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Message par Her Dim 16 Oct - 23:17

http://www.besoindesavoir.com/article/851527/charly-samson-pic-bugarach-victime-rumeur

Charly Samson - Le Pic du Bugarach, victime de la rumeur

Au cœur du Languedoc-Roussillon, le Pic du Bugarach n’en finit pas de faire parler de lui.

Trésors cachés, survols d’ovnis, base secrète d’extraterrestres, présence des tombeaux de Jésus et de Marie-Madeleine…

Les histoires se croisent, s’entrechoquent pour le plus grand bonheur des amoureux de l’étrange. Tout semble décidément possible dans cette contrée qui transpire le mystère.

Dernière rumeur en date : le Pic de Bugarach serait notre Arche de Noé, en ce 21 décembre 2012, jour où l’apocalypse devrait emporter notre civilisation… Les élus seraient ainsi accueillis dans ses entrailles, et devraient échapper à cette terrible fin du monde. Cette histoire est énorme, voire risible, et pourtant, bon nombre de mouvements souvent d’origine sectaire, croient en la véracité de cette fable fantastique.

Un homme, spécialiste des mystères de l’homme, de l’univers et de l’histoire, hausse les épaules lorsqu’on lui parle de cette rumeur, qui porte en elle, toutes les légendes et les angoisses de notre civilisation. Il s’agit de Charly Samson.

Auteur, conférencier, journaliste, il a de nombreuses cordes à son arc, et il connaît l’Aude comme sa poche. Normal, il vit depuis toujours, dans ce territoire qu’il chérit.

La rumeur, il a toujours cherché à la mettre en pièces, avec son arme de prédilection : la recherche scientifique et ésotérique. Le Pic de Bugarach, il le porte dans son cœur.

Toutes ces rumeurs qui l’entachent, exaspèrent cet homme chaleureux et passionnant. Alors, il a décidé d’écrire sur ce Pic en majesté, de rétablir sa vérité.

Dans « Si Bugarach m’était conté », Charly Samson détricote l’histoire de cette région qui le porte, il tord le cou aux rumeurs de fin du monde fixées pour le 21 décembre 2012 grâce à des études scientifiques et historiques.

Il profite aussi de ces quelques lignes, pour avertir ses congénères. Non, la fin du monde ne marquera pas l’an 2012… Mais si notre civilisation ne prend pas rapidement conscience de ses erreurs, elle pourrait rapidement courir à sa perte.

Entretien avec un chercheur de vérités, qui projette de la clarté sur le monde obscur de l’étrange.

Auteur de nombreux ouvrages, Charly Samson s'est intéressé très tôt aux mystères de l’homme, de l’univers et de l’histoire, ainsi qu’aux sciences non reconnues. Collaborateur pendant dix ans au magazine ''l’Inconnu'', il a également animé une émission hebdomadaire sur FR3 : « Les mystères de notre temps »


Depuis deux ans, on parle beaucoup du Bugarach. La rumeur colporte qu’il serait associé à la fin du monde, prévue pour le 21 décembre 2012, selon des prédictions issues du calendrier maya...

Charly Samson : Les rumeurs de fin du monde sont périodiques. Vous avez des sectes qui annoncent régulièrement la fin du monde. Comme cela n’arrive pas, elles en annoncent d’autres, à des dates ultérieures. Cela leur permet de tenir les gens, qu’elles manipulent.

En ce qui concerne cette fin du monde prévue pour le 21 décembre 2012, cela fait sans aucun doute plus sérieux d’associer les Mayas à la prédiction… (sourires). Rappelons que les Mayas ont reçu l’héritage des Olmèques, des Toltèques, des Aztèques… Ce fut un peuple rempli de diversité.

De plus, lorsque les Espagnols ont fait la conquête de cette région, ils ont détruit pratiquement tous les textes mayas. Il y a eu très peu de documents retrouvés. Ceux qui l’ont été (comme le texte des 9 portes) sont écrits dans des langues que très peu de personnes connaissent.

Tout cela pour dire que nous n’avons pas en mains de textes sacrés donnant des prédictions pour le monde… Ces écrits n’existent pas ! Donc, on peut oublier la piste des Mayas et la date du 21 décembre 2012…


Pourquoi a-t-on fait un rapprochement entre le Bugarach et les Mayas ?

Tout simplement parce que dès lors que nous annonçons une fin du monde, il faut bien préciser que certaines personnes pourront être sauvées.

Dans toute histoire d’Apocalypse, il y a des élus. Il s’agit de sélectionner les individus, de distinguer les méritants et les autres… Les sectes utilisent ce schéma pour avoir une emprise sur autrui. Dans cette histoire à dormir debout, le Bugarach remplirait un rôle de protecteur et de sauveur. Il serait ainsi le refuge mondial, lors de la fin du monde.

Il faut le reconnaître, le site, d’un point de vue géologique, est parfait ! En effet, comme beaucoup de montagnes calcaires, il possède beaucoup de cavités souterraines, de grottes, de points d’eau; Un endroit idéal pour accueillir le peuple élu !

On ne sait pas où se situe la source de la rumeur. On peut remonter le courant et écouter les légendes qui se transmettent depuis la nuit des temps : le Bugarach veille sur les habitants de cette terre qu’il surplombe.

Vous savez, une rumeur prend vie sur un mélange de plusieurs histoires. Les légendes se construisent sur d’autres légendes.

Cette question de fin du monde et du Bugarach n’est aucunement basée sur une réalité scientifique ou historique. Nous pourrons donc dormir tranquilles, le 21 décembre 2012 !


La fin d’un monde

Charly Samson : Cette histoire de fin du monde est ridicule. Mais si elle prend autant d’ampleur, c’est parce qu’il y a une ambiance favorable à son essor.

Nous sommes entrés dans une période de bouleversements, nous nous en rendons bien compte. Sur le plan social, politique, économique, international, nous sommes à la fin d’un cycle. Nous ne pouvons plus avancer comme avant. Notre civilisation est à bout de souffle.

L’astrologie met en lumière cette époque troublée. D’ailleurs dans mon livre, je cite Madame Fanchon Pradalier-Roy, qui est une astrologue de talent. Elle a fait des rapprochements intéressants entre notre période et la « 9ème Porte », la « 9ème » échelle » étudiée par les Mayas.

Pour ma part, je le dis, « nous allons vivre la fin d’un monde ».

Il y a 2000 ans, l’empire romain était aussi puissant que notre civilisation actuelle, et cela ne l’a pas empêché de disparaître…

La science du XXIe siècle, joue aux apprentis sorciers. À cause de tout ce qui bouleverse l’environnement énergétique de notre terre, nul doute que nous allons être confrontés à des événements difficiles un jour ou l’autre.

Nous sommes dans une période délicate pour la science et ses applications pratiques. La science évolue et elle a encore beaucoup de choses à découvrir. Regardons les dernières découvertes sur la vitesse de la lumière, qui ébranlent la théorie d’Einstein.

Rien n’est acquis, de nombreuses portes vont s’ouvrir.


Votre livre « Si Bugarach m’était conté » ressemble à une mise au point sur ce site que vous connaissez fort bien… Quelles
sont les « vraies » histoires que l’on raconte sur ce pic ?

Charly Samson : Je connais parfaitement la région. Je suis navré que l’on dise n’importe quoi sur ce territoire.

L’objectif de ce livre est donc « d’assainir » les choses. Je défends mon pays. Alors c’est vrai, dans le Bugarach, il y a des faits que nous ne comprenons pas, que nous n’arrivons pas à définir, que nous pourrions même qualifier « d’anormaux ».

Certains ont vu des ovnis, d’autres ont été témoins d’apparitions inexpliquées. C’est le cas de Jeannette Blum, qui s’est retrouvée face à une ferme fantôme. Je raconte l’épisode dans mon ouvrage. Ce cas nous fait penser à une ouverture sur la quatrième dimension.

Des phénomènes étranges ont bel et bien été recensés mais il n’y en a pas plus qu’ailleurs !

En ce qui concerne les légendes qui entourent le site, peu de personnes ont interrogé les habitants du coin, pour dérouler le fil des histoires qui se transmettent de génération en génération. Dans ces légendes que nous trouvons, il y a toujours un mariage entre le fantastique et la magie.

Nous avons l’histoire des lutins, qui s’appelaient Buch et Arach, d’où le nom du Bugarach . Ils représentaient les personnages vivants d’un petit peuple déterminé, qui vivait peut-être sous terre. Leur mission consistait à défendre la région, contre le Dieu du vent. Ils ont réussi à se faire entendre de Jupiter afin que le Dieu du vent, Eole, calme ses ardeurs. On peut penser que ces lutins ont uni le ciel et la terre en un seul et même lieu.

De là a sans doute germé l’idée que le Bugarach était un rempart protecteur …


Extrait « Si Bugarach m’était conté » : « La civilisation des Mayas a connu « sa fin du monde ». La nôtre connaîtra la sienne comme la connurent l’Égypte, la Grèce et l’orgueilleuse et apparemment indestructible civilisation romaine. Les fins de mondes se succèdent et les humains s’adaptent à de nouvelles mentalités, à de nouvelles technologies et à de nouvelles religions. « Tout évolue par adaptations » affirme Hermès Trismégistes dans la Table d’Émeraude. La succession des siècles, des millénaires et des ères ne cesse de le confirmer…

Mais pourquoi, lors du cataclysme que certains annoncent, en donnant la responsabilité de leur affirmation à des savants qui ne sont plus là pour éventuellement les contredire, pourquoi font-ils intervenir la magnifique et paisible montagne du Bugarach ? »

On raconte qu’une base secrète d’extraterrestres serait cachée dans le Bugarach…D’où vient cette rumeur ?
Charly Samson : J’ai essayé de retrouver l’origine de cette histoire, il existe plusieurs pistes.

Nous avons eu un personnage important dans la région : Henri Buthion. Celui-ci venait du Maroc et il a acheté le domaine de l’abbé Saunière, à Rennes-le-Château. Il était à la recherche du fameux trésor. Il a fouillé le secteur jusqu’en 1995, année de son départ.

Henri Buthion racontait qu’il voyait tournoyer des ovnis près du Bugarach. Il a enregistré des cassettes audio et de fil en aiguille, il a attiré l’attention de celles et ceux qui s’intéressaient à l’ufologie.

Une autre personne a beaucoup fait en matière de recherche et d’enquête. Il s’agit de Jean de Rignies. C’était un medium qui avait cette particularité : il se disait être en rapport mental avec Maître Philippe de Lyon.

Quand il est arrivé dans la région, il a pris contact avec Henri Buthion. Les deux hommes se sont liés d’amitié. Buthion lui a parlé de ces ovnis que l’on voyait vers le pic du Bugarach et qui disparaissaient d’un seul coup. Il pensait qu’ils rentraient dans une base souterraine.

Jean de Rignies a effectué des recherches, à son niveau. Il a fait personnellement des observations avec « son œil éthérique », comme il disait. Cela relève des cas de conscience modifiés, on voit des choses durant ces moments, qui n’existent pas dans notre plan vibratoire.

Même la physique quantique aujourd’hui pense qu’entre le vrai et le faux, il peut y avoir l’aléatoire. C’est finalement ce que les anciens dans la Grèce antique, appelaient l’imaginal : entre le possible et l’impossible, il y a l’imaginal…


Étude sur les ovnis

Charly Samson : Je me suis toujours intéressé aux ovnis. J’ai animé un groupe de recherche en ufologie, dans le cadre du Centre de Recherches Philosophiques et Littéraires du Languedoc, à Montpellier, et ce, jusqu’aux années 80.

J’ai travaillé avec des gens illustres comme Jimmy Guieu, Guy Tarade….des êtres qui faisaient des recherches semi-scientifiques, qui étaient sur le terrain.

En 1973, nous avons organisé à Sète, un débat géant sur les ovnis, qui a réuni près de 1800 personnes. Avec mes témoignages recueillis et mes observations personnelles, je suis certain que le phénomène ovni existe. Maintenant, de quoi s’agit-il ? Je n’ai pas de réponse !

Mon ami Jimmy Guieu était persuadé qu’il s’agissait d’engins venant d’autres planètes, d’autres mondes. Étant donné les avancées de la science sur le Temps, on peut aussi penser à des voyageurs du passé ou du futur.


Une recherche sur le temps

Charly Samson : Je travaille beaucoup sur le « Temps ». J’ai à ce titre essayé de comprendre comment on a pu avoir un peuplement de la terre, avant les glaciations.

Je suis arrivé à cette hypothèse somme toute personnelle : des civilisations très avancées auraient pu participer à leur propre destruction… Il est possible qu’elles aient alors pu se réfugier ailleurs, sur d’autres planètes.

Les extraterrestres pourraient donc être « nos ancêtres ». Ces derniers reviendraient vers nous.

Notre science n’est pas capable à l’heure actuelle, d’avoir une recherche pointue dans ces domaines.


Les extraterrestres sous le Bugarach ?

Pour en revenir au Bugarach, la rumeur d’une base secrète vient de cette histoire : Un jour, Jean de Rignies, qui était en état de conscience modifiée, a entendu comme un bruit de rotatives.

Il a pensé qu’il y avait des appareils sous la terre du Bugarach. Il disait même avoir été en contact psychique avec un extraterrestre. Il a aussi donné l’endroit où se tenait la porte d’entrée de cette base : c’était un endroit où les pierres étaient assemblées d’une manière qui ne pouvait pas être naturelle.

Est-ce qu’il s’agissait d’un rêve éveillé ? Faut-il prendre tout ceci à la lettre ? C’est encore un grand point d’interrogation…

L’armée est présente On m’a rapporté que l’armée, pour des raisons inconnues, était souvent présente sur le secteur du Bugarach.

Avec mon épouse, nous allions quelques fois à Perpignan pour donner des conférences. Nous passions par le Bugarach pour rentrer chez nous, le soir. Par deux fois, en pleine nuit, nous avons vu des véhicules militaires arrêtés, sur le chemin qui mène au sommet du pic.


Dans votre ouvrage, vous faites souvent référence à un homme qui a beaucoup compté dans votre vie : Jean de Rignies. Parlez-nous un peu de lui…

Charly Samson : Jean de Rignies était un être hors du commun. Il était venu à Bugarach, et il a suivi les pas d’Henri Buthion, le pionnier en matière de recherches ufologiques sur le site.

Jean de Rignies a trouvé une ferme en ruines dans la vallée de la source de la Salz. Il l’a retapée, et il s’est installé là. Il a fait des recherches au niveau des ovnis, mais plus généralement en parapsychologie. Il connaissait Jimmy Guieu. Il était très discret, mais il est passé à la télévision grâce à son ami. À partir de là, il a été médiatisé.

Jean de Rignies a été le premier à entreprendre de telles recherches sur le site. À son décès, a été créée l’association des amis de la Saz.

Sa ferme est devenue un lieu de rencontres et de recherches sur les sciences parallèles. Pour résumer, c’est à lui que l’on attribue cette idée de base secrète d’extraterrestres, dans les entrailles du pic de Bugarach.

Jean de Rignies, médium et chercheur de l'étrange, a tenté de percer les mystères du Bugarach


Dans « Si Bugarach m’était conté », vous racontez d’autres légendes qui ont traversé les siècles. Vous parlez entre autres de la présence des tombeaux de Jésus et de Marie-Madeleine.

Charly Samson : Les légendes ont toujours des liens. À propos de cette histoire de tombeau de Jésus, je pense qu’elle a un fond de vérité. Là encore, tous les documents de cette époque ont été détruits.

Rappelons que c’est Constantin, l’empereur romain qui a fait sa religion d’État avec le christianisme, c’est lui qui, en quelque sorte, a écrit l’histoire officielle… Quand les héritiers de l’hébraïsme se sont retrouvés confrontés au totalitarisme de l’empire romain, les juifs de Palestine se sont exilés, ils se sont réfugiés dans des territoires accueillants.

Un grand armateur Joseph d’Arimathie, ami de Jésus et de Ponce Pilate, les a sans doute transportés là où ils étaient certains d’avoir le gîte et le couvert. À Lunel, près de Montpellier, on a des traces de colonies juives avant même cette époque.

Des gens proches de Jésus auraient pu débarquer aux Saintes Maries de la Mer. Ils ont pu vivre à Alet-les-Bains, près du Bugarach et de Rennes-le-Château. Cette ville, et ce n’est pas une légende, a abrité de tout temps, de nombreux juifs. Alors que dit la légende ? On dit que parmi tous ces exilés, il y aurait eu Marie-Madeleine, l’épouse de Jésus….et Jésus lui-même ou seulement son corps embaumé.

De là est née la rumeur que le tombeau du Grand Romain était enfoui dans cette terre décidément porteuse de grands mystères !

Un écrivain connu - dont je ne dévoilerai pas le nom - a été vu, arpentant de nuit le massif du Cardou, le fusil sur l’épaule, à la recherche du tombeau de Jésus…


De Jésus… à Nostradamus

Nostradamus, qui résida lui-même à Alet-les-Bains parle du « Grand mort du Rasez », dans l’un de ses quatrains. On reconnaît dans ce terme, le personnage de Jésus. Le Rasez commence à Alet- les-Bains.

Nostradamus a prédit qu’un jour, l’homme trouverait le tombeau de Jésus. Il a jouté que notre civilisation en sera révolutionnée.

Il a même donné des indications dans le temps : cette découverte sera réalisée lors d’un tremblement de terre, un mois d’avril. Les tombes mal enfouies, seront alors découvertes.

Vous consacrez la fin de votre ouvrage, à mettre en garde l’homme contre l’énergie atomique… Faut-il lire entre vos lignes ? Voulez-vous dire que l’humanité écrira le mot « fin », à cause de cette énergie ?

Charly Samson : Les chercheurs font un travail d’apprenti sorcier, nous sommes en danger. On nous ment sur toute la ligne. Tchernobyl, Fukushima…. Le risque est immense. À Marcoule, on distribue des pastilles d’iode à la population, tout en répétant à cor et à cris qu’il n’y a pas de risque.

Rien n’est maîtrisé dans cette prolifération de l’énergie atomique. Avec toutes les centrales nucléaires basées dans la vallée du Rhône, on peut se demander s'il n’y aurait pas autant de danger qu’au Japon, en cas d’accident.

Au point où nous en sommes, on ne dit plus « et si cela arrivait ?». On se demande simplement : « Quand cela va-t-il arriver ? »

Je ne suis pas optimiste. Les gens devraient être informés et sensibilisés à cette question. Ainsi, ils auraient un poids, face à ceux qui nous dirigent. Pour ce faire, il faut avoir accès à la vraie information. Et être prêt aussi à aller la chercher !

Je pense que nous vivons une fin d’un monde sur le plan social, politique, économique…

On entend souvent dire, « nous avons des gens au pouvoir, qui ne sont pas sérieux. Il faudrait quelqu’un qui remette enfin de l’ordre ! » N’oublions pas que c’est ce qu’ont dit les allemands en 1930 ! Voilà où se situe le risque, d’après moi. Quand on a voulu se libérer, on a toujours eu, par la suite un dictateur.

Si nous étions sous un régime dictatorial, les industries nucléaires risqueraient d’être négligées dans leur entretien. Le danger qui entoure l’énergie nucléaire peut prendre plusieurs formes : Pensons aux attentats qui peuvent être commis sur ces sites ultra-sensibles…

Une fin d’un monde de civilisation peut accélérer un processus de destruction nucléaire… Telle est mon analyse. Donc, j’aimerais que les Français ouvrent les yeux et qu’ils deviennent acteurs de leur présent et de leur futur.

Mon livre, vous le comprenez, est l’occasion de rappeler certaines réalités. Alors, bien entendu, cette fin du monde est moins exaltante, moins fantastique que celle proposée par la rumeur, pour le 21 décembre 2012…

La différence, c’est que cette fin-là risque de se produire, si nous ne réagissons pas…

Livre : « Si Bugarach m’était conté », disponible sur le site charly-samson.com

Charly Samson travaille actuellement sur une pièce de théâtre sur Jacques de Molay. Elle sera donnée en 2014, à l’occasion de la commémoration des 700 ans du supplice de Jacques de Mollay, le dernier grand maître des Templiers. Il écrit actuellement une nouvelle version de son ouvrage, qu’il a écrit avec son épouse Kamina Brochka « Les Tarots à la portée de tous ». Blog de Charly Samson

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Message par Her Mer 19 Oct - 14:07

http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/19/1195607-couiza-ombres-et-lumieres-sur-rennes-le-chateau.html

Couiza et sa région
PUBLIÉ LE 19/10/2011 09:54 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
Couiza. «Ombres et Lumières» sur Rennes-le-Château

La présentation du livre «Ombres et lumières». /Photo DDM.

Encore un livre de plus, allez- vous dire ! Eh bien non , le livre «Ombres et lumières», de Jean-Louis Socquet-Juglard et de Jean-Pierre Monteils présenté en ce vendredi à l'office de tourisme du Pays de Couiza, est un livre différent de tous ceux qui existent à ce jour sur le sujet de Rennes-le-Château et sa proche région. Différent par son contenu: il se démarque radicalement par l'angle d'attaque choisi par les auteurs. Si Rennes-le-Château et le pays qui l'entoure bénéficient d'une telle notoriété, leur histoire autant que leur esthétique et leur ambiance doivent y être pour quelque chose.

Dans ce livre, Jean-Louis, le «photographe de l'Aude», publie quelque 172 photos. Quant à Jean-Pierre Monteils, il est historiquement le plus ancien auteur vivant ayant écrit un livre sur Rennes-le-Château. Ses textes sont complémentaires des photos, avec un ton volontairement décalé, poétique, humoristique, tendre.

C'est le premier «beau livre» dédié à la cité du Chariot, à ses alentours mais aussi aux personnes qui ont vécu et vivent en ces lieux,un livre à offrir ou à s'offrir, en tout cas un livre qui manquait. Et à l'heure des dédicaces, tous, président de l'office de tourisme, président de la communauté de communes, maire et conseiller général ont été d'accord pour reconnaître la qualité de l'ouvrage, disponible à l'office de tourisme de Couiza ou à Rennes-les-Bains dans les bureaux d'Ecla.
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Message par Her Mer 19 Oct - 14:57

http://catherinepierdat.over-blog.com/article-bientot-80403341.html

Vendredi 23 septembre 2011
L'Île Sacrée en pré-vente

L'Île Sacrée, un essai de Catherine Pierdat, en pré-vente dès aujourd'hui

Synopsis

L’abbé Henri Boudet est curé de Rennes-les-Bains, petite station thermale très prisée en cette fin de dix-neuvième siècle. Il publie en 1886 un livre singulier et obscur : « La Vraie Langue celtique et le Cromleck de Rennes-les-Bains » dans lequel il prétend restituer la langue originelle grâce à l’anglais moderne, très proche, selon lui, de la langue des Tectosages, tribu celte du sud-ouest de la Gaule. L’abbé se lance dans des démonstrations farfelues, pour ne pas dire ridicules, et additionne les élucubrations. Il devient la risée de la communauté scientifique locale qui s’esclaffe en citant des passages de son ouvrage. Pourtant, Henri Boudet est loin d’être idiot et on ne lui connaît pas non plus de signes de folie. Alors pourquoi ce suicide éditorial ? La raison est simple : le livre est codé. Il n’est pas destiné au profane mais à une élite d’initiés. Ce que contient ce livre est si grave, si important, que la raillerie de quelques scientifiques rationalistes ne peut pas affecter son auteur.

Pour la première fois, La Vraie Langue celtique de l’abbé Boudet est entièrement décodée. Après quatre ans de travail acharné et méthodique, l’auteur de L’Île Sacrée met au jour un double secret — d’Etat et d’Eglise — jusqu’ici oublié des historiens. Il s’agit d’un Plan divin imaginé par les Spirituels franciscains du XIIIe siècle et réalisé sur terre au fil des siècles, étape par étape, par des souverains, des papes, des artistes tels que Nicolas Poussin, et des savants tels que Cassini. Le Plan restitué par l’analyse de la VLC (La Vraie Langue Celtique) révèle deux lieux dissimulés : une île de l’Atlantique et une colline sacrée du département de l’Aude.

La Vraie Langue celtique de l’abbé Boudet est la clef d’une énigme historique des plus populaires de notre temps, la fameuse affaire de Rennes-le-Château.

Symbolisme
Géographie sacrée
Histoire secrète

Auteur : Catherine Pierdat
Préface : Christian Doumergue
Pages : environ 350
Prix : 24,90 € TTC
Editeur : RDM Editions

Si vous êtes intéressez par ce livre rejoignez le groupe Facebook de l'auteur.

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Commentaire d'Hercule : Cela m'étonnerait beaucoup que cette personne ait réussi à décoder le mystère du livre de l'abbé Henri Boudet en passant par les spirituels franciscains qui sont des fils de saint François d'Assise et qui avaient épousé Dame Pauvreté comme leur fondateur... et donc qui ne courraient pas après la fortune !... par contre, ces religieux étaient très portés sur les prophéties chrétiennes et là c'est plus intéressant, mais je reste très septique sur la démarche.

Nous verrons les réactions et les critiques.
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Message par Her Mer 19 Oct - 16:06

http://enigme-de-rennes-le-chateau.e-monsite.com/pages/des-artistes-et-des-pierres-dans-le-razes-le-bel-oeuvre-de-l-abbe-boudet.html

"Des artistes et des pierres dans le Razès - Le bel oeuvre de l'abbé Boudet"
Auteur Gérard Piedevigne

485 pages - Parution : à compter du 22 Avril 2011 -

Dan Brown, auteur du Da Vinci Code, a intégré dans son œuvre quelques données propres à l’énigme de Rennes le Château. Le lecteur trouve ainsi dans ce roman les traces d’une proximité qui donnent au récit un caractère d’authenticité. Cet amalgame subtilement dosé a certainement contribué au succès du livre.

L’un des effets consécutifs à la publication de ce roman et à l’engouement qu’il a suscité, a été indéniablement d’accroître la renommée du petit village de l’Aude et de son mystère. En quelques coins sur la planète, l’histoire de monsieur l’abbé Saunière ou son nom seul, même, éveille désormais l’attention et parle à l’imagination. Au plus près cependant, c’est à dire parmi les habitants du terroir et au sein de la communauté de passionnés, intensément attachés à cette affaire, l’écho de cette réputation n’a provoqué qu’une satisfaction diversement partagée. Aux regrets, ici et là, du joli temps où l’approche du mystère réservait aux premiers observateurs le goût de la familiarité, s’est ajoutée la crainte que cette célébrité ne génère pour les résidents quelques inconvénients qui l’emporteraient sur les avantages. Le phénomène actuel « Bugarach » (sur lequel il y aura lieu de revenir ultérieurement) démontre aujourd’hui le bien fondé de cette appréhension.

Le succès littéraire de Dan Brown a toutefois généré un effet imprévisible, qui ne s’est d’ailleurs manifesté et développé que dans les temps suivants. Le Da Vinci Code est un roman et quelles que soient ses qualités, les lecteurs l’ont toujours considéré pour tel, c’est à dire une œuvre d’imagination. Peu à peu, l’énigme de Rennes le Château qui constituait la référence lointaine mais concrète, du roman, s’est vue à son tour appréhendée sous une même optique. Le Da Vinci Code a contaminé l’affaire de Rennes et de l’abbé Saunière. La perception qu’en avait le public a évolué au fil du temps et l’authentique mystère est devenu une « histoire » en laquelle chacun s’est attardé à retrouver, sous le voile qui habille les rêves, les mêmes ressorts que ceux qui animent une œuvre de fiction. Les réflexions et les interrogations ont laissé la place à l’imagination et aux supputations toujours plus audacieuses, improbables souvent, jusqu’en des projections fantaisistes ou chimériques.

Or, l’énigme de Rennes n’est pas fictive et quoiqu’elle puisse susciter de spéculations, elle est évidemment enracinée dans le terroir (et au-delà), sa géographie, son histoire. Les signes de sa présence sont nombreux et incontestables. Cette diversité constitue même l’une des caractéristiques de l’affaire et, indirectement, l’un des autres facteurs qui ont contribué à banaliser l’énigme de Rennes et à amoindrir l’intérêt qu’elle suscitait dans l’esprit du public.

Autant de signes en effet, autant de portes appelant à pénétrer le mystère, autant de pistes d’investigations. Ajoutons encore : autant d’hypothèses formulées. Chacun des observateurs, dont un nombre considérable sont devenus auteurs, ont entrevu dans ce signe ou cet autre, et selon leur perception personnelle, matière à déterminer l’origine et la nature de l’énigme, et donc sa résolution. Cependant, tant de diversités pour une seule affaire ne pouvaient que susciter la perplexité dans l’appréciation commune. Le doute, l’incrédulité ont suivi, la désaffection enfin, tandis que se développait un mode de communication chargé de surenchères, où la volonté de persuader du bien fondé de ses propres convictions, consistait avant tout à montrer l’improbabilité de celles des autres. Ultime conséquence : à ce jour, diverses objections ont été présentées, réfutant l’existence même d’une énigme dans cette affaire.

Une première démarche consisterait donc à raviver l’intérêt du plus grand nombre, en soumettant à leur attention des éléments dont la réalité ne fait aucun doute et qui, par leur nature ou leur facture, ont interrogé le sens commun. Si les signes avertissant de la présence du mystère sont nombreux, il nous faut toutefois les classer par rang d’importance et d’authenticité. Trois d’entre eux viennent prioritairement à l’esprit. Ils sont « fondamentaux » entre les fondamentaux.

L’un consiste en l’existence des constructions et des emménagements entrepris par l’abbé Saunière, sur le rocher de Rennes le Château. A la question : comment, considérée sous toutes ses facettes, s’ajoute celle du : pourquoi ?

Le deuxième élément, la géographie, nécessite la participation du lecteur. Ce n’est qu’au travers des cartes et à l’approfondissement des observations qu’apparaissent les motifs d’interrogation. Ils ont trait à l’occupation du sol par les hommes, dans le cours des temps et à leur rapport avec leur environnement naturel, notamment géologique.

La Vraie Langue Celtique, rédigée par le curé de Rennes les Bains, au cours de la deuxième partie du 19ème siècle, constitue le premier de tous les indices insinuant l’idée de la présence d’une énigme. A lui seul, il fait réponse à toutes les objections. Il en sera ainsi, tant que l’on n’aura pas démontré que son auteur, l’abbé Boudet, était un malade mental et ce livre, la manifestation de son aberration. Or personne, ni aujourd’hui ni par le passé, n’a émis un tel jugement. Malgré la difficulté qu'il présente à sa lecture - on y balance tout d'abord de la perplexité à l'incompréhension - tous ceux qui l'ont parcouru, depuis sa publication, ont pressenti que sous son apparente incohérence, ce document véhiculait certainement un message auquel son auteur attachait une importance primordiale. Quel intérêt en effet, y aurait-il à dissimuler de banales informations ?

Ce livre n'est pas codé, au sens strict de ce mot, mais son auteur a usé de tous les artifices pour rendre son contenu hermétique. Je soupçonne l'abbé Boudet d'avoir été autrefois un écolier aussi brillant que facétieux. Très érudit encore : un seul mot suffit parfois pour entraîner le lecteur dans des prolongements lointains. Bref, en un peu plus de trois cent pages, monsieur Boudet en a écrit pour mille. Devant la performance, la question se pose d'ailleurs de la participations de tiers dans la conception de l'ouvrage dans son ensemble.

L’abbé Boudet n’a pas inventé l’énigme de Rennes. Mais il est à l’origine, comme ceux qui ont œuvré avec lui, de son émergence au grand jour. L’érection des bâtiments par l’abbé Saunière, comme les emménagements de l’église et de ses abords, tout avait été organisé, antérieurement à la publication de la Vraie Langue Celtique…

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4e de couverture

« La Vraie Langue Celtique et le cromleck de Rennes les Bains », livre étrange rédigé par l’abbé Henri Boudet, est l’un des éléments à disposition des observateurs, dont l’authenticité ne peut être mise en doute.

Le présent document propose une lecture de ce livre. La nature de l’énigme de Rennes y apparaît sous un jour nouveau. Monsieur Boudet désigne en effet l’alchimie comme son facteur essentiel et souligne son incidence depuis son apparition dans les temps reculés.

Le désir nous gagne alors de rouvrir sous cette lumière nombre d’ouvrages et de rapports qui ont de quelque manière abordé cette affaire. Récents ou lointains, dispersés dans le temps, parfois anonymes, ces témoignages semblent soudain libérer un peu de leur sens caché.

***

…Chacun peut voir aujourd’hui ce qu’ils ont laissé sur le rocher. Oublions le caractère outrancier, presque profanateur de cette mise en scène, chassons la perplexité face à la pseudo-église. Alors les regrets de l’abbé nous reviennent et font songer à ce long passé dont ils étaient les héritiers.

Ce monument invisible, que seule suggère une empreinte, à peine matérialisée, est le symbole d’une Eglise disparue, celle de leurs ancêtres. L’abbé n’a cessé de rappeler l’essor du peuple celte, dominé par César, contraint plus tard d’abdiquer sa religion, son clergé soumis aux missionnaires romains. Celtes, Wisigoths, Cathares et Camisards, ces noms témoignent d’une fatalité. Notre pays se souvient encore d’une succession de soumissions politiques et religieuses, qui ont donné à l’âme occitane plus qu’à d’autres, le goût de la liberté. Alors, avant de s’incliner, ils ont déposé ce témoignage qui ressemble fort à un…pied de nez adressé à Rome et à la République.

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Table des matières

Sommaire

Avant propos

I - Imagerie Populaire

II – Autour de La Vraie Langue Celtique

III – La Vraie Langue Celtique (1)
Quelques exemples - N.D. de Marceille – Le guy – La chasse au sanglier.../...

IV- La Vraie Langue Celtique (2)
I- Le domaine
II- Topographie dans la VLC – Une Hiérophanie dans le Razès
III- Alchimie – Clé de lecture -
V- La Vraie Langue Celtique (3)
Les nombres – Coudée de Nippur – Système sexagésimal.../...

2ème Partie

VI - La Vraie Langue Celtique (4)
Hermétisme et anticipation
Rédaction du document – Substitution – Anticipation – La dalle des chevaliers.../...

VII – La Vraie Langue Celtique (5)
Le secret de l’abbé Boudet – Ce trésor est à Sion …/...
St Vincent – St Thomas d’Aquin – Les bergers d’Arcadie.../...

VII - Deux énigmes sous la plume de l’abbé
Géomorphologie – L’abbé et la géographie.../...

VIII – Rennes le Château
L’abbé Boudet chez son voisin l’abbé Saunière
Empreinte de l’abbé Boudet – Environnement de l’affaire au 19ème siècle
Implication impossible de l’Eglise – L’or impossible.../...

IX - Les Corbières avaient-elles une vocation à la pratique de l’alchimie ?
La fresque de Rennes le Château - Le Serpent Rouge - Circuit – La carte de La VLC.../...

X - Conclusion

Compléments

Topographie - Observations Thierry Espalion

Bibliographie

Sommaire

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Extrait - 1

* (31) Les origines d’Alexandre le grand.

« to eye (aï) avoir l’œil sur……. Traduction qu’il répète à nouveau (page 32) : « ….avoir l’œil sur… Jéhova est le nom sacré, le vrai nom du Seigneur…. » L’abbé cite là un texte de Rollin rapportant une anecdote elle-même prélevée chez Flavius Josèphe, selon laquelle Alexandre le Grand se serait prosterné un jour devant le grand prêtre Jaddus afin de glorifier le dieu de celui-ci, pour lui avoir insufflé en un rêve prémonitoire sa fameuse marche conquérante… Il aurait reconnu le grand prêtre à sa mitre et au nom de Jéhovah qui y était attaché en lettres d’or ; épisode dont Voltaire niait l’authenticité et l’utilité de le rapporter, sinon pour distraire les enfants (Dictionnaire philosophique).

Le texte de l’abbé laisse cependant paraître une contradiction qui ne peut manquer de nous alerter : « les hébreux n’écrivant pas, par respect, le nom de Jéhova… », pourquoi le grand prêtre Jaddus portait-il ce nom gravé sur une lame d’or fixée à sa coiffe ?

A la lecture de ce curieux événement, l’abbé Boudet fit donc preuve d’une plus grande perspicacité que Voltaire. Pour qu’il nous fît part de cette anecdote malgré ici son caractère insolite, il fallait bien en effet qu’il y ait discerné une raison suffisante.

Ce grand prêtre Jaddus, vêtu de ses ornements pontificaux, était donc coiffé d’une mitre. Voilà un attribut qui rappelle celui des prêtres d’Oannès, le dieu poisson de la mythologie chaldéenne. Ils se reconnaissaient à la mitre, qui imitait précisément la gueule ouverte du poisson. Oannès, ou Dagon, être mi-homme, mi-animal et donc amphibie présentait par conséquent une double personnalité, aux caractères à la fois physiques et spirituels. On retrouve là la caractéristique des cultes sumériens et chaldéens, une idée de recel des connaissances cachées sous la forme d’un double langage ou d’une double apparence. Le dieu poisson était messager et initiateur, apportant aux hommes les connaissances et la civilisation. Il personnifiait le lien entre les hommes et le sacré ; proche encore de Ea, le dieu de la mer, dont les prêtres tenaient en main des serpents (symbole de la connaissance et de l’initiation aux secrets).

Or voici qui démontre que le récit rapporté par Rollin à la suite de Flavius Josèphe, n’était pas anodin : Alexandre le Grand dit-on, se réclamait d’une ascendance divine, il se disait fils de Zeus. En cela il récupérait à bon compte et à des fins politiques une légende courant au sujet de sa naissance : sa mère Olympias aurait trompé son mari Philippe avec Zeus. Mais ceci m’a paru curieux : le dit mari redoutait d’aller coucher près de son épouse, parce que celle-ci se mettait au lit en compagnie… de serpents. Alors, fils de Zeus ? Ou d’un serpent tentateur et lubrique ? Merveille allégorique : Alexandre reçut ainsi de l’un la puissance et de l’autre le savoir.

Cet événement met en scène trois notions, celle de puissance et de domination d’Alexandre, celle du savoir et du sacré de Jaddus ; celle de complémentarité enfin, sous le signe des attributs qui les unit : une mitre et des serpents. Mais c’est encore l’image du pouvoir s’inclinant devant le sacré. Monsieur Boudet pourrait ainsi conclure – du moins est-ce suggéré par le récit : domination par la puissance et la force, domination par la rétention du savoir, domination psychologique par la pression du sacré : voilà l’Eglise de Rome. Et hors la scène, dans notre imaginaire, apparaît soudain son représentant, personnage jusqu’alors caché, l’évêque, coiffé de la mitre et tenant à sa main le bâton surmonté de sa crosse, représentation stylisée du serpent initiateur.

L’art de monsieur Boudet a consisté à dire plusieurs choses importantes dans un même texte. Quoique ce soit là un usage commun chez les hermétistes, sa mise en œuvre par l’abbé a atteint un niveau rare, si bien que la lecture de son livre a rebuté le plus grand nombre d’observateurs.

Le premier obstacle à la compréhension de cet ouvrage réside dans notre refus inconscient d’accepter plusieurs sens à un même texte. Or, nous devons non seulement admettre cette diversité, mais aussi reconnaître à chacune de ces significations son utilité propre. Rien n’est à rejeter. Car cette manière de procéder a permis à l’auteur de la Vraie Langue Celtique de révéler les facettes essentielles d’une histoire que nous ignorions. Celle d’un terroir qui a connu, plus intensément qu’ailleurs, la disparition de l’identité Celte et la soumission de son clergé.

L’anecdote « Jaddus » rappelle aussi l’origine lointaine de la prérogative du clergé celte, dont l’auteur va nous entretenir tout du long de son ouvrage : l’alchimie. Origine, dans les temps anciens et origine géographique. Elle dit que l’alchimie est le fait des prêtres. Et que même les plus grands de ce monde lui portent tant de vénération qu’ils se prosternent devant l’adepte.

* « …ce conquérant de l’Asie se prosterna pour adorer celui dont le nom redouté était gravé sur une lame d’or brillant au-dessus du front du successeur d’Aaron. D’après la tradition des hébreux, Jéhova exprimait la trinité des personnes dans l’unité divine… »

Propos étonnant, erreur volontaire ? La doctrine hébraïque prônait l’unicité du Très-Haut. Le contraire aurait constitué un blasphème. Ce n’est qu’au contact des peuples étrangers que des notions hérétiques apparurent. Il faudra la foi et la volonté de Moïse pour ramener au droit chemin ceux qui avaient sombré dans la confusion.

L’abbé ne pouvait se prononcer ainsi que pour servir sa cause. Car il y a un autre sens à cette assertion. Aaron n’était-il pas le grand-prêtre des secrets et de l’initiation, le maître du serpent ?

L’inscription interdite : Jehova, sur la lame d’or, au front de l’adepte Jaddus, symbolise ce pouvoir mystérieux vers lequel courent les hommes. Le pouvoir de transformer les choses en or. La trinité des personnes dans l’unité divine exprime ici l’origine de ce pouvoir : l’unification des trois principes de la matière en une entité : la pierre...


- Le Kaïrolo -

Alors, qui pouvait être ce monsieur Cailhol ? Notre langue d’Oc possède, entre autres subtilités, une lettre singulière, qui rappelle par sa prononciation la lliota (ll) espagnole. Nous l’écrivons lh et nous la prononçons : lye, lyi, lya ou lyo suivant la voyelle suivante, en donnant un petit coup de fouet du bout de la langue. Le son l de ce fait est escamoté et à peine audible. On entend alors : ye, yi, etc.… On appelait cette lettre un l mouillé.

Pourquoi prononçons-nous le nom de ce monsieur (phonétiquement) CA-YOL alors que nous devrions respecter la présence du « lh », ce qui se traduirait alors à l’oreille par un CAI-YOL ?

La tête sculptée du Sauveur se trouverait dans ce cas entre les mains de ce CAI-YOL. Pourquoi ne pas tenter : Keyhole ? Je ne pense pas toutefois que quiconque connaisse un Keyhole à Alet ? Mais à Rennes les Bains, oui ! Ou plutôt, une keyhole, celle que monsieur Boudet nous a si souvent désignée. Mais que voudrait dire dans ce cas : « entre les mains d’une keyhole » ?...

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Ce souffre est donc « le maître » qui va aiguiser les caractéristiques naturelles du mercure premier jusqu’à ce qu’il acquière les attributs qui feront de lui la pierre philosophale. Le disciple ne dépassera pas le maître mais en quelque sorte, selon Fulcanelli toujours, l’égalera en compétence.

L’image de la meule et du blé moulu n’est pas aussi abstraite qu’il y paraît. Les grains de blé, comme le fumier à demi composté, comme le suc extrait du gui encore, contiendraient un élément dont l’action serait semblable à celle du maître.

J’ignore si ce propos est fondé. Il me semble cependant qu’on pourrait le rapprocher d’une théorie qui court dans le milieu des prospecteurs et que j’ai entendu autrefois formulée par un orpailleur très compétent. Les quelques premiers vingt centimètres de terre ou plutôt de terreau, que l’on rencontre souvent sur les berges des ruisseaux, siège d’une végétation épaisse et sauvage, contiendraient un élément, l’acide humique, qui permettrait l’agglomération naturelle des paillettes d’or et serait donc à l’origine des petites pépites.

Le processus dont l’abbé suggère le déroulement en cette fin d’année 1884 supposerait donc la présence (en Constantin et en keyhole) de métaux aptes à cet étrange amalgame. La zone est évidement riche en minerais divers.

Pourquoi ce prénom : Constantin ? J’ai pensé à Constantin de Pise, alchimiste qui vécut au début du 13ème siècle. Personnage important : il fut le premier, à travers un traité d’alchimie (liber secretorum alchimia) à revendiquer une plus grande considération pour l’alchimie qu’elle n’en avait jusqu’alors, et à la définir enfin sous le titre de « science ». Constantin de Pise fut un « maître » pour l’alchimie.

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Extraits - 2

Le guy sacré -

« … Dans la Bretagne, le cri fameux était Eguinané qui est le synonyme d’étrennes, parce qu’il est le signal de la distribution des étrennes… » « D’après l’auteur des Derniers Bretons, Eguinané ou plutôt enghin-an-eit, signifierait blé germé… »

Un usage très ancien persiste – je le connais du moins dans nos régions méridionales et nous le pratiquons – de semer, aux alentours de la Sainte Barbe, un peu de blé ou quelques lentilles, dans une assiette dont le fond a été au préalable garnie d’un peu d’ouate ou de terreau léger humidifié. Humidité qu’il faudra surveiller jusqu’à la Noël environ, dans la douceur de la maison ; alors le blé ou les lentilles ayant germé présenteront l’aspect d’une belle barbe, semis en miniature d’un grand champ. C’est là le symbole de la vie qui renaît et celui des moissons espérées.

Sans doute y a-t-il quelques similitudes entre le gui, dont le feuillage persistant rappelle que la nature n’est qu’endormie durant l’hivers et le blé germé, image d’une vie renaissante. Ou encore à travers l’esprit festif qui entraîne de part et d’autre à la prodigalité.

Au delà des besoins nécessaires, le blé germé peut combler, pour peu que l’on réussisse sa culture, une étrange maladie qu’est la peur de manquer, le désir d’anticiper et d’accumuler. .... Mais en quoi le blé germé pourrait-il parer aux crises de fièvre intermittente ? Le fait n’est envisageable que si l’on attribue à ces termes une autre signification.

On sait avec quelle intensité, avec quelle fièvre, les hommes songent quelquefois à la possession de l’or. Qu’est-ce qui pourrait mieux étancher cette soif que la distribution des étrennes, constituées de ce blé que l’on aura fait germer ? Ces grains d’or, que par une savante préparation, on aura su multiplier ? Le blé est l’or alchimique.

Il faudrait une audace certaine pour assimiler l’usage du gui, en tant que stupéfiant, à la médecine ou même à la spagirie. Car il est vrai que l’on peut obtenir du gui un suc qui, après préparation, délivre un élixir que les anciens alchimistes décrivaient « hautement initiatique ». Les Druides en auraient réservé l’emploi pour leurs cérémonies.

Lorsque l’abbé Boudet cite Pline, c’est à cela qu’il fait allusion. Sous le couvert de vertus médicinales, le gui signifiait en réalité « la panacée universelle » permettant aux candidats élus à l’initiation de recevoir et comprendre les enseignements que leur divulguaient les Druides, touchant aux choses sacrées.

Mais il conteste toutefois que le gui ne soit doué que de cette seule vertu : en précisant que, du fait de la rareté du gui, «… les Celtes étaient inévitablement condamnés à ne jamais guérir de leur maladie… » et plus loin : « …cette plante célèbre n’était point, comme l’affirme Pline, une panacée universelle, et que les Druides savaient fort bien appliquer à une maladie particulière un remède particulier, en opposant le gui à la fièvre intermittente, et les bains à d’autres maladies tout aussi redoutables ».

C’est à dire que selon lui, le gui avait un autre pouvoir :

Il signifie par là que cette plante servirait non seulement à la spagirie, mais aussi à l’alchimie. Toutefois, l’expression « fièvre intermittente » peut avoir dans ce contexte deux significations simultanées. L’une est celle évoquée précédemment : la soif de l’or.

L’autre (et c’est de celle ci qu’il s’agit dans la phrase citée) fait allusion à un moment de l’œuvre. Son approche nécessite un retour dans le texte.

« … Les Druides sont les hommes du chêne, leurs sacrifices ont lieu sous les branches de cet arbre, excepté dans les pays où les chênes sont remplacés par des sapins ou des hêtres, et le gui doit absolument croître sur un chêne, quoique personne, pas même le célèbre botaniste Decandolle, n’ait jamais pu l’y découvrir ».

L’interprétation suivante est toute personnelle et appelle à l’indulgence du lecteur pour son éventuelle confusion. Plusieurs notions ressortent de la phrase de l’abbé :

1- Les Druides officiaient partout, et pas seulement sous les chênes.

2- Les Druides n’ont jamais cueilli le gui sur les chênes, puisque :

3- Le gui ne pousse pas sur les chênes.

4- Les Druides n’ont jamais cueilli de gui, puisqu’il faut que celui ci pousse impérativement sur un chêne.

Concluons :

1- Les cérémonies druidiques, pratiques religieuses à quelques divinités de la nature, se déroulaient au fond des forêts et avaient d’autres buts que la cueillette du gui.

2- Si les Druides sont « les hommes du chêne », c’est donc que le chêne recouvre une autre signification et, partant, le gui est une image véhiculant une autre fonction.

Je n’ai jamais vu le gui pousser sur un chêne, mais mon expérience est limitée et les chênes de chez nous – chênes verts ou chênes rubescents – ne représentent pas toutes les variétés de cet arbre. Je l’ai par contre bien connu sur des cerisiers, des pommiers et surtout un splendide et vieil amandier que ce parasite a réussi à vider de sa substance. Des années durant, j’ai tenté d’en curer les branches, périlleusement. L’âge m’a fait renoncer.

Si le gui, selon monsieur Boudet, possède une vertu alchimique, comment faut-il l’entendre ?

Chacun l’observera, cette plante est parasite, c’est à dire qu’elle vit aux dépends de son support. On l’aperçoit poussant ici et là, jamais sur le sol, mais au gré de sa fantaisie, particulièrement sur les branches hautes.

Cette aptitude le caractérise : le gui, dans son principe, est volatil.

Il vit en parasite, en ce sens que ses racines pénètrent le bois des arbres et s’y accrochent. On peut donc également le dire : fixe.

Voilà un corps naturel qui, à travers d’authentiques caractéristiques qui le singularisent, recouvre l’image d’un élément indéfini, qui se distingue à nos yeux par ses deux principes simultanément contraires : fixe et volatil. Je crois qu’en ce sens, le gui est un symbole alchimique à nul autre pareil.

Accroché aux arbres, telle est son image qui me fait songer à la représentation que l’on rencontre quelquefois, proche du caducée : un serpent inerte pendu à une croix.

La croix représente le chêne. Non pas l’arbre, ni l’arbre creux, mais le tonneau, bâti de douves de chêne assemblées. Il s’agit de l’ustensile où la matière première de l’alchimiste subit les opérations de maturation, de putréfaction etc..

Le serpent évoque là les deux principes : mercure et soufre assemblés. L’aspect inerte du reptile signifie que le soufre en s’associant au mercure, s’est assagi. Pour reprendre l’image de l’abbé, le feu du soufre s’est calmé, comme une fièvre enfin maîtrisée. Etape proche de la fin dans l’exercice de la pierre.

Le gui, en s’accrochant dans les hauteurs de l’arbre, fait songer aux louvoiements du serpent ; à la fois fixe et volatil, soufre et mercure, il évoque cet instant où les deux principes vont s’associer, où la fièvre va s’éteindre.

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Extrait - 3 - Géologie

VIII- Deux énigmes sous la plume de l’abbé.

Géomorphologie et histoire

La plupart des passages de la Vraie Langue Celtique où l’auteur a évoqué l’un ou l’autre de ces sujets, géographie et présence humaine, ont été abordés au cours des pages précédentes. Une observation récente rendait toutefois leur reprise nécessaire.

Géomorphologie et occupation du sol constituent deux aspects de l’énigme intimement liés, puisque la seconde est conséquente de la première. Leur approche parait donc indissociable. L’aspect alchimique lui-même trouve son origine dans le même fond que les deux précédents.

J’avais autrefois essayé de découvrir une cause naturelle aux curiosités topographiques que l’on pouvait observer sur les Corbières ; notamment en repérant les sommets afin de retrouver la trace de caractéristiques identiques à celles que reflétaient les implantations humaines. Le phénomène existait en effet : globalement les élévations se présentaient sous l’aspect d’alignements parallèles entre eux. A la réflexion pourtant, cette formation semblait logique : les hommes élisant de préférence leurs résidences dans les vallées, lesquelles s’allongent elles-mêmes entre les sommets. (Le compas est la règle)

Ces résultats ne pouvaient cependant satisfaire toutes les interrogations, même sur un plan géographique. Comment expliquer la formation de figures géométriques aussi compliquées et exigeantes de précision que des pentagrammes, siégeant sur des montagnes ? Puis, dans le cours des investigations, l’intérêt que présente ce mode de recherche, peu à peu me sortit de l’esprit.

Voici quelques temps, j’avais pris la résolution de museler les effets d’une passion excessive auxquels nous entraîne quelquefois une énigme comme celle de Rennes les Bains. Relâchement dont j’espérais profiter pour renouer avec des loisirs d’autre nature, comme celui qui fut familialement le nôtre durant près de trois dizaines d’années : la minéralogie. Aussi incroyable que cela paraisse, tandis que nous avions fouillé tant de gîtes, anciens ou récents, dans les régions voisines, nous ignorions ceux des Corbières ! Lacune que je brûlais de combler au plus tôt. Comme il se doit, l’inventaire et la localisation des sites à prospecter nécessitent un repérage sur des cartes appropriées. C’est en dépliant l’une d’elle que la « chose » m’a surpris..........

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Les cartes sont des livres qui aident à comprendre l’histoire des pays qu’elles représentent. Lorsqu’on ajoute sur celles-ci la reproduction des couches géologiques et des accidents tectoniques, cette même histoire avoue alors des secrets que les gens du cru eux-mêmes ne connaissent pas. Les cartes géologiques nous font voir sous la terre.

J’avais devant moi les couvertures du versant Nord des Pyrénées centrales et orientales. Impatient, j’ai couru du regard, de Lavelanet à Quillant, à Bugarach, Mouthoumet, Durban. Je m’apprêtais à chercher des mines mais une réalité a stoppé mon élan. Toute la zone qui m’intéressait, celle que mes yeux avaient si souvent parcourue à la recherche de configurations étranges ; où j’avais repéré les clochers, les bornes, les croix, jusqu’aux rochers et aux bergeries, tout ce terroir sur lequel j’avais bâti tant d’hypothèses, était parcouru de failles géologiques. Je ne voyais plus qu’elles sur la carte, traits noirs par-dessus l’entremêlement des couches colorées. Des traits, de toutes part, parallèles, régulièrement espacés. Orientés sud-ouest à nord-est. J’avais devant les yeux une sorte de schéma directeur du canevas que j’avais tracé autrefois sur le secteur. Parallèles, orientation, régularité. Pour ce que j’en voyais alors, je ne doutais pas que ce fut là l’origine lointaine de la curiosité topographique que j’avais observée.

Tout aussi rapidement, je me suis porté au-dessus de Rennes. L’accident tectonique, sur la zone Cardou, Bazel, Montferrand avait été plus violent sans doute. Plus étonnant, la position et l’orientation des diverses failles rappelaient, de façon approximative, le tracé de la lame V du tarot de Dodal…

Depuis lors, j’ai tempéré mon enthousiasme, en poussant davantage la recherche des points de convergence. La régularité n’est pas aussi constante ni aussi précise qu’il m’avait semblé au premier regard. L’orientation n’est pas toujours rigoureusement identique. Mais doit-on se montrer intransigeant en ce domaine ? Fallait-il s’attendre à ce que les hommes aient reproduit fidèlement la nature jusque dans ses variations ?

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Il faudrait s’interroger différemment : doit-on s’attendre à ce que la géologie offre à notre attention des modèles de constance et de précision rigoureuse ? La question d’ailleurs doit paraître fantaisiste aux géologues. Sans doute ne se sont-ils même jamais penchés sur cet aspect, tant ils savent par leurs observations la part de l’impondérable et la complexité des paramètres en présence dans les processus des formations géologiques.

L’apparentement est cependant probable, sur ce secteur, entre d’un côté la présence et les caractéristiques des failles et de l’autre l’implantation de l’activité humaine. Aussi loin que l’on recherche une origine à cet aspect organisé de l’occupation du sol, la seule explication raisonnable qui convienne tient à la formation géologique du versant Nord des Pyrénées, telle qu’on peut l’observer dans cette zone particulièrement.........................................

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Extrait - 4 - L'empreinte de l'abbé Boudet

.../... Faut-il conclure que l’émergence de « l’affaire de Rennes » n’est due qu’au goût de lucre du curé de Rennes le Château ? Oui, sans aucun doute : l’arrivée de l’abbé Saunière a été l’élément décisif qui a mis soudain en lumière cette affaire gardée jusque là cachée. Si ce prêtre s’était contenté d’emménager son église, de bâtir des cabanes et des bassins dans son jardin, l’énigme serait restée endormie, inconnue du public. Ce sont ses dépenses excessivement élevées et son comportement qui, provocant la réaction de l’évêché, ont fait naître la rumeur que nous connaissons aujourd’hui. Si bien que l’on peut s’interroger : l’abbé Saunière était-il si avide et si peu éveillé qu’il n’ait pas songé à ce que sa conduite et le luxe ostentatoire qu’il affichait allaient provoquer ? Peut-on envisager que le « dérapage Saunière » ait été lui aussi organisé ? Plus raisonnablement l’histoire, telle que nous la connaissons, résulte certainement d’un concours de circonstances.

En 1886 le livre était imprimé et diffusé. Pourquoi son auteur ne s’en est-il pas tenu là ? Ainsi que l’a exprimé Franck Daffos, la Vraie Langue Celtique a sans doute été jugée trop compliquée à déchiffrer. Mais aussitôt, nous nous interrogeons : pourquoi avoir voulu soudainement promouvoir les informations contenues dans un livre que l’on avait justement si peu diffusé ? Il y a là un changement radical de comportement.

Le projet Saunière, si l’on peut ainsi nommer l’ensemble des travaux et des emménagements entrepris à Rennes le Château, implique la participation d’autres acteurs que les deux prêtres, ne serait ce que pour expliquer cette décision, en forme de volte face. Ce changement se révèlera d’ailleurs plus significatif, dans une réflexion a posteriori....../......

Empreinte de l’abbé Boudet

La Vraie Langue Celtique est émaillée d’allusions, d’anecdotes et de réflexions qui en soulignent le sens global. Ils servent aussi de repères au lecteur, car suivre l’abbé n’est pas chose facile. Nombre d’entre eux – les plus significatifs – se découvrent à Rennes le Château, cachés dans l’une ou l’autre des réalisations dues à l’abbé Saunière. C'est-à-dire l’emménagement ou la décoration de l’église, du jardin et bien entendu dans le domaine lui-même. De telle sorte que par l’emploi qu’il a fait de ces repères, l’action de l’abbé Saunière dans son ensemble s’avère en première étude être le reflet matérialisé de La Vraie Langue Celtique.

Un grand travail a déjà été accompli par différents auteurs pour analyser les divers aspects des travaux entrepris à Rennes le Château et en comprendre la signification. Nous ne verrons donc ici que les principaux éléments parmi ceux qui viennent en écho des informations données par l’abbé Boudet .../...

.../... La présence de Satan dans l’église doit avoir une autre signification. C’est celle que désigne le déchiffrage de la Vraie Langue Celtique : selon son auteur, ce ne serait qu’à travers le symbolisme alchimique de celui-ci, que l’Eglise se serait intéressée particulièrement à Satan. (Divers auteurs ont vu en lui Asmodée, le gardien des trésors: nous verrons quel trésor il surveille du regard).

Retenons encore la position de la main sur le genou découvert. Si celui-ci symbolise l’initiation, alors initions-nous ! Car c’est vers la main que notre attention est ainsi attirée. Inutile de rappeler le sens que l’abbé a attribué à « main ». Nous pourrions dire ici à juste raison que « cette main tient la clé » de l’énigme......../.......

.../... Ce n’est pas là évidemment ce que l’on ressent à la lecture de l’abbé Boudet. Sans doute était-il difficile d’exprimer à travers des montages divers, de peintures ou de sculptures, toute la diversité et la sensibilité que permet la rédaction littéraire. Le passage d’un mode d’expression à un autre produit ici un effet que les abbés n’avaient peut-être pas envisagé.

Non seulement l’emménagement de l’église ne rapporte pas les informations annexes qui font la richesse de la Vraie Langue Celtique, mais on n’y éprouve pas, ou très peu, l’atmosphère qui inciterait l’observateur à situer cette alchimie dans un ordre de pensées plus élevées, plus complexes que le souci ordinaire d’une transmutation métallique. Non pas que ce mode d’analyse soit ici impossible, mais la prolifération des exemples et des symboles n’y est pas propice.

La question vient enfin naturellement sur le détournement de leur symbolisme naturel qui a été opéré sur tous ces accessoires pieux, afin de leur substituer une autre signification. Quelle que soit l’importance que l’on ait voulu donner au message, il semble que sa mise en place dans cette église ait fait fi, quelque peu, de la chose sacrée.

Ne cherchons pas quelle autorité aurait pu imposer à ces prêtres de s’investir aussi loin. Il n’y en a pas. En revanche, si nous pouvions lire dans les tiroirs secrets il apparaîtrait, je crois, autours des abbés, des amitiés, des conseils, sans doute aussi quelques oreilles complaisantes.

Ce que nous pouvons désormais soupçonner de l’énigme incite à regarder plus loin. Ce serait une erreur de juger les choses d’hier avec le regard d’aujourd’hui.

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Extrait - 5 - Pierre Plantard

.../... C’est toutefois dans le plan que se vérifie sa connaissance de l’incidence alchimique dans l’église St Sulpice. Sur le schéma réalisé de sa main, la forme du croissant de lune qu’il a dessiné à l’emplacement des marches, limitant la croisée du transept d’avec le chœur, ne peut échapper à notre regard. Il l’a d’ailleurs en quelque sorte soulignée d’un trait, de S à P. Ce qui fait en outre référence à la 10ème strophe du poème.

La démarche de Pierre Plantard a fait l’objet de nombreuses critiques, notamment celle d’avoir créé ou modifié des éléments et d’avoir ainsi égaré les recherches. On l’a dit mégalomane et préoccupé d’une destinée exceptionnelle.

.../... Animé d’un feu secret, comme ceux qui courent sur le chemin de l’or, inclinaison identique à celle des de Sède et de Cherisey. Pierre Plantard s’est dissimulé, des années durant, derrière ce personnage étrange dont nous avons gardé l’image, pour chercher, à l’écart de la curiosité, des envies, des moqueries, ce que tant d’autres ont cherché avant lui : la pierre philosophale. Une pierre qu’il a nommé diversement Marie Madeleine, Sigisbert, le Grand Monarque ou la Reine blanche du Castel.

Même lorsqu’ils veulent se dissimuler, les hommes laissent toujours traces, ici ou là, de leurs secrètes volontés.

.../... Jusqu’où ont-ils progressé dans cette énigme ? Ils semblent avoir rencontré des difficultés dans leurs investigations Elles se sont traduites par des hésitations ou des erreurs. Quelques-unes traînent encore : je m’interroge sur le bien fondé de leur interprétation des décodages « …. Par la croix et ce cheval de dieu… » ou encore « Mort Epée » qui les ont conduits à St Sulpice.

.../... Pierre Plantard… un équilibriste qui a habilement caché sa passion sous les falbalas de sa mythomanie. Trop habilement même, puisqu’il n’est resté que cette image, et qu’il s’est trouvé un jour seul, prisonnier du personnage qu’il avait créé.

Monsieur Plantard apparaît soudain pathétique. Les images le font paraître rêveur, lointain, énigmatique. Je l’imagine partagé entre passion et solitude, cédant parfois au besoin de s’extérioriser, d’approcher la lumière, de vivre et se dévoiler. A mi-mots.

Il n’a sans doute pas renoué tous les fils de la soit-disant longue ascendance dont il se réclamait. En apparence, il n’est pas allé au bout de la solution. Aura-t-il - mais qui saura désormais en témoigner ? - aura-t-il retrouvé la trace de cet enfant perdu ? Dont nul n’a jamais su dire s’il avait réellement existé, et pour cause : ce Sigisbert IV, ce petit enfant royal est une belle image : celle de l’enfant philosophal, la pierre.


En manière de conclusion

.../... L’entreprise des abbés Boudet et Saunière ne constitue qu’un épisode dans le cours d’une longue aventure. La démarche de l’abbé Boudet y apparaît capitale, dans la mesure où sans elle, cette énigme ne serait jamais venue à la connaissance publique.

S’il n’y avait eu la construction de l’ensemble appelé « domaine », sans les aménagements des édifices religieux, la curiosité suscitée par le curé de Rennes le Château n’aurait pas dépassé les limites des villages proches. Or, travaux à l’église et au domaine, tout ceci est consécutif à l’intervention de monsieur Boudet.

Malgré l’empreinte très personnelle que lui a imprimé son auteur, la Vraie Langue Celtique est vraisemblablement l’aboutissement d’une décision collective, conviction fondée sur le caractère exceptionnel des circonstances qui ont entouré sa publication. Tous ces événements en effet, que l’on peut dire fondateurs de l’énigme, c’est à dire la rédaction du livre, comme les divers travaux entrepris à Rennes le Château, ont été conditionnés par une succession de conjonctures qui furent alors pressenties lourdes de conséquences pour l’avenir de l’Eglise en France et donc celui du clergé local.

.../... Pour des raisons strictement naturelles, liées à la formation géologique qui caractérise cette région – globalement limitée aux Corbières – celle-ci a été occupée par les hommes depuis des temps très anciens. Territoire privilégié, du fait de la proximité du rivage méditerranéen d’un côté et des vallées pyrénéennes de l’autre. Terroir de moyenne altitude entre la plaine et le littoral, (navigation de cabotage) et les habitats sur les soulanes proches durant les périodes de grand froid.

Terre de passage, de refuge et terre enviée aussi pour ses ressources minières, incidence certaine dans le déroulement de l’histoire locale. C’est dans ce contexte que l’on doit aborder la question de l’alchimie. Quelle que soit l’origine de cette pratique, elle a pu trouver dans la région un terrain de prédilection, favorisée par l’abondance de richesses minérales et leurs variétés.

En ne précisant aucune limite géographique – en apparence du moins - à la pratique alchimique par le clergé, l’abbé Boudet laisse croire à une vaste extension.

Il est vrai que les échos sont nombreux qui donnent du corps à cette suggestion, ils sont lisibles dans l’histoire, l’art ou l’architecture. Pourtant, si apparents qu’ils soient, ces rapports ne signifient pas une généralisation de l’Art alchimique à l’ensemble du clergé. Il est évident que le secret n’aurait pu y résister et cette raison, à elle seule, exclut un tel développement.

La communication de l’abbé doit être considérée dans un cadre plus large, au delà d’une acception de l’énigme limitée au terroir des deux Rennes et aux aventures de leurs pasteurs respectifs. Ce qu’elle comporte en effet d’apparente contradiction, ne s’explique pas en dehors de motivations collectives ou que l’on pourrait qualifier même de « régionalistes ».

.../... La conjugaison au cours du 19ème siècle des lois anticléricales et des avancées scientifiques annonçait la fin prochaine de l’ordre d’autrefois. On connaît les événements qui ont ponctué cette époque, au cours desquels s’est exprimé le désarroi de la fraction royaliste et catholique. Mais qu’en fut-il tout au bout de la province, et pour ces prêtres plus précisément, dont l’auteur nous entretient à mi-mots ? Les bouleversements qui s’annonçaient ne se traduiraient pas seulement par l’impossibilité pour eux d’œuvrer à la pierre, mais également par leur propre disparition et avec eux, celle d’une tradition dont l’origine se perdait quasiment dans les temps bibliques.

.../... Autrefois appelée Art Royal, l’alchimie semble avoir été plus que cela. La transmission de cette connaissance, parmi d’autres, depuis les druides vers le clergé, ressemble sous la plume de l’abbé à une filiation. Il en établit d’ailleurs une continuité.

Par bribes, l’information nous atteint peu à peu : les prêtres du Razès chrétien n’ont pas seulement acquis la connaissance d’un art, ils ont hérité du druidisme dans son intégralité : le savoir, le pouvoir et l’auréole. Les druides eux-mêmes détenaient et perpétuaient une science étendue, d’origine si lointaine que l’abbé Boudet l’estime venir de Dieu ; ascendance qui de ce fait l’entourait d’un caractère sacré. Ce cumul de la science et de la spiritualité donne au druidisme, avec le recul, une originalité dont s’est peu à peu défait le sacerdoce chrétien.

Les premiers rois de France étaient investis de prérogatives dont celles de juger sous le chêne ou de guérir les écrouelles. Ce ne sont que deux attributs que le druide assumait parmi une foule d’autres. On pourrait dire que les druides, par la dimension de leur fonction, étaient rois avant les rois. Les prêtres alchimistes du Razès, en héritant des Celtes cette science, ainsi que l’entend l’abbé, la reçurent comme les druides l’avaient reçue : l’alchimie est une science sacrée .../...

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Déjà parus - Un parcours en raccourci.

Ce dernier document, sous-titré « Le bel œuvre de l’abbé Boudet » met un terme à un engagement intime, décidé en aparté voici de nombreuses années, à la suite de la disparition de quelques uns des miens, avec qui je partageais un attrait déjà ancien pour l’énigme de Rennes le Château. Ce parcours a été ponctué de plusieurs essais, venant chacun en prolongement du précédent.

Le Compas est la règle, en 2006, faisait état pour l’essentiel, d’une interprétation cartographique du tableau de Nicolas Poussin, Les Bergers d’Arcadie. Les vérifications faites sur le terrain ont confirmé ces localisations. Ces informations ont aussitôt trouvé preneur (Voir ultérieurement page à ce sujet).

Un berger sous les étoiles (2008) poursuivait une étude entamée précédemment sur la topographie locale et faisait apparaître l’empreinte d’une forme de plan d’occupation du sol en un temps indéterminé. Il était également fait mention de l’environnement humain et religieux durant la période où fut réalisée la toile des Bergers d’Arcadie.

La rencontre, au début de l’année 2009, de Thierry Espalion, s’avéra décisive dans la poursuite de cette enquête. Il venait de faire la découverte, sur le site du « Cap de l’Homme », d’une pierre qui à bien des égards évoquait celle présente sur le tableau de La Pièta, visible dans l’église de Rennes les Bains.

Découverte capitale à plus d’un titre. D’abord par les prolongements qu’elle permit d’établir quant à la réputation de cette énigme dans les temps passés, à travers notamment la lecture de diverses œuvres d’art. La parution de « La clef du pape » (2009) s’inscrivait dans cette optique. La preuve a été donnée à cette occasion – et qui n’a cessé de se vérifier depuis - qu’une entente et une collaboration sans arrière pensée d’intérêt ou de prééminence constituaient un facteur de réussite.

Découverte plus importante encore, par le mode d’analyse qui en fut à l’origine. A l’heure où je rédige ces lignes, il est fortement évoqué ici ou là, la phrase extraite d’un décodage désormais connu : « …Par la croix… ». Or il est évident que la signification qui jusqu’à ce jour a été proposée de ces quelques mots, paraît bien abstraite en regard de l’application qu’en a faite Thierry Espalion. Car c’est bien un raisonnement autour de la notion de croix, considérée dans ses diverses acceptions, qui l’a conduit au Cap de l’Homme.

Quelques mois plus tard, nouvelle découverte de la part de Thierry, tout aussi importante : le plan du domaine de l’abbé Saunière reflétait exactement le schéma cartographique dissimulé dans la composition des Bergers d’Arcadie, sous la forme d’un triangle isiaque. C’est à dire que, comme le tableau, le domaine de l’abbé avait pour raison d’être de guider les observateurs vers des lieux précis sur le terroir de Rennes les Bains. La clef du domaine (2009) (Pour mémoire : ces observations sur le plan du domaine de l'abbé Saunière ont plus tard été "récupérées" par deux individus, apparemment en grand besoin de reconnaissance. Toutefois il ne semble pas à ce jour que cette indélicatesse ait eu d'autre fin que tirer des traits sur du papier...)

Le document titré « De Sumer à Rennes le Château » (2010) mettait en avant l’hypothèse de la présence dans le passé d’une population venue de Mésopotamie. Aussitôt cette publication, de nouvelles observations sur le terrain, sans remettre en cause les analyses précédentes, ont toutefois rendu nécessaires la révision et l’extension de cet ouvrage.

- Le compas est la règle (2006) (épuisé)

- Un berger sous les étoiles (2008)(épuisé)

- De Sumer à Rennes le Château (2010)

- Des artistes et des pierres dans le Razès - Le bel oeuvre de l'abbé Boudet (2011)

- Participation à "La clef du pape" de Thierry Espalion (2009)

- Participation à "La clef du domaine" de Thierry Espalion(2009)

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Commentaire d'Hercule : Les recherches sur le livre de l'abbé Henri Boudet m'intéressent toujours et il faut remercier Gérard Piedevigne pour ces larges extraits mis à disposition d'éventuels lecteurs. En ce qui me concerne, je n'ai pas retrouvé dans ces extraits de pistes nouvelles qui permettent d'approcher de la cache première...
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Message par Her Lun 24 Oct - 9:59

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Message par Her Mar 29 Nov - 10:08

Bonjour à tous,

Voici l'annonce d'un livre d'André Galaup.

Croire à l'Histoire d'un trésor à Rennes-le-Château, c'est un peu comme de croire à l'enfer.

L'enfer existe exclusivement pour ceux qui y croient mais, surtout pour ceux qui vont y avoir accès.
Pour le trésor des émigrés de la Révolution caché dans le tombeau des Seigneurs sous l'église Sainte Marie-Madeleine, c'est pareil. Ce trésor existe exclusivement pour ceux qui y croient mais, surtout pour ceux qui vont y avoir accès.

Meilleures pensées
Hercule

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http://www.midilibre.fr/2011/08/16/a-rennes-le-chateau-il-n-y-a-jamais-eu-de-tresor,372271.php

Limoux "A Rennes-le-Château, il n'y a jamais eu de trésor"
B. C.
16/08/2011, 06 h 00

André Galaup : "Ceux qui affirment qu'il existe un trésor, qu'ils nous le montrent !" (Ph. Guillaume)
Le trésor de l'abbé Saunière, à Rennes-le- Château, se résume à une affaire de dons, de factures, avec des fournisseurs se plaignant de ne pas être payés... Je le sais, j'ai lu leurs lettres, et elles sont nombreuses !"

André Galaup, notre ex-confrère de Midi Libre (à Limoux), sourit. Avec lui, l'affaire de Rennes et de son célèbre curé se réduit à des explications prosaïques, très matérielles, voire politiques ! Autant dire que le merveilleux en prend un coup, et tant pis pour les doux rêveurs... C'est qu'il planche sur le sujet depuis 1970. Sans rêver.

Il s'appuie sur des documents réels attestés par des historiens. Il va là où l'histoire tient ses pénates officiels : aux Archives départementales, sans oublier de puiser dans les thèses universitaires. Bref, il n'a rien de ces imaginatifs armés de pelles et de pioches qui s'autoproclament "chercheurs".

André Galaup va d'ailleurs publier un livre. Il n'y révélera aucune vérité. Il donnera simplement des explications dûment vérifiées. Que des faits.

La comtesse de Chambord par exemple : elle offre 3 000 francs or (somme énorme à l'époque) à Saunière : "Elle était dévote et Saunière royaliste. Alors ce don ne doit pas surprendre, d'autant plus qu'elle en a fait beaucoup d'autres ailleurs à travers la France".

Autre exemple, le curé de Rennes commande un nouvel autel à un artisan de Toulouse : "Et c'est une dame de Coursan, dévote elle aussi, qui a payé la facture". Une manière détournée de faire la quête.

Et puis il y a tous ces organismes religieux (notamment les couvents) qui envoient des dons afin que l'abbé puisse construire son lieu de pèlerinage dédié à Marie-Madeleine : "Il vouait une grande adoration à cette femme qui tient un si grand rôle dans l'Évangile", explique André Galaup : "Et puis il y a ces milliers de demandes de messes, dument enregistrées à l'évêché de Carcassonne et qu'on peut aller lire. Là encore, il s'agit d'une pratique courante à l'époque. Souvent, un particulier (catholique pratiquant) demandait même à ce qu'on célèbre plusieurs messes pour sa famille, un défunt, etc.

Or il faut savoir qu'une messe coûtait 1,50 F à la fin du XIXe siècle. Et 1,50 F multiplié par X messes, ça fait beaucoup..."

Dans l'escarcelle de l'abbé, l'argent rentrait donc régulièrement... A tel point qu'il put entreprendre les travaux et faire réaliser le domaine qui porte aujourd'hui son nom. "S'il avait découvert un trésor, il n'aurait pas eu de difficultés à rembourser les travaux..."

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http://lebibliothecaire.blogspot.com/2011/08/andre-galaup-ecrit-sur-rennes-le.html

Le Bibliothécaire
Bienvenue sur le blog de l'Oeil du Sphinx : www.oeildusphinx.com

mardi 9 août 2011

ANDRE GALAUP ECRIT SUR RENNES-LE-CHATEAU

On peut lire dans l'Indépendant de ce jour :

"Actuellement, c'est un ancien journaliste de Midi Libre, André Galaup, qui travaille à la rédaction d'un nouvel ouvrage destiné à faire la lumière sur la vraie histoire de Rennes-le-Château".

Bon courage à ce témoin privilégié de l'affaire qui nous prépare une véritable somme.

Publié par Le Bibliothécaire à l'adresse 16:43

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http://renneslechateau-fr.com/rennes-chateau-actualite/livre-andre-gaulaup-t513.html

Un livre de André Gaulaup
de cardou » 06 Nov 2011, 14:10

Rennes-le-Château - La Bibliothèque des Deux Rennes : Un Livre Peut en Cacher un Autre ! 11110601113990548

Voici un article paru aujourd’hui dans le journal l’Indépendant de notre région.
Pour avoir rencontré André Galaup et parlé de son livre à sortir à n’en pas douter ce livre va être sympathique et plein d’anecdotes de familles ayant connues les principaux acteurs de cette histoire dite de Rennes le Château.

Ras le bol de creuser
http://www.renne-le-chateau.com
http://www.rennes-le-chateau.biz

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http://www.midilibre.fr/2011/11/06/la-verite-sur-rennes-le-chateau,413117.php

Limoux La vérité sur Rennes- le-Chateau
Midi Libre
06/11/2011, 06 h 00
Réagir
L'association culture et patrimoine en Limouxin communique :

"Le 24 novembre, à 15 h, à la salle Louis-Costes, André Galaup, journaliste conférencier nous entretiendra de la véritable histoire de Rennes-le-Château. Depuis des décennies et encore aujourd'hui, beaucoup ont échafaudé de nombreuses hypothèses. Or, il se trouve qu'André Galaup est certainement l'un des plus éminents chercheurs en la matière. La somme de documents authentiques qu'il a pu recueillir est colossale.

Connaîtrons-nous un jour le véritable mystère de l'abbé Saunière ? C'est pour répondre à cette question que nous vous invitons à cette conférence lieu de débats et d'échanges.

Entrée gratuite".

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