jean Philippe, aux Editions du Parvis, qui est le seul livre en langue française sur la vie du Petit Gilles (Livre a demander sur le site www.parvis.ch )

Gallerie de photos du Petit Gilles
cliquer sur le lien suivant:
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/01/17/5814398.html
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Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII Empty Re: Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII

Message par Her Mar 15 Fév - 8:27

Le Petit Gilles Bouhours
(26-02-1960)

Gilles Bouhours est né à Bergerac en Dordogne, le 27 novembre 1944, jour de la fête de la Médaille Miraculeuse.

Ses parents Gabriel Bouhours et Madeleine Cornilleau auront 5 enfants : Thérèse, Jean-Claude, Marc, Michel et Gilles qui est le 3° enfant de la fratrie.

Dès son plus jeune âge Gilles fût favorisé de grâces particulières par des visites de Notre Dame, accompagnées parfois d'admirables messages.

A l'age de 9 mois, Gilles est atteint d'une méningite encéphalite grave. Il est suivi par le docteur Dives fils, qui, devant la gravité de son état, fait appel à des confrères de Bordeaux. Cette maladie devait durer environ une dizaine de jours, les différents médecins se sont déclarés impuissants et dirent à mes parents qu'il ne restait plus, pour eux, que la prière.

Une petite soeur des pauvres de Bergerac, à qui les parents de Gilles rendaient service, demanda la permission de placer sous l'oreiller de Gilles deux images, une du Père Brottier, et une de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus avec une relique. Les parents veillant Gilles la nuit, se trouvaient très fatigués et pendant la 3° ou 4° nuit de veille, ils s'endormirent, lorsqu'au petit matin ils se réveillèrent, n'entendant plus Gilles respirer, ils le crurent décédé; en s'approchant du berceau, ils trouvèrent Gilles endormi et respirant tout à fait normalement; la température avait disparu ; une rougeur en forme de T était visible sur chaque joue.

Le matin quand Soeur Madeleine, la petite soeur des pauvres, voulut prendre des nouvelles de Gilles, et récupérer ses images, quelle ne fut pas sa surprise de trouver l'image du Père Brottier pratiquement intacte alors que celle de Sainte Thérèse était en petits morceaux ! A l'emplacement de la relique, il ne restait plus que les deux fils rouges qui tenaient la relique, celle-ci avait disparu et ne se trouvait pas dans le berceau.

Les parents comprirent que Gilles avait été guéri par Sainte Thérèse. Quelque temps après, ils se rendirent en pèlerinage à Lisieux en action de grâce et de remerciements.

Gilles continua de grandir normalement. à Bergerac, la vie suivait son cours ordinaire jusqu'à ce que maman le Gilles qui fût à son tour gravement malade, atteinte de la poliomyélite.

Ceci a eu pour conséquence pour la famille de déménager pour aller habiter un lieu permettant des bains de sable chauds. La famille partit donc pour Arcachon en Gironde , lieu où Gilles eut sa première apparition, le 30 septembre 1947 :

« La Sainte Vierge avait une robe blanche, la tête recouverte d'un voile jaune ».

Le 2 octobre, c'est un premier dialogue :

« Tiens. Elle saigne la Sainte Vierge. Tu t'es fait bobo ?... Tu as tombé dans les bambous ? Tiens, mon mouchoir. Papa donne ton mouchoir. Viens à côté de moi... Tiens, donne-moi la main... N'aie pas peur... Viens à côté de moi...Papa et maman sont là ! »

Puis après quelques années, la maman s'étant rétablie, la famille déménage à nouveau pour Bouilh-Péreuil dans les Hautes-Pyrénées, puis Moissac et Seilhan en Haute-Garonne où la famille s'installera définitivement, et où Gilles continua à avoir des apparitions de la Sainte Vierge. Gilles aura une vie comblée de Grâces, d'Amour, de Tendresse du Ciel.

A Seilhan, Gilles alla faire ses études au petit séminaire de Montréjeau : son plus grand désir était d'être prêtre ou missionnaire de la Sainte Vierge.

En décembre 1948, en revenant du bois d'Espis, Gilles dira :

« Elle m'a dit quelque chose. Mais si je le disais, ce serait deux pêchés ».

En février 1949, Gilles dira à son père :

« Je dois aller à Rome pour lui dire que la Sainte Vierge apparaît à Espis ».

Le 12 décembre 1949, une première rencontre eut lieu à Rome avec le Saint Père en audience semi-privée. Mais, Gilles ne voulu rien dire ; son secret ne devait être délivré qu'à S.S. PIE XII et à lui seul, la Sainte Vierge l'avait demandé.

Pourtant il fallait qu'il accomplisse sa mission. Quatre mois plus tard, lors d'une seconde visite au Vatican, alors qu'il n'avait que 5 ans, il put enfin parler seul à seul en audience privée avec le Pape. Puis, libéré de tout engagement, il pouvait révéler son secret à tous :

« La Sainte Vierge n'est pas morte, Elle est montée au Ciel en corps et en âme ».

C'était la confirmation que le Saint Père avait demandé à la Reine du Ciel avant qu'il ne proclame officiellement le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie. Ce fût Gilles, en toute simplicité qui confirma au Pape l'opportunité de cet acte pontifical.

La Sainte Vierge se manifestera encore de nombreuses fois jusqu'au 15 août 1958. Le 15 Août 1954, Marie dira à Gilles :

« Je suis la Reine du Sauveur, tu peux le dire à Monsieur le Curé ».

Plus tard elle lui confirma :

« Oui, Gilles, tu peux dire : Reine du Sauveur, priez pour nous ».

Le 11 octobre 1954, par son Encyclique "Ad Coeli Regnum", S.S. Pie XII proclamait la Royauté Universelle de Marie.

C'est à l'âge de 15 ans et 3 mois, le 26 février 1960 que Gilles partit rejoindre la maison du Père et sa Maman du Ciel.

Cette mort fut assez subite puisque elle emporta Gilles en 48 heures, mort dont là encore, les différents médecins ne purent donner la cause (crise d'urémie pour certains, crise d'asthme pour d'autres mais aucune explication précise).

A l'instant où Gilles rendait son âme à Dieu, une nuée d'oiseaux de toutes sortes sont venus voleter autour de la fenêtre de sa chambre en un gazouillis mélodieux et cela dura quelques instants, suffisamment pour que les personnes présentes autour du lit de Gilles puissent s'en rendre compte pour le rapporter.

La tombe de Gilles se trouve au cimetière du village de Seilhan dans le département de la Haute Garonne à 4 kilomètres de Montréjeau, sur la route de Saint Bertrand de Comminges. En ces lieux se sont un jour arrêtés Saint Benoît Labre et le Père Marie-Antoine, un prêtre, frère mineur capucin, " le Saint de Toulouse".

Sa vie fut guidée par plusieurs Directeur de conscience et confesseur à savoir :
- pour la période de Moissac et au début à Seilhan, ce fut le Révérend père Salinie du couvent des Rédemptoristes de Sousceyrac dans le Lot qui le suivit jusqu'à ce que la distance entre Sousceyrac et Seilhan soit devenue trop importante pour le père, celui-ci ne put venir aussi souvent qu'il le souhaitait;
- pour la période à Seilhan, période ou il était au petit séminaire de Montréjeau, ce fut le Chanoine Comet alors professeur qui devint son confesseur;
- il y eut également monsieur l'Abbé Ricaud curé de Seilhan et Gourdan qui, à l'occasion, reçut certaines confidences de Gilles.

Il est à noter que Gilles suite aux révélations et messages reçus de la Ste Vierge ira à ROME par deux fois;
- une première fois le 10 Décembre 1949 où, au cours d'une audience publique il rencontrera le St Père, mais refusera de donner ses messages car il était entouré de trop de monde;
- une deuxième fois le 1er Mai 1950 où il fut reçu en audience privée et secrète par le St Père le Pape Pie XII,audience où Gilles restera seul avec le Pape. Aucune autre personne n'assista à cet entretien et Gilles put ainsi révéler les trois messages reçus.

Je me dois également de rapporter que Gilles était aussi bien avec nous ses frères et soeur qu'avec ses camarades d'école, un garçon charmant, serviable et plein d'attentions.
Il était souvent disponible pour tout sacrifice, petit ou grand afin de toujours faire plaisir à la Ste Vierge ou au Petit Jésus (il se privait de bonbons, il aidait à la maison même quand il aurait préféré venir jouer avec nous....)

Gilles était souvent, pour nous, un exemple à suivre tant sur le plan spirituel que dans la vie de tous les jours; il acceptait tout et offrait au Bon Dieu et à la Ste Vierge toute ses souffrances et en particulier durant la période d'hiver où il avait les mains et le bout des pieds déformés par de très fortes engelures, mais jamais il n'eut un mot pour se plaindre.

Voilà rapportée la vie brève, pleine de sagesse, de pureté et de confiance en Dieu et la Ste Vierge de Gilles souvent nommé Petit Gilles.

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Espis le 14 Septembre 1950

Ce jour-là Gilles et papa iront au bois l'après-midi seulement.
Gilles aura une apparition de la Ste Vierge tout de bleu, vêtue avec une couronne d'étoiles posée sur sa tête. La Ste Vierge demandera aux quelques personnes présentes et à Gilles de se mettre à genoux et de prier. A la demande de papa Gilles demandera à la Ste Vierge s'ils avaient bien fait de ne pas venir le 13 ? Réponse de la Ste Vierge :"OUI".
Nouvelle demande concernant la venue ce jour 14 septembre, nouvelle réponse affirmative de la Ste Vierge. Puis La Ste Vierge demandera à Gilles de prier tout seul tout haut et de chanter le PARCE DOMINE. Pendant ce chant la Ste Vierge viendra se placer à coté de Gilles. Puis elle demandera à tous de baiser la terre. La Ste Vierge dira également à Gilles qu'il ne FAUT PAS VENIR AU BOIS LE 13 PROCHAIN.
Après quoi la Ste Vierge a béni tout le monde et ce fut la fin de l'apparition.


Le 20 0ctobre 1950

Ce jour Gilles aura une brève apparition au cours de laquelle la Ste Vierge lui dira qu'avec papa ils peuvent aller à Rome quand papa voudra ; mais papa lui a dit qu'ils n'iraient pas à Rome parce qu'il n'avait pas eu de nouvelles de ces messieurs.
Gilles pleurera beaucoup mais, comme toujours, il acceptera la décision de papa.


Le 30 Novembre 1950

Toujours pour respecter la volonté de Monseigneur De Courrèges, papa et Gilles ne vont plus au bois d'Espis le 13 de chaque mois, mais peuvent s'y rendre en dehors. Donc ce jour 30 Novembre, papa et Gilles se sont rendus au bois pour prier. Le bois est absolument désert, il n'y a aucune personne présente et donc ils commencent la récitation d'un chapelet lorsque vers la fin de la 3° dizaine Gilles voit la Ste Vierge qui lui indique qu'Elle restera avec eux jusqu'à la fin du Magnificat. Ceci se confirmera, l'apparition cesse aux dernières paroles du Magnificat. Gilles toutefois continuera à prier et, en particulier, il chantera le PARCE DOMINE avant de terminer et de partir.


Le 4 Décembre1950

Ce jour là, Gilles aura une apparition à l'école, apparition au cours de laquelle la Ste Vierge dira à Gilles que nous quitterons bientôt Moissac pour une propriété. Il est vrai que depuis l'interdit d'Espis, nous n'avions plus de raisons pour rester à Moissac.
Il faut rappeler ici que comme je l'ai indiqué plus haut, Gilles avait demandé à la Ste Vierge ce qu'il fallait faire par rapport à cet interdit et la Ste Vierge avait répondue :"Il faut obéir à Monseigneur".


Le 13 Décembre 1950

Ce 13 se passe à la maison dans la pièce aménagée en oratoire pour Gilles. Alors que Gilles est en prière, il aura une apparition de la Ste Vierge qui lui confirmera de ne plus aller à Espis ni les 13 ni les autres jours pour obéir à Monseigneur.
Au cours de cette apparition Gilles verra la Ste Vierge tout de bleu vêtue, avec des étoiles sur sa robe et sur son voile ainsi qu'une couronne d'étoiles posée sur sa tête et entourée de nombreux petits anges.

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ANNEE 1951


Le 10 Janvier 1951

Gilles aura, à l'école, une brève apparition durant laquelle la Ste Vierge dit qu'Elle fera le miracle le plus tôt possible


Le 13 Janvier 1951

Vers 9h Gilles, aura une brève apparition de la Ste Vierge à son oratoire. Au cours de cette apparition, Gilles redemandera à la Ste Vierge s'il peut aller à Espis. La Ste Vierge répondra à Gilles :"Non" et Elle précisera encore à Gilles qu'Elle fera le miracle le plus tôt possible, mais qu'il fallait continuer de beaucoup prier. Puis Gilles demande ensuite ce qu'il devait faire maintenant et la Ste Vierge lui répond qu'il fallait qu'il aille à l'école. En effet Gilles souhaitait rester à la maison puisque c'était le 13, d'où petite déception de Gilles.


Le 13 Février 1951

Gilles aura, ce 13, une grosse déception, car malgré tous ses efforts en prière plusieurs fois dans la journée, il n'aura pas d'apparition et cela lui causera un gros chagrin.


Le 14 Février 1951

Pendant que Gilles est en train de faire sa prière, comme tous les matins avant de partir à l'école, il aura une apparition assez courte mais qui le comblera de joie.


Le 13 Mars 1951

Gilles aura, vers les 10h une apparition au cours de laquelle la Ste Vierge redira à Gilles de pas aller à Espis, mais que la source au bois coulera mais pas encore. Après les prières et un petit chant que Gilles a appris à l'école, l'apparition cessera.


Le 13 Avril 1951

Ce 13 pas d'apparition ni les jours suivants.


Le 27 Avril 1951

Gilles sera gratifié d'une apparition pendant laquelle la Ste Vierge lui annoncera la guérison d'un monsieur, et refusera de répondre à des questions que des personnes avaient demandées et écrites sur un papier. Elle demandera à Gilles de beaucoup prier et chanter les petits chants appris à l'école. Cette apparition rendra Gilles heureux car il n'avait pas eu d'apparition le 13.

Le 20 Mai 1951

Ce jour est celui de ma communion solennelle et toute la famille est à ma messe de communion. Au cours de cette messe,
Gilles aura une apparition de la Ste Vierge, qui sera au-dessus de l'autel ; Elle bénira tous les communiants et l'apparition cessera après la communion de tous les fidèles. Au cours de cette apparition la Ste Vierge précisera à Gilles que le monsieur malade des yeux et pour lequel il priait va beaucoup mieux, ce qui sera confirmé à maman à la sortie de la messe par la sœur du monsieur en question.


Le 21 Mai 1951

Ce jour est le lendemain de ma communion solennelle, mais également celui de ma confirmation. Donc Gilles et la famille viennent à la messe de 9h. Au début du sermon de Mr l'Archiprêtre, Gilles dit à papa que la Ste Vierge est là au-dessus de l'autel du côté gauche, côté burettes. Pendant cette apparition la Ste Vierge a béni Monseigneur de Courrèges et tout le monde présent dans l'église.


Le 13 Juin 1951

Brève mais belle apparition de la Ste Vierge qui ne parlera pas à Gilles.


Le 13 Juillet 1951

Même chose que pour le 13 Juin.


Le 14 Aout1951

Apparition de la Ste Vierge qui durera 20 à 30 minutes au cours de laquelle Elle demandera à Gilles de beaucoup prier.


Le 14 Octobre 1951

Pendant la prière Gilles aura une apparition et Gilles en profitera pour demander :"Quand tout le monde pourra-t-il aller à Espis"? Réponse de la Ste Vierge:"Quand l'évêque voudra".
L'apparition durera le temps des différentes prières puis, au moment où la Ste Vierge s'en ira Gilles, Lui enverra des baisers en disant"Au revoir".

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ANNEE 1952.

Le 16 Juillet 1952

Gilles aura, ce jour là, une apparition de la Ste Vierge qui durera une dizaine de minutes au cours de laquelle la Ste Vierge, tout de blanc vêtue, avec des étoiles sur sa robe et sur son voile et une couronne d'étoiles posée sur sa tête, dit à Gilles, en étant très souriante, qu'Elle avait accordé des grâces demandées et ensuite la Ste Vierge a prié avec Gilles le temps de trois "Je vous salue Marie".

Le 22 Août 1952

Ce jour là Gilles aura une apparition identique à celle du mois de Juillet, la Ste Vierge priait avec lui durant trois "Je vous salue Marie " Elle était tout de bleu vêtue avec étoiles sur sa robe et son voile, ainsi que la couronne d'étoiles posée sur sa tête.

Cette apparition du 22 août 1952 semble être la dernière apparition que Gilles eut à Moissac et à Espis.

Une nouvelle période d’apparitions se déroula ensuite dans le petit oratoire de Gilles à Seilhan.

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SEILHAN AVRIL 1953 A FEVRIER 1960.


ANNEE 1953.


Le 13 Avril 1953.

Nous sommes installés depuis le 2 Avril lorsque Gilles aura sa première apparition à Seilhan. Ce sera donc le 13 Avril de cette année dans la petite chapelle aménagée dans la maison. Il est à noter que cette maison est un ancien couvent où des religieuses demeuraient et faisaient l'école, et c'est ainsi que l'ancienne salle de classe deviendra la petite chapelle de Gilles.
Donc ce 13 Avril vers 2Oh-20h30 Gilles verra la Ste Vierge au cours de la prière du soir faite en famille.
La Ste Vierge lui apparaîtra tout de bleu vêtue et dira à Gilles suite à la question posée que cette maison est bien celle où nous devions venir et également que la chapelle était bien ainsi. L'apparition durera quelques instants et Gilles sera à nouveau très heureux d'avoir revu la Ste Vierge.


Le 14 Mai 1953.

Il est environ 10h15 lorsque Gilles aura une nouvelle apparition de la Ste Vierge qui sera tout de bleu vêtue, comme la première fois ici, mais avec des étoiles sur sa robe et sur son voile et avec une couronne d'étoiles posée sur la tête. Elle a les mains jointes et demande des prières et que l'on chante des cantiques. Papa fait poser par Gilles des questions à la Ste Vierge, mais la Ste Vierge ne répondra pas à ces questions.
L'apparition durera une quinzaine de minutes.


Le 14 Juin 1953.

Nouvelle apparition de la Ste Vierge à Gilles tout de bleu vêtue avec étoiles et couronne. Elle demandera à nouveau des prières et au dire de Gilles la Ste Vierge était très, très souriante et contente et que cela était le principal.


Le 13 Juillet 1953.

Cette nouvelle apparition aura lieu vers 20h alors que nous sommes tous en train de faire la prière du soir. La Ste Vierge apparaît à Gilles, tout de blanc vêtue, avec des étoiles sur sa robe et sur son voile, avec une couronne d'étoiles posée sur la tête. C'est la première fois depuis que nous sommes à Seilhan que la Ste Vierge apparaît en blanc.
Au cours de cette apparition, Gilles fera une demande de guérison pour un de ses camarades d'école, Georges Berhault, puisque depuis que nous sommes ici, Gilles va au petit séminaire de Montréjeau. En effet Georges Berhault est atteint d'une affection pulmonaire grave avec lésions et doit partir en préventorium, voire sanatorium, les derniers examens doivent en décider. Donc avec Gilles, toute la famille prie avec ferveur pour demander cette guérison. Cette apparition a duré un long moment, mais nous ne pouvons dire combien de temps, papa n'avait pas regardé sa montre.

Lundi 20 Juillet vers 21h, les parents du petit Georges Berhault viennent indiquer à papa et maman que leur fils Georges est complètement guéri, la grave lésion avait disparu. Des radios complémentaires confirmeront cette guérison que ne comprennent pas les différents docteurs qui ont suivi Georges Berhault.


Seilhan le 8 Décembre 1953.

Ce jour de Décembre, Gilles aura deux apparitions de la Ste Vierge à la chapelle du petit séminaire de Montréjeau.
-une première apparition le matin vers 10h30 au début de la messe, la Ste Vierge est tout de blanc vêtue avec des étoiles sur sa robe et sur son voile et une couronne d'étoiles posée sur sa tête. A cette apparition, Gilles a demandé à la Ste Vierge la guérison d'un petit garçon ; pour toute réponse, la Ste Vierge lui a souri d'avantage. Au moment de la consécration, la Ste Vierge s'est inclinée avec douceur pendant les élévations et Elle est restée jusqu'à la fin de la messe.
-deuxième apparition l'après-midi vers 14h au cours des vêpres. La Ste Vierge est apparue à l'instant où le prêtre a placé l'hostie dans l'ostensoir, Elle était aussi souriante que le matin et habillée de la même façon. La Ste Vierge s'est inclinée au moment de la bénédiction du St Sacrement et Elle est restée jusqu'à la fin des vêpres.

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SEILHAN ANNEE 1954


Seilhan le 13 Mars 1954.

Durant cette apparition, la Ste Vierge était vêtue de blanc, toujours avec des étoiles sur ses vêtements et sa couronne d'étoiles posée sur sa tête. Elle est restée jusqu'à la fin des prières mais n'a rien dit.


Seilhan le 13 Avril 1954.

Apparition de la Ste Vierge pendant la récitation des prières, Elle est vêtue de bleu avec toujours des étoiles sur sa robe et sur son voile, avec sa couronne d'étoiles posée sur sa tête. La Ste Vierge restera pendant toutes les prières et partira après la prière du St Père pour l'année Mariale.
Durant cette apparition la Ste Vierge ne parlera pas.


Seilhan le 15 Août 1954.

C'est au cours de cette apparition que Gilles demandera à la Ste Vierge:"Ste Vierge, comment vous appelez vous s'il vous plait?" Et la Ste Vierge lui répond:"REINE DU SAUVEUR ". Devant cette réponse, papa demande à Gilles de reposer la question pour voir s'il n'avait pas mal compris et pour confirmer le vocable indiqué. Gilles alors repose la question de la façon suivante:"Ste Vierge, c'est comme çà que vous vous appelez?" Réponse de la Ste Vierge:"Oui Gilles, je M'appelle REINE DU SAUVEUR - PRIEZ POUR NOUS. "La Ste Vierge a demandé à Gilles de le faire savoir à Mr le Curé ce que papa fit aussitôt par courrier ce même jour.
L'apparition aura durée environ 3/4h.


Seilhan le 13 Septembre 1954.

Gilles aura, ce treize, deux apparitions:
-une vers 17h30 alors qu'avec Marc ils récitent le chapelet. La Ste Vierge sera en bleu avec toujours des étoiles sur sa robe et sur son voile, ainsi que sa couronne d'étoiles posée sur sa tête, mais Elle est triste.
-l'autre, le soir vers 21h, pendant la récitation des prières en famille, Elle est en bleu comme le matin mais par contre souriante. Gilles lui demande alors pourquoi Elle était triste le matin? La Ste Vierge lui répond que c'est parce que son papa lui avait fait de la peine, à Elle et à Gilles. En effet le matin papa voulant éprouver Gilles, lui avait dit que le soir nous ne ferions pas la prière ensemble. Gilles avait alors pleuré en se demandant pourquoi papa ne voulait pas venir faire la prière.

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SEILHAN ANNEE 1955.


Seilhan le 13 Avril 1955.

Ce jour-là, Gilles aura deux apparitions:
- une le matin vers 11h30 pendant qu'il disait sa petite messe, la Ste Vierge lui apparut tout en bleu, les mains jointes avec des rayons partant de ses mains;
-une dans la soirée, durant la récitation du chapelet, cette apparition était identique à celle du matin.
Durant ces deux apparitions la Ste Vierge ne parlera pas à Gilles.


Seilhan le 13 Septembre 1955.

Ce treize, Gilles aura à nouveau deux apparitions comme pour le treize Avril, au cours desquelles la Ste Vierge se présentera en blanc avec de étoiles sur sa robe et son voile et une couronne d'étoiles posée sur la tête, les mains jointes avec des rayons qui partaient de celles-ci. Là encore la Ste Vierge ne parlera pas à Gilles.


Seilhan le 13 Octobre 1955.

Ce treize une seule apparition vers 14h15 pendant la récitation du chapelet. La Ste Vierge sera en bleu toujours avec des rayons qui partaient de ses mains jointes ; Elle ne parlera pas à Gilles.


Seilhan le 13 Novembre 1955.

Apparition de la Ste Vierge vers 12h30, pendant la récitation du chapelet. La Ste Vierge se présentera en bleu toujours les mains jointes avec des rayons qui partaient de ses mains. Nouvelle apparition où la Ste Vierge ne parlera pas à Gilles.


Seilhan le 13 Décembre 1955.

Nouvelle apparition de la Ste Vierge à Gilles comme celle du mois précédent, en bleu les mains jointes avec rayons qui partions de ses mains, Elle ne parle pas à Gilles.

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SEILHAN ANNEE 1956.


Seilhan le 13 Avril 1956.

Apparition de la Ste Vierge à Gilles tout de blanc vêtue et très, très souriante. C'était pendant la récitation du chapelet, mais la Ste Vierge n'a pas parlé à Gilles.


Seilhan le 13 Mai 1956.

La Ste Vierge est apparue à Gilles pendant la récitation du chapelet, il était environ 17h, tout de blanc vêtue, souriante, mais moins souriante que le treize précédent Gilles en fut tout triste.


Seilhan le 13 Juin 1956.

Apparition de la Ste vierge à Gilles vers 20h15 pendant la récitation du chapelet, Elle était tout de bleu vêtue, très souriante, plus que le treize Mai, ce qui fit plaisir à Gilles et le rendit heureux. Gilles demanda au cours de cette apparition à la Ste Vierge s'il devait faire connaître son Nom, la réponse fut;" PAS ENCORE. "


Seilhan le 13 Juillet 1956.

Ce jour Gilles aura deux apparitions;
-une vers 20h alors que la famille BERHAULT était présente pour le 3° anniversaire de la guérison de leur fils Georges;
-l'autre vers 22h alors que nous étions en prière.
Dans les deux apparitions la Ste Vierge était tout de blanc vêtue et très souriante.


Seilhan le 13 Août 1956.

Gilles aura ce, treize, une première apparition le matin pendant sa petite messe, la Ste Vierge était tout de bleu vêtue et une deuxième le soir vers 21h30 pendant la récitation du chapelet.
Durant cette deuxième apparition la Ste Vierge sera également vêtue de bleu. Pendant ces deux apparitions la Ste Vierge ne parlera pas à Gilles.


Seilhan le 15 Août 1956.

Vers 16h30 apparition de la Ste Vierge vêtue de blanc pendant la récitation du chapelet.

Seilhan le 13 Septembre 1956.


Apparition à Gilles de la Ste Vierge, vers 20h pendant la récitation du chapelet. La Ste Vierge sera tout de bleu vêtu, souriant mais ne parlera pas.


Seilhan le 13 Octobre 1956.

Apparition de la Ste Vierge tout de bleu vêtue très souriante, mais ne parlera pas.


Seilhan le 13 Novembre 1956.

La Ste Vierge apparaît à Gilles tout de bleu vêtue et souriante. Gilles demande à la Ste Vierge : "Ste Vierge est-ce vrai que vous avez dit LE BRAS DE MON FILS EST SI LOURD QUE JE NE PUIS LE RETENIR ?"Réponse de la Ste Vierge devenue triste:"OUI GILLES, MAIS. . . ". Puis la Ste Vierge redevient souriante. L'apparition a duré pendant toute la récitation de deux chapelets et des invocations.


Seilhan le 13 Décembre 1956.

La Ste Vierge est apparue à Gilles le soir vers 17h30 pendant la récitation du chapelet, plus souriante que le treize précédent, mais ne lui a pas parlé.

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SEILHAN ANNEE 1957.


Seilhan le 13 Janvier 1957.

Apparition de la Ste Vierge le soir vers 19h30 pendant la récitation du chapelet, tout de bleu vêtue et souriante. Durant cette apparition la Ste Vierge ne parlera pas.


Seilhan le 13 Février 1957.

Apparition comme le mois précédent, pendant la récitation du chapelet, vêtue de bleu, souriante, mais Elle ne parlera pas à Gilles.


Seilhan le 13 Mars 1957.

La Ste Vierge est apparue à Gilles vers 19h45 pendant la récitation du chapelet. La Ste Vierge est tout de bleu vêtue, très souriante, avec beaucoup de rayons qui partaient de ses mains jointes.
Au bout de quelques instants, la Ste Vierge est devenue triste et a dit à Gilles:"GILLES JE NE VIENDRAI PLUS TE VOIR. "Gilles lui a demandé si c'était pour toujours, la Ste Vierge lui a répondu:"NON, JE VIENDRAIS QUELQUES FOIS. "Puis la Ste Vierge est redevenue souriante, Elle est restée une 1/2h et avant de partir Elle nous a tous bénis. Gilles était très triste et a sangloté pendant toute l'apparition.


Seilhan le 15 Août 1957.

Le soir vers 19h la Ste Vierge est apparue à Gilles tout de blanc vêtue, souriante et est restée environ une 1/2h pendant toute la récitation du chapelet. Gilles était très heureux.

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SEILHAN ANNEES SUIVANTES.

Seilhan le15 Août 1958.

Pendant la prière, Gilles pleure et dit à papa de prier pour qu'il voie la Ste Vierge, car dit-il:"je La sens là et je ne La vois pas!". Nous prions donc pour cela et, quelques instants après, Gilles a une brève apparition de la Ste Vierge toute souriante. Gilles sera alors très heureux.

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VISITE MEDICALE DE GILLES A PARIS SUR DEMANDE DE MONSEIGNEUR DE COURREGES.

Monseigneur l'évêque de Montauban, Mgr de COURREGES, fut surpris de la fréquence des apparitions. Ce qu'on lui en disait avait toutes les apparences de la vérité et la totale obéissance de Gilles ainsi que les recommandations de l'apparition prescrivant le respect des décisions de son Excellence l'a beaucoup étonné. C'est pourquoi il a demandé à Mr BOUHOURS de faire examiner Gilles par des médecins pour pouvoir se faire une ligne de conduite dans la prudence conseillée par l'Eglise. Cette visite eut lieu à paris le 18 novembre 1950.
Les examens furent faits par :
- le docteur DELAUNAY médecin des Hôpitaux de Paris;
- le docteur BERGE 110 avenue du Roule à Neuilly sur Seine;
- le Révérend Père BERNAERT rédacteur aux études, 15 rue Monsieur Paris 7° était également présent.

La conclusion de ces examens furent que Gilles était absolument normal, et sa santé tant physique que psychique n'appelait aucun commentaire.

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RECIT DES DEUX VOYAGES A ROME DE GILLES

Premier voyage.

Ce voyage fut décidé suite à la demande de la Ste Vierge le 13 novembre.
Avant de partir papa est allé voir Mr l'Archiprêtre pour lui indiquer qu'il allait à Rome pour que Gilles rencontre le St Père, ce à quoi Mr l'Archiprêtre a répondu:"Si vous allez à Rome je sais d'avance tout ce qui se passera ; tout le monde dira Espis est reconnu, et nous serons obligés de le démentir. De plus vous serez nombreux, le Pape donnera sa bénédiction et ce sera tout. "
Papa resta un moment encore à discuter avec Mr l'Archiprêtre, puis il rentra à la maison et fit le nécessaire pour organiser ce voyage qu'il fera sans en avertir Mr l'Archiprêtre afin de ne pas le gêner, car il avait compris au cours de la conversation que Mr l'Archiprêtre ne souhaitait pas que papa en parle.
Donc papa et Gilles partirent pour Rome. Arrivés sur place papa rencontrera le Révérend Père SOUARA du séminaire français et lui demandera de faire les demandes d'audience, qui furent obtenues pour le samedi 10 Décembre à midi.
Entre temps, Gilles sera reçu par différentes hautes personnalités religieuses de Rome, qui l'ont interrogé et lui ont posé diverses questions:
- "La Ste Vierge a son chapelet à ses pieds?
Réponse:"Non Elle le met pas à ses pieds, Elle le met à son bras… pas celui du diable mais celui-là ! Et il faisait voir son bras droit.
Autre exemple:
- "Je sais ce que tu vas dire au Pape".
Réponse:"Vous ne le savez pas!. . . . Dites-le!"
Et la personne de dire:
-"Tu lui diras de changer de chaussures et de mettre des blanches;"
Gilles de répondre:
- "La Ste Vierge ne s'occupe pas des chaussures du Pape".
Autre exemple:
- "La Ste Vierge a-t-Elle du rouge au lèvres?"
Réponse:
- "Elle n'a pas besoin de s'en mettre, Elle est assez belle comme ça. . . C'est pour les dames qui ne sont pas belles le rouge !" Et Gilles de rajouter:"Vous êtes méchants, vous savez bien que la Ste Vierge est belle!"
A Monseigneur GILLET qui lui disait : "Dis-moi, Gilles, que faut-il faire pour voir la Ste Vierge ?... je voudrais bien La voir."
Gilles répondra : "Il ne faut pas manger de soupe pour rester petit comme moi et vous La verrez !"

Donc le samedi papa et Gilles arrivent au Vatican où, après de nombreuses vérifications des billets d'audience, ils sont introduits dans une grande salle et rangés par groupes. Puis c'est l'entrée du St Père qui donne sa bénédiction à toute la foule présente. Puis Il s'avance par groupe et arrivant à Gilles, mademoiselle X. qui avait accompagné papa et Gilles les présenta au St Père, surtout Gilles en lui faisant part des apparitions de Gilles. Le St Père se baisse alors vers Gilles, lui fait baiser son anneau et parle à Gilles qui ne semble pas du tout émotionné. Gilles dit:"St Père, je vois la Ste Vierge. Elle est belle, tout en blanc et Elle m'a dit des secrets que je ne dois dire qu'à vous seul!"
Le St Père reprend : "Tu as des secrets, mon petit… Tu as des secrets…" et ils échangent quelques mots et dit à Gilles :
"Je te donne ma bénédiction, toutes mes bénédictions". Puis il se tourne vers papa avec qui il échange quelques mots, papa lui résumant les apparitions de Gilles, le St Père donne alors une médaille à Gilles qui en est très content, mais qui devient triste, car le St Père s'éloignant, il n'a pas eu le temps de donner ses secrets au Pape. L'audience terminée, alors que le St Père s'en va vers une autre salle où il a une audience publique, Gilles court vers le St Père, mais il est arrêté par des gardes;il leurs dit:"j'ai des secrets, il faut que je les dise au Pape. "Mais hélas rien ni fera et Gilles rentrera à Moissac sans avoir pu donner ses secrets au St Père.
A son retour à Moissac papa préviendra Mr l'Archiprêtre et Monseigneur de Courrèges de son voyage à Rome de façon à ce qu'ils ne l'apprennent pas par d'autres personnes.

Deuxième voyage à Rome.

Arrivés à Rome le vendredi vers 7h du matin, papa et Gilles se rendent à la basilique Ste Marie Majeure pour se confesser et communier. Ensuite par téléphone il contacte Mr C. . . qui les conduit chez des religieuses, qui les hébergeront pendant le temps passé à Rome et qui ne voudront aucune rétribution pour les onze jours passés à Rome. Papa fait les demandes d'audience nécessaire et le dimanche 30 avril dans la matinée un coup de téléphone du Vatican prévient que Gilles sera reçu seul par le St Père le lendemain 1er Mai à 11h.

Le lendemain 1er Mai, alors que toutes les formalités nécessaires à cette entrevue ont été arrêtées par le St Père, papa et Gilles accompagnés de Mr C. et de sœur Anna se rendent au vatican. Ils demandent à l'entrée des bureaux pour retirer les convocations pour l'audience. Dès que papa, Gilles, Mr C. et sœur Anna sont introduits, un secrétaire les reçoit et, contrairement aux habitudes, il ne leurs donne pas de billet d'audience et précise que seul Gilles et son papa seront reçus.
Les personnes qui accompagnaient papa et Gilles sont alors déçues. Papa et Gilles attendent ainsi dans une salle jusqu'à 11h30, puis un monsieur vient les chercher et après avoir traversé différentes salles et salons, ils sont introduits dans une salle où se trouvent déjà 4 groupes de personnes. Là deux prélats qui accompagnent le St Père les reçoivent quand celui-ci arrive. Tout le monde se met à genoux puis ces messieurs font signe de se relever et le St Père passe ainsi parler avec chaque groupe, leur donne sa bénédiction et chaque groupe se retire. Puis quand tous les groupes se sont retirés, le St Père vient vers papa et Gilles, qui se mettent à genoux, le St Père les bénit et leur donne son anneau à baiser. Un des prélats dit alors à papa de mettre Gilles debout sur une chaise afin qu'il soit à la hauteur du St Père et ensuite demande à papa de quitter la salle avec tous ces messieurs afin que le Pape reste seul avec Gilles. A la fin de l'entretien qui dura environ 5 à 6 minutes, papa est de nouveau introduit auprès du St Père et papa peut ainsi parler brièvement avec Lui et propose au Pape une photo modèle carte postale représentant la statue de la Ste Vierge telle que Gilles La voyait. Le St Père accepte avec joie et garde la photo avec Lui, puis Il leur donne sa bénédiction en ajoutant :"que Dieu vous bénisse". Après quoi, Gilles et papa quittent la salle pour retrouver sœur Anna et Mr C. qui les attendaient dans une salle où le St Père devait donner une audience publique, à la suite de laquelle ils quittèrent le vatican.

Extrait d'un article signé par Gaétano Fabiani, paru dans le journal "Giornale d’Italia", le samedi 10 Juin 1950 et intitulé:


UN PETIT FRANCAIS DE 5 ANS A PARLE AU PAPE.

Si vous allez au collège St Alessio Falconieri et demandez à parler au Père ROSCHINI, soyez certain que vous ne serez pas reçu. De nombreux journalistes le savent déjà par expérience.
En effet le Père Gabriel ROSCHINI, "Qualificateur" du Saint Office et "Consulteur" de la Congrégation des Rites, le plus grand "mariologue" du temps présent, est chargé d'écrire et de publier au plus vite un bref essai qui puisse apaiser les esprits, en éclairant les problèmes épineux et relatifs à la définition du dogme de l'ASSOMPTION.
La publication qui sera offerte au Pape traitera"en passant" d'une nouvelle sensationnelle qui a mis de hauts prélats dans l'embarras et a fait du bruit au Vatican.
Dernièrement, est venu à Rome, accompagné de son père, un petit français de 5 ans qui voit la Ste Vierge, depuis un an et demi. Il s'appelle Gilles BOUHOURS. Il a révélé au Pape qui l'a reçu en audience particulière (exactement le 1er Mai 1950) un "secret" que la Ste Vierge lui aurait donné la mission de communiquer au Souverain Pontife.

Le petit Gilles a dit au Pape:

« La Sainte Vierge n’est pas morte ; Elle est montée au Ciel avec son corps et son âme. »

Et il s'est mis à chanter le "Parce Domine" pour la conversion des pécheurs.

La Ste Vierge m'apparaît chaque mois, le 13, dans le bois d'Espis".

(Mr Gaetano FABIANI ajoute):

Je posai une dernière question au Père ROSCHINI sur le secret de la Ste Vierge révélé au Pape par le petit garçon français. Le Père ROSCHINI resta un instant silencieux puis après une pose prolongée, déclara, les dents serrées :

"Oui, c'est vrai… c'est bien vrai. Cet enfant s'appelle Gilles BOUHOURS, du diocèse de MONTAUBAN, et il est récemment venu à Rome avec son père. Je sais qu'il a été reçu par le Pape ; mais je ne sais quelle impression a produit sur le Souverain Pontife le secret. Moi-même j'avais cherché à deviner le secret de la Ste Vierge en parlant à l'enfant, avant l'audience pontificale. Mais j'avais trouvé toujours le petit Gilles "hermétiquement fermé". Et bien d'autres personnes n'eurent pas plus de succès que moi. Il se défendait en disant que la Ste Vierge lui avait commandé de le dire d'abord et avant qui que ce soit, au Pape. Et le petit Gilles a fait ainsi. Puis après l'audience, il me l'a révélé ainsi qu'à d'autres personnes… "

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

NOTE DU TRADUCTEUR

Le Pape aurait demandé à la Ste Vierge un "signe" pour savoir s'il devait, au cours de l'Année Sainte, proclamer le dogme de l'Assomption. Dans certains milieux du Vatican, on croit que la révélation du secret" apporté au Pape par le petit Gilles aurait été regardée par le Souverain Pontife comme le "signe" demandé. De fait, le Pape s'est décidé à proclamer le dogme de l'Assomption de Marie quelques mois après, à la toussaint 1950. Dans le texte de la Définition, il n'a pas fait allusion au "secret" révélé par l'enfant;une révélation privée ne pouvant pas servir de base à une vérité dogmatique officiellement définie comme article de Foi. Mais l'opinion du R. P. Roschini est pour l'immortalité de la Ste Vierge, ainsi que le prouve la suite de l'interview obtenu du Révérend par Mr Fabiani.

(Suite de l'article de Gaetano FABIANI:)

Pour le P. ROSCHINI, la preuve la plus convaincante de l'Assomption corporelle de Marie est son Immaculée Conception.

Si la Ste Vierge dit le P. ROSCHINI, a été Immaculée (comme c'est de Foi), c'est à dire préservée, dans sa conception, de la faute originelle, qui est la cause de la mort, Elle a dû aussi être nécessairement soustraite à l'empire de la mort, châtiment du péché, et par suite, être élevée au Ciel en corps et en âme, sans passer par la mort. Il y a donc entre l'Immaculée Conception et l'Assomption une liaison intime et nécessaire, au point que l'on peut dire : Elevée au ciel (Assumpta) parce que Immaculée.

Par suite, les mêmes arguments, tant scripturaires que traditionnels, qui prouvent l'Immaculée Conception, prouvent aussi l'Assomption corporelle de Marie au Ciel.

La question de la mort de Marie étant très délicate, quelques-uns, tant anciens que modernes, en ont douté ou l'ont niée tout à fait.

Mais cette incertitude ne porte aucun préjudice à la définition du dogme, puisque l'Assomption se limite essentiellement à la présence de la Vierge au Ciel, glorifiée aussi bien dans son corps que dans son âme et en laissant de côté la question de savoir si Elle est morte et ressuscitée ou si Elle est montée au Ciel encore Vivante.

Personnellement, déclare le savant "mariologue", je pense que le Souverain Pontife n'étendra pas sa Définition à la mort de la Ste Vierge et qu'Il laissera cette question à la libre discussion des théologiens.

En fait, le nombre s'accroît de ceux qui, s'appuyant sur de sérieuses raisons, s'orientent vers l'immortalité de la Très Sainte Vierge.

Dans le présent ordre des choses, la mort, en effet, est comme une punition de la faute, faute due au péché originel ou personnelle, commise par nous, ou faute des autres assumée par le Christ. La Vierge aurait pu mourir pour la faute des autres, puisqu'Elle était pure de toute faute personnelle et de la faute originelle, et mourir ainsi pour la Rédemption. Mais la Rédemption était déjà accomplie au temps de la mort présumée de la Ste Vierge.

PAR SUITE , conclut le Père ROSCHINI, JE NE VOIS PAS LA RAISON POUR LAQUELLE LA SAINTE VIERGE AURAIT DU MOURIR. . .

GAETANO FABIANO

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Dans ce résumé il n'est tenu compte que de quelques lettres reçues, car d'autres grâces ont été obtenues comme le montre les différents ex-voto placés sur la tombe de Gilles et pour lesquels nous n'avons pas eu de courrier, ou rencontré les personnes qui ont placé ces remerciements sur la tombe, de nombreuses personnes ne souhaitant pas déranger papa et maman, ou ne désirant pas se faire connaître.

D'autre part pour le moment je me contenterai de mentionner seulement les dates et grâces obtenues, me réservant le droit de ne faire connaître les identités des personnes qu'avec leurs consentements, et si cela devenait nécessaire.

Année 1953 - Guérison de Georges Berhault d'une grave maladie pulmonaire (voir rapport de médecins joint).

Année 1966 - Un prêtre du diocèse de Béziers suite à une demande d'intercession auprès de Gilles se voit guéri d'une grave maladie

Même année - Une religieuse et son frère prêtre après une demande d'intercession obtiennent la guérison de leur maman

Année 1967 - Un grand-père obtient une grâce pour son petit fils âgé de 10 ans

Même année - Une dame, suite à une neuvaine, obtient une grâce importante.

Année 1968 - Une dame du Lot obtient, elle aussi, plusieurs grâces.

Année 1973 - Une dame des Pyrénées Orientales obtient, après une neuvaine, la guérison de son fils atteint d'une maladie de la colonne vertébrale.

Année 1976 - Une dame de l'Aude obtient, grâce aux prières d'une religieuse, la guérison de son mari condamné (il ne devait pas passer la nuit) suite à une opération d'une occlusion intestinale.

Année 1989 - Une dame de Alès après une intense prière à Gilles pour son fils gravement malade suite à un accident de voiture, a une vision de Gilles avec son fils, et obtient une grande amélioration de la santé psychique et physique de son fils.

Année 2000 - Une dame de Reichsteit (67) obtient la guérison de son fils de 5 ans opéré d'un triple pontage coronarien.

Année 2001 - Une dame de Ampuis obtient que l'opération du coeur de son petit fils de 6 ans se passe bien.

Même année - Une dame de Castres obtient, après des prières, que sa fille sorte du coma.

Même année - Une dame de Moras (26) obtient la réconciliation avec son fils.

Même année - Une dame de St Maurice (38) obtient, après bien des prières, la guérison de sa petite fille atteinte d'une grave scoliose, sa petite fille est âgée de 18 ans, et devait subir plusieurs opérations.

Même année - Une dame de St Sauves (63) obtient la libération d'une situation écrasante et destructive.

Même année - Une dame de St Romain en Viennois (84) obtient, après une neuvaine, la garde de sa petite fille dont les parents sont incapables de s'occuper.

Même année - Une famille de Haguenau (67) obtient, après un pèlerinage à Seilhan, une rémission de 3 ans pour leur mère gravement malade (cancer généralisé des os) et qui n'avait plus que 2 à 3 mois à vivre. Lors de leur visite à la chapelle ils ont demandé une rémission de 3 ans (pourquoi 3 ans, ils ne le savent pas eux-mêmes) qu'ils ont obtenue.

Année 2004 - Un couple de Bretagne qui ne connaissait pas Gilles se trouve en possession d'une image de Gilles (ils n'ont jamais compris comment cette image leur est parvenue !), et ayant depuis plusieurs mois un commerce qu'ils n'arrivaient pas à vendre décide de faire une neuvaine pour demander l'aide à la vente. La neuvaine n'est pas terminée que se présente un acquéreur, que la vente se réalise. Ce couple est venu remercier par un pèlerinage sur la tombe de Gilles sans passer à l'oratoire de la maison. Il se trouve que la dame passe une mammographie fin 2004 et une tumeur relativement importante est descellée dans un sein et nécessitant une intervention chirurgicale rapide. Catastrophé devant cette maladie, le couple décide de faire une nouvelle neuvaine à Gilles. A la fin de la neuvaine, la dame va passer une radio afin de déterminer la date d'intervention et son entrée à l'hôpital et là surprise, la radio révèle que la tumeur a disparue et qu'il ne restait plus qu'une petite tumeur bénigne, qui ne nécessitait plus d'opération.

Année 2005 - Une petite fille de 2ans ½ est atteinte d'un cancer du foi avec deux tumeurs dont une importante empêchant toute intervention chirurgicale. Suite a une neuvaine faite à Gilles, la tumeur importante s'est résorbée et à permis l'opération, qui s'est très bien déroulée, et depuis la petite fille se porte très bien.

Année 2006 - Une dame demande de venir prier à l'oratoire de Gilles à Seilhan, ce qu'elle fait.
Cette année (2007), cette même dame me rappelle pour me dire qu'elle souhaiter venir remercier le Petit Gilles, je lui indique les jours où je suis à Seilhan, et courant mois d'Août, cette dame vient et m'indique la raison de sa visite de remerciement : lorsqu'elle était venu l'année dernière, sa fille était enceinte de quelques mois, et les médecins avaient diagnostiquer un bébé trisomique, et voulait faire avorter la maman. Celle-ci refusa, ainsi que ses parents et c'est pour cela qu'elle était venue demander l'intervention de Gilles. Or il se trouve que cette maman a accouché d'un bébé tout à fait normal.
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Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII Empty Re: Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII

Message par Her Lun 28 Mar - 13:06

http://trinite.1.free.fr/enseignements/

Le « petit Gilles »
(1944 - 1960)
En 1950 Pie XII s’apprêtait à promulguer le dogme de l’Assomption,
il avait demandé un signe à Dieu.
On peut penser que c’était le contenu du secret
que lui a transmis ce charmant petit enfant.

* * *

Le 1er novembre 1950, le pape Pie XII proclamait le dogme de l’Assomption de la Vierge : Marie, Mère de Dieu, selon la tradition apostolique et l’enseignement de l’Eglise, est montée au ciel avec son âme et son corps.
Le 1er mai précédent, un fait nettement moins connu, apparemment anodin et, en tout cas, resté inconnu auprès du grand public, eut lieu à Rome. Après avoir été introduit auprès du chef de l’Eglise catholique par le cardinal Montini, futur Paul VI, un petit Français, âgé de six ans, Gilles Bouhours, était reçu en audience privée par le Souverain Pontife, à qui il devait confier un « secret ». Après cette rencontre, Mgr Montini demanda à Gilles : « Tu prieras bien pour le plus petit Monseigneur de Rome. »
Quel rapport entre ces deux événements ? Pourquoi une telle audience, si difficile à obtenir pour le commun des croyants ?
Origines et premier fait extraordinaire
Gilles est né le 27 novembre 1944, en la fête de la Médaille Miraculeuse, dans une famille originaire du département de la Mayenne. Cinq enfants sont nés de l’union de Gabriel Bouhours, né en 1913, plombier quincaillier, et de Madeleine, née Cornilleau en 1911 : Thérèse (1937), Jean-Claude (1939), Gilles (1944), Marc (1947) et Michel (1951).
Les parents vont être contraints de déménager plusieurs fois de Bergerac (Dordogne, où Gilles a vu le jour) à Arcachon, de Bouilhe-Preuil (Hautes-Pyrénées) à Moissac (Tarn-et-Garonne), car Madeleine, atteinte par la poliomyélite, devait prendre régulièrement, parmi d’autres traitements, des bains de sable chauds. A partir de 1953, la famille vit à Seilhan (Haute-Garonne), dans la maison surnommée les « Marronniers ».
Dieu est intervenu très tôt dans l’existence de Gilles. A l’âge de neuf mois, il est atteint d’une grave maladie dont l’issue est souvent fatale : méningite encéphalite grave. Les médecins consultés, tant au niveau local qu’à Bordeaux, sont formels : seule la prière peut sauver l’enfant.
Une religieuse, Petite Sœur des Pauvres, amie de la famille, demande alors à ses parents de placer sous l’oreiller de Gilles deux images, une de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus accompagnée d’une petite relique (un morceau de tissu blanc) et une du père Daniel Brottier (1876-1936), de la Congrégation du Saint-Esprit, ancien missionnaire en Afrique et directeur des Apprentis Orphelins d’Auteuil, à Paris.
Trois nuits se passent sans qu’aucune amélioration notable ne se fasse sentir. La nuit suivante, les parents, très fatigués, s’assoupissent. Lorsqu’ils se réveillent, Gilles semble respirer normalement. Miracle : la fièvre est tombée sans explication, « une rougeur en forme de “T” était visible sur chaque joue », explique l’entourage.
Un autre fait troublant retient toute leur attention : on retrouve l’image du père Brottier intacte, mais celle de sainte Thérèse est comme déchirée. De plus, les deux fils rouges tenant sa relique ont disparu !
Pour Madeleine et Gabriel Bouhours, cela ne fait aucun doute la « petite Thérèse » a demandé avec succès à Dieu la guérison de leur enfant. Ils font peu de temps après le pèlerinage de Lisieux.
Le 8 septembre 1948, le docteur Dives, médecin traitant, écrit à son confrère, le docteur Carrière : « Il [Gilles] s’est tiré avec grand-peine de ce mauvais pas, apparemment sans séquelles. Il a fait à deux ou trois reprises, par la suite, des accidents digestifs sans gravité et me paraissait en parfaite santé quand la famille a quitté Bergerac. »
Le début des apparitions
Nous sommes le 30 septembre 1947. La famille Bouhours habite Arcachon. Gilles a deux ans et dix mois. C’est un enfant charmant, ni plus « mystique », ni moins joueur qu’un autre garçon de son âge.
Ce jour-là, il a sa première apparition de la Vierge Marie. Plusieurs suivent. L’enfant indique que Marie lui a demandé de se rendre à Espis où elle apparaîtrait à d’autres jeunes personnes et qu’ensuite Elle ne se montrerait plus qu’à lui seul.
Son père ignore jusqu’au nom même d’Espis ! Il parvient à localiser l’endroit sur une carte routière : il se trouve près de Moissac. Gabriel Bouhours veut en avoir le cœur net. Il se rend à Espis le plus rapidement possible. C’est la première prise de contact avec les événements de cette localité qui ont joué un rôle évident dans la vie du « petit Gilles » mais qui n’ont pas été sans interférence complexe dans le regard que les autorités ecclésiastiques ont pu porter jusqu’à maintenant sur ces affaires.
Gilles et Espis
Situé dans le département du Tarn-et-Garonne, au diocèse de Montauban, Espis est le lieu, en 1946, de soi-disant apparitions de la Vierge. L’événement a défrayé la chronique, avant que les autorités du diocèse ne statuent définitivement à son encontre.
Le 22 août 1946, Claudine et Nadine Combalbert gardent un troupeau d’oies près du bois d’Espis. Elles voient soudainement une « dame vêtue de noir », avec une « robe ornée de marguerites ». Le jour suivant, l’apparition se renouvelle ; une troisième enfant affirme également « voir ». A partir du 31 août suivant, un homme d’une quarantaine d’années allègue également des visions de la Vierge qui aurait déclaré « Je suis l’Immaculée Conception. »
Un petit pèlerinage s’organise. Mais le 12 décembre 1946, Mgr Théas, alors évêque de Montauban, estime dans une correspondance privée que ces apparitions « ne sont pas vraies » et qu’il s’agirait d’une « illusion ».
Le 4 mai 1947, le prélat publie un jugement négatif, tout à fait officiel cette fois, puis une ordonnance suspendant a divinis tout prêtre qui se rendrait dorénavant à Espis.
Après le départ de Mgr Théas pour le diocèse de Tarbes et Lourdes, son successeur, Mgr de Courrèges, met sur pied une commission d’enquête le 1er février 1950. Ses résultats sont sans appel : « suggestion », « hallucinations », excluant toute possibilité d’une « origine surnaturelle » des faits allégués.
La destinée canonique d’Espis n’entache en rien l’authenticité du « petit Gilles » et des apparitions. Une certaine presse a cru bon d’associer de façon incontrôlée, sinon intempestive, les deux affaires, sans vraiment tenter de distinguer le bon grain de l’ivraie. Gilles Bouhours s’est rendu à plusieurs reprises sur les lieux : cela a suffi pour tout mélanger.

Voici ce qui s’est passé en réalité : Gabriel Bouhours, une fois parvenu à Espis, a demandé à l’une des fillettes (« voyantes ») de venir chez lui pour confirmer, ou infirmer, les propos de son fils.
Au soir du 30 septembre 1947, cette fillette est arrivée chez les Bouhours. Selon son témoignage, elle a vu dans le jardin de la maison familiale la Sainte Vierge sous l’aspect de Notre-Dame de Lourdes. Gabriel, Thérèse, Jean-Claude et Gilles arrivent : seul ce dernier voit. Il déclare : « La Sainte Vierge est sur l’eau. Elle fend l’eau avec un bâton. Je vois deux bâtons dans le ciel. »
Il décrit Marie avec un « capuchon » signifiant ainsi qu’Elle porte un voile sur la tête. On lui demande la signification des « bâtons » : « C’est comme ça le bâton », rétorque-t-il avec son vocabulaire d’enfant, tentant d’expliquer qu’en réalité il s’agit d’une croix !
Puis il poursuit en décrivant quelque chose de terrible : une « fumée jaune » s’élève dans le ciel et la Vierge « pleure ».
Les diverses apparitions
Grâce aux témoignages recueillis sur le vif et aux notes prises immédiatement par les parents de Gilles, nous connaissons dans le détail les manifestations de Marie auprès de leur enfant, jusqu’à ce que Dieu le rappelle à Lui.
Le 2 octobre 1947, Gilles voit la Vierge « saigner » abondamment.
« Tu t’es fait bobo ? », lui demande-t-il innocemment. « Tu “as” tombé dans les bambous ? Tiens mon mouchoir […]. Tiens Sainte Vierge, viens à côté de moi, donne-moi la main […] Papa et maman sont là. »
La fraîcheur et la simplicité d’un tel dialogue sont frappantes et correspondent bien à ce que l’histoire des apparitions de la Vierge nous enseigne : un rapport de proximité pratiquement inconcevable s’instaure presque toujours entre la Vierge et les enfants à qui elle daigne se manifester visuellement.
Les 4 et 6 octobre suivants, la Vierge apparaît brièvement à Gilles. Le 13 (Fête de Fatima), celui-ci se rend pour la première fois à Espis.
« Oh ! La Sainte Vierge ! » s’écrit-t-il une première fois vers 17 h. L’apparition lui demande d’aller prier en bas du bois, à un endroit où une « source » coulera plus tard. A 18 h 30, Marie se montre une seconde fois à Gilles, entouré d’une trentaine de personnes. La Mère du Christ lui demande de lui « présenter les chapelets pour les bénir » et de prier une dizaine de chapelet pour le Sacré-Coeur.
Le 27 novembre, puis le 13 décembre 1947, Gilles est gratifié d’autres brèves apparitions. Le 18 décembre, il voit une « grande Croix » dans le ciel. Le surlendemain, c’est sainte Thérèse de Lisieux qui lui apparaît. Selon ses propos, elle « lui jette des fleurs ».
Le 13 janvier 1948, à Espis, la Vierge lui apparaît encore à deux reprises et, comme la première fois à cet endroit, lui demande de prier constamment le Sacré-Coeur de son Fils.
Le 8 février suivant, plusieurs « croix dans le ciel » sont observées par l’enfant. Pèlerins, curieux et clergé prêtent maintenant une grande attention au déroulement des faits.
Le 10 février, la famille Bouhours décide de partir en pèlerinage à Lourdes. Le « petit Gilles » n’a aucune vision dans le sanctuaire. Il remarque judicieusement que les représentations de Marie sont belles, mais infiniment moins que ses apparitions !
Mais dès le lendemain, il voit Marie verser des « larmes de sang », puis, le surlendemain, elle l’embrasse.
Ce type de contact ne doit pas surprendre outre mesure. En 1947, les voyantes de l’Ile-Bouchard, dont le culte a été autorisé, ont « touché » le corps de la Vierge apparaissant. De nombreux autres exemples de bon aloi pourraient être cités. Le 13 mars 1948, Gilles déclare « Elle m’a embrassé la Sainte Vierge, mais moi je ne lui ai pas fait la bise ! » Le printemps 1948 constitue une période singulièrement forte en matière de phénomènes extraordinaires. Le 13 avril, il voit la Vierge Marie à trois reprises à Espis, puis plusieurs autres fois au cours du mois de mai, en différents endroits dans sa chambre, dans « le ciel », dans le jardin de la maison familiale, etc.
Des « pluies de croix » sont décrites par le bambin.
Le 4 juin 1948, Gilles informe les siens au sujet de l’identité de l’apparition « Sainte Marie, Mère de Dieu ». Et le 10 juin « Sainte Mère des Grâces ».
Le 13 juin reste une journée sans apparition. Mais la famille, soucieuse d’obéissance aux autorités de l’Eglise, décide de ne pas se rendre à Espis. Gilles en reçut l’ordre de manière intérieure.
Le 24 juin, il dit à sa mère ce formidable mot : « La Sainte Vierge viendra me voir dans le petit jardin, après dimanche. Pas aujourd’hui, elle n’a pas le temps !
- Que fait-elle ?
- Pas la soupe, bien sûr ! Elle met des fleurs dans le ciel. »
A partir du 13 juillet, l’apparition demande qu’aucune messe ne soit désormais célébrée à Espis, par obéissance à l’Eglise. Le « petit Gilles » tente de faire passer le message au prêtre officiant : en vain.
Visions bibliques
Le 15 août 1948, une vision s’impose à l’enfant. Il la décrit avec ses mots imagés : « Je vois comme un gros bouton [la terre] et, au-dessus, une grosse bête, comme un lézard avec une grande queue et des grandes pattes. Pas loin, je vois comme un monsieur avec des plumes dans le dos. »
Sans trop peut-être le savoir, Gilles vient de décrire, sur un mode original, rare, l’archange saint Michel et la figure du mal dominant ce monde. Ce jour-là, Marie, vêtue de bleu mais sans voile, lui demande de suivre la procession organisée par les pèlerins d’Espis et de chanter « Chez nous soyez Reine ».
Dans les semaines qui suivent, la Vierge lui demande « beaucoup de prières ».
Le 13 octobre, l’apparition lui « révèle » les « combats » menés par l’archange saint Michel au bénéfice des âmes.
Le 13 décembre, Marie confie un « secret » à Gilles pour le pape, et pour le pape seulement... L’enfant, à qui son père demande des explications, répond : « Elle m’a dit quelque chose. Si je le disais, ce serait deux péchés. »
1949
L’année 1949 est riche en événements. Les apparitions se poursuivent à un rythme régulier, soit à Espis, soit ailleurs. La famille Bouhours vit désormais au rythme des manifestations du ciel.
Dans l’esprit du jeune enfant, au fil des manifestations mariales, le doute n’occupe aucune place : il doit se rendre à Rome où vit celui qui « rem place le petit Jésus sur la terre » [le pape].
Selon les témoignages, l’enfant participe d’une manière remarquable - eu égard à son jeune âge - aux fêtes pascales. Le 13 mai, il voit la Vierge présente le long du chemin de croix et ressent en lui les douleurs vécues par Jésus. Ce jour-là, on lui demande de montrer aux personnes présentes comment l’apparition bénit la foule réunie. Levant la main, avec une rare « majesté », il fait un long et magnifique signe de croix et ajoute « Pas difficile, c’est la Sainte Vierge qui tient ma main ! »
Le 12 juin, il fait sa première communion dans un climat de simplicité et d’intériorité spirituelle.
Au cours de l’Eté, Gilles continue d’alléguer apparitions et locutions le 13 de chaque mois, avec deux visions supplémentaires le 15 août.
Le 13 novembre 1949, la Vierge, après avoir demandé de prier pour tous les malades, lui dit : « Petit Gilles, tu dois aller à Rome voir le pape. »
Voyages à Rome
Un premier voyage à Rome est organisé. Malgré des difficultés financières, Gilles et son père parviennent à partir. Le 12 décembre 1949, c’est la première audience (semi-privée) avec Pie XII. Mais, ce jour-là, l’enfant ne parle pas car il n’est pas seul avec le pape, comme le lui avait recommandé la Madone. Il faut donc organiser un second voyage.
Mais peu après, une « mauvaise » nouvelle parvient par voie postale à la famille : les autorités diocésaines ayant statué sur Espis, le Saint-Père ne pourra accorder une seconde audience à Gilles.
Huit jours plus tard, après que l’apparition a une nouvelle fois demandé à Gilles de se rendre au Vatican pour informer le pape du « secret », tous les problèmes semblent mystérieusement disparaître. Gilles et son père repartent. Cette fois, Pie XII a changé d’avis : il accepte de recevoir l’enfant en audience privée et secrète le 1er mai 1950.
De cette rencontre, rien, ou presque, n’a filtré. Gabriel Bouhours a décrit la scène de façon pittoresque « Vers 10 h 30, nous gagnons le Vatican, où des prélats de Sa Sainteté nous introduisent dans une salle. Un Monseigneur me dit “Placez l’enfant sur ce fauteuil. Vous le laisserez seul avec le Saint-Père.” Dès l’entrée de celui-ci, les prélats se retirent et Gilles reste seul avec S.S. Pie XII. Ramené dans la salle des audiences, où Pie XII réapparaît bientôt, Gilles, tout joyeux, frappe des mains en acclamant : “Vive le pape !“ Après l’audience, libéré de toute contrainte, le cher enfant a révélé son secret à plusieurs personnes. » Le 10 juin suivant, un journaliste du Giornale d’Italia publiait un article substantiel intitulé : « Un petit Français de cinq ans parle au pape. » Cet article citait le fameux « secret » de Gilles : « La Sainte Vierge n’est pas morte ; elle est montée au ciel avec son corps et son âme. » D’autres personnalités, parfois éminentes, ont rencontré le « petit Gilles » à l’occasion de son voyage à Rome, comme le père Roschini, grand mariologue, professeur à l’université du Latran, procureur général de l’ordre des Servites de Marie et expert au concile Vatican II. Ce dernier avait été chargé avec d’autres de préparer le texte dogmatique de l’Assomption. Il décrit ainsi son entrevue avec Gilles : « Je ne sais quelle impression a produit sur le Souverain Pontife le « secret » de la Sainte Vierge. En parlant avec l’enfant avant l’audience pontificale, j’avais trouvé le petit Gilles hermétiquement fermé et bien d’autres personnes n’avaient pas eu plus de succès que moi. Il se défendait en disant que la Sainte Vierge lui avait commandé de le dire d’abord et avant qui que ce soit au pape. Et le petit Gilles a fait ainsi. Après l’audience, il me l’a révélé, ainsi qu’à plusieurs autres personnes. »
Plusieurs articles paraissent alors dans les journaux. Le cas du « petit Gilles » devient connu.
L’identité profonde entre le contenu de cette phrase et le dogme de l’Assomption, ainsi que la proximité des dates entre l’audience accordée à Gilles et la proclamation de ce dogme (Toussaint 1950) ne pouvaient manquer de frapper profondément les esprits et les cœurs

Les voies du Seigneur
Pie XII, selon des sources bien informées, aurait demandé à Dieu au cours de l’année sainte 1950 un « signe » pour savoir s’il devait ou non proclamer le dogme de l’Assomption de la Vierge. Des membres de son entourage direct, ainsi que de nombreuses personnes extérieures au Vatican n’ont pas manqué d’identifier ce « signe » à la révélation privée de l’enfant.

La mission de Gilles est réalisée ici-bas. Cependant, de 1950 à 1958, Gilles va continuer de voir la Vierge à intervalles réguliers. Le 13 mai 1950, il annonce « le 13 juin prochain, je dois avoir une robe blanche. Je devrai marcher les pieds nus, comme le petit Jésus, pour la conversion des pécheurs. » Des clichés photographiques ont immortalisé cet instant.
Le 15 août 1954, la Vierge lui déclare : « Je suis la Reine du Sauveur. Tu peux le dire à monsieur le curé. » Le 5 novembre suivant, pendant la messe en l’honneur du Sacré-Coeur, l’enfant voit la Vierge ; celle-ci « s’incline » à la consécration. Ces propos ne sont pas sans évoquer certaines visions rapportées au début du XXème siècle par le père Lamy qui, lui aussi, vit Marie s’incliner...
Les 13 janvier, février et mars 1955, pour la première fois, des « rayons dorés et brillants sortent des mains jointes » de l’apparition.
Le 20 mars 1957, Gilles est triste « Gilles, je ne viendrai plus te voir », lui a dit Marie.
Le 15 août 1958, la Vierge lui apparaît une ultime fois. Il a rejoint la maison du Père Éternel le 26 février 1960.
Depuis lors, les témoignages de grâce se sont multipliés. Ils seraient trop nombreux à citer. Certains ont qualifié de « puissante » l’intercession du « petit Gilles » en son éternité. De nombreux cas de conversion ont été notés.
Puis le temps a passé, faisant quelque peu oublier dans la mémoire collective toutes ces interventions merveilleuses, tellement extérieures à notre monde, mais radicalement si proches.
Le cas de Gilles est exemplaire à plus d’un titre. Il illustre bien le statut théologique non officiel des révélations privées dans l’Eglise et dans la vie de foi. Ces révélations « particulières » ne sont jamais de nature dogmatique (Pie XII ne fait aucune allusion au « secret » de Gilles dans le texte de la déclaration de l’Assomption) : elles ne complètent ni ne remplacent la Révélation biblique, achevée à la mort du dernier apôtre, mais peuvent, le cas échéant, en dire, en refléter ou en éclairer un aspect à une époque donnée, en faveur d’une communauté particulière (ou non) de fidèles.

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Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII Empty Re: Petit Gilles Bouhours (1944-1960) - Messager de Marie auprès du Pape Pie XII

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