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Sœur Consolata Betrone « L’acte d’Amour » « Jésus Marie je vous aime, sauvez les âmes »

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 Sœur Consolata Betrone «  L’acte d’Amour » « Jésus Marie je vous aime, sauvez les âmes » Empty Sœur Consolata Betrone « L’acte d’Amour » « Jésus Marie je vous aime, sauvez les âmes »

Message par Soleil Mar 17 Sep - 15:25



Sœur Consolata Betrone « L’acte d’Amour »
« Jésus Marie je vous aime, sauvez les âmes »

“La vie des Saints est pour les autres une norme de vie”: par ces paroles l’Archevêque Card. Giovanni Saldarini inaugure le procès canonique pour cinq causes de béatification, à Turin dans le Sanctuaire de Marie Auxiliatrice, le 8 février 1995.

Une de ces causes concerne la Clarisse Capucine Sœur Maria Consolata Betrone.

L’aperçu biographique de la nouvelle Servante de Dieu, née à Saluzzo (Cuneo) le 6 avril 1903 et décédée le 18 juillet 1946 au Monastère Sacré-Cœur de Moriondo Moncalieri (Turin), pourrait se résumer en style télégraphique dans la parabole d’une vie qui n’a duré que 43 ans, dont 17 ans en clôture rigoureuse.

La petite Pierina a 13 ans quand le regard aimant du Seigneur se pose sur elle.

Un jour en effet la jeune fille se hâte à faire des courses dans le village. Soudain lui jaillit du cœur une intense prière insolite: “Mon Dieu, je t’aime!”.

Le 8 décembre 1916, Fête de l’Immaculée Conception, Pierina se consacre à la Vierge.

Pendant qu’elle reçoit la Sainte Communion, l’appel divin se fait plus explicite, car elle entend distinctement en elle-même les paroles: “Veux-tu être totalement mienne?”.

Profondément touchée par la grâce, elle pleure et “en pleurant, même sans comprendre l’extension de cette demande, elle répond: Jésus, oui”.

Elle devra attendre ses 21 ans avant de pouvoir réaliser sa vocation.

Le 28 février 1930 elle célèbre donc la Prise d’Habit religieuse avec le nom de Sœur Maria Consolata.

Pour la jeune Betrone ce nouveau nom, avant même d’indiquer sa mission, indique son existence même: être la consolatrice du Cœur de Jésus et de tous ceux qui ne sont pas en mesure de percevoir ou d’accueillir l’amour de notre Seigneur.

Selon son pressentiment, elle sera “missionnaire, mais à l’infini”.

Le jour de sa Prise d’Habit elle entend une suggestion divine qui lui en indique la modalité: “Je ne te demande que cela: un acte continu d’amour”.

Le 8 avril 1934, jour de la Quasimodo, elle prononce les vœux perpétuels.

Au monastère elle exécute les services de cuisinière, portière et cordonnière.

Par la grâce elle deviendra, plus avec l’amour qu’avec la sensibilité du don mystique, la confidente de ce Cœur divin qui est aussi parfaitement humain, comme le lui enseigne le Seigneur lui-même: “Ne faites pas de moi un Dieu de rigueur alors que Je ne suis qu’un Dieu d’amour!”.

Il semble qu’à travers Sœur Consolata Dieu veuille éduquer à nouveau le cœur de l’homme à s’unir avec Lui:
Entre la créature et son Créateur ce n’est plus la subordination du serviteur mais l’intimité.
Ceci est essentiellement le contenu spirituel de l’invocation: Jésus, Marie je vous aime, sauvez les âmes, qui caractérise la Toute petite voie d’amour que le Seigneur a indiquée à l’humble capucine pour reconquérir à la grâce et à la miséricorde, par un simple acte de confiance, des millions d’âmes tourmentées par le péché.
C’est en particulier le Père Lorenzo Sales (1889-1972), son confesseur et directeur spirituel à partir du 11 septembre 1935, qui a assisté avec sagesse et discernement l’ Œuvre de Dieu écrite plus dans la vie de Sœur Consolata que dans les notes de son journal spiritual.
l’Epoux divin, lui dit :“Parce que je suis la Sainteté ma soif est de la communiquer aux âmes … Tu dois seulement aimer.

Tu es trop petite pour monter jusqu’au sommet: c’est Moi qui te porterai sur mes bras”.

En novembre 1944 elle note: “Depuis quelques jours mon âme s’est arrêtée sur cette phrase divine: ‘Hostie pour hostie’”.

C’est ainsi qu’elle répète plusieurs fois, pour la paix du monde, pour les moribonds, et pour toutes les âmes, l’offrande d’elle-même en sacrifice d’expiation, en contemplative véridique qui intercède pour toute l’humanité.
Le 9 novembre 1934 Sœur Consolata avait écrit: “Jésus m’a dévoilé les souffrances intimes de son Cœur qui sont provoquées par l’infidélité des âmes consacrées à Lui”.

Nous entrons ainsi dans le frémissement le plus profond de son monde intérieur, celui qui la conduira avec générosité jusqu’au “sommet de la douleur” et à une maternité infinie d’âmes renées au salut.

Jésus et Sœur Consolata: ensemble dans l’amour, ensemble dans la douleur, ensemble pour ramener des millions d’âmes au Père riche de Miséricorde.

Le 24 septembre 1945, Sœur Consolata demande une matinée de repos et se met au lit.
La Mère Abbesse lui mesure la température: presque 39°!

Depuis combien de temps en est-il ainsi?

En juin 1939 sa plume avait relâché cette phrase: “Il me coûte de mourir peu à peu”.

Elle meurt le 18 juillet 1946:

Sœur Maria Consolata Betrone a été une mystique gratifiée de paroles et, peut-être, de visions de Jésus.

Elle les a relatées fidèlement dans son journal spiritual, examiné attentivement par le Père Lorenzo Sales, Missionnaire de la Consolatrice.

AVEC SŒUR CONSOLATA : LA PRIÈRE DU CŒUR
Jésus, Marie je vous aime,
sauvez les âmes. (on peut en réciter un chapelet en entier tous les jours).
Je ne te demande qu'un acte continuel d'amour, JÉSUS, MARIE JE VOUS AIME, SAUVEZ LES ÂMES.
Dis-moi, Consolata, quelle meilleure prière peux-tu m'élever?
JÉSUS, MARIE JE VOUS AIME, SAUVEZ LES ÂMES: amour et âmes!
Qu’est-ce qu’il y a de mieux?
J'ai soif de ton acte d'amour!
Aime-moi beaucoup, Consolata, seulement aime-moi, et aime-moi toujours!
J'ai soif d'amour, mais de l'amour totale, de cœurs indivises.
Aime-moi pour tous et pour chaque cœur humain qui éxiste…
J'ai beaucoup soif d'amour… Désaltère ma soif… Tu peux… Tu veux! Courage et avant!
Je te ne permets pas beaucoup de prières vocales, car l'acte d'amour est plus fécond. Un "Jésus je t’aime" répare mille blasphèmes.
Rappelle-toi qu'un acte d'amour décide du salut éternel d'une âme. C'est pourquoi, fais-toi un remords de perdre un seul JÉSUS, MARIE JE VOUS AIME, SAUVEZ LES ÂMES.
Sont merveilleuses les paroles de Jèsus qui expriment sa joie pour cette invocation et encore plus pour les âmes qui par elle peuvent atteindre le salut éternel…
Cette consolante promesse revient plusieurs fois dans les écrits de Sœur M. Consolata, invitée par Jésus à intensifier et à offrir son amour:
Ne perds pas de temps, car chaque acte d'amour représente une âme! De touts les cadeaux, le meilleur cadeau que tu peux me faire est une journée pleine d'amour.
Je veux un incessant JÉSUS, MARIE JE VOUS AIME, SAUVEZ LES ÂMES de ton lever à ton coucher, je le veux.
Jésus ne peut pas être plus explicite, et Sœur M. Consolata écrit:
Comme je me réveille commencer tout de suite l'acte d'amour, et, grâce à la puissance de la volonté, ne pas l'interrompre jusque je m'endormirai, en priant mon Ange gardien de prier pour moi pendant le sommeil.
Maintenir cette résolution en la renouvelant constamment matin et soir.
Bien passer ma journée … unie toujours à Lui avec l'acte d'amour; Il transfusera en moi Sa patience, puissance, générosité.
L'acte d'amour que Jésus veut incessant ne dépend pas des mots que l'on prononce par les lèvres mais il est un acte intérieur, de l'esprit qui penser à aimer; de la volonté qui veut aimer, du cœur qui aime.

La formule JÉSUS, MARIE JE VOUS AIME, SAUVEZ LES ÂMES veut être simplement un aide.
Si une créature de bonne volonté me veut aimer et faire de sa vie un acte unique d'amour, du lever au coucher - avec le cœur évidemment - moi, je ferais des folies pour cette âme.

Ecris-le. J'ai soif d'amour, j'ai soif d'être aimé par mes créatures.

Les âmes, pour parvenir à moi, pensent qu'il faut une vie austère, pénitente. Vois-tu comme elles me transfigurent? Elles m'imaginent redoutable, tandis que je suis seulement Bon! Elles oublient le précepte que je vous ai donné: "aimerais-tu le Seigneur ton Dieu avec tout ton cœur, avec toute ton âme etc…"

Aujourd'hui, comme hier, comme demain, à mes créatures je demanderai seulement et toujours amour.

Le Cœur de Jésus vu par Consolata

Consolata écrit : “le Cœur du Christ est un cœur maternel... mais le cœur d’une mère n’est qu’un pâle reflet du Cœur de Dieu.”
Jésus confirme : “Abstiens-toi de juger qui que ce soit et de proférer des paroles dures; console mon Cœur et arrache-Le à sa tristesse en Me faisant voir, par ton ingénieuse charité le seul beau côté d’une âme coupable: J’écouterai ta prière en sa faveur et t’exaucerai....
Mon Cœur a besoin de croire que mes créatures ne sont pas ingrates... Mon Cœur veut la miséricorde et non la justice !”
A propos de l’Enfer, Jésus se fait insistant : “Ne va en Enfer que celui qui veut y aller.

Futile est votre crainte de vous damner: n’ai-je pas versé mon sang pour vous sauver ?...
C’est au Paradis et non à l’Enfer que je vous ai voués en vous créant, à la jouissance d’un éternel amour et non à la compagnie infernale des démons...
L’impénitence finale ne se rencontre que chez les personnes qui veulent aller en Enfer, de propos délibéré, et par conséquent refusent ma Miséricorde; car, pour ce qui est de Moi, jamais Je ne refuse mon pardon: ma Miséricorde illimitée embrasse l’univers entier, car pour tous J’ai versé mon sang...
La multitude des péchés ne damnera pas une âme, puisque mon pardon prévient son repentir, mais bien l’obstination à refuser mon pardon et à vouloir se damner...
Confiance et confiance en moi, Consolata, crois aveuglément à l’accomplissement de mes promesses, car je ne mesure ni ma bonté, ni ma miséricorde, et Je ne veux pas la mort du pécheur, mais son retour à la vie.”
Mais pour sauver le monde, Jésus a besoin que des âmes généreuses L’aident : “Je veux des victimes, Consolata...” des victimes de mon Amour et de ma Miséricorde.

Jésus est la Miséricorde

L’Amour et la Miséricorde ne font qu’un dans le Cœur de Jésus. Mais l’amour n’exclut pas la souffrance

L’amour conduit inévitablement à la souffrance, et, sur ce sujet,
Jésus prévient Consolata:“ Je possède tous les droits sur toi, Consolata, et toi tu en as un seul: celui de M’obéir...
Je cherche une âme docile qui me laisse toute initiative et se prête à tout...
Il me plaît que ce soit Moi qui œuvre dans une âme...
Laisse-Moi faire; permets que seul J’existe.
De toi ne subsistera qu’une extrême docilité à accomplir avec simplicité ce que Je t’ordonne.
L’amour te portera au sommet de la douleur...
Mais l’amour est plus grand que la souffrance et la souffrance sera d’autant plus parfaite que ton amour atteindra la taille d’un géant...”
Car la victime doit être morte à tout et à elle-même, et n’avoir qu’une préoccupation: aimer uniquement et toujours.
Mais l’amour transforme la souffrance en joie: “La souffrance acceptée par amour n’est plus souffrance, transformée qu’elle est en joie... Je te donne la joie de la douleur, et la joie dans la douleur!”
L’amour porte au sacrifice. Tous ceux qui ont l’expérience des âmes le savent: seul l’amour permet d’accepter la souffrance et de l’offrir avec joie et reconnaissance.
Jésus rappelle à Consolata qu’Il l’a choisie comme victime d’amour lorsqu’Il lui a dit: “Aujourd’hui, je te consacre victime d’amour. Je ne te blesse pas d’un dard, mais Je t’enflamme dans le silence.”
A l’occasion Il n’hésite pas à le lui rappeler: “Je te ferai monter jusqu’aux cimes de l’amour et de la douleur.”
Ou encore : “Je t’ai tout donné, donne-Moi tout ton amour, tous les battements de ton cœur dans l’acte incessant d’amour...
Aimer toujours, en acceptant toutes les conséquences, sans aucune interruption!
Cela consume doucement et fait mourir, Consolata... Voilà la victime d’amour!”


L’angoisse de Jésus, c’est le salut des âmes :

“Le monde se perd et Je veux le sauver... Oui, je sauverai le monde dans mon Amour miséricordieux... je le sauverai par le triomphe de ma Miséricorde et de mon Amour.”
Jésus explique à Consolata qu’Il ne désire pas les châtiments, mais que souvent ces derniers sont une preuve de sa Miséricorde.
Jésus donne encore quelques exemples et ajoute: “Ne crois pas que les douleurs de la terre Me laissent insensible ; J’aime les âmes et Je veux les sauver. Pour atteindre mon but, j’use de rigueur, mais, crois-le, c’est par pure miséricorde.
Dans l’abondance, les âmes M’oublient et se perdent, tandis que dans la misère elles se tournent vers Moi et se sauvent.”
Tout ceci est difficile à comprendre, car “peu d’âmes, même parmi les plus pieuses, ont cette foi vive et pratique de l’amour.”
C’est pourquoi Jésus insiste: “Croire à l’amour veut dire croire que Jésus nous aime, qu’Il veut notre salut.”
Car Jésus, venu pour les pécheurs, prend plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices. Cela, Consolata est aussi chargée de le proclamer au monde.

Jésus veut la confiance et l’humilité

Mais Jésus veut la confiance et l’humilité, car un amour défiant n’est plus amour mais crainte.
Jésus parle : “S’il t’arrive de commettre quelque faute, ne te laisse pas sombrer dans la tristesse, mais viens aussitôt la déposer dans mon Cœur et renouvelle en grand calme ta résolution de pratiquer la vertu opposée.
Chacune de tes fautes sera ainsi un pas en avant.”
Si des imperfections nous surprennent, confions-nous à l’immense bonté du Cœur de Jésus:
“Sois persuadée que tu ne me seras pas moins chère, lorsque par faiblesse, tu auras enfreint tes promesses...
Mon Cœur est plus subjugué par vos misères que par vos vertus...
A une âme humble et repentante, mon Cœur ne peut se refuser... Ainsi suis-Je fait !... Souviens-toi toujours que Je t’aime...
Par conséquent, ne pense jamais que tes infidélités me feront manquer à mes promesses... Sinon ce serait me frapper en plein cœur.
Souviens-toi que Jésus seul peut comprendre votre faiblesse: Lui seul connaît la fragilité humaine.”
Parlant du trouble, manifestation du venin de la défiance que l’ennemi inocule à l’âme inquiète, Jésus explique : “L’âme en paix est comparable à une source fraîche d’eau pure dont Jésus peut s’approcher et se désaltérer quand Il veut ; mais s’il se produit un trouble, l’âme, pareille à une eau, demeure comme agitée par un bâton qui la rend boueuse: Jésus ne peut plus s’y désaltérer...
Ne te laisse jamais, jamais, jamais gagner par l’inquiétude, car si tu te troubles, le démon en sera content et en sortira victorieux...
L’ennemi, Consolata, fera tout pour ébranler ton aveugle confiance en Moi ; n’oublie jamais que Je suis et aime être exclusivement bon et miséricordieux.
Pénètre mon Cœur, Consolata, pénètre mon amour, et ne permets pas à l’ennemi, ne serait-ce qu’un instant, de s’insinuer dans ton âme à la faveur d’une pensée de défiance, jamais !
Crois que Je suis toujours bon, que seul Je suis une maman pour toi... Jamais, donc, une ombre de défiance: mon Cœur en souffrirait.”
Il convient de noter que ce divin enseignement s’adresse à toutes les âmes comme aux directeurs d’âmes.
Écoutons encore Jésus :
“Consolata, pour t’éviter trop d’illusions, Je te dirai que tu commettras des manquements, des infidélités, des imperfections, et cela même contribuera à ton avancement en t’humiliant.”
A propos des épreuves spirituelles, Jésus, en enseignant Consolata, nous enseigne nous aussi:“...
Sous peu s’élèveront dans ce ciel d’amour des ténèbres opaques.
Mais courage ! Aie confiance, aie toujours confiance en Dieu !
Si tu savais le plaisir que cela Me cause, quel réconfort je puise dans la confiance en Moi au milieu des ténèbres de la mort, et quelle joie Me procurent ces paroles : Jésus, je m’abandonne à Vous, je crois à votre amour pour moi et je me confie à Vous.”
Car Jésus veut qu’on lui fasse confiance :
“Aie confiance! Je suis le Tout-Puissant et Je t’aime à la folie. Toi aussi, tu M’aimeras à la folie, Je m’en porte garant.”
Grâce à la confiance de Consolata, Jésus déversa dans son âmes ses trésors divins: “Sais-tu ce qui m’attire vers toi ? C’est ton aveugle confiance en Moi...
Tu crois à Jésus, à son Cœur miséricordieux, et tout est possible à celui qui croit !...
Si tu ne limites pas ta confiance en Moi, Consolata, Je ne limiterai point l’afflux de mes grâces en toi... N’aie aucune crainte ; tu as Dieu avec toi, qui pense pour toi, qui te protège comme la pupille de ses yeux... Confie-toi à Jésus ! Ta confiance en Moi, parmi les ténèbres, me procure joie et réconfort.”
La confiance de Consolata, dans ses nombreuses épreuves fut sans borne.
Il est intéressant de noter ce qu’elle écrivit en 1942 : “Je veux avec votre aide, ô Jésus... répondre “oui” à toutes vos requêtes, directes ou indirectes, à tout sacrifice, à tout acte d’amour... Je veux, ô Jésus, vivre le moment présent dans un acte d’amour et de totale soumission à votre divin vouloir, pour Vous et pour les âmes.”
Consolata croit à la toute puissance de Dieu et “sa confiance hardie défie tout.”
Cette confiance est telle que Jésus lui dira un jour : “Consolata, dans le sein de l’Église, tu seras la confiance !”

Quels sont les dons et les fruits de l’amour ?

Jésus déclara à Consolata, le 13 octobre 1935 : “Oh ! si l’on M’aimait, quel bonheur régnerait dans le monde si misérable !”
Car l’amour, qui est lumière, force, et joie, conduit à la paix et au bonheur, même si le chemin qui y mène est parfois celui de la Croix.
Un des fruits de l’Amour, c’est la paix, une paix profonde et stable. L’âme qui s’abandonne avec confiance à l’Amour élimine toute inquiétude.
Elle n’a qu’un seul désir: aimer, et le reste suit : “Tu sais, Consolata que Je pense à tout, que Je pourvois à tous vos besoins, même aux plus petits; aussi ne laisse entrer aucune pensée, aucun intérêt... Sois sans crainte, Je pense à toi !”
Pour rester en paix, Jésus conseille le calme :
“Mets du calme dans ton acte d’amour...
Ton amour est aussi ardent quand il est calme et la paix en assure la continuité...
Aime dans la quiétude, laisse l’amour consumer doucement, sans élan ni véhémence qui t’accableraient et t’empêcheraient de M’égayer de ton chant.”

Jésus veut nous rendre saints, car la sainteté est un des fruits de l’Amour :

“Si tu savais la joie que J’éprouve à rendre une âme sainte !...
Rappelle-toi, Consolata, que Je suis bon. Ne Me défigure pas !
Le monde se plaît à représenter la sainteté sous un masque d’austérité, de discipline et de chaînes...
Non, c’est faux! Si le sacrifice et la pénitence se rencontrent dans une vie de saint, ils ne constituent pas toute sa vie.
Le saint, l’âme qui se donne généreusement à Moi, est l’être le plus heureux du monde, car je suis bon, exclusivement bon.”
L’Amour donne la joie. L’Évangile n’est pas un message de tristesse mais de joie: c’est la Bonne nouvelle. Jésus n’interdit pas les joies limpides et chastes puisque c’est son Amour qui les a semées sur notre chemin.
Jésus, pendant sa vie partagea pendant trente ans la vie commune de tous les hommes et leurs joies. Et Lui était saint ! le plus saint d’entre les hommes !
Oui, l’Amour apporte le bonheur et la sainteté, sans oublier toutefois que bonheur et sainteté sont souvent accompagnés par la souffrance.
Qu’est-ce alors que la sainteté ?

C’est d’abord l’union à Dieu:
la sainteté consiste dans l’amour qui unit l’âme à la source de toute sainteté, le Christ.
Cet amour total est d’ailleurs le premier commandement, et l’âme est sainte dans la mesure de son amour et de son don total à Dieu : “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu...
Aujourd’hui comme hier et comme demain Je demanderai seulement l’amour aux pauvres créatures.”
Amour pour amour, voilà tout ! Pour cela l’âme doit suivre simplement et docilement l’action de Jésus en elle.
Jésus donne un mot d’ordre à toutes les âmes appelées à la perfection par la voie de l’amour : “Laisse-moi tout faire!”
Seul Jésus, en effet, peut sanctifier une âme. Lui seul connaît ses besoins réels. Lui seul connaît les desseins divins sur elle.
Il peut tout, Lui, le Tout-Puissant, à condition que l’âme le laisse agir en Maître absolu, incontesté!...”
Laisse-moi faire, c’est Moi qui fais tout, et toi, instant après instant, donne-Moi avec grand amour ce que Je te demande... Ma petite hostie deviendra féconde en amour et en âmes.”
Mais l’Amour exige tout. “Jésus, Roi d’Amour, donne tout, mais exige tout aussi: le cœur avec tous ses battements, l’esprit avec toutes ses pensées, les sens avec toutes leurs facultés, l’âme avec toutes ses puissances.”
Alors, c’est l’union : “Tu demeures en Moi, et nous faisons une seule chose. Tu porteras des fruits abondants... Tu disparaîtras comme une goutte d’eau dans l’immense océan, et passeront en toi mon silence, mon humilité, ma pureté, ma charité, ma douceur, ma patience, ma soif de souffrance, mon zèle pour toutes les âmes que Je veux sauver à tout prix.”
Transfusion de la vie divine dans l’âme!
Oui, et Jésus l’affirme fortement : “Rappelle-toi toujours que Moi seul Je suis saint et peux te rendre sainte en transfusant en toi ma sainteté: ma sainteté devient la tienne, ainsi que ma pureté, mon humilité...
Ce qui est mien est tien, Consolata, avec toutes les vertus.
A toi appartiennent mes paroles, mes pensées et par conséquent ma souffrance et mon amour.
Je suis l’Amour et tant que tu demeures dans l’Amour, tu demeures en Moi et Moi aussi en toi... Si tu M’aimes, Je suis en toi et toi en Moi.”
Mais cette intimité avec le Seigneur qui conduit à une participation aux biens du Seigneur donc à son Amour, implique aussi une participation à ses souffrances rédemptrices.
La perfection d’amour et d’union à Jésus exige d’abord une triple virginité : virginité d’esprit, de langue et de cœur.
Personne ne peut s’engager dans cette voie s’il n’est d’abord décidé à tout sacrifier : il ne s’agit pas ici de grandes austérités, mais d’un mystique crucifiement de tous les sens.
Voici, entre autres, un conseil : “Pour bien prier, tu t’isoles dans le silence. De même pour M’être unie tu as besoin d’un profond recueillement intérieur.
Le moindre bruit trouble la prière ; et un rien qui te distrait, trouble l’intimité. Il faut toujours une virginité...
Je suis jaloux de tes pensées; Je les veux toutes.” La virginité d’esprit exige la virginité de langue. Toute parole inutile est à proscrire.
Le silence demeurera toujours l’une des premières assises de la vie d’union à Dieu.
Enfin, et par-dessus tout, Jésus veut être aimé

Jésus, qui est l’Amour, veut être aimé. De nos jours, bien des âmes mues d’un sincère désir de l’amour de Dieu, s’égarent dans des voies d’inquiétude et d’activité fébrile, alors que la voie droite, facile et sûre, s’ouvre devant elles: l’amour!
A Consolata, Jésus ne demandait que l’amour :
“Aime-Moi uniquement...
Aime-Moi toujours... Aime-Moi magnanimement... Je ne te demande que l’amour.
En M’aimant tu donnes à Jésus tout ce qu’Il désire des créatures: l’amour !...
Je désire que mes créatures me servent par amour... Je veux être aimé. Je veux l’amour de la part des créatures: quand elles M’aimeront elles ne M’offenseront plus.”
C’est une invitation continuelle, insistante et émouvante du Créateur assoiffé de l’amour de sa créature.
Jésus “a soif d’être aimé de cœurs innocents, de cœurs d’enfants, de ceux qui l’aiment totalement,” car, cet amour, Jésus ne le reçoit pas de la majorité des hommes, ni même de trop nombreuses âmes consacrées.
Au travers des âmes aimantes, le feu se propagera dans l’univers entier : “Consolata, aime-Moi pour toutes et pour chacune de mes créatures, pour tous et pour chacun des cœurs qui existent.
J’ai une si grande soif d’amour !”... J’ai soif de ton amour comme une personne assoiffée désire une source d’eau fraîche...”

Amour et Miséricorde ne font qu’un dans le Cœur de Jésus.

Le 16 décembre 1935 Jésus demande à Consolata : “Oui, demande le pardon pour la pauvre humanité coupable, demande pour elle le triomphe de ma Miséricorde et surtout, surtout demande la descente sur elle du feu du divin amour qui, comme une nouvelle Pentecôte, purifie l’humanité de ses grandes souillures...
Demande-Moi l’amour, le triomphe de mon amour en toi et en toute âme qui existe maintenant et en toutes les âmes jusqu’à la consommation des siècles.
Prépare par ta prière incessante le triomphe de mon Cœur, de mon Amour sur la terre...
Raconte aux petites âmes, raconte à tous ma condescendance ineffable; proclame à la face du monde combien Je suis bon et maternel, et comment Je ne demande en échange que l’amour à mes créatures...
Aime-Moi pour tous, Consolata, et par ta prière et ton immolation prépare dans le monde la venue de mon Amour.
Aime-Moi, Consolata, malgré les luttes et les chutes inévitables...
Ne te laisse pas impressionner par une chute; mais, intrépide, continue ton acte d’amour.”

La mission de Consolata

Ce que Jésus voulait faire, c’était conduire Consolata vers le but de sa vie, sa mission, en transformant d’abord sa vie en un Acte de parfait amour.
Le parfait amour est l’amour pur et désintéressé par lequel on aime Dieu. Cet amour embrasse également toutes les âmes.
Pour conduire Consolata au parfait amour et pour y amener ensuite les âmes appelées, Jésus lui confia progressivement la formule qu’elle devait répéter sans cesse : “Jésus, Marie, je Vous aime, sauvez les âmes !”
Cet Acte incessant d’amour est une continuelle et silencieuse effusion d’amour, c’est un secours permanent pour l’âme qui veut se fixer dans le parfait amour. Jésus, en encourageant Consolata, nous encourage aussi :
“Comme J’ai assumé la responsabilité de tes pensées et de tes paroles, de même J’assume celle de ton Acte continu d’amour.
Rappelle-toi ceci : quand tu parles avec Moi, écris ou médites, l’Acte d’amour continue.
C’est égal si, durant ces instants, ton cœur est condamné au silence.”
Pour Consolata, l’Acte d’amour est une obligation, car il est un gage du salut de beaucoup d’âmes :
“Rappelle-toi qu’un Acte d’amour décide du salut éternel d’une âme. C’est pourquoi fais-toi un remords d’en perdre un seul... Ne perds pas de temps, car chaque Acte d’amour représente une âme.”
Pour conclure, il convient de remarquer que l’Acte d’amour confié à Consolata, et l’énoncé de sa doctrine sont la raison d’être d’une nouvelle manifestation du Cœur de Jésus ; c’est un don au monde, et sa portée devrait n’échapper à personne.
“Jésus, Marie, je Vous aime, sauvez les âmes!”


Soleil

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